POMPEIA SEPTIMA AUREA. ▶ " Beauty can be deadly, when well used. "

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pompeia septima aurea incarnée par holliday grainger Ave, étranger! Je suis Pompeia Septima Aurea, fille de Lucius Pompeius Publicola. Née à Pompeii, il y a 17 ans, je suis d'origine romaine. La déesse Fortune a fait de moi une particienne et j'ai pour famille Lucius, mon père, Flavia Pompeia, ma mère, Fortunato ainsi que Flavius et Virginia, mes frères et soeurs, et puis Flavia Albina et Pompeia Praedita, mes tantes. Plus de 2000 ans plus tard, c'est tsuu aka le tiramitsuu qui m'incarne. Qui es-tu? une jeune jolie magnifique incroyablement intelligente femme de dix-sept ans, qui a un mal à la tête insupportable en ce moment :arrow:donc, je fais du rp depuis que j'ai l'âge de douze/treize ans donc autant dire que ça date ! j'aime les séries historiques - même si je n'arrive JAMAIS à regarder une série jusqu'au bout, honte à moi -, le sport, dormir, et... Rp, évidemment ! J'accepte [X] que mon personnage soit adapté en scenario / [] que le staff le fasse disparaître de Pompéi par mort ou départ , et ce pour permettre à mes liens importants de ne pas être gênés. Mais ça n'arrivera pas.

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→ Ce que je pense de Pompéi
Pompéi ? Une bien grande cité. Parmi les plus démunis, règnent le vol, la misère et le malheur. Parmi les plus riches... Aussi. Mais dans des proportions différentes cependant. En somme, si la jeune Aurea apprécie la vie luxueuse et la beauté de Pompéi, son rapport à ses habitants est loin d'être le même. Disons qu'elle a tendance à s'en méfier. Et en tant que fille de la maison Pompéia, vous me direz qu'elle a de bonnes raisons de le faire.

→ Ce que je pense de la politique
Cette fichue politique est à l'origine de tous ses malheurs. C'est pour des raisons politiques son père a conclu ce fameux mariage avec Septimus. Elle le sait, et cela lui suffit pour haïr ce domaine. Ce serait mentir que de dire qu'elle n'apprécie pas le pouvoir que lui confère sa position, ainsi que le prestige de sa famille. Mais, tout de même... Ce n'est pas pour autant qu'elle apprécie la politique. En réalité, elle ne s'en mêle que lorsqu'elle y est contrainte, lorsque son bien-être est en péril.

→ Ce que je pense des jeux
Plus que les jeux, Aurea affectionne surtout les gladiateurs. Des hommes grands, beaux, forts, et qui sont généralement à ses pieds. ... Tout comme n'importe quel homme de Pompéi, il est vrai. Mais, un gladiateur n'est pas n'importe quel homme. Disons qu'un gladiateur est en mesure de lui procurer ce qu'elle ne peut avoir avec son époux, c'est-à-dire du plaisir. Et elle n'assiste généralement aux jeux que pour repérer les délicieux participants et faire son petit marché.

→ Mes souhaits, mes rêves, mes ambitions
Un avenir sans Septimus, tout d'abord. Elle ne s'imagine sérieusement pas finir ses jours en sa compagnie. Et puis, si cela venait arriver, ce serait bien malheureux vu leur différence d'âge. Cela signifierait qu'elle quitterait ce monde sans n'en avoir rien vu. Enfin bref. Donc, se débarrasser de Septimus... Mais ne rien perdre de son influence et de son pouvoir pour autant. Puis, préserver sa beauté le plus longtemps possible, car la jeune Aurea n'est pas dupe, et a plus que conscience de tous les avantages que lui procurent ses allures de déesse. Et enfin, surtout... Être heureuse. Ce qu'elle n'est point pour le moment.

→ Ma pire crainte
Être décréditée. Ou voir un être cher l'être. Si ses nombreuses liaisons venaient à être dévoilées, sûrement qu'elle peinerait sérieusement à s'en remettre. Puis, si son frère venait à tomber... Si on père venait à tomber. Les Pompéi sont loin de n'avoir que des amis, et Aurea en a conscience. C'est bien ce qui l'inquiète tant, d'ailleurs.

