Licinia Cornelia Laelia

(c) Visages du Passé

Licinia Cornelia Laelia incarné(e) par Lotte Verbeek Ave, étranger! Je suis Licinia Cornelia Laelia, fille de Caïus Licinius. Née à Pompei, il y a 31 ans, je suis d'origine romaine. La déesse Fortune a fait de moi une Patricienne et j'ai pour famille Caïus Licinius Murena, Octavia Licinia Camilla, Licinia Domitia Plus de 2000 ans plus tard, c'est Vio qui m'incarne. Qui es-tu? Je suis une jeune étudiante de 20 ans, passionnée de rps et ravie d'être parmi vous Si je venais malheureusement à quitter le forum, j'accepte [X] que mon personnage soit adapté en scenario / [X] que le staff le fasse disparaître de Pompéi par mort ou départ (cochez selon vos préférences), et ce pour permettre à mes liens importants de ne pas être gênés. Mais ça n'arrivera pas.

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→ Ce que je pense de Pompéi
A l'annonce du départ de Rome, Licinia doit bien avouer qu'elle n'a pas été ravie. Elle appréciait sa vie à Rome et les plaisirs que cette jolie ville lui offrait. De plus, sa famille avait du quitté Pompei sous l'opprobre et la jeune femme savait que le retour pourrait être difficile... Partie à l'âge de 10 ans de Pompéi, elle aspirait cependant d'une certaine manière à retrouver la ville de son enfance et à découvrir autre chose que la Rome qui a été le berceau de ses deux mariages. De toute façon, Laelia part du principe que la vie peut être magnifique partout, à Pompéi comme à Rome.

→ Ce que je pense de la politique
La politique n'est clairement pas la priorité de Licinia. La jeune femme a d'autres centres d'intérêts que ce qui se passe entre les hommes politiques. Là n'est pas son rôle ni sa place et elle préfère laisser à son frère -ou à ses précédents époux- ce genre de problématiques. Néanmoins, la trentenaire prend garde à toujours s'attacher à connaître les débats au sein de la Cité de Pompéi, afin d'être capable d'en discuter si cela est nécessaire ... Mais aussi et surtout, de défendre ses intérêts. Toutefois, en apparence, Licinia ne montre aucun intérêt particulier.

→ Ce que je pense des jeux
Voilà quelque chose qui convient bien mieux au tempérament passionné de la jeune femme, qui aime énormément assister aux jeux. Elle a d'ailleurs une véritable vénération envers les gladiateurs, qu'elle apprécie observer ... intimement, si l'occasion lui en est donnée. Car Licinia est une femme séductrice, qui aime charmer, et elle en profite avec ces hommes comme avec d'autres. Néanmoins, dernièrement, un petit rêve se profile dans l'esprit de la veuve: elle souhaiterait acquérir un gladiateur qui défendrait son honneur dans l'arène ...

→ Mes souhaits, mes rêves, mes ambitions

En vérité, Licinia souhaite retrouver plus d'indépendance que son statut de veuve et de soeur ne lui permet. Cela passera très certainement par un mariage, de préférence avec un riche époux, de bonne famille. Elle espère ainsi parvenir à avoir une vie plus libre que celle qu'elle mène actuellement, sous le toit de son frère. De fait, la jeune femme a trouvé ses expériences du mariage assez agréables et se sent tout à fait prête, désormais, à renouveler cette expérience mais sous les conditions qui la satisferont. Il ne reste qu'à trouver l'objet de sa convoitise.

De plus, son rêve d'acquérir un gladiateur est de plus en plus présent et elle espère réussir à le réaliser assez rapidement, si tout se passe comme elle l'espère. Cela lui demande suffisamment d'énergie, ces derniers temps.

→ Ma pire crainte

Licinia détesterait qu'on essaie de lui couper les ailes. C'est une jeune femme qui a besoin d'espace et de liberté et qui a beaucoup de mal avec l'autorité, surtout lorsque celle-ci est déplacée. Fort heureusement, son frère est assez accommodant et ils ont trouvé des compromis, mais elle sait bien que tous les hommes de Pompéi ne sont pas ainsi.

La jeune femme craint la solitude, également, car elle apprécie d'être toujours bien entourée. Le rire, les jeux, la bonne humeur et les plaisirs de la vie sont des choses dont elle a totalement besoin et qu'elle essaie de faire survivre en toutes circonstances.

→ Heureusement, les Dieux veillent sur moi.
On ne peut pas dire que Laelia soit la plus fervente et pieuse femme de Pompei. Néanmoins, lors de sa jeunesse et de ses mariages, elle en appelait régulièrement à diverses divinités afin de pouvoir trouver le bon chemin à suivre. L'âge venant, elle le fait moins, mais il n'en reste pas moins qu'elle ne remettrait jamais en question formellement la religion, qui est un aspect essentiel de son quotidien. Elle se contente simplement de faire ce qu'on attend d'elle, dans ce domaine comme dans d'autres, afin qu'on lui laisse une plus grande liberté.

