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 DEMETRIUS ▬ être libre, pourquoi faire ?



POMPEII, TERRA DEORUM ₪ :: Exilés
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Dim 22 Sep - 19:31
DEMETRIUS ▬ être libre, pourquoi faire ?   




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(c) hopie
Demetrius
incarné par Bradley James
Ave, étranger! Je suis Demetrius, fils de Posca. Né(e) à Rome, il y a presque vingt-quatre ans, je suis d'origine macédonienne. La déesse Fortune a fait de moi une esclave et j'ai pour maître le grand Marcus Vinicius.


Plus de 2000 ans plus tard, c'est vortexstorm qui m'incarne. Qui es-tu? j'ai vingt petites années, je suis une étudiante dans un truc complètement inavouable. J'aime beaucoup l'histoire, j'aimerais vraiment m'engager dans cette voix plus tard, et l'Antiquité est une de mes périodes préférées. J'avoue qu'en général, je préfère quand même la Grèce antique, que je connais mieux que l'Empire romain, mais voir un RPG antique c'était tellement inespéré, j'attendais cela depuis si longtemps... et je suis tombée amoureuse de Marcus Vicinius de son scénario.

Si je venais malheureusement à quitter le forum, j'accepte que mon personnage soit (ré)adapté en scenario, et ce pour permettre à mes liens importants de ne pas être gênés. Mais ça n'arrivera pas. hem

(c) hopie
Pompéi & moi

→ Ce que je pense de Pompéi
C'est une ville comme une autre... mais une ville particulièrement intéressante. Ce que j'aime chez elle, c'est la grande diversité d'intrigues, d'histoires et de tensions qui s'y déroulent. Tant qu'on n'a pas vécu à Pompéi, qu'on ne s'est pas intéressé à ce qui se passe entre ses habitants, on ne sait rien de la vraie vie. Je n'aime pas Pompéi pour ses qualités architecturales, ses paysages ou son climat ; je l'apprécie pour les possibilités qu'elle offre. Cela a fait peu de temps que j'y suis, à peine six mois, et pour être honnête, je ne suis pas mécontent d'y être. L'air me paraît plus léger qu'à Rome... peut-être parce que, précisément, je me sens loin de tout ce que j'ai pu y faire. Au delà de la ville en elle-même, Pompéi représente une sorte de tournant dans mon existence. Je pourrais, comment dire... me refaire une nouvelle vie. Du moins, c'est ce que j'espérais en arrivant. A présent, je commence à en douter.

→ Ce que je pense de la politique
En tant qu'esclave, je n'ai pas mon mot à dire. Cela ne me dérange pas ; cela ne m'a, en fait, jamais dérangé. Cependant, cela ne veut pas dire que cela ne m'intéresse pas. J'ai toujours bien aimé mettre mon nez là où il ne le faut pas. Vu que peu de gens font attention à ce qu'ils disent devant moi, et que je suis plutôt doué pour, disons... « espionner », hé bien, je suis au courant de bien des choses. Je sais très bien qui occupe telle fonction, quels sont ses objectifs, et s'il est possible d'en tirer un avantage. Je ne le fais pas pour moi, ou par plaisir. C'est que c'est aussi mon rôle. C'est aussi mon rôle auprès de mon maître, Marcus Vinicius. Dès que j'ai quelque chose qui lui permettra de nuire à ses adversaires, je n'hésite pas à le lui dire. La décision finale lui revient, mais n'empêche : sans moi, la vie politique de Pompéi ne lui serait sans doute pas aussi familière, vu qu'il n'apprécie pas trop de se retrouver aux longues discussions...

→ Ce que je pense des jeux
Les jeux me font peur, en particulier les combats. Non que la violence me dérange vraiment, mais j'ai toujours peur de finir dans l'arène pour mon exécution. Certes, j'ai l'oreille de mon maître, et j'assume trop de responsabilités auprès de lui pour être sacrifié. Cependant, je sais très bien que je ne suis pas à l'abri. En fait, il pourrait très bien décider de me vouer à ce sort s'il apprenait ce que je lui cache. J'ose donc espérer ne jamais y finir, mais si telle est la volonté de mon maître, je n'y pourrai rien...

