Marcus Vinicius ** Cueillons les plaisirs ; nous ne tenons que l'espace de notre vie - Terminé

→ Ce que je pense de Pompéi
Pompéi est une ville magnifique et très charmante. J’y possède une résidence secondaire où je réside plus de six mois par année. Le climat y est plus clément que dans la chaleur suffocante de Rome. Ce que j’apprécie le plus de Pompéi, c’est le l’ambiance festive qui y règne. Dans cette cité, tout est fait et pensée en fonction du plaisir des sens : les thermes, les jeux du cirque, mais surtout c’est nombreuses tavernes et lupanars.

→ Ce que je pense de la politique
Étant fils de Sénateur, je baigne dans la politique depuis mon plus jeune âge. Toutefois, les longues discussions et discours m’ennuient sérieusement. Mon pire cauchemar serait d’être élu sénateur et pourtant pour les miens qu’elle prestige ce serait.

Lors de la récente guerre qui a déchiré la république, ma famille a soutenu économiquement et militairement le clan d’Octave contre celui de Marc-Antoine et Cléôpatre. À mon sens, mon père a choisi le clan de la raison et de la sécurité et non celui de l’homme qui selon moi aurait fait le meilleur chef. Par souci de respect et surtout pour ne pas mettre ma famille en danger, je n’exprime pas mes opinions sur notre empereur en public et je me garde bien de mes commentaires à son sujet. Maintenant que la paix est revenue dans l’Empire, notre divin Auguste, ma fait le grand honneur de me nommer Légat. Il s’agit en fait d’une récompense pour mes nombreuses victoires et pour me montrer sa reconnaissance face à ma loyauté.

→ Ce que je pense des jeux
J’ai une véritable passion pour les jeux que ce soient les courses de chars ou les combats de gladiateurs. J’aime parier de grosses sommes d’argent et je déteste perdre. Connaissant ma passion pour ce type de spectacle, je suis souvent invité par les lanistes de Pompéi.

→ Mes souhaits, mes rêves, mes ambitions
Je ne pense pas être fait pour la vie oisive d’une carrière politique. Là où je me sens véritablement vivant c’est sur un champ de bataille, mon souhait est donc qu’à court terme l’Empereur me renvoi me battre contre nos ennemis. D’ici là je compte bien profiter des nombreux avantages que m’offre ma position. À long terme, même si j’ai renoncé à me remarier, je sais qu’un jour ou l’autre je devrai y songer ne serait-ce que pour assurer le nom de mon père pour des générations à venir.

→ Ma pire crainte
Comme tant d’autres hommes, je ne suis pas fort pour parler de mes sentiments et encore moins pour faire l’étalage de mes craintes et faiblesses. Je crois qu’il vous suffit de connaître mon histoire pour connaître mes failles et blessures.

→ Heureusement, les Dieux veillent sur moi.
La religion n’occupe pas une grande place dans ma vie. Je ne suis pas superstitieux et je n’aime pas l’idée de remettre les rennes de ma destinée entre les mains d’une autre personne. J’ai appris à n’avoir foi qu’en une seule personne : moi.
La seule exception que je puisse faire sur le sujet est une prière à Mars et Jupiter que je fais avec mes hommes avant une bataille.  

~ Batailleur / Fin stratège / Intelligent / Arrogant / Jaloux / Hédoniste / Manipulateur /  Cynique / Vulgaire / Charismatique ~

•Situation amoureuse: Il est veuf. Sa femme est morte en mettant au monde leur fille, Vinicia.  Il a cependant plusieurs maîtresses, mais aucune relation sérieuse.

•Situation familial :

Il a deux frères aînés : Gaius (45 ans) et Drusus (43 ans)
Il a une fille de deux ans : Vinicia.

• Il aime avec excès les jeux, les plaisirs de la table, le vin et la compagnie des femmes. C’est un homme d’action, la politique et les longs discours l’ennui. Plusieurs de ses ennemis le qualifie de brute sans scrupules.

• Il parle couramment le grecque, le latin et l’hébreu.  

• Il n’hésite pas à se mêler à ses hommes. Il aime boire et manger avec eux ce qui lui voudra l’affection et le dévouement de ces derniers.

• Il est très fortuné. Il possède des flottes de galère dans la Méditerranée qui fait le commerce des épices et de marchandises rares entre l’Orient et Rome. Il possède une demeure à Rome ainsi qu’a Pompéi. Sa richesse, son titre et sa position politique en font un homme convoité, mais craint parce qu’il est insaisissable et méprisé.

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MON PASSÉ

Marcus Vinicius est né à Rome. Il est issu d’une riche et ancienne famille romaine autant du côté de son père que de sa mère. Sa mère, Lydia était membre de la grande famille des Julii, mais une autre branche que celle de Jules César. Elle était fille d’un procurateur et reconnue d’une grande beauté. Malheureusement, elle est morte prématurément après avoir donné naissance à Marcus. Quant à la famille de son père, elle s’est illustrée dans plusieurs guerres et conflits que ce soit Crête, en Macédoine ou contre les armées de Marc Antoine et Cléopâtre.

