(m) Patricien ₪ frère, cousin, neveu, mais avant tout un Claudii

→ Marius est issu d’une très prestigieuse gens, celle des Claudii, descendants des Sabins, selon la légende, et occupant une place des plus conséquentes dans la vie de la République Romaine depuis déjà des siècles. Son père, Marcus Claudius Urbicus, est le plus jeune d’une fratrie de quatre garçons, et Marius est son fils aîné. Sa mère était âgée de 15 ans quand elle lui a donné le jour, alors que son époux, du haut de ses 19 ans, était sur le chemin du retour, après la bataille de Carrhes. Après lui, ses parents accueillirent quatre autres enfants : deux garçons, puis des jumeaux, Maximus et Rufia. Hélas, quelques heures avant des Ides de Mars marquées par l’assassinat d’un certain Jules Cesar, Maximus a été emporté par une fièvre paludéenne, à 18 mois et quelques.

→ Marius est l’héritier de son père, et il a été élevé comme tel. Sans snobber ses frères et sa sœur, plus jeunes, il a cependant toujours su leur faire comprendre qu’il était l’aîné. Sans doute parce que, dès lors, une plus lourde responsabilité pesait sur lui. Dans sa famille, on est plutôt politicien, mais comme plusieurs de ses cousins, Marius n’en a pas moins été formé au maniement des armes. C’est un combattant hors pair, qui se révèle aussi être très doué en stratégie. La politique lui réussit aussi, et c’est bien cette pluridisciplinarité qui fait de lui un jeune homme de 26 ans plus que redoutable.

→ Il a toujours été très proche des siens, de ses parents, de ses frères et de sa sœur, de ses oncles, tantes, cousins et cousines, parce que c’est ainsi, chez les Claudii. On ne lui a jamais volé son enfance, mais on a malgré tout cherché à le responsabiliser au plus vite, surtout avec les tournements alentours. En effet, suite à l’assassinat de César, une lutte fratricide a vu le jour, entre Marc Antoine et Octave. Les Claudii ont pris le parti de Marc Antoine, dans une ville, Rome, cœur de l’autorité de la zone de partage acquise par Octave. Autrement dit, les temps ont été durs, et plus d’une fois.

→ Marius est parti se battre pour Marc Antoine dès qu’il a eu l’âge de s’engager. Ses frères et ses cousins ont fait de même. Il a ainsi participé à la fin de la campagne contre les Parthes en 36 av J.C., à la campagne d’Arménie de 35 à 33 av J.C., mais aussi aux toutes dernières prémices de la bataille d’Actium, en 31 av J.C. Mais il a malheureusement été grièvement blessé sur le champ de bataille, ce qui l’a séparé de ses frères ainsi que de ses cousins. Certains ont alors cru le voir quittant le champ de bataille, car il ne répondait plus à l’appel des troupes. Il est resté inconscient plusieurs jours, et lorsqu’il reprit connaissance, les armées de Marc Antoine avait été décimée. Il lui a alors été impossible de retrouver les autres Claudii qui se battaient jusqu’alors pour Marc Antoine.

→ Il n’est pas rentré tout de suite à Rome : son père craignait que l’on s’en prenne à lui, qui avait combattu Octave par les armes. De plus, selon Marcus, son fils se devait de retrouver ses frères, et ses cousins. Ce qu’il n’est pas parvenu à faire. Cependant, il est rentré en urgence à Rome lorsqu'est tombée la nouvelle de la condamnation à l'exil de ses parents, suite au triomphe d'Octave. Quelques jours après, l'un de ses oncles et l'une de ses tantes ont été massacrés chez eux, et il n’a pu que secourir sa sœur, Rufia, et leur cousine, Cassia, pour les mener tous les trois à Pompéi, où ils trouvent refuge depuis.


→ Marius n’est pas encore marié, et, de par la réalité des choses, soit la mort de tous ses oncles, la condamnation à l’exil de son père, la disparition de ses frères et de son cousin Antonius, et la mort de ses cousins, il se considère comme l’héritier des Claudii. Un titre qu’il n’usurpe pas, techniquement. Mais qui ne lui serait jamais revenu si les circonstances n’avaient pas été ce qu’elles ont été : le patriarche des Claudii n’était pas son père, mais son oncle, et ce dernier a eu des fils.

→ Il avait un autre cognomen, plus jeune, laissé au choix tant qu'il n'est pas péjoratif. Il a acquis son cognomen actuel en devenant soldat, car sa technique de combat est redoutable et semblable à celle d'un faucon qui cerne sa proie avant de fondre sur elle et de l'achever.