→ Mes souhaits, mes rêves, mes ambitions
Je n'envisage pas mon avenir de façon individuelle. Tout tourne autour d'une seule et unique personne : Marcus Vinicius. C'est lui qui décidera de ce que je deviendrai. Je n'ai qu'un seul rêve, c'est qu'il soit amoureux de moi. Je voudrais tellement qu'il comprenne que ma fidélité n'est pas uniquement due à de la gratitude ou à une obligation, mais bien parce que je suis fou de lui. Il ne le voit pas, mais j'aimerais qu'il le voit. Certes, je ne suis peut-être qu'un serviteur, mais j'ai aussi un cœur. Il m'a appris que je pouvais moi aussi aimer quelqu'un. Je rêve donc du jour où il se rendra compte que les femmes ne l'intéressent pas, mais que c'est moi qu'il voudrait. Je ne suis pas quelqu'un de compliqué : c'est tout ce que je souhaiterais. La liberté, je n'en ai rien à faire. C'est mon maître que je veux.

→ Ma pire crainte
En premier lieu, que l'histoire entre Tirzah et mon maître aboutisse. C'est déjà assez difficile de le voir coucher avec tant de femmes, sans avoir le droit d'espérer pouvoir moi aussi jouir de ses faveurs, mais cette jeune esclave n'est pas comme les autres. Elle, elle a l'air vraiment importante à ses yeux. Elle brise tous mes rêves, elle s'empare de mon maître. Je m'applique à me venger, mais j'ai les mains liées : si jamais il lui arrivait quelque chose, Marcus m'en voudrait à mort. Et ma seconde crainte, ce serait que mon cher maître découvre ce que j'ai fait dans son dos... si jamais c'est le cas, je crois que jamais il n'aura châtié quelqu'un comme il me châtierait, moi.

→ Heureusement, les Dieux veillent sur moi.
Je ne vénère personne, sinon mon maître. Il occupe une telle place dans ma vie qu'il ne reste pas grand place pour la divinité. Je me conforme à ce qu'on exige de moi, mais je n'ai pas vraiment de foi personnelle. En même temps, les dieux se sont bien vengés sur moi, en me faisant aimer un homme qui ne se rendra jamais compte de mes sentiments...

Mon histoire

Chapitre premier


Il était libre comme pouvait l'être n'importe quel gamin esclave. Libre d'esprit, libre de corps - dans le sens où il avait assimilé parfaitement le fait d'être un esclave. De toute façon, ça ne changeait rien. Il ne se sentait pas opprimé par sa condition. Elle lui était juste naturelle. Être libre tout en étant asservi, c'était a priori impossible. Mais la lignée d'esclaves dont descendait Demetrius y avait réussi. Il suffisait d'accepter son destin, de comprendre qu'on était destiné à mener cette existence servile, et de s'appliquer à la mener du mieux qu'on le pouvait. Voilà ce que répétait Posca à son fils depuis qu'il était né. Ne te bats pas contre ta naissance, assume-la, et tu participeras à quelque chose qui te dépasse. L'enfant savait parfaitement que jamais il ne pourrait vivre comme lui l'entendait, mais il se sentait libre. Il était docile, mais pas entièrement ; son attitude était servile, son esprit s'éveillait. Sa vie serait vouée à servir les Vicinius, mais pour ce faire, il ne fallait pas se contenter d'obéir bêtement aux ordres. Il faut aussi se consacrer entièrement à ce service, mobiliser ses ressources. L'enfant avait toujours été du genre débrouillard. Toujours une pirouette pour s'en sortir. Il se sentait libre, parce que rien ne le contrariait, qu'il utilisait son esprit dans un but utile. C'était stupide, mais il était encore si jeune. Il croyait dur comme fer à ce qu'on lui disait, même si on ne faisait que lui mentir. Le garçon entra dans l'atrium avec un petit sourire aux lèvres. Son père était là, qui l'attendait. Posca était un modèle à suivre. Totalement dévoué aux Vinicius, il serait sans doute affranchi un jour, car son attitude était exemplaire. Son fils s'approcha, en confiance. « Ah, Demetrius. Je voulais te voir. J'ai quelque chose à te dire. » Le garçon perdit un peu de son sourire. Avait-t-il fait quelque chose de mal ? Il tremblait de déplaire aux Vinicius, mais Posca n'était pas n'importe qui. C'était l'intendant du jeune Marcus, le dernier fils, autrement dit, il occupait une certaine responsabilité. Ce qui en faisait un esclave relativement important et précieux, du moins, par rapport à d'autres occupés à des tâches plus serviles. S'attirer le mécontentement de Posca effrayerait le garçon. Il était devenu encore plus important pour lui qu'il avait perdu sa mère à un âge si jeune qu'il n'avait plus le moindre souvenir d'elle. « De quoi ? » Il essaya de paraître confiant, mais en réalité, il se sentait mal à l'aise. Mais son père posa sa main sur son épaule, avec un air curieusement doux sur son visage. « De ton éducation. Il me semble que tu as désormais l'âge de t'initier à la lecture du latin. » L'enfant sentit une bouffée de fierté l'envahir. Ainsi, il allait apprendre à lire ? Certes, cela n'avait rien d'exceptionnel, mais c'était un passage symbolique entre l'enfant ignorant, facile à manipuler, et l'adulte instruit, capable de réfléchir par lui-même. Capable, au final, d'être véritablement utile à ses maîtres, comme c'était le cas de Posca. Demetrius voulait suivre cette voie. Il n'aspirait pas à la gloire, il était encore trop petit pour comprendre ce que cela signifiait ; il voulait juste marcher dans les pas de Posca. Son père était un véritable modèle. « Bien entendu, tu te rendras compte que ce n'est pas si facile. Il faudra que tu t'arranges pour caser tes leçons avec tes devoirs. Tu auras plus de travail à faire. Mais cela ne t'effrayera pas, n'est-ce-pas ? » Le garçon bomba le torse. Il lui semblait qu'il était désormais titulaire d'une responsabilité, qu'il s'engageait dans une voie où il serait enfin utile. Où il pourrait employer toute son âme à être l'esclave qu'on attendait de lui. « Non. Je saurai affronter cette épreuve. » Alors Posca sourit.
Il était né esclave. Il n'aurait pas pu réagir autrement.


