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 Mens sana in corpore sano ₪ avec Tiberius Oppius Lucanus



POMPEII, TERRA DEORUM ₪ :: Thermes de Stabies
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Arene
Sam 21 Sep - 23:16
Mens sana in corpore sano ₪ avec Tiberius Oppius Lucanus   




Priam
₪ Arrivée à Pompéi : 21/08/2012
₪ Ecrits : 4319
₪ Sesterces : 283
₪ Âge : 29 ans
₪ Fonction & Métier : Gladiateur pour la maison Lucretius

Cogito ergo sum ₪
₪ Citation: The Gods have no mercy, that's why they're Gods
₪ Moi en quelques mots:
₪ Côté Coeur: Gauche...
Priam
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Mens sana in corpore sano
@Tiberius Oppius Lucanus

Pourquoi aujourd'hui? Sûrement parce que je suis prêt. Ce jour, je l'ai désiré depuis tant de semaines, de mois même, sans jamais le voir arriver. Je sens mon cœur se soulever dans ma poitrine et mes mains trembler. Heureusement, ma fierté d'être là me fait lever la tête, serrer mes poings et bomber le torse.

Je suis de retour.

Qu'on se le dise à Pompeii, le grand Priam est de retour.

Où? Sur le sable de l'arène? Pas aujourd'hui, non. Cette terre reste encore à reconquérir.

Dominus m'a commandé de l'accompagner aux thermes ce matin. Pour ce rituel quotidien, il s'entoure toujours de quelques uns de ses gladiateurs. Uniquement ceux qu'il a à cœur d'exposer à ses pairs. Je ne peux m'y tromper, voilà des mois qu'il ne me le proposait plus, signe manifeste de ma disgrâce à ses yeux. Si bien que j'ai dû faire répéter l'esclave qui était venu me chercher ainsi que Celadus et Ulysse. Ceux-ci m'avaient dévisagé à leur tour. Ils avaient compris aussi.
Etait-ce mes suppliques et mon travail acharné qui avaient porté leurs fruits? Voroncius avait-il intercédé en ma faveur? Quoiqu'il en soit, c'était là une chance que je ne peux laisser passer. J'ai trop longtemps croupi dans l'ombre de la défaite et de la déchéance.

Plus jamais.

Dominus marche en tête et nous avançons derrière lui. Si je ne peux pas voir son visage, je le devine satisfait de son effet. Depuis sa trop longue convalescence, la reprise des mondanités n'est pas pour lui déplaire, j'ignore quel est l'objet de sa venue du jours avec nous. Si même il y en a un. Il n'est rien que Lucretius aime tant que de se montrer et de montrer ses poulains. Les regards s'arrêtent sur nous depuis l'entrée, en passant par la palestre que nous avons traversé, jusque dans les vestiaires puis à présent dans le caldarium où nous pénétrons.
Etrange lieu que ces thermes dont les Romains sont si friands: tous nus comme Gaia nous a fait, patriciens, plébéiens, pérégrins parfois et bien sûr esclaves accompagnant leurs maîtres, se mêlent sans distinction d'origine ou de statut. Nos visages leurs sont familiers pourtant, ainsi que la marque des Lucretii que nous portons sur notre bras.

Alors que nous nous délassons dans le bassin froid depuis seulement une poignée de minutes, une voix de ma connaissance surgit dans notre dos et interpelle mon maître pour le saluer. Il s'agit du propriétaire des lieux: Tiberius Oppius Lucanus. D'âge proche, les deux hommes sont l'incarnation de l'ambition plébéienne à Pompéi et ont su embrasser leur statut social pour se frayer un chemin vers les plus sphères les plus influentes. L'un en dominant le marché des jeux, l'autre celui des bains. Il n'y avait aucun moyen que ces deux-là ne fassent pas affaire.
Le regard de Lucanus s'attarde sur mes camarades et moi un instant. Du temps où j'étais encore Champion il lui est arrivé de me masser en personne et je peux affirmer que ses mains valent de l'or. Si je n'en avais déjà bien d'autres, la satisfaction de ses soins pourrait être, à elle seule, une motivation suffisante pour regagner ce titre tant convoité. A cette pensée, je me redresse. Je sais mon maître soucieux de son opinion et qu'aujourd'hui, peut-être plus que jamais, je me dois de faire bonne figure.

Car l'arène n'est jamais le plus dur à conquérir, reste le peuple.
‹c› Vanka


Spoiler:
Plebe
Dim 22 Sep - 12:10
Re: Mens sana in corpore sano ₪ avec Tiberius Oppius Lucanus   




Tiberius Oppius Lucanus
₪ Arrivée à Pompéi : 24/11/2014
₪ Ecrits : 336
₪ Sesterces : 138
₪ Âge : 30 ans
₪ Fonction & Métier : Masseur et gérant des thermes de Stabie
Tiberius Oppius Lucanus
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Mens sana in corpore sanum
La tunique était courte, teinte en noir pour masquer l’huile qui, irrémédiablement, la tâcherait avant la fin de la journée. Ses sandales trempées d’eau, pas bien utiles, et ce vêtement qu’il chaussait chaque matin, servaient à le distinguer du reste de la plèbe qui fréquentait les Thermes de Stabie. Il était ici chez lui, il était le maître des lieux, il se devait ainsi d’apparaître en contre-pied de la foule de clients, tous nus, ou presque.  
La matinée débutait. On consommait quelques fruits au soleil dans la palestre, on raclait sa peau crasse à l’aide d’un strigile dans le tepidarium, on conversait autour des dernières affaires politiques dans les latrines. Lucanus aimait raconter qu’il connaissait chaque citoyen qui passait le pas de son vestibule. Quant à ceux qui n’étaient pas citoyens … Par Janus, était-il véritablement important de les reconnaître ? Dans ce lieu où la nudité faisait légion, il ne fallait pas se leurrer avec de fausses idées exogames. La réalité voulait que des groupes se forment, les esclaves savaient quand les horaires étaient plus propices à leur passage, les patriciens évitaient les eaux dans lesquels les bas-fonds avaient trempé.
Une espèce tout à fait particulière d’esclave venait toutefois d’entrer dans les Thermes pour détendre ses muscles dans les salles chaudes et humides des thermes. De ces esclaves dont on se souvient non seulement du nom, mais qu’on s’applique aussi à crier dans des arènes. Fronto, dominus du ludus Lucretius, faisait parader ses hommes – que certains qualifiaient de Dieux – rue de Stabie tous les matins. Il les dévêtait entièrement, même quand ça n’était pas encore nécessaire, et les poussait devant lui. Il fallait dire que ce n’était pas son corps à lui qui valait le moindre coup d’œil. En revanche, le corps des Gladiateurs était de ceux qu’on veut voir sous toutes les coutures, pour comprendre comment fonctionne pareille machine. A peine avaient-ils passé les portes qu’on murmura sur leur passage. C’était la même chose tous les matins, et pourtant, ils étonnaient toujours. La plupart du temps, les regards des différents clients étaient indifférents aux corps dénudés. Toutefois, ces corps-là attiraient, parce qu’ils étaient le premier outil du spectacle gladiatorial. Il y avait, bien sûr, les combats, les armes et les armures, mais d’abord, avant tout, il s’agissait de voir s’affronter deux corps. Ainsi, les voir de si près, devait passionner. Voir comment se ciselait leurