Flavia Pompeia Lupida

Ave, étranger ! Je suis Flavia Pompeia Lupida, fille de Numerius Flavius. Née à Pompéi, il y a 38 ans ans, je suis d'origine romaine. La déesse Fortune a fait de moi une(e) patricienne et j'ai pour famille les Pompeii.


Plus de 2000 ans plus tard, c'est emeline qui m'incarne. Qui es-tu ? une jeune fille de dix-neuf étudiante en littérature. Je fais du rpg depuis environs cinq ans, mais c'est le première fois que je m'inscris sur un forum de ce genre.   Ah, et je viens de Belgique  
Je me sens perdu et j'aimerais bien avoir un parrain ou une marraine : OUI [  ] / NON [x] (cochez la réponse souhaitée). Pour plus d'infos sur le parrainage, c'est ici.
Si je venais malheureusement à quitter le forum, j'accepte [x] que mon personnage soit adapté en scenario / [] que le staff le fasse disparaître de Pompéi par mort ou départ (cochez selon vos préférences), et ce pour permettre à mes liens importants de ne pas être gênés. Mais ça n'arrivera pas.

© crédit gif

→ Ce que je pense de Pompéi
Pompéi est la ville m'ayant vu naître, m'ayant vu grandir, me développer et forger la femme que je suis aujourd'hui. C'est un endroit que je connais par coeur, un endroit où je me sais admirée et parfois même enviée. C'est une ville qui s'avère parfois étouffante et au fond, je sais que je ne suis pas la seule à déjà avoir eu envie de changement, de m'évader de cette prison dorée, mais je sais aussi que je serais incapable de la quitter de façon définitive. Pompéi est une ville dans laquelle je me sens chez moi, dans laquelle je continue de m'épanouir et surtout à laquelle je suis attachée.

→ Ce que je pense de la politique
Dire que la politique m'intéresse grandement serait un mensonge sans égal, mais je m'arrange toujours pour la suivre d'assez près. Peut-être est-ce mon côté ambitieux, peut-être une curiosité que je dissimule avec une certaine facilité, personne ne sait, mais je reste un soutient d'envergure pour Lucius. Parfois, je me surprends moi-même à le conseiller avec sagesse sur différents sujets sans que lui-même ne s'en rende compte, manipulant les mots avec une aisance déconcertante.
 
→ Ce que je pense des jeux
Pompéi et les jeux vont de paire ; la ville ne serait pas la même sans ces derniers, elle serait moins vivante et attractive. Toutefois, si je ne refuse jamais d'assister à un spectacle, sachant combien Lucius dépense dans ce genre d’événement et à quel point il y tient, ce n'est cependant pas ce que je préfère. Les jeux sont à mes yeux un mélange entre barbarie et distraction ayant la capacité d'occuper le peuple à qui ce genre de choses plaît.

→ Mes souhaits, mes rêves, mes ambitions
En bonne louve que je suis, mes ambitions, la plupart de mes souhaits et mes rêves se sont toujours tournés vers ma famille ; mes enfants, mon époux. Je souhaite que Lucius garde sa place au soleil le plus longtemps possible et qu'un jour, mon fils puisse le remplacer, prendre sa place et surtout être un bon dirigeant. Je souhaite que Pompéi ne cesse jamais de briller, qu'elle soit toujours aussi étincelante et prestigieuse, qu'à sa tête, ma famille soit toujours présente.

→ Ma pire crainte
Ma plus grande crainte est sans aucun doute que Lucius apprenne le secret que je dissimule depuis plus de vingt ans et qui pourrait bien mener à mal la quiétude de mon foyer. Fruit d'un amour de jeunesse n'ayant aboutit à rien, Marcus n'est pas le fils aîné de Lucius, comme je me suis évertuée à le lui faire croire. Être torturée serait préférable que d'avouer ce lourd fardeau que jamais mon époux pourrait me pardonner.

→ Heureusement, les Dieux veillent sur moi.
En tant que grande croyante, je mets un point d'honneur à ce que le culte religieux soit présent autour de moi. Tous les dieux sont honorés et respectés par toute la famille, mais plus particulièrement Vesta, déesse du foyer afin qu'elle garde toujours un œil sur le mien.

→ Ce que je pense du "Fils de l'Etna" et de sa révolte
Si dans le fond je comprends qu'un soulèvement parmi les esclaves ait lieu, ce n'est pas pour autant que je suis prête à le tolérer : on m'a toujours enseigné que chaque chose avait sa place et qu'il était impossible d'inverser l'ordre de ces dites choses. De plus, je ne sais que trop bien qu'il sera rapidement réprimé, étouffé dans l’œuf avant qu'on ait réellement quelque chose à craindre.

Elle le regarda, ce petit bout qui devenait à présent un petit garçon épanouit, s'élancer dans la demeure sans ralentir, les yeux pétillants et rieurs. Marcus, c'était le prénom qui lui avait été attribué à sa naissance, quelques années plus tôt. Lucius, heureux d'avoir comme premier enfant un fils, un descendant digne de ce nom et surtout un successeur qui pourrait prendre sa place en temps voulu, ne semblait pas une seule seconde se douter de ce qui se tramait, à en voir le regard qu'il posait sur ce qu'il pensait être sa progéniture. Un regard où se mêlaient la fierté et la douceur, chose qui ne s'avérait pas courante chez le jeune homme, plutôt dans la distance que dans les démonstrations sentimentales. Peu enclin à démontrer ses sentiments, Flavia n'était cependant pas dupe et au fil des années, une certaine complicité s'était créée entre le couple. Un regard. C'est ce qui suffisait la plupart du temps pour qu'elle comprenne ce à quoi pensait réellement Lucius et non ce qu'il voulait démontrer, ne laissant personne percer sa froide carapace. Personne en dehors de Flavia. Ce n'était pas voulu, ce n'était pas parti d'une intention de sa part. Cela c'était juste fait au fil du temps sans qu'aucun des deux ne s'en rende compte et aujourd'hui, elle pouvait se vanter être la personne le connaissant le mieux. La réciproque était aussi valable ; nul autre que Lucius ne pouvait lire en elle, n'était capable d'interpréter le moindre de ses gestes, de ses regards, de ses paroles. Et il était hors de question qu'elle brise tout cela, tout ce qu'elle avait eu tant de mal à construire, en annonçant à son époux qu'il n'était pas le père de Marcus. Elle préférait se retrouver dans une arène face à un gladiateur plutôt que de dévoiler ce secret qu'elle avait si bien gardé durant des années. Et qu'elle entraînerait jusque dans sa tombe.


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