Quelle était donc que cette étrange sensation ? On dit souvent que la première fois n'est jamais très agréable, qu'elle a tendance à nous révulser ; mais le jeune esclave n'était pas de cet avis. Jamais il n'avait vécu une telle expérience. Il avait l'impression que son corps, habituellement voué aux tâches serviles, ne lui appartenait plus. Et des sensations qu'il n'avait jamais ressenties jusque là l'envahissait. Son corps était empli d'une chaleur surnaturelle ; le contraste entre son ventre enflammé et le sol froid était saisissant. Alors c'était ça, le secret de l'existence ? C'était ainsi que les gens faisaient pour être heureux ? Ô merveille. Si seulement il l'avait su plus tôt. Demetrius laissa un petit cri lui échapper des lèvres. Merveilleux, et douloureux en même temps. Mais cette souffrance-là n'avait rien à voir avec celle du fouet ou des coups dont on se servait pour le punir quand il avait commis une bêtise - en général, une erreur de sa part, car il ne désobéissait pas volontairement. Cette souffrance-là était une extase. Il était comme suspendu entre ciel et terre, sorti de sa simple condition, devenant autre chose au moment-même où il s'appartenait encore moins que d'habitude. Puis brusquement, tout cessa. La tension quitta totalement le corps de Demetrius, qui s'affaissa, vidé de toute son énergie. Tout à coup, il se sentait presque mort. Il n'y avait plus rien en lui, c'était tellement étrange. L'esclave qui le maintenait jusque là se releva, lui parfaitement vivant. Il observa un instant Demetrius, rit légèrement en le voyant ainsi effondré. « Alors, gamin, ça t'a plu ? » Demetrius se redressa pour lui faire face. Il n'avait jamais pris conscience jusque là de ce qu'était la force du désir. Il savait, à présent. Et il devait remercier cet autre esclave d'être devenu son premier amant. « C'était... inoubliable. » Le jeune esclave était désormais sûr d'une chose : il est prêt à recommencer. Les hommes lui plaisent.
S'il avait su comment cela finirait, cependant, il aurait cessé de se méfier autant des femmes.

