Flavia Pompeia Lupida [TERMINEE]

(c) Inconnu

Flavia Pompeia Lupida incarné(e) par Charlize Theron Ave, étranger! Je suis Flavia Pompeia Lupida, fille de Numerius Flavius. Née à Pompéi, il y a 38 ans, je suis d'origine romaine. La déesse Fortune a fait de moi une(e) patricienne et j'ai pour famille un mari, Lucius Pompeius Publicola, 3 enfants, Marcus Pompeius Fortunato, Pompeia Septima Aurea, Pompéia Virginia, un neveu Flavius mais tout le monde croit que c'est mon fils, et une sœur cadette, Flavia Albina. Plus de 2000 ans plus tard, c'est Post-It qui m'incarne. Qui es-tu? une personne qui vous parlera d'elle via la Chat Box, bien plus sympathique :DSi je parle de mes études vous allez faire une tête bizarre MDR J'ai découvert le forum en fouillant les coins du rpg sur la toile

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→ Ce que je pense de Pompéi
Pompéi est une ville où il faut bon vivre. Le climat nous est favorable, les terres sont fertiles, et il est bien rare de souffrir de famine, même pour une année. C’est une ville prospère et commerciale, je m’y sens bien, j’ai toute ma famille ici, je ne pense même pas changer de cadre de vie.

→ Ce que je pense de la politique
« Absolutum dominium » Pouvoir, souveraineté absolue. Voilà ce que je pense de la politique, c’est elle qui apporte la notoriété à la famille, elle qui assure sa prospérité. Il ne suffit pas que de cultiver des terres et faire du commerce pour s’enrichir. J’ai eu la chance d’épouser un mari avec un avide besoin d’avoir une bonne place en politique. Comme il écoute mes conseils, j’ai également cette impression de faire partie de ces intrigues politiques.

→ Ce que je pense des jeux
Je n’apprécie pas ces barbaries, ces gladiateurs qui se donnent en spectacle. Je n’en ressens que dégoût et écœurement. C’est à  se demander comment les hommes ont  pu accepter que de tels procédés existent. Cependant, il est une phrase à ne pas oublier : « Panem et circenses », du pain et des jeux qu’ils disent. Pour les patriciens en quête de pouvoir, rien de mieux que d’en organiser : la population satisfaite, la famille acquiert en notoriété. Alors je les tolère, car pendant qu’ils s’amusent tous, ils ne pensent pas à autre chose.

→ Mes souhaits, mes rêves, mes ambitions
Les derniers évènements ont fait perdre du pouvoir à notre famille. Je serai là pour soutenir mon mari quoi qu’il arrive dans ses démarches pour regagner en puissance.  J’envisage également que mes enfants et ma sœur soient heureux, malgré tous les malheurs traversés et soient à l’abri du besoin. J’ai beau être une femme puissante à l’apparence froide, je me soucie de mes proches. Il y a une différence entre l’image publique et celle du privé.

→ Ma pire crainte
Ma pire crainte serait de perdre mes enfants. J’y attache une importance profonde, je les ai vus grandir, je les aime de tout mon cœur, mais je ne supporterai pas qu'ils s'éloignent de moi ou meurent. Ce serait pour moi un échec intolérable. Une autre crainte mais peu probable car je suis certaine de les avoir dissimulé comme il se doit, que mes secrets soient découverts…

→ Heureusement, les Dieux veillent sur moi.
Quand vous passez votre enfance à vous élever vous-même puis à prendre soin de votre petite sœur sans aucun soutien maternel, il vous faut quelque chose auquel croire. Alors j’ai prié les dieux, notamment Junon, de prendre soin de nous deux. Et je fais souvent encore appel à elle principalement lorsque le besoin s’en fait sentir. C’est la déesse-mère et je pense qu’elle est la mieux placée pour me comprendre.  

