SETH ; desolation of south

(c) Precious Love

SETH incarné par Jason MOMOA Ave, étranger! Je suis Adjib, fils de Djet. Né à Alexandrie, il y a 31 ans, je suis d'origine égyptienne. La déesse Fortune a fait de moi une(e) un Dieu de l’arène et j'ai pour maître Sextus Naevius Plus de 2000 ans plus tard, c'est Dirty Martini qui m'incarne. Qui es-tu? Je suis Justine, je suis en école d'informatique et robotique, en alternance. J'aime les sports de glisse, le GN, la nature.... Puis si vous voulez en savoir plus, vous pouvez me mp.

(c) Psychadelya

→ Ce que je pense de Pompéi
Je n’ai pas pu vraiment m’y promener, marchander, boire ses vins… Quand je traverse la ville, c’est souvent avec des chaines et pour destination… les combats. Les gens se poussent sur notre chemin, murmurent entre eux ou au contraire s’égosillent pour nous hurler des insultes, leur excitation, leurs bénédictions. Un véritable lupanar cette ville qui grouille à n’importe qu’elle heure de la journée ou de la nuit.  J’aimerai qu’elle soit emportée par les flots ou ensevelie par la roche… L’empire romain n’est qu’une infection qui se repend sur toutes les terres qu’elle touche. Qu’importe qu’elle bouleverse des peuples tant que c’est pour servir ses intérêts. Mais je sais qu’un jour tout ceci finira. Tout comme l’Egypte qui a décliné, L’empire Romain chutera, j’espère juste être encore en vie pour le voir.

→ Ce que je pense de la politique
En homme libre, je n'ai jamais gouté à la politique et cela ne sera pas en tant que gladiateurs que je le ferai. J'entends de nombreuses histoires de guerres politique entre familles et de mon humble avis cette guerre de pouvoir sera leur fin.

→ Ce que je pense des jeux
Qu'un homme qui a fauté puisse racheter ses fautes par les armes est en soit un acte noble maintenant il a très peu de noblesses chez les romains. La plèbe se satisfait de ces spectacles sanglants, oubliant un peu plus longtemps la misère dans laquelle elle vit. Pour ma part, c'est le seul endroit ou je peux laisser échapper ma rage. Je n'aime pas y voir mourir mes frères et des que j'ai l'occasion, je demande toujours à mon dominus de pouvoir les venger...
L’arène est aussi ma seule issue. Elle sera l'endroit ou je tomberai ou mon instrument pour la liberté de ma sœur.

→ Mes souhaits, mes rêves, mes ambitions
Des rêves ? Des ambitions ? C’est un luxe que je ne peux avoir. Je sais que je tomberai au combat, il ne me reste que cela. J’espère tenir assez longtemps pour libérer ma sœur, lui laisser la possibilité de quitter ces terres maudites. Qu’elle puisse gouter au plaisir de sentir le vent chaud annonçant les tempêtes de sables, qu’elle puisse à nouveau confectionner des colliers sur le bord du Nil et surtout qu’elle trouve un homme qui la protège de ses démons qui nous poursuivent.
Pour moi, j’espère pouvoir terrasser des romains. Tuer d’autres gladiateurs qui comme moi ont été arraché de leurs terres ne me plait pas.  Je suis né pour être guerrier et j’espère mourir comme tel.


→ Ma pire crainte
J’ai peur pour ma sœur. Qu’elle soit à nouveau vendue et qu’il me soit impossible de la voir. Je sais que de s’échapper du ludus est de la pure folie et que la crucifixion m’attend pour sure. Au fond de moi-même je ne veux pas non plus mourir comme une bête. Je n’ai pas peur de la mort. Je l’ai accueillie il y a 4 ans quand je défendais le palais royal mais j’ai peur de ne pas pouvoir mourir en guerrier et de faire honte à mes ancêtres. Je suis après tout le dernier homme de ma lignée…

→ Heureusement, les Dieux veillent sur moi.
Veillent sur moi ? Je me retrouve dans une cellule à des milles de ma terre. Je suis devenu un chien de combat, ma sœur une putain… Ma lignée est perdue… Qu’avons-nous fait pour mériter cela ? Il est vrai que j’ai pu par moment négliger les dieux mais pas ma sœur. Pourquoi de nous deux a-t-elle le sort le plus sordide ? Parfois je me prends à demander à Seth de réellement prendre possession de moi. Tout simplement pour répandre la désolation.

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Le jeune homme était immobile, l’eau à sa taille, une statue d’ébène. Même ses cheveux mouillés avaient décidés de respecter cette torpeur. Les gouttes glissaient sur son corps pour rejoindre le fleuve dans un silence absolu.
La lance fermement tenue dans sa main, il la leva doucement au-dessus de son épaule.

« Adjib. » lança la jeune femme sur la rive.

Mais la seule réponse qu’elle eut de sa part fut un regard dur. Il ne voulait pas un bruit, il voulait juste qu’elle soit encore un peu patiente. Il savait qu’elle devait retourner à la cour comme lui devait rejoindre leur père à la garde royale mais pour le moment ils avaient leur vie devant eux et surtout encore quelques heures avant que le soleil n’atteigne dans sa course l’heure fatidique pour entrer.
Les papyrus s’agitaient un peu plus loin sur la rive, ce n’était pas l’œuvre du vent mais bien d’un habitant dans ses racines noyées. Les pupilles de l’égyptien se dilatèrent un peu plus, comme le ferait un lion d’atlas. Et d’un coup puissant il propulsa la lance avant de se jeter à sa poursuite. Elle disparue sous l’eau et il plongea alors, les deux bras devant pour saisir son arme et en ressortir une immense perche du Nil encore frétillante.
Sa sœur applaudit surtout pour lui faire plaisir,elle ne s’en cachait pas et se leva délicatement, s’assurant que ses vêtements étaient sans poussières.  