Chapitre second

Il n'arrivait pas à dormir. Il avait beau essayé de se détendre, de se laisser faire, rien à faire ; la tension ne descendait pas. La tristesse ne pouvait pas s'en aller comme cela. Demetrius se leva, renonçant définitivement à trouver le sommeil cette nuit-là. Il ne pourrait pas dormir tant qu'il n'aurait pas sorti toutes les larmes de son corps, ou qu'il n'aurait pas évacué ce chagrin qui le rongeait, il ne pourrait pas dormir tant qu'il pensera à son père. Alors qu'il offrait son corps à l'éclat de la lune, se sentant vulnérable sous tant de lumière alors que la nuit était sombre, il sentit sa gorge se serrer. Son père. Posca ne pouvait pas être mort, c'était impossible. Il avait déjà perdu sa mère jeune, de sorte que Posca avait vraiment été tout pour lui ; le seul, parmi cette immense communauté que formaient les esclaves de Vinicus, à approuver pour lui un véritable attachement. Il s'était attaché à son père comme il ne s'était jamais attaché à personne ; il avait cherché sa fierté, son approbation, et le moindre regard déçu suffisait à le briser. Comment un tel homme pouvait-il mourir de façon aussi sordide que d'une maladie ? Le jeune homme essayait d'être fort, mais il savait parfaitement que sa vie avait changé. Le jour s'était couché ; les ténèbres commençaient déjà à régner sur son cœur. Les yeux dans le vague, il se fixait la mémoire de ce parent qui avait été son modèle, qui l'avait poussé vers le haut, qui lui avait appris à aimer sa servitude, aussi paradoxal et incompréhensible que cela pût être. Même sa mort contribuait à renforcer l'attachement que Demetrius portait à ses maîtres. Il n'avait pas été le seul à souffrir de la perte de l'intendant de Marcus, c'était au moins une consolation ; il allait manquer à un certain nombre de personnes. Dans sa douleur, il n'était pas totalement seul. Et pourtant, dans cette nuit, il l'était quand même. Qu'est-ce-qui l'isolait tant des autres ? Demetrius grimaça légèrement en songeant à la réponse. Il ne voyait pas la vie comme les autres. Alors même qu'il vivait dans l'aliénation totale de sa singularité, qu'il la recherchait même, il semblait qu'il commençait déjà à se constituer comme... comment dire sans choquer ? cela semble tellement impossible... comme une forme d'individualité, qui vit pour un principe qui le dépasse et le comprend, mais qui n'en est pas moins une exception.
La tuberculose. C'était cette maladie qui avait touché son père. Il aurait peut-être pu s'en sortir. Les maîtres avaient fait tout leur possible pour lui donner des soins appropriés. Leur sollicitude avait touché le jeune homme. Au moins, Posca n'était pas mort par suite d'une négligence. C'était simplement son heure de partir, et de laisser derrière lui Demetrius. Le fils ne pouvait qu'être reconnaissance envers la famille Vinicius pour tous les efforts qu'ils avaient déployés. Et, prenant la ville endormie et le ciel noir à témoin, il décida de concrétiser la ligne de vie qui avait été sienne pendant toute son existence. Sa vie ne serait jamais la sienne : il la consacrait à cette famille, et à nulle autre, par gratitude et en remerciement pour ce qu'ils avaient fait pour Posca. Il lui sembla alors, tandis qu'il prononçait ses mots qu'il pensait devoir sceller son destin, que le monde tout autour de lui le regardait, l'approuvait dans sa résolution. Certains remerciements ne peuvent se faire qu'au prix de son propre dénis. Demetrius n'avait pas peur d'aller jusque là.
Évidemment, il ne se doutait pas qu'il allait un jour trahir son serment.


La nouvelle place qu'il occupait désormais était prenante. Il avait toujours vu Posca jongler entre diverses occupations, Demetrius lui filant un petit coup de main quand c'était nécessaire. Un grand homme, qui assumait une grande responsabilité : être l'intendant de Marcus Vinicius. En fait, c'était même un peu plus que cela : c'était presque veiller sur son existence. Et voilà que Demetrius, à même pas vingt ans, accédait à cette charge. Parce qu'il pouvait l'assumer parfaitement. Il avait hérité du talent de Posca pour s'occuper des affaires de Marcus. Le vrai problème était bien entendu la partie pécuniaire : il fallait toujours trouver plus d'argent. Demetrius ne savait pas comment il s'arrangeait pour le faire, mais au final, les affaires tournaient bien. Il n'en tirait pas de fierté. Il avait simplement la conscience de poursuivre un travail, de s'inscrire dans une lignée. Il mettait ses compétences au service de l'intendance, comme Posca lui avait appris à le faire : la tête ne doit pas échafauder de vaines idées de liberté, mais accepter pleinement son sort et s'arranger pour que son maître s'en sorte le mieux possible. Cette philosophie était désormais pleinement intégrée ; et son serment solitaire au clair de lune continuait de le lier à la famille. Avec Marcus, les choses étaient différentes. Ils n'en étaient pas encore au point où Posca et lui en étaient avant la mort du premier, mais le fils promettait d'être quelqu'un de confiance, qui remplissait ses tâches avec minutie. Consciencieux, Demetrius pouvait devenir lui-même un modèle, encore que ce n'était guère ce qu'il cherchait à obtenir. Car, dans toute cette gloire (relative), dans toute cette réussite, Demetrius était, au fond, malheureux. Pas aussi malheureux qu'il le serait par la suite, mais il fallait admettre ceci : il ne connaissait pas le bonheur. Peut-être l'avait-il expérimenté quand il était enfant, cependant, il devait désormais vivre pour ses responsabilités. Sa propre satisfaction l'indifférait. Toutefois, il avait du mal à sourire sincèrement. Il faisait son devoir, mais au fond, il demeurait meurtri par la perte de son père. Il ne pensait pas s'être attaché à ce point à lui. Cétait devenu fusionnel entre eux, en fait.
Demetrius était la continuation de Posca.