→ Heureusement,  les Dieux veillent sur moi.
Venus. Lorsqu'Aurea prie, elle ne prie que Venus. Déesse de l'amour, de la séduction, de la beauté. Déesse des déesses. Depuis toujours, une analogie est faite entre la jeune Pompéia et la déesse. Depuis toujours, la jeune Pompéia entend aussi dire que la déesse s'est penchée sur son berceau, que la déesse ne peut que l'apprécier vu les atouts dont elle l'a parée... Et, Aurea y croit. Elle y croit dur comme fer, et s'en sent plus proche que de n'importe quelle autre déesse. Aujourd'hui plus que jamais. Il n'y a que sa chère Venus qui peut l'aider à sortir du malheur qui l'accable, après tout.

Aurea errait, tel une âme en peine, entre les murs de sa demeure, à la lueur de la lune et des étoiles. Tous les moyens lui semblaient bon une fois la nuit tombée afin d'éviter de partager la couche de son époux. Si Lucius n'avait pas été son père, elle l'aurait alors maudit nuit et jour pour lui faire subir pareil sort. Qu'avait-elle fait de mal pour mériter un mariage aussi désastreux ? Et puis, ne disait-on pas que Venus s'était penchée sur son berceau à sa naissance ? Mais alors où était-elle, Venus ? Elle la priait, attendait impatiemment une intervention divine de sa part, nuit et jour. Mais rien n'y faisait. Cet homme ne voulait toujours pas mourir. Disparaître. S'évaporer. Qu'importe. Il l'aimait et la chérissait. Voilà ce qu'on lui répétait constamment, afin de calmer ses crises. Mais elle n'en avait que faire de son amour et de sa tendresse. Et puis, ses bijoux, ses colliers, ses présents... Rien de nouveau pour la jeune femme qui avait, de toute manière, baigné dans le luxe depuis sa plus tendre enfance. Non, rien n'y faisait. Elle ne pouvait tout simplement pas le supporter, c'était un fait, et rien n'y changerait.

Alors qu'elle poursuivait sa petite promenade nocturne, la Pompeia heurta quelque chose. Un objet. … Qu'était-ce donc ? Une poupée ? C'est ce qu'elle découvrit en se penchant. Que pouvait bien faire une poupée, abandonnée là, dans ses jardins ? Il n'y avait aucun enfant dans la famille. Elle n'avait pas d'enfants. En grande partie parce que son mari n'était pas en mesure de donner le moindre héritier. Mais donc, d'où pouvait-elle bien provenir ? Peut-être était-ce... Un signe divin ? Il est vrai que, dans son désespoir, la pauvre Aurea percevait des signes un peu partout, même là où il n'y en avait aucun.

Elle finit par s'asseoir sur un muret, scrutant alors la poupée sous toutes ses coutures. Elle en avait eu des poupées, dans le passé. Beaucoup. Énormément. Elle les avait si joyeusement brûlées avant son mariage, enchantée à l'idée de devenir une maîtresse de maison, une femme influente... De ressembler, d'une certaine manière, à sa propre mère, Flavia. D'ailleurs, le rapprochement entre les deux femmes avait souvent été fait par leur entourage. La chevelure blonde, la beauté virginale... Tout était là. Seul le mariage différait. Si celui de sa mère s'était révélé heureux, le sien... Etait plus que désastreux.

Un flot de souvenirs remonta soudainement à la surface. Ils lui semblaient si loin, les jours heureux qu'elle coulait jadis avec son frère, sa sœur, sa tante... Son père. La petite Venus de la demeure. Depuis sa plus tendre enfance, l'on avait loué sa beauté. Ses yeux d'un bleu enivrant, sa chevelure blonde ornant sa jolie tête tel un diadème... Une véritable poupée. La petite rayonnait. Elle était le soleil de la Villa. Il n'était pas rare d'entendre ses rires raisonner ici et là, ou encore ses petits pas malicieux et rapides. Elle passait son temps à courir. Courir dans les escaliers, courir après ses frères et sœurs. Puis, parlons-en, de ses frères et sœurs. Tout d'abord, Fortunato. Son double. C'est ainsi qu'elle le définissait. C'est ainsi qu'elle le définit toujours. Son jumeau ? Il aurait pu l'être, aisément. Elle appréciait tellement leurs jeux, et son cœur se serrait lorsqu'il n'était plus là, lorsqu'il ne répondait pas à l'appel. Désormais, elle s'est habituée à la distance. Tout comme elle s'est habituée à cette vie. A ce quotidien. Quoique. Non. S'il y avait une chose dont elle ne pourrait jamais s’accommoder, c'était celle-ci. Mais, ne vous méprenez pas. Bien que chacun vague désormais à ses occupations, si par le plus grand des malheurs il arrivait un jour que son cher frère soit dans une position délicate voire se soulève contre l'autorité paternelle... Sûrement qu'elle serait la première à le soutenir et à être à ses côtés. Non, cela ne cache en aucun cas une rancune insatiable et une sérieuse envie de rébellion en réponse au mariage qu'elle avait subi. Du tout voyons, du tout.