Qu’est ce qui nous définit tel que nous sommes ? Notre passé, notre vécu, ainsi que notre avenir et nos rêves.  Et si je suis si maternelle et protectrice aujourd’hui, c’est en réalité dû à une grande partie de mon enfance. J’aurais aimé avoir deux parents pour me montrer qu’ils m’aimaient, une mère en qui me confier. Revers de la médaille, nous ne devions pas être assez bien pour eux. Nous étions deux filles, sans doute un fils aurait changé la donne sur la vision de leur enfant. J’ai toujours élevé une certaine rancœur envers mes deux parents, les accusant de nous avoir abandonnées ma sœur et moi. Ma mère ne pensait qu’à sa vie luxuriante plutôt que familiale : je sais aujourd’hui qu’il est possible d’allier les deux, si elle avait seulement daigné nous accorder de l’importance. Nous étions à l’abri du besoin certes, mais il aurait suffi d’un regard, d’un intérêt pour moi prouvant que mes parents m’aimaient et cela aurait été suffisant. Mais, non rien du tout, l’avarice avait touché leur cœur jusqu’au plus profond de leurs sentiments.

J’ai pris soin de ma petite sœur, une dizaine d’années plus jeune que moi. Elle incarnait aussi bien ma sœur que ma fille. J’étais sa confidente, je la consolais quand elle avait peur, j’étais présente, toujours. Je jouais le rôle de maman. J’ai voulu lui donner de l’amour, celui dont je n’ai pas pu bénéficier pour être l’aînée. J’aurais aimé avoir une grande sœur pour s’occuper de moi comme je l’ai fait pour Flavia Albina. Aujourd’hui  encore, je protège ma petite sœur : après un mauvais mariage, j’ai fait passer son fils né hors mariage pour le mien pour plusieurs raisons : l’une d’elle serait de lui donner une autre chance de trouver le bonheur, et l’autre que la honte ne pèse pas sur notre famille.

Premier secret de la famille, il y en ait un autre que personne ne découvrira : il concerne la naissance de mon fils ainé. Il n’est en réalité pas le fils de mon époux, mais celui de mon premier amour, Caius Licinius. J’ai eu la chance que ma grossesse et mon mariage tombent au même moment, et cet enfant a ainsi été passé pour le premier enfant de mon mari, Lucius Pompéius. Ce secret est mieux scellé sous clé plutôt que dévoilé, d’ailleurs je suis la seule à le connaître. Avec le temps, le mensonge est devenu réalité, si bien que je ne cillerai même pas si je suis un jour accusée de la sorte.

Ne croyez pas que je n’aime pas mon mari, c’est faux. Je lui suis d’ailleurs entièrement fidèle, et j’ai assuré sa descendance avec deux filles supplémentaires. L’une d’elle est devenue vestale et l’autre connait un mauvais mariage, et j’en suis attristée pour elle.  Je suis toujours présente aux côtés de mari, je l’épaule, le soutiens et le conseille. Une femme ne devrait pas se permettre de se mêler de la politique, exclusivement réservée aux hommes, mais ce n’est pas cela qui m’arrêtera. J’ai bien conscience que le pouvoir amènera pérennité à notre famille, et j’ai un peu de plomb dans la cervelle, alors je profite d’avoir un interlocuteur pour faire mes propres suggestions et idées, avec une foule d’arguments.  S’il y a une chose que je remercie à mon père, c’est le choix de mon mari. Je n’aurais pas espéré mieux. Nous nous ressemblons énormément lui et moi, particulièrement sur le plan ambitieux de la course au pouvoir. Il est devenu aussi bien mon mari, que mon amant et meilleur ami.

J’entretiens en revanche une image publique différente de celle du privé. Si je peux sembler froide, orgueilleuse et ambitieuse, je sais également me montrer chaleureuse, maternelle et protectrice envers ma famille. Je voulais être la meilleure mère pour mes enfants et refusait tout au tout de reproduire le même schéma que ma mère. Cet amour pour ma progéniture, sans oublier mon caractère bien trempé m’ont doté du surnom de Lupida, « la louve ». J’ai également la réputation d’être une des plus belles femmes de la République. Croyez que je suis extrêmement flattée.
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