Chapitre dernier

C'était le drame au sein de la maison. Les larmes roulaient sur chaque joue. Chaque cœur était percé d'une étrange douleur, plus ou moins intense en fonction des gens, mais toujours présente. Le monde avait soudain perdu de ses couleurs, tout tournait au ralenti. C'était le drame. La femme de Marcus était morte. Le jeune esclave regardait la scène avec des yeux indifférents. Comment aurait-il pu y être sensible ? Bien sûr que c'était triste pour la domina, mais au final, Demetrius y trouvait son compte. Marcus venait de perdre la femme qu'il aimait. Celle qui se dressait entre lui et son esclave, qui était tombé désespérément amoureux de son maître. Il pouvait compatir à la douleur de son dominus, mais pas pleurer la mort de sa maîtresse. Pourquoi devrait-il être triste ? Bien sûr, il évitait d'exposer sa joie, affichant un air grave et solennelle avant de ne pas paraître suspect. On se poserait nécessairement la question de savoir pourquoi il ne ressentait pas la moindre tristesse, alors que la domina avait toujours été très gentille avec lui. Mais évidemment, personne ne pouvait savoir. Un venin s'était infiltré dans le cœur de Demetrius. Cet amour impossible qu'il éprouvait pour un homme qui ne s'intéressait qu'aux femmes commençait déjà à le ronger. Si jeune, et pourtant déjà perdu. Jamais plus il ne serait innocent. Jamais plus il ne pourrait regarder quelqu'un en face et lui dire qu'il est irréprochable. Sa jalousie le perdra, il le sait. Et pourtant... la mort de sa domina lui redonne espoir. Peut-être pourrait-il être sauvé, si seulement Marcus consentait à lui tendre la main. Mais, tout entier pris dans sa douleur, il ne songe qu'à pleurer sa femme perdue. Refusant de voir qu'un autre cœur brisé aurait besoin de son aide, là, maintenant, tout de suite. Mais non. Il s'enfermait dans sa douleur, et il pensait que Demetrius allait bien. Ah, s'il savait... Demetrius venait juste de perdre son âme.


Pompéi, nouvelle vie.
Les choses avaient empiré pour Demetrius. Alors que sa vie semblait tout à coup plus passionnante, plus intéressante à mener, il se sentait de plus en plus vide dans son cœur. Il commençait à perdre espoir. Il se forçait à sourire, à être normal, mais la vérité, c'était qu'il avait mal. Il ne voyait pas comment il pouvait s'en sortir. Pompéi avait incarné son espoir, mais progressivement, il devait admettre que de plus en plus de choses l'éloignaient de son objectif. Au point où il en était, il ne réclamait même plus le cœur de Marcus. Juste un regard différent des autres. Il voulait qu'il le vît autrement que comme son intendant, comme son ombre dévouée qui était toujours là pour le sortir d'un mauvais pas, et pour veiller sur ses affaires quand celui-ci ne songeait pas à leur sauvegarde. Il ne pouvait pas être toujours l'homme sur qui Marcus pouvait compter en toutes circonstances. Parce que ce n'était pas vrai. Parce qu'il ne le trahirait jamais volontiers, mais qu'il était capable de faire n'importe quoi tant il se consumait d'amour pour lui. Et Marcus ne voyait rien. Il ne comprenait même pas pourquoi Demetrius se montrait aussi violent envers les autres esclaves dont il avait la responsabilité. Ce n'était pas par goût de cette violence ; il n'en avait jamais été très fan. Mais il considérait que c'était souvent la solution à tous les problèmes. Si un obstacle vous dérange, vous n'avez qu'à l'éliminer, le détruire, le forcer à reculer devant vous. Et vous aurez ainsi le champ libre. Demetrius se montrait plus dur que de raison, parce que son cœur était devenue une pierre, pour ne pas être un morceau de chair à vif, prêt à se déchirer à la moindre crise de jalousie. Alors oui, il était violent. Oui, il détestait les femmes. Mais ce n'était pas de sa faute. Il n'avait jamais eu d'autres armes pour se défendre. Demetrius se faisait détester, parce qu'il souffrait trop pour rester les bras croisés.
Pourquoi y avait-il Tirzah ? Comment la jeune esclave avait-elle réussi là où Demetrius avait toujours échoué ? Comment avait-elle pu ravir le cœur de Marcus sans même chercher à l'obtenir ? Demetrius n'était pas jaloux. Il crevait d'envie d'être à sa place. Il aurait aimé être elle, juste pour pouvoir avoir la chance d'être un jour observé de lui avec de tels yeux. Incompréhensible. Et personne ne remarquait que Tirzah détruisait progressivement tout ce qui pouvait encore être mis en avant, pour Demetrius. Seules restaient sa dévotion pour son dominus, et sa haine pour toutes les femmes en général et pour cette esclave en particulier. Le point de non-retour allait être franchi. Encore quelques temps de cette vie-là, et il sombrerait définitivement dans les ténèbres de son cœur...