Et voilà, ils y étaient revenus, finalement. Pompei se tenait devant eux. La famille Licinii revenait là où tout avait commencé pour elle. Licinia Cornelia Laelia observait avec intérêt cette ville où elle était née, mais qu'elle avait du fuir, des années plus tôt. Son père, en effet, avait été accusé des plus horribles crimes qu'on pouvait imputer à un patricien : la corruption ! Le blasphème ! Et lorsque le patriarche avait mis fin à ses jours, cela avait été pour la famille, la continuation d'une descente aux enfers. Ils avaient fui, tous ensemble, jusqu'à Rome, où son frère aîné, Caïus, avait réussi à reconstruire leur honneur, à force de travail et d'acharnement. A 10 ans, donc, Laelia avait quitté son berceau enfantin pour devenir une adulte bien plus vite que beaucoup. Elle n'avait pas eu le choix. Lorsque la situation l'exige, les gens grandissent bien plus vite qu'en temps normal … Et cela avait été le cas de son frère, également, bien sûr. Caïus était devenu un Tribun militaire, une position intéressante et qui lui avait valu d'épouser Octavia, une femme patricienne, une cousine de Octave-Auguste.

Quant à Laelia, c'était un autre destin qui l'avait attendu à Rome. Le mariage, par deux fois. La première fois, elle n'était encore qu'une toute jeune fille. Cela n'avait évidemment pas été facile, de changer ainsi de vie, aussi subitement. Mais elle y était parvenue. Son mari était un riche patricien, qui n'avait pas hésité une seconde à faire d'elle son épouse. Même à ce jeune âge, on sentait chez Laelia ce piquant et cette sensualité qui étaient extrêmement attirants.  Cette union avait été convenable en tout point pour la jeune fille, qui avait peu à peu appris à devenir une femme, encouragée en cela par un époux qui si il était loin d'être parfait, avait au moins le mérite d'être attentif à Laelia. Il n'hésitait pas à la conseiller et à la guider dans les remous de Rome. Ces conseils avaient été fort précieux pour la jeune fille et elle le remerciait encore aujourd'hui. Elle avait fait de son mieux pour tirer le meilleur de sa situation et avait affronté avec force et courage les épreuves.

Malheureusement, plus âgé qu'elle, son premier époux avait trouvé la mort après quelques années de mariage et il avait alors fallu trouver un autre protecteur. Son choix s'était porté assez rapidement sur Cornelius, un légat, avec qui elle avait eu des rapports d'égal à égal. Ils parlaient franchement, se conseillaient mutuellement. Cornelius lui avait laissé une grande liberté et avait ainsi contribué à faire de Laelia cette femme atypique et enivrante. Le couple avait connu des années assez paisibles, durant lesquelles Laelia avait apprécié de savoir que son époux comptait sur elle. Cette fois-ci, la maladie lui avait enlevé son époux et elle s'était retrouvée à nouveau seule. Plus liée à Cornelius qu'elle ne l'avait été à son premier époux, Laelia avait éprouvé le besoin d'attendre avant de se remarier. Sa vie de veuve à Rome lui permettait bien des excentricités et elle en avait profité autant que possible, même si elle était sous la houlette de son frère, désormais.

La situation convint quelques temps à Laelia, mais lorsque Caïus lui confia qu'ils allaient retourner à Pompei, la jeune femme freina des quatre fers. Elle n'avait sincèrement pas envie de quitter Rome, ses jeux, sa joie, sa folie et les beaux amants qu'elle pouvait rencontrer. Cependant, elle n'avait pas le choix, et encore une fois, Laelia fit contre mauvaise fortune bon cœur. Cependant, intérieurement, elle avait décidé que Pompei serait le lieu où elle trouverait un nouvel époux, afin de se débarrasser de la tutelle de son frère, qu'elle commençait à trouver pesante. L'arrivée à Pompei fut extrêmement passionnante, pour Laelia, qui chercha à lier autant de liens qu'elle le pouvait. Les relations sont la partie la plus passionnante de la vie, selon elle, avec les gladiateurs. Elle apprécie de découvrir de nouveaux lieux et des situations inédites … Il en a ainsi été avec la jolie Flavia Albinia, rencontrée à son arrivée à Pompei et avec qui elle s'est immédiatement entendue, que Caïus le veuille ou non. C'est dans ces moments-là que le caractère indépendant de la jeune femme se ressent fortement, car elle n'obéit pas aux demandes de son frère concernant la famille Pompeii, considérant qu'elle ne cause aucun tort à la sienne. Une famille, de fait, dont elle est assez proche pour observer avec désespoir le jeu qui est mis en place entre sa jeune nièce et son frère ... Laelia aimerait sincèrement aider Domitia à utiliser la force qu'elle a en elle de manière positive, mais elle ne souhaite pas s'imposer à la jeune femme et attend donc son heure.