Quant à Virginia... Eh bien, si leurs rapports avaient été pour le mieux dans le passé, ce n'était plus tant le cas actuellement. Virginia avait fui le mariage, refusant de subir le même triste sort qu'Aurea et... La jeune femme avait du mal à l'accepter. Devenir vestale... Pourquoi n'y avait-il pas pensé plus tôt ? Pour échapper à cette triste malédiction ? Oui, si cela lui avait permis d'éviter les assauts lubriques de son cher mari, elle l'aurait fait. Elle aurait tiré un trait définitif sur les plaisirs de la chaire, sur une vie de faste, de luxe, de luxure, uniquement pour ne plus que ce vieil homme puisse la touche. Depuis le premier jour, aucun de leurs rapports n'avait été réellement consenti. Le lit conjugale ne lui semblait être qu'une corvée et... Lorsqu'elle prenait du plaisir, c'était constamment en compagnie d'autres hommes. Plus jeunes, plus beaux, à son goût. Elle avait la beauté, elle avait le titre, elle avait l'argent : elle avait le pouvoir... On ne pouvait rien lui refuser, elle le savait, et elle en usait et abusait, notamment en ce qui concerne ses conquêtes. Aurea est de nature capricieuse. La faute à son entourage. La faute à tout Pompei. Enfin, la faute... Non, ce n'est pas réellement leur faute. Comment voulez-vous refuser quoi que ce soit à cet ange blond ? Dans le passé, son innocence en faisait fondre plus d'un, plus d'une. Désormais, ses allures de femme fatale ont pris la relève.

Serait-elle la femme qu'elle est aujourd'hui si ce mariage n'avait jamais été conclu ? Sûrement pas. Cet alliance politique – car Aurea n'est pas dupe, et se sait avoir été « vendue » au plus offrant – lui avait volé son innocence. Sa nature joyeuse et joviale. Elle ne retrouvait son comportement d'antan qu'en compagnie de quelques privilégiés. Autrement, le rayon de soleil ne rayonne plus désormais que par sa beauté, la triste réalité ayant éteint tout le reste. L'entendre rire devient rare tout simplement parce que des occasions induisant une telle réaction lui paraissent inexistantes. Et ses sourires ne sont que des sourires d’apparat. Sauver les apparences. Encore et toujours. Car quoi qu'on en dise, quoi qu'elle en dise, Aurea reste la digne fille de son père.

Son père. Quel sujet sensible que l'on aborde là. Autrefois son héros, elle ressent aujourd'hui une profonde rancœur envers lui. Il l'avait utilisée. Et elle ne parvenait pas à lui pardonner ou plutôt, elle ne le voulait pas. Aurea est celle à s'être renfermée. Une manière comme une autre pour elle de se murer seule dans son malheur, et surtout, de ne pas faiblir face à son père, auquel elle souhaitait tenir tête désormais. Parce qu'en réalité... Malgré tous ses efforts, malgré toute sa rancœur, elle n'arrivait pour autant pas à éliminer le sentiment de manque qu'elle nourrissait à son égard. Son père lui manquait. Le héros de son enfance lui manquait. Pourtant, il lui semblait si difficile de le retrouver désormais. Peut-être même n'avait-il jamais existé.

Mais, était-il réellement le seul coupable ? Il lui arrivait par moments de se demander si tout cela n'était pas arrivé à cause d'elle, au final. Laide, elle n'aurait sûrement intéressé personne, non ? Encore moins son mari. Etait-ce donc un privilège et une chance d'être choyée et aimée par Venus, ou était-ce un lourd fardeau ? « Madame... Votre mari vous attend. » Oui, c'était donc définitivement un fardeau. Un lourd soupire lui échappa alors qu'elle se levait à contre-coeur. Les anciens n'avaient-ils donc pas besoin de sommeil ? Lui était pratiquement une antiquité... Pourquoi se forçait-il à l'attendre tous les soirs, au juste ? Si seulement, si seulement il y avait un moyen de se débarrasser de lui...  Aurea suivait la jeune domestique, gardant sa trouvaille du soir contre sa poitrine, tel un enfant. Si ce bout de chiffon avait été le premier signe de Venus, elle attendait désormais les prochains. En espérant qu'il s'agisse d'un rocher s'écrasant sur Septimus.