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Mer 5 Mar - 0:14
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SERVIUS SESTIUS CATO

LIBRE RÉSERVÉ PRIS

Ave, étranger! Je suis Servius Sestius Cato, fils de Mamercus Sestius Valerius. Né à Rome, il y a trente-huit ans, je suis d'origine romaine. La déesse Fortune a fait de moi un patricien et tu me reconnaîtras sous le masque d'un homme aux cheveux sombres et aux yeux clairs.



→ Servius est né à Rome au sein d'une illustre famille patricienne. Second fils de Mamercus Sestius Valerius et de Romilia Sestia Scaevola, il entreprend son cursus honorum et s'illustre dans les différentes charges qu'on lui octroie avec brio. Profondément nostalgique d'une République qu'il a vue s'effriter aux mains d'Octave Auguste, il avait fait le mauvais choix de se ranger aux côtés de Marc-Antoine à Actium, réintégrant ses fonctions au Sénat sous l’œil suspicieux et vigilant des partisans du nouvel Empereur après la défaite.

→ Il fut marié à trois femmes. La première ne put lui donner de descendants, malgré les remèdes de fertilité qu'elle ingérait sans relâche. Elle mourut à l'âge de dix-huit ans, frappée d'apoplexie. La seconde lui offrit deux filles, mais pas de fils et succomba à une blessure reçue lors d'une escarmouche entre deux esclaves au marché de Rome. Il ne les avait, de toute façon, jamais aimées. La dernière, Iulia, fut une bénédiction et lui permit d'avoir enfin un fils, Servius Sestius Donatus, actuellement âgé de neuf ans, son unique héritier mâle. La mort de cette troisième épouse fut la plus difficile à avaler pour Servius.

→ Constamment surveillé, publiquement suspecté par ses vieux ennemis, Servius dut mettre d'innombrables efforts à refaire son nom après la défaite d'Actium, assurant maintes fois son soutien et sa loyauté à l'empereur Octave, jouant de ses relations pour se rapprocher de ceux qu'il avait toujours exécré dans l'espoir de conserver son statut et son influence à Rome. Et même s'il avait l'impression de se prostituer, de renier ses convictions profondes pour se blanchir de toute accusation de trahison alors qu'il était le serviteur le plus loyal de Rome, il savait que cela en valait la peine, pour le bien des Sestii et celui de son fils.

→ Trois ans auparavant, il fut envoyé par le Sénat à Pompéi, dans le cadre de ses fonctions de préteur juridicus afin d'enquêter sur des rumeurs de corruption au sein de la fonction publique. Il y passa une année entière, mais les allégations se révélant fausses, retourna à Rome. Là-bas, un piège lui fut tendu par ses rivaux. On l'accusa d'avoir négligé sa tâche et d'avoir trempé lui aussi dans la corruption pompéienne. De fausses preuves achevèrent de le discréditer, il décida donc de s'en remettre à l'otium, ce droit qui lui concédait la possibilité de se retirer de la vie sénatoriale et de quitter ses obligations. Possédant déjà une résidence secondaire à Pompéi, il décide d'y retourner.

→ Ses deux filles, aujourd'hui âgées de seize et quatorze ans, sont mariées et résident à Naples. Son fils l'a accompagné à Pompéi. Afin de rebâtir son influence, il est persuadé qu'il doit épouser une patricienne de Pompéi afin de s'insérer directement dans les affaires politiques de la ville. Partisan des Pompeii ou des Licinii ? Nul ne pourrait le dire et Servius est un homme plutôt secret sur ses allégeances. Une chose est certaine, il a déjà des connaissances dans la ville à l'ombre du Vésuve et souhaite jouer de ses relations pour se tailler une place sur l'échiquier politique.

→ Promis à Circea Valens, il compte se marier rapidement et se doter d'autres héritiers mâles capables de perpétuer la gens des Sestii. Par contre, convaincre sa vipère de future épouse ne semble pas chose facile, puisque la jeune romaine affiche un caractère plus que bien trempé. Mais Servius est un homme patient et borné : il saura la mettre à sa botte. Circea n'est pas différente des autres, du moins le croit-il...