Marcus Vinicius :
Cela fait longtemps que mes ancêtres sont au service de la famille Vinicius. Je n'ai aucune idée du nombre de générations qui se sont succédées depuis. Apparemment, nous venons du royaume de Macédoine. Peu importe : je suis né esclave des Vinicius, par conséquent, le premier rapport entre Marcus Vinicius et moi, c'est qu'il me possède, comme on possède un objet. Mon père était son intendant, à la base. J'ai donc parfaitement intégré l'idée qu'il peut disposer de moi comme il l'entend, que ma vie n'a pas de valeur sinon pécuniaire, bref, que ma vie tourne autour de la sienne. Au demeurant, je ne suis pas à plaindre. A la mort de mon père, j'ai récupéré sa fonction d'intendant, dont je m'acquitte du mieux que je peux. Je suis extrêmement dévoué à Marcus. Je suis un peu comme son ombre : je lui ai voué ma vie, et ce, avant même que mes sentiments ne prennent une tournure différente. Au départ, j'éprouvais pour lui une affection profonde et une véritable reconnaissance. Je savais qu'il me faisait confiance, qu'il savait que je ferai scrupuleusement les tâches qu'il me confierait et que jamais je ne le trahirai. Je lui suis presque indispensable, au fond. Mais progressivement, j'ai commencé à éprouver des sentiments amoureux. Cela a commencé par une attirance physique pour mon maître, pour son corps d'homme mûr et puissant ; et puis, progressivement, il est devenu mon obsession. Je ne sais pas pourquoi je suis tombé amoureux de lui, pourquoi j'éprouve des sentiments aussi forts alors que je pensais être incapable de désirer quoique ce soit dans ma vie : la volonté des Vinicius avait toujours été la mienne. Et voilà que je voulais vraiment quelque chose, que je ne pourrai jamais avoir. Je n'ignore pas que Marcus aime les femmes, et n'a jamais témoigné le moindre intérêt pour un homme, pas même moi. Je sais que je ne suis pas un esclave comme les autres à ses yeux, mais je demeure tout de même une propriété. Avoir mes propres aspirations, surtout de telles aspirations, risquent de ne pas lui plaire. Et si ce n'était pas que cela... Je lui cache un secret. J'ai fait quelque chose qui ne lui plairait absolument pas. Si jamais il le découvre, je suis pire que mort.

Rigborg :
Cette fille ne sert à rien, voilà mon opinion personnelle. Quelle idée, franchement, de l'engager dans les écuries... Dans la mesure où je m'occupe des esclaves de Marcus, je sais parfaitement qu'il n'en avait pas besoin. En plus, quitte à choisir un esclave supplémentaire, il aurait au moins pu prendre quelqu'un qui sait se servir de ses deux mains. Je sais très bien que s'il l'a achetée, c'est juste pour pouvoir la mettre dans son lit. Je ne peux pas en vouloir à mon maître. En revanche, je peux faire de la vie de cette esclave un enfer. Je suis énormément jaloux d'elle. Comment a-t-elle fait pour attirer l'attention de Marcus, alors que ça fait si longtemps que moi-même, j'en suis incapable ? Tant pis pour elle. Je ne suis jamais très tendre avec les femmes, je n'ai pas grande affection pour elles ; mais pour une femme qui a attiré l'attention de Marcus, rien n'est trop cruel. Je suis tellement jaloux de Rigborg...

