Flavia Albina - Nihil est in intellectu, quod non prius fuerit sensu.

(c) meaningless

Flavia Albina incarné(e) par xxx xxx Ave, étranger! Je suis Flavia Albina, fils/fille de Numerus Flavius. Née à lPompéi, il y a 28 ans, je suis d'origine romaine. La déesse Fortune a fait de moi une(e) patricienne et j'ai pour famille Flavia Pompéia, Lucius Pompeius Publicola ainsi que leurs enfants Marcus, Virginia, Auréa, et Flavius Plus de 2000 ans plus tard, c'est Bosie qui m'incarne. Qui es-tu? Je suis étudiante bientôt en master de sociologie, j'adore la littérature anglaise, grande addict des séries estampillées BBC, j'ai découvert le forum sur PRD, alors que je cherchais un forum qui sortait un peu du lot. Si je venais malheureusement à quitter le forum, j'accepte [X] que mon personnage soit adapté en scenario / [] que le staff le fasse disparaître de Pompéi par mort ou départ (cochez selon vos préférences), et ce pour permettre à mes liens importants de ne pas être gênés. Mais ça n'arrivera pas.

(c) adrenaline folks

→ Ce que je pense de Pompéi
Je suis née dans cette ville, et je connais ses rues et ses allées sur le bout des doigts. Je l'aime et la hais. Je l'aime parce que je veux croire que mon avenir n'est pas tracé et que je pourrais encore foulée ses dalles d'un pas fière, et la hais pour être ma prison.

→ Ce que je pense de la politique
La politique m'a pris ma liberté, la politique ne m'accorde aucun droit. Alors je l'ai haïs, méprisée, ignorée. Et puis elle a commencé à m'intéresser, mais j'étais comme effrayée par l'idée de m'y bruler, alors je l'observais de loin. M'approchant lentement, discrètement. . Aujourd'hui, je m'y intéresse plus que je ne le laisse penser.
 
→ Ce que je pense des jeux
Bien que j'apprécie peu la violence des joutes, cela me fascine, voir ses êtres se battre pour leur vie. Je ne m'y amuse pas, mais je connais les champions, je les soutiens et il m'est arrivé de verser une larme pour un inconnu parfois, ou pour un amant, tombé au combat.

→ Mes souhaits, mes rêves, mes ambitions
J'aimerai être en mesure de trouver un nouvel époux, un influent, plus que Lucius, de préférence un rival. Trouver une alliance qu'il ne pourrait m'arracher. Juste pour le plaisir d'avoir le choix, et pour celui de le voir s'agacer. Mais il y a bien peu de gens dans cette ville qui souhaiterait le contrarier. Alors cela ne reste qu'un rêve. Qu'un fantasme.

→ Ma pire crainte
Que quelqu'un découvre toute la vérité sur Flavius, que la honte soit jetée sur ma famille et qu'il lui soit ôré toute possibilité d'un avenir sans nuage.

→ Heureusement, les Dieux veillent sur moi.
Bona Dona est mon culte favoris, parce qu'interdit aux hommes de toute sortes. Chaque 1er mai, en son honneur je me rends à Rome dans le plus grand des sanctuaire., c'est le seul moment de l'année ou je quitte Pompéi. Cette déesse protège les femmes et leur fertilité. Je met également un point d'honneur a faire partie du cortèges pour Vénus lorsque je le peux. Les veillées en son nom, restent de bons souvenirs.

Je suis née cadette d'une famille influente, c'est ma sœur qui m'a élevé bien plus que notre mère trop occupé à profiter du faste de la vie de patricienne. Quand à notre père, il se désintéressait de moi, pratiquement invisible pour lui, seul comptait mon aînée et son mariage futur. Il voulait la meilleure des alliances, le plus puissants des maris. Nulle pression ne pesait sur mes épaules, alors je me prie à rêver d'un mariage d'amour. Mais je ne voulais rêver trop fort, je ne connaissais que trop bien le poid politique que pouvait représenter un bon mariage, depuis l'annonce de celui de ma sœur.