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Circea Valens ₪ Sa future épouse. Une indomptable enfant gâtée qui n'entend faire de lui qu'un pion à balayer du revers de la main quand bon lui chante. Qu'elle essaie. Servius est homme à entrer dans l'arène sans crainte et sa vipère de fiancée n'est qu'un amuse-gueule à ses yeux. Qu'elle ait des amants si ça lui chante, qu'elle dépense sans compter si le cœur lui en dit, qu'elle se pavane dans les rues de Pompéi avec des ecchymoses sur les joues, s'ennorgueillant d'avoir tenu tête à son mari, si ça lui plaît... Il n'a que faire de ce que cette étourdie patricienne pourrait ressentir ou penser. Seuls lui importent les bénéfices directs que lui offrent ce mariage : deniers à foison, influence et vaste réseau de relations, clientélisme et prestige. Circea aura beau se battre bec et ongles contre son ascendance, elle sera toujours perdante et il aura toujours un coup d'avance sur elle. Depuis cette alliance secrète avec Cassius Circeus Vopiscus, Servius s'amuse de la voir s'agiter comme une mouche sur une toile d'araignée. Certes, le cousin de sa fiancée n'a pas été capable de lui passer la laisse au cou, mais à deux, ils s'assurent de garder cette insolente beauté enchaînée et bâillonnée sans trop d'efforts...
Cassius Circeus Vopiscus ₪ Un homme découvert au hasard des rencontres, un simple patricien en apparence, mais un jumeau d'esprit en profondeur. Servius ne saurait l'expliquer, mais cet homme lui a plu instantanément : cette vivacité d'esprit, cette force de caractère, cet amour du travail difficile et cette envie de conquérir la scène politique à grand renfort de labeur, de sang et de sueur. Tout comme lui, Cassius n'est pas le genre d'homme à rester oisif et passif, attendant son heure de gloire confortablement campé dans sa villa, non, le jeune homme est, tout comme lui, un travaillant, un acharné, un tenace, et cela l'a rapidement convaincu que ce patricien serait son meilleur atout à Pompéi. De fil en aiguille, les deux patriciens sont devenus amis, partenaires, complices. Et quand Servius a fait la connaissance de Circea, la chère cousine de son ami, il a tout de suite saisi l'attachement particulier de son ami envers elle. En habile calculateur, il comprit rapidement ce qu'un mariage avec cette vipère pouvait apporter comme bénéfices aux deux hommes : non seulement Cassius, à travers le mariage de sa cousine et de Servius, pouvait mettre à mal les liaisons charnelles de Circea et continuer d'exercer son ascendance sur elle, mais lui aussi était gagnant en obtenant l'appui inconditionnel de Cassius dans toutes ses manœuvres politiques ainsi qu'en gagnant une épouse capable de lui offrir d'autres descendants mâles. Par conséquent, leur entente est simple : Cassius assure à l'ancien préteur un soutien perpétuel dans toutes ses campagnes politiques et ce dernier peut venir visiter sa cousine en toute intimité, sans être dénoncé par Servius. Le meilleur des deux mondes pour un homme qui n'a pas peur de se mouiller...
Servius Sestius Donatus ₪ (PNJ, possibilité de le proposer comme scénario) Donatus est son unique fils, la prunelle de ses yeux, celui pour qui il sacrifierait tout, carrière comme fortune. Quand, pourtant, se manifestèrent les étranges symptômes qui l'affligent, Servius sut que l'avenir de sa gens était compromise. Et même sa tendre Iulia ne put lui donner un autre fils avant de mourir, elle aussi terrassée par cette étrange maladie. On dit que si Donatus se blesse et répand son sang, il mourra, exsangue, pris par le tombeau. Cet étrange fléau des dieux l'inquiète, oblige le père à surprotéger son fils, à l'enfermer dans la villa pour le préserver de tout danger. Mais comme tout enfant, Donatus est curieux et insouciant et l'hémophile s'est laissé gagner par le ressentiment et la haine envers son géniteur, envers celui qui le rend captif sans vouloir lui expliquer pourquoi. Et si sa future épouse, Circea, en venait à partager le fardeau de cet enfant, à comprendre sa captivité et à partager son ressentiment, ferait-elle de lui son protégé ou un otage capable de lui redonner sa liberté ?
Lucius Pompeius Publicola ₪ Le lion des Pompeii, il l'a rencontré trois ans auparavant, lors de cette fameuse enquête de corruption qu'il a menée à l'ombre du Vésuve. En loyal Romain qu'il est Publicola s'est montré plutôt coopératif, mais Servius s'est rapidement méfié de lui, convaincu qu'il avait quelque chose à cacher ou qu'il macérait, de façon directe ou indirecte, dans ces rumeurs de corruption de la fonction publique. Suivant son instinct et les pistes qu'il avait dénichées, Servius a dû s'ingérer dans les affaires des Pompeii, jouer aux indésirables l'espace d'une enquête, menaçant par moment les intérêts de l'illustre famille. Ce qui n'a pas manqué de déplaire au duumvir. Afin d'écarter l'intrus, celui-ci n'a pas hésité à employer la manière forte : s'impliquer dans un coup monté pour écarter Servius de son poste de préteur et préserver, de cette façon, les intérêts de sa famille et les siens. Heureusement pour le lion, Servius n'est pas au courant de l'implication de Publicola dans sa défection à Rome. S'il se méfie toujours de cet homme, son mépris pour Lucius est d'autant plus alimenté par le fait que son père a changé son fusil d'épaule trop rapidement à son goût, donnant son allégeance à Octave alors qu'il avait toujours supporté Marc-Antoine. Et même si, au bout du compte, Servius a également changé de bord, il n'en demeure pas loin qu'il se considère moins lâche que le père de ce cher Lucius. Méfiance entre les deux hommes, donc, et rivalité à venir, lorsque Servius apprendra enfin que le lion a macéré dans le coup monté contre lui.
Caius Licinius Murena ₪ Un ami, un allié, un homme qui lui a toujours plu, probablement parce qu'ils avaient un caractère similaire et des visées identiques. Et même si c'est la rivalité entre les Licinii et les Pompeii qui a poussé la Murène à aider Servius dans son enquête de corruption, ce dernier n'y a vu qu'une coopération précieuse et une opportunité inestimable de se faire un allié dans cette histoire. Il a donc suivi la piste donnée par Murena, tout pétri qu'il était de lever le voile sur ces allégations. Et même si, au final, les preuves ne se sont pas avérées concluantes, il n'a pas oublié l'aide précieuse de Caius. Plus encore, celui-ci a défendu sa réputation à Rome, cautionnant sa loyauté à l'Empire envers et contre tout. Un geste louable qui a convaincu Servius de la préciosité de cette amitié avec un homme qui, au départ, avait toutes les raisons de ne pas le défendre, vu ses liens avec Octave lui-même. Maintenant qu'il est de retour à Pompéi et que Caius y est également, Servius compte renouer avec cet ami de circonstances dans le but de solidifier davantage les bases de leur amitié. Une chose est certaine, Servius n'oublie jamais une bonne action et retourne la pareille au centuple. Une loyauté à toute épreuve, une complicité qu'il compte creuser davantage, et un ennemi commun : Publicola.
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