« A présent, je te laisse. » lança-t-elle faussement hautaine. Elle avait bien le droit de l’embêter après être restée assise à le regarder. Il ne répondit rien. Seulement un sourire et un regard chaleureux. Les mots étaient inutiles pour Adjib, surtout avec sa sœur.

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« Tuez-le ! Il m’a déjà couté assez cher en hommes ! Que les enfers l’emportent ! » Lâcha le marchand d’esclaves en désignant l’égyptien.
Un seul homme tellement impressionnant par sa carrure  qu’il était seul dans sa cage. A l’extérieur, des nombreux cadavres y étaient éparpillés. Des hommes qui s’y étaient approchés de trop près. Armés ou pas cela n’avait rien changé.
Le titan avait de nombreuses entailles sur le corps mais il était dans une rage folle. Personne ne pouvait l’expliquer. Pourtant le lot de jeunes femmes égyptiennes qui partait pour le lupanar était un bon indice.
Des larmes coulaient des yeux d’Adjib, il était impuissant enfermé dans cette cage, incapable de sauver sa sœur de l’enfer qui l’attendait, une lance passa entre les barreaux de fer et il s’en saisit, faisant voler l’homme à l’autre bout. Ce fut finalement une pince qui l’attrapa au cou, sinueusement attaqué par derrière l’homme perdait son souffle. Lâchant l’arme qu’il avait acquise pour poser ses doigts sur le métal enserrant son cou, un genou posé à terre, une vue qu’il devient floue, il se sent partir…
« Je l’achète. » lança un homme dans la foule.
« Mais… On ne peut rien en faire. »
« C’est à moi de le décider ! » trancha-t-il avec un regard aussi glacé que ses yeux clairs.
Quelques minutes plus tard, la transaction était faite et l’égyptien était enchaîné, près à rejoindre sa nouvelle destination tandis que Sextus Naevius était en train d’examiner sa nouvelle acquisition. Etait un homme capable d’être façonné pour le sable et le sang, pour cela il fallait que ce géant est un semblant d’honneur et de morale.
Adjib avançait résigné, complément désespéré. Que pouvait-il faire ? Ou allait-il ? Dans une mine ? Chez un romain ? C’est alors que son regard se posait sur une étale de la rue de l’abondance, une jeune femme y regardait les bijoux. Mais… Quelques chose ne tournait pas rond, elle était pétrifiée et son regard se déplaça sur l’homme juste derrière dont la toge tentait de dissimuler un poignard. L’épuisement, le drame qui venait de se produire… C’était comme s’il voyait en cette jeune femme sa pauvre sœur face à l’horreur.
En quelques enjambées il avait rejoint la scène, trainant derrière lui deux hommes qui tentaient de le retenir. L’agresseur changea de couleur en voyant cet esclave foncer sur lui, si effrayé qu’il détourna son arme de la jeune romaine vers le géant.  Mais ce n’était pas cette petite pointe de fer qui allait l’impressionner, attrapant le poignet de l’homme, il le sera si fort qu’il lui fit lâcher. Ce fut par la suite des coups de masses dans ses cotes blessées qui mirent à genoux l’égyptien .Le lanista se mit alors face à lui. La pointe de son épée sous sa gorge, il le regarda dans les yeux.
« Ton geste était noble mais tes actions seront à présent dictées par mes ordrse… Sers-moi et tu seras récompensé. Désobéis moi et tu me supplieras de te tuer… »
« … »
« Tu as compris ? »
L’égyptien resta d’abord immobile. S’il voulait aider sa sœur comme il avait aidé cette romaine, il devait rester en vie. Le lanista était sur le point de perdre patience mais à sa plus grande surprise, le géant hocha de la tête et baissa la nuque en signe de soumission. Un fin sourire s’échappa de ses lèvres… Il venait d’acquérir un instrument de plus pour son ascension.

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« 1 ! 2 ! 3 ! 4 !  1 ! 2 ! 3 ! 4 ! »
C’était les seuls mots que l’on entendait. Une personne ordinaire s’égosillerait à crier aussi fort, surtout durant un été aussi sec.  Pourtant face au fracas des armes, on pouvait à peine la distinguer. Tous les hommes ou plutôt ses géants s’animaient tous en même temps. Comme une leçon durement apprise, un entrainement répété encore afin d’apprendre la perfection, de se hisser plus haut que les dieux eux-mêmes.
Les gestes devenaient plus faciles à mesure que le soleil déclinait mais Adjib n’y pensait pas. Il enchainait les mouvements machinalement. Son essence était ailleurs, c’était la seule solution pour avancer et survivre assez longtemps pour voir sa sœur libre.
L’entrainement pris fin et chacun put se désaltéré. Les frères burent en silence, chacun leur tour alors que les nouveaux se bousculaient entre eux, comme des animaux sauvages. Il observa un instant ce spectacle et il ne put s’empêcher de penser que bientot ils finiront comme eux: Résignés.

"SETH!" cria-t-on du balconnet.

"Calme moi ces sauvages!" ordonna le dominus.

Il leva les yeux plus haut pour apercevoir son maitre en compagnie de convives. Évidement... celui ci ne pouvait s’empêcher d’impressionner ses invités. Sans un mot comme à son habitude, il s’exécuta. Avançant vers les derniers arrivés, il attrapa un éthiopien par le bras pour le fracasser contre le mur et évita la charge d'un celte avant de lui donner un coup de poing puissant sur le dos, le clouant au sol.

"Ça ira! Ne les casse pas non plus." lança Naevius.

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