Dès ses premières campagnes, Marcus sut démontrer un grand courage et un esprit de tacticien qui firent de lui un excellent meneur d’hommes. Rien d’étonnant à ce qu’à peine 30 ans, il obtienne un poste de commandement important à la tête des meilleures légions de Rome. Après une vie oisive, Marcus découvrit sa voie dans la vie militaire. Il aime la vie rude dans les camps, il aime le combat et par-dessus tout l’euphorie de la victoire. Après plusieurs années passées à faire la guerre aux ennemis de Rome, il put revenir auprès des siens et prendre une épouse parmi les plus belles femmes de l’aristocratie romaine. Bien qu’homme à femmes, Marcus sait que pour perpétuer la ligne de son père, il doit avoir des fils et se marier avec une femme respectable. Il prit donc pour épouse une cousine éloignée, nommée Julia. À son grand étonnement, Marcus tomba follement amoureux de son épouse et vécut avec elle une vie paisible et heureuse durant deux courtes années puisque cette dernière mourut d'une fièvre puerpérale après lui avoir donné une fille auquel il donna le prénom de Vinicia. Brisé par le chagrin, Marcus repartit pour la guerre et confia son enfant à sa famille. Par la suite, il refusera toujours de se remarier malgré les nombreuses pressions qu’on fera sur lui en ce sens. Désormais, il ne veut plus perdre sa liberté et refuse de revivre les contraintes d’un mariage arrangé. Il aura plusieurs maitresses, mais jamais plus il ne sera amoureux. L’amour lui a laissé un goût amer et de terrible souffrance en perdant les deux femmes qui auraient dû le plus compté pour lui.  

MON PRÉSENT

Nous sommes à l’an 27 avant J.-C deux ans se sont écoulés depuis la fin de la guerre contre Marc-Antoine et Cléôpatre. Marcus Vinicius est rentré de Grèce et a été nommé Légat par Auguste.

Depuis son retour de campagne, Marcus a dû faire face à la mort de son père. Avec ses frères, ils ont partagé l’héritage familial et s’occupent avec eux des affaires de la famille. Marcus n’a toujours pas récupéré sa fille qui habite chez son frère Gaius et son épouse, la voir lui rappelle la perte de son épouse bien-aimée Julia. Il passe son temps entre Rome, Capoua et Pompéi pour assister et parier de grosse somme d’argent aux combats de gladiateur et courses de chars.

MES RELATIONS AVEC LES FEMMES DE MA VIE

La vie nous réserve bien souvent des surprises de toutes sortes. La vie est parsemée d’épreuves et d’embûches, mais également de petit et de grand bonheur. Celle de Marcus Vinicius avait commencé sous les meilleurs auspices. Né à Rome au cœur même de la république, il était patricien, fils de patricien et petit-fils de patricien, en un mot sa lignée remontait à la fondation de Rome. Par sa seule naissance, il avait le droit d’accéder à tous les échelons du cursus honorum voire même le plus haut échelon de consulat.

La seule ombre au tableau était d’avoir perdu sa mère en venant au monde. Toute son enfance, il n’eut que très peu de référence féminine dans son entourage hormis sa bonne nourrice Amrah et les autres esclaves de la maison de son père. Dès son plus jeune âge, le petit Marcus chercha l’attention et l’amour des femmes qui l’entourait. Souffrant d’insécurité, il développa des mécanismes d’autodéfense pour compenser l’indifférence de son père. Ayant toujours eu du mal à s’entendre avec son paternel et ses frères, Marcus s’engagea dans l’armée dès qu’il en eut la permission. À 16 ans, il quittait déjà son foyer pour participer à sa première campagne.

Dans la vingtaine, Marcus n’avait une qu’une seule idée en tête, une seule passion : la guerre. Le désir de se battre et de faire la guerre était tout ce qui le passionnait. Peu lui importait l’ennemi, il n’avait qu’un seul désir : l’anéantir et l’écraser. Son but à l’époque était fort simple, faire rapidement ses preuves et monter les échelons du cursus honorum afin de pouvoir un jour s’illustrer au côté des plus grands général de la république. Ses modèles étaient des hommes plus grands que nature. Des hommes qu’il avait eu la chance très jeune de côtoyer, des hommes tels que le grand Pompée, Jules César et Marc Antoine. À l’époque de sa jeunesse, Marcus était très souvent absent de Rome, seulement lors de ses courtes permissions, il revenait chez lui et il passait son temps à s’amuser. Que ce soit pour parier sur des courses de chars, des jeux de dés ou bien boire et courir les bordels. À vingt ans, Marcus ne recherchait que le plaisir et non l’amour. Ce sentiment pourtant si noble et si fort lui était alors étranger et il en avait probablement peur parce qu’il n’en voyait que les effets négatifs.

