Marcus Iulius Caesar ₪ Le loup est dans la bergerie

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Marcus Iulius Caesar incarné(e) par Sébastien Ave, étranger! Je suis Marcus Iulius Caesar, fils de Lucius Iulius Caesar. Né à Rome, il y a 33 ans, je suis d'origine Romaine. La déesse Fortune a fait de moi un membre de l'Elite Patricienne et j'ai pour famille la Gens Iulia : Lucius Iulius Caesar (père : décédé), Antonia Aemilia (mère), Titus Iulius Caesar (frère cadet). Plus de 2000 ans plus tard, c'est SebMcp qui m'incarne. Qui es-tu? Je m'appelle Sébastien et je suis actuellement étudiant en Droit à l'université. J'ai trouvé votre forum via un moteur de recherche tout simplement et jusqu'ici il me plait assez bien, voilà pourquoi j'ai décidé de m'inscrire aujourd'hui ! Si je venais malheureusement à quitter le forum, j'accepte [x] que mon personnage soit adapté en scénario, et ce pour permettre à mes liens importants de ne pas être gênés. Mais ça n'arrivera pas.

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→ Ce que je pense de Pompéi
Né à Rome, Marcus a beaucoup voyagé durant les premières années de sa vie militaire. Réputé pour sa grande loyauté en vers l'Empereur Auguste, il fût envoyé par celui-ci à Pompéi afin d'aider aux nouvelles réformes administratives. Bien qu'à l'annonce de sa nouvelle mission, Marcus soit quelque peu déçu de quitter la célèbre Rome qu'il chérit tant, il y trouva vite un certain réconfort. C'était une occasion supplémentaire de voyager à travers le pays et de rencontrer de nouveaux alliés.

→ Ce que je pense de la politique
Marcus est aujourd’hui un homme politique ambitieux qui ne recule devant rien. Intelligent et créatif à la fois mais ce n’est rien comparé à son principal talent d’orateur qu'il use sans limite lors des débats au Sénat de Rome. Il est capable de faire vibrer la moindre idéologie dans le coeur de n’importe quel individu.
Malheureusement pour lui, il est également réputé pour sa corruptibilité qui le rend moins fiable aux yeux de ses confrères.
En conclusion, Marcus considère la politique comme un véritable jeu où il aime à tirer les ficelles.

→ Ce que je pense des jeux
Passionné par les jeux sous pratiquement toute ses formes, particulièrement les combats de gladiateurs, Marcus n’hésitera pas à dépenser son argent pour obtenir ce qu'il désire. Pour lui une vie sans divertissement est comme une âme vide et sans intérêt.

→ Mes souhaits, mes rêves, mes ambitions
De nature assez lunatique, vil, cupide, avide d'argent, de savoir et de pouvoir, il représente le profil type de l'homme aux ambitions démesurées. Pour lui seul le succès peut être envisagé, l'échec serait une voie vers une mort quasi certaine.
Il a vu en sa mission que l'Empereur Auguste lui a confié, un moyen supplémentaire de s'enrichir et de devenir un membre de l'Elite Patricienne beaucoup plus influent qu'aujourd'hui.
Puissant allié et féroce adversaire, il est conseillé de bien réfléchir avant de se mettre à dos un homme tel que lui.

→ Ma pire crainte
Adepte incontesté de l’avarice. Il aime les objets de luxe, la richesse, le pouvoir et n’aime guère partager ses biens. Il a en parfait dédain les mendiants et autres cultures étrangères aux Romains. Sa principale crainte étant de voir la popularité de sa famille s'effondrer ou qu'on lui retire ses privilèges si ardemment gagné. Il est également hanté chaque nuit par l'atrocité des batailles auxquels il a participé durant sa jeunesse.

→ Heureusement, les Dieux veillent sur moi.
Comme la plupart de ses semblables, Marcus vénère la Triade capitoline et plus particulièrement Jupiter, dieu romain qui gouverne la terre et le ciel, ainsi que tous les êtres vivants qui s'y trouvent. Il est aussi le maître des autres dieux, voilà probablement pourquoi Marcus a une très nette préférence pour ce dernier.

Marcus Iulius Caesar est né en 693 (-60 av JC) dans la grande capitale de Rome. Il appartient à une des grandes familles patricienne, la gens Iulia, qui se veut issue de Iule, fils d'Enée, fondateur de Rome. Son père, Lucius était militaire de carrière, officier depuis quelques années, il avait gravit les échelons de l’armée pour atteindre un des grades les plus respectés. Sa mère, Antonia, passait son temps à dépenser sans compter l’argent que son mari lui rapportait, dans différentes réceptions qu'elle organisait au sein de la villa familiale. Elle était considérée par beaucoup comme une femme froide et sans coeur.

Marcus grandit durant la période de la conquête de la Gaule par Jules César, lointain parent, vénéré par la plupart de la famille.
Dès son plus jeune âge, sa mère commença à s’intéresser de près à son développement. Elle notait la plupart des détails et l’encourageait à partager avec elle-même ses pensées les plus furtives. Elle aimait particulièrement observer les interactions avec ses camarades de jeu et l’interrogeait après chaque séance sur ses sentiments à propos de tel ou tel enfant. Même son père trouvait du temps lors de son retour du front pour être un père attentionné.