Je reçu la meilleurs des éducations, mais cela ne m'empêcha pas de demeurer naïve sur bien des aspects. Préférant jouer les discrètes l'ombre de ma sœur me semblait bien protectrice. Elle qui était, et est toujours, si belle, pleine d'esprit et de charme. Mais cela était dans la petite enfance. Notre père mourut peu avant le mariage qui ferait de ma sœur une Pompeii et une des figures les plus emblématiques de la ville. J'étais bien jeune et ce décès ne m'affecta que peu, n'ayant jamais été très proche de mon père et y voyant là une libération de toute contrainte, c'est avec sérénité que je me laissais placer sous la tutelle de mon beau frère, je n'avais pas d'avis sur lui, bien qu'il m'impressionnait, j'étais simplement soulagée d'être avec ma sœur qui était ma seule famille et avec laquelle je nouais une complicité grandissante. Elle avait essuyé mes larmes, consolée et réprimandée lorsque je faisais des bêtises. J'étais insouciante comme seule peuvent l'être ceux à l'abri du besoin.
Je fus élevée avec ses enfants, mes neveux et nièces que je tiens parfois plus pour des frères et sœurs.

Je grandissais avec la quasi certitude de ma liberté de choix, mais tout de même étroitement surveillée, nulle écart ne m'étais permis. Je ne devais pas attirer la honte sur le foyer qui m'avait recueillis, et j'en avais assez conscience pour toujours être une jeune fille modèle. A l'âge de quinze ans je tombais sous le charme d'un centurion, pleins d'avenir et de promesse. Il avait beaucoup d'amis, et tout le monde semblait beaucoup l'estimer. Autant dire qu'il me tourna la tête, et je me voyais déjà à son bras. Sotte que j'étais. C'est une lettre non signée qui me prévint que l'énergumène, ne cherchait rien d'autre qu'une situation confortable, que j'étais loin d'être la seule qu'il courtisait. Pour preuve il citait le nom d'autres filles, et d'une famille frappée par le déshonneur. J'en fus mortifiée. Du jour au lendemain je me mis à l'ignorer, et son manque de réaction acheva de confirmer qu'il n'avait pas pour moi le moindre sentiment. J'ignore encore aujourd'hui qui est mon bienfaiteur. Mais il m'a évité de porter sur mes épaules le poids du déshonneur de ma famille. Parce que je ne doute pas qu'il soit parvenu à ses fins. J'étais si idiote que j'aurais été toute prête à me livrer à lui sous simple promesse. Cette histoire bien que son dénouement fut heureux me marqua profondément, et ma confiance est maintenant ardu à obtenir. Et une fois perdu, elle l'est à jamais.

Je ne connaissais pas l'époux de ma soeur, bien que vivant sous son toît il m'était un total étranger, et cela m'alliait parfaitement. Je préférais éviter de me trouver en sa présence et son rôle l'empêchait d'être de toute façon trop souvent dans sa propre demeure. C'est de mal le connaître qui m'empêcha de voir, que la liberté que je croyais mienne, n'était qu'en réalité un peu de mou sur les chaînes qui m'entravaient. Je suis femme, et en tant que telle j'appartiens à un homme. Et celui-ci me promis au décurion, sans même me concerter, alors que je n'avais vu l'homme que deux fois auparavant. Je savais que je n'avais pas le droit d'être furieuse, que je devais embrasser mon sort et devenir l'épouse fidèle. Mais mon sort me parut injuste, surtout lorsque je voyais celui si dorée de ma sœur.

Mon époux était un homme mélancolique, que rien en semblait sortir de son apathie, à part peut être quelques jeunes garçons. Dépressif, il me traitait à peine mieux que ses esclaves, il m'arracha ma première fois sans m'adresser un mot, avec la volonté manifeste d'en finir vite. J'en conçu un dégout profond pour cet être. Parfois, je l'entendais parler, ruminer, alors que personne ne se trouvait là. Il était un fainéant, puissant de naissance, décadent. Il organisait de fastueux banquets, auquel je n'étais pas censée participer, confiné dans un coin de la maison, je me contentais d'entendre, les rires et la vaisselle s'entrechoquer, les râles et les gémissements d'inconnus. C'est pendant l'un d'eux que je trompais pour la première fois mon mari. Je savais à quoi je m'exposais, mais je n'en avais que faire. J'étais si malheureuse que rien d'autre n'importais que les bras forts d'un soldat dont j'ignorais jusqu'au nom.