Jeune, impulsif, orgueilleux, beau et séduisant, Marcus Vinicius se voyait comme un grand conquérant et à qui rien n’était impossible. Se croyant tout permis, il cultivait les aventures avec des femmes provenant de tous les milieux que ce soient de jeunes patriciennes ou plébéiennes voulant lui donné leur précieuse vertu ou des femmes mariées à la recherche d’un jeune amant pour mettre un peu de piment dans leur vie. Tout était bon à prendre. Et c’était sans compter, les esclaves féminines qui étaient à sa disposition dans la maison de son père. Si ses frères répugnaient à passer la nuit avec l’une d’elles, pour sa part il n’avait aucune gêne bien au contraire. De nature généreuse, il se montrait toujours fort reconnaissant avec les jeunes filles qui acceptaient de le rejoindre dans son lit. Et puis comme il fallait absolument préserver les apparences et évité les scandales, sa bienveillante nourrice s’occupait toujours de faire disparaître les petites gourdes qui n’avaient pas pris soin de prendre leurs précautions ou pires encore celles qui s’amourachaient du jeune homme.

Avec la trentaine, Marcus sentit s’abattre sur lui les pressions familiales. Étant un dernier de famille, on lui avait laissé vivre sa jeunesse librement, mais à présent son père lui mettait de plus en plus de pression pour prendre une épouse et fonder une famille. Ne voulant pas servir de monnaie de marchandage dans un mariage arrangé, il décida de prendre les choses en main pour se trouver lui-même une épouse. Ce fut tout à fait par hasard lors d’une fête donnée chez Caius Julius César qu’il fit la rencontre de l’une des nièces de ce dernier. Dès qu’il croisa le regard de cette grande rousse aux yeux verts, il fut totalement subjugué et amoureux. Elle était de loin la plus belle femme qu’il est eu le plaisir de connaître et à sa beauté s’ajoutait une vive intelligence et de grandes qualités de cœur.

Totalement séduit par la jeune femme, il commença rapidement à lui faire une cour empressée et au bout de quelques mois seulement, il fit sa demande en mariage. Ce choix ne pouvait décevoir personne. La jeune femme était issue de l’une des meilleures familles de Rome. Ces gens étaient immensément riches et pour arranger le tout son oncle donna sa bénédiction à cette alliance. Julia fut une véritable bénédiction dans la vie dissolue de Marcus, elle apporta sous son toit de l’ordre et une certaine forme de sagesse. D’une grande patience, elle lui enseigna la tempérance et l’aida à guérir ses blessures d’enfance.

En se mariant, Marcus jura fidélité et loyauté à Julia et lui promit de ne jamais la tromper. Avec Julia, Marcus apprit enfin la signification de l’amour, de la confiance et de l’abandon de soi. Elle fut son véritable premier amour. Sa perte en fut d’autant plus cruelle qu’il l’avait aimé inconditionnellement. Même après trois ans, son absence se fessait toujours ressentir, mais peu à peu il réussissait à faire la paix avec cette mort. En vérité ce que Marcus ne se pardonnait pas c’était d’avoir été d’une part absent lors de son décès et surtout d’avoir manqué à sa parole.

Durant toute la durée de leur mariage, Marcus avait respecté son serment de fidélité envers sa femme. En fait, jusqu’à ce qu’il fasse la connaissance de Tirzah. Avant de rencontrer la jeune femme, il n’avait jamais vraiment eu envie de briser son serment, mais l’arrivée de cette jeune femme dans sa vie bouleversa toutes ses certitudes et son univers.

Lorsqu’il se remémorait cette première rencontre, il ne pouvait oublier la chaleur, les larmes, les cris et le sang. Il lui suffisait de fermer les yeux, pour la revoir coucher sur le sable tentant de se défendre contre une brute épaisse qui voulait la violer. Ce n’était pourtant pas la première fois qu’il assistait à une telle scène, mais c’était la toute première fois qu’il se surprit à intervenir. Pourquoi? Pourquoi avait-il choisi de sauver cette femme à peine sortie de l’enfance? Cette inconnue provenant du fin fond du désert. Pourquoi elle précisément, il n’en avait aucune idée. Il se rappelait seulement que tout comme lorsqu’il avait vu Julia la première fois, le regard de Tirzah l’avait touchée en plein cœur. Sa beauté, sa force et sa détermination à vouloir vivre l’avaient ému et séduit. Si au départ la jeune femme s’était rebellée contre lui au point de vouloir le tuer, ils avaient fini par se retrouver dans les bras l’un de l’autre pendant une nuit. Cette nuit allait tout changer pour Marcus et plus jamais il n’arriverait à oublier la jeune femme. Tous les jours qui suivirent furent hantés par son regard, par la senteur de sa peau et le goût de ses lèvres. Toutes les nuits, qui suivirent, il ne put la chasser de ses rêves. Ce ne fut que lorsqu’il retourna finalement à Rome auprès de sa famille qu’il chassa plus ou moins la jeune femme de son esprit.

Et même si elle n’occupait plus tous ses rêves et ses pensées, elle restait bien vivante à sa mémoire. Lorsqu’il lui arrivait de penser à elle, il se sentait coupable de l’avoir abandonnée et de ne pas l’avoir sauvée de l’esclavage elle et sa famille. Inexplicablement, il savait que jamais il ne pourrait l’oublier et qu’il passerait sa vie à la rechercher.