Marcus n’avait pas encore 10 ans quand il commença à se sentir différent des autres. Il était non seulement plus astucieux que ses compagnons de jeu mais il était souvent capable de les manipuler. Il les faisait rire quand il le désirait ou pleurer tout aussi facilement. Il pouvait les rassurer ou les déstabiliser et quand il sentait que quelqu’un ne l’aimait pas, il faisait des efforts pour être généreux, quand quelqu’un l’aimait trop, il se montrait volontairement désagréable pour tester les limites de leur relation. Il devinait les astuces et les tromperies, et se permettait parfois de jouer la victime, pour éviter d’attirer les soupçons.
A mesure qu’il grandissait, ses capacités croissaient, les autres enfants devinrent à ses yeux des jouets plutôt que de réels camarades de jeu.

Alors qu'il était âgé de 16 ans à peine, un terrible attentat aux Ides de Mars vint perturber la sérénité de la famille Iulia. Jules César avait été assassiné au début d'une réunion du Sénat dans la Curia Pompeia sur le Champ de Mars. Tué par 23 coups de poignards dont le coup ultime vint de Brutus, son fils. La nouvelle provoqua de nombreux conflits au sein même de la famille tout comme dans la population romaine.

César désigna dans son testament trois héritiers, les petits fils de ses soeurs, mais les 3/4 de son Empire irait à Octave.

Deux ans plus tard, Marcus intégra l'armée et fût très vite l'un des plus doué de ses "frères d'armes". Il participa aux côtés de celui-ci à plusieurs batailles tels que la bataille de Philippes en Grèce qui opposa les forces de Marc-Antoine et d'Octave contre Brutus et Cassius, âmes de la conjuration anticésarienne. Ou encore la guerre de Pérousse en 713 (40 av JC), dernier combat durant lequel père et fils se battirent côte à côte. C'est durant la campagne contre Sextus en Sicile de 717 (36 av JC) que Lucius Iulius Caesar trouva la mort sur le champ de bataille.

La mort de Lucius, bouleversa profondément Marcus. La cérémonie funéraire se tint à Rome. La dépouille de Lucius était exposée sur un énorme catafalque en pierre rectangulaire. Le corps était recouvert des pieds au menton d’un simple drap blanc et sur sa poitrine était posé un bouquet de fleur offert par son épouse en larmes.
La tristesse de son fils ne sera que de très courte durée lorsqu’il apprit qu'il était envoyé en Egypte pour combattre les forces de Marc-Antoine.
Après plusieurs années de lutte, Antoine et Cléopatre se suicidèrent laissant Octave devenir seul détenteur du pouvoir.

Après la campagne d'Egypte, Marcus rentra à Rome et décida de se consacrer entièrement à la politique sous la grande admiration de sa mère et de son petit frère, âgé de 15 ans.

A tout juste 30 ans, Marcus portait ses tenues à la façon des hommes d’Etat de Rome. Homme politique depuis quelques mois déjà, bon nombre de ceux qui le rencontraient le décrivaient comme un jeune homme cultivé, charismatique, aux goûts raffinés et à la force tranquille. Il savait écouter, habile en politique et étonnement bien informé pour un jeune qui n’évoluait dans le milieu que depuis peu. Il avait déjà beaucoup voyagé grâce à sa position dans l'armée romaine.

Et la nouvelle Rome dépassait toutes les attentes de Marcus. Des années de voyages et d’explorations avaient stimulé son goût pour la vie mondaine. Il résidait désormais dans une ville où il pouvait non seulement exaucer ses désirs les plus obscurs mais aussi mettre à l’épreuve ses talents de manipulateur invétéré. La topographie de Rome, avec ses édifices sublimes, était un microcosme de la planète : Rome grouillait d'hommes et de femmes prêts à tout pour sortir des bas-fonds, contrôlés par une élite hiérarchisée qui s’enrichissait sur le dos de la misère. Si Rome attirait ceux qui n’avaient ni compétences ni perspectives, c’était aussi un vrai paradis pour ceux qui possédaient de l'argent et des réseaux.

Le plus grand défi consistait à gagner la confiance de ses pairs. Comme tout le monde jouait la surenchère, il devait juste s’assurer d’être bien habillé, de dîner dans les bons endroits, de fréquenter les bonnes personnes et de distribuer quelques pots-de-vin par ci par là. En même temps, il comprenait qu’il pouvait être aussi anonyme qu’il le souhaitait, selon les quartiers qu’il fréquentait, les vêtements qu’il portait, à condition d’entrer en contact avec des marchands plutôt que des politiciens et de comploter avec les escrocs et arnaqueurs qui peuplaient les bas-fonds de Rome.

Le titre d'Auguste fût finalement accordé par le Sénat romain en 726 (27 av JC) à Octave qui devint le Premier Empereur Romain.
Présent du côté d'Octave dès la mort de César en 709 (44 av JC), Marcus, militaire et homme politique romain qui avait mis ses qualités d'homme de guerre au service de l'Empereur permit par ses victoires militaires l'affirmation de l'autorité d'Octave. En remerciement de sa loyauté, Marcus fût envoyé à Pompéi en compagnie de plusieurs délégations afin d'aider aux nouvelles réformes administratives imposées par le nouvel Empereur qui possédait un droit de regard sur les provinces impériales.