Tirzah :
Pourquoi existe-t-elle ? Pourquoi a-t-il fallu qu'elle entre dans le cœur de mon maître ? Je ne comprends pas ce qu'il lui trouve. Tirzah n'est qu'une esclave de Judée, incapable de se satisfaire de son sort. Elle passe son temps vouloir une autre vie. Je n'ai déjà que très peu de respect pour elle. Malheureusement, elle a conquis le cœur de Marcus. Depuis qu'elle est là, je sais très bien que je n'ai plus la moindre chance. Pourquoi mon maître ferait-il attention à mes sentiments, alors qu'il a Tirzah pour le satisfaire ? Je ne pourrai jamais avoir mon maître. En toute logique, je déteste Tirzah, je la hais, je la jalouse, je ferais n'importe quoi pour la sortir de notre vie. Si seulement je pouvais m'en prendre à elle, je serais encore capable de le supporter... Malheureusement, Marcus l'aime. Elle est intouchable. Si jamais je touche à un seul de ses cheveux, je sais très bien qu'il va m'en vouloir. Je dois donc rivaliser de subtilité et de discrétion pour la faire souffrir, mais j'espère vraiment ne pas me faire prendre la main dans le sac. Mon maître n'aime vraiment pas que je maltraite ses esclaves...
fiche (c) Semper Eadem


Dernière édition par Demetrius le Dim 6 Oct - 17:37, édité 5 fois
Dim 22 Sep - 19:41
Re: DEMETRIUS ▬ être libre, pourquoi faire ?   




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Ave Demetriusssssssssssssssssssssssssss
Bienvenu a Pompéi. Je sens que toute ma maisonnée va se mettre a trembler en apprenant ton arrivée !
Bienvenue mon cher intendant Yeah Yeah Yeah 
Je te remercie pour tant de dévotion et d'amour, mais garde tes yeux ailleurs que sur ma petite personne !
Dim 22 Sep - 19:53
Re: DEMETRIUS ▬ être libre, pourquoi faire ?   




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Ave Marcus, merci à toi cher maître. Please 
Je suis bien obligé de les garder sur toi, voyons, il vaut bien que je veille sur tes intérêts. hmmm 
Dim 22 Sep - 20:02
Re: DEMETRIUS ▬ être libre, pourquoi faire ?   




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Bienvenue Demetrius Very Happy
Je suis bien contente que tu ais choisi ce scenario. J'aime autant te prévenir, nous aurons un lien *o*

En attendant, bonne rédaction Smile
Dim 22 Sep - 20:08
Re: DEMETRIUS ▬ être libre, pourquoi faire ?   




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Ce sera avec plaisir pour le lien. Merci à toi ! Yeux roses 
Dim 22 Sep - 20:15
Re: DEMETRIUS ▬ être libre, pourquoi faire ?   




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Attention mon vieux, c'est une vipère cette petite ... Wink
Dim 22 Sep - 20:17
Re: DEMETRIUS ▬ être libre, pourquoi faire ?   




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Bienvenue à toi vile intendant DEMETRIUS ▬ être libre, pourquoi faire ? 110384536 
Je vais devoir faire encore plus attention maintenant que tu es dans les parages... PTDR 
Bon courage pour ta fiche et excellent choix de pv, of course ♥️
Dim 22 Sep - 20:19
Re: DEMETRIUS ▬ être libre, pourquoi faire ?   




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J'ai pas peur des vipères, je suis trop fort pour ça. Lunettes 

Merci Tirzah, même si franchement, je te hais mortellement, je te promets que tu vas souffrir. ♥️
(joueuse : oh le méchant... s'il te fait trop de misère, dis-moi, je viens le taper. 8D)
Dim 22 Sep - 20:21
Re: DEMETRIUS ▬ être libre, pourquoi faire ?   




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Promets, promets. On verra bien si tu y parviens. En tout cas pour l'instant, les fesses de Marcus, il n'y a que moi qui puisse les toucher Sourire 
Dim 22 Sep - 20:21
Re: DEMETRIUS ▬ être libre, pourquoi faire ?   




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Hannn ! Je suis une éternelle incomprise Triste méchant Vini-la-magouille !
Dim 22 Sep - 20:29
Re: DEMETRIUS ▬ être libre, pourquoi faire ?   