Je ne pus cacher cela à ma sœur, qui au lieu des reproches que j'attendais me prévint juste de faire attention à ne jamais me laisser engrosser par l'un d'eux. Je fis tout pour ne plus me sentir seul, j'ouvris ma maison aux artistes, organisaient des événements somptueux. J'ouvrais ma porte aux écrivains, aux étrangers, même aux gens à la réputation douteuse, pourvu qu'ils fassent montre d'un quelconque talent. Tout plutôt que d'être seul, je voulais emplir ma vie. J'évitais les scandales, et je choisissais toujours soigneusement mes amants, assez pour être certaine qu'ils ne parleraient pas.

Cela dura, un temps. Jusqu'au jour ou une visite impromptue de Lucius, fait inédit jusqu'alors, chamboula tout. Il m'annonça mon divorce, sans une fois de plus que je n'eus mot à dire. Et j'eus beau m'emporter, casser toute poterie à proximité, cela ne changea rien. Il était décidé à m'humilier, décidé à se servir à nouveau de moi comme un pion. J'étais folle de rage contre lui, mais mon orgueil m'empêchait de me plaindre à quiconque, y compris à ma sœur. De retour chez eux, je n'y restais simplement que pour dormir.

Il y a de cela deux ans, mon corps me trahit. Je tombais enceinte. Désemparée, désespérée je trouvais ma soeur. Son calme fut remarquable, quand bien même je refusais de dire le nom du père. La décision fut prise de quitter la ville, il fallait que ma grossesse passe inaperçue. Alors je quittais Pompéi avec ma sœur. Nous allâmes dans un endroit reculé. Je ne voulais pas perdre l'enfant, je me refusais à l'abandonner à des inconnus. Voyant ma détresse, et parce qu'elle était d'une intelligence redoutable, ma sœur décida après une concertation avec Lucius sans nulle doute, d'élever l'enfant comme le sien.
La décision m'étais douloureuse, j'aurai voulu pouvoir m'enfuir, loin, recommencer une vie avec ce petit être. Mais je ne le pouvais. Alors c'est la mort dans l'âme que je regagnais Pompéi, en tant que tante de Flavius. Je ne peux m'empêcher de lui offrir quelques cadeaux et de rêver pour lui de grandeur, mais je ne passe que pour une tante esseulée et affectueuse. Pathétique tableau qu'est devenu ma vie. J'en conçois une jalousie certaine. Je ne peux m'en empêcher, même en sachant tout ce que ma sœur à fait, je ne peux m'empêcher de la jalouser.

Par le passé, je m'étais suis également grandement rapprochée d'Auréa, que je ne manquais pas d'inviter à mes soirées. J'ai vu en la détresse de ma nièce un échos à la mienne. Je tache de l'épauler et de la guider si je le peux, et c'est sans le moindre remord que je lui glisse subtilement le meilleur moyen de se débarrasser de son mari. Mieux vaut sa mort, qu'un divorce.
Mon infortune  ne m'a appris qu'une chose à faire plus attention, notre corps est à nous autre femme, notre meilleurs ennemis. Je me fais plus discrète, bien que je ne m'interdise nullement les soirées, j'ai conservé de nombreux amis, et ce dans toutes les castes et dans de nombreuses familles n'en déplaise à mon beau frère. Je tisse ma toile pour mieux quitter la sienne. Je me suis fais de nombreux amis, et parmi ceux là Licinia Cornelia, une amie qui m'est chère, et qui à pour qualité de déplaire profondément à Lucius. Il m'ordonne vainement de mettre fin à cette amitié, mais j'ai pris le partie d'ignorer chacun des mots qui sortent de sa bouche. Licinia est une amie avec qui je partage de nombreux points commun, notamment celui de ne pas vouloir se laisser docilement manipuler par les hommes.