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Maaaaaaaaais. Tu vas voir, toi. Tu apprendras à ne pas te vanter devant moi. DEMETRIUS ▬ être libre, pourquoi faire ? 2297739612 
Themis. PTDR 
Patricien
Dim 22 Sep - 20:42
Re: DEMETRIUS ▬ être libre, pourquoi faire ?   




Claudia Cassia
₪ Arrivée à Pompéi : 29/03/2013
₪ Ecrits : 2744
₪ Sesterces : 136
₪ Âge : 17 ans
₪ Fonction & Métier : Vestale

Cogito ergo sum ₪
₪ Citation: Qu'importe que le vent hurle, jamais la montagne ne ploie devant lui.
₪ Moi en quelques mots:
₪ Côté Coeur: Mon coeur ne peut appartenir qu'à Vesta, n'est-ce pas ?
Claudia Cassia
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Bienvenue joli garçon Demetrius ! cheers

Si tu as le moindre doute / question / requête ou quête même, bon non restons dans le vif du sujet : le staff & Marcus se feront un plaisir de te répondre Lèche 

En ma qualité, je te mets en garde contre les vipères (quoique leur reine est ma tante :greeen: ) : elles sont le mal ! Suspect

Bon courage pour la fin de ta fiche, heureuse que tes pas t'aient menés jusqu'à nous !

A très vite Calin
Dim 22 Sep - 20:48
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Merci Claudia, j'ai déjà bien harcelé Marcus si tu veux savoir. What a Face  Mais je n'hésiterai pas. o/
Je ferai attention alors, merci pour l'avertissement. ♥️
Dim 22 Sep - 20:52
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Bonsoir et bon courage pour ta fiche! Pervers2 
Dim 22 Sep - 20:53
Re: DEMETRIUS ▬ être libre, pourquoi faire ?   




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Merci beaucoup. Sourire 
Patricien
Dim 22 Sep - 21:48
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Licinia Domitia
₪ Arrivée à Pompéi : 17/03/2013
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₪ Citation: .
₪ Moi en quelques mots:
₪ Côté Coeur: who needs a heart when a heart can be broken ?
Licinia Domitia
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Bradley Coeur a moi ! DEMETRIUS ▬ être libre, pourquoi faire ? 570188039 DEMETRIUS ▬ être libre, pourquoi faire ? 2704116533  dommage que Demetrius joue dans l'autre camp Arrow

En tout cas, bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche Please Je viendrais certainement t'embêter pour un petit lien - de toute manière vu mon lien avec Marcus dans le passé c'est obligé :greeen: Et puis écoute pas Claudia, les vipères sont très gentilles ici Please dixit la princesse héritière du lobby XD
Dim 22 Sep - 21:58
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Pour toute réclamation sur ce point, merci de vous adresser à ce cher Marcus, c'est lui qui a tenu à ce que je sois fou de lui alors que j'ai aucune chance. Mon dominus est d'une cruauté... Sourire 

Merci, ce sera avec plaisir pour un lien ! o/ Personnellement, j'associe pas les vipères à la gentillesse, mais je te laisse le bénéfice du doute vu que je suis encore un petit nouveau. albino 
Dim 22 Sep - 22:02
Re: DEMETRIUS ▬ être libre, pourquoi faire ?   




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M'est avis que Demetrius lui-même est voué à rejoindre le lobby des bestioles au sang-froid What a Face
Dim 22 Sep - 22:04
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Non pour Demetrius ce serait davantage ceci :

DEMETRIUS ▬ être libre, pourquoi faire ? 98679511
Dim 22 Sep - 22:13
Re: DEMETRIUS ▬ être libre, pourquoi faire ?   




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Han, the dark side, je prends trop. Aaah 
Je verrai bien à qui me fera la meilleure offre. Siffle 
Dim 22 Sep - 22:35
Re: DEMETRIUS ▬ être libre, pourquoi faire ?   




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Fallait que je passe par ici avec mon DC. Fortunato est comme un fils pour Marcus et donc il est venu très très très souvent à la Bella Julia. Donc ils ont forcement lié connaissance et donc on aura un lien tous les deux^^
Dim 22 Sep - 22:36
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Ça me plairait énormément, effectivement. Please 
Lun 23 Sep - 8:59
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Ave Demetrius et bienvenue parmi les fous nous Sourire
Lun 23 Sep - 14:29
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Bienvenue à Pompei !
Lun 23 Sep - 17:42
Re: DEMETRIUS ▬ être libre, pourquoi faire ?   




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Merci beaucoup vous deux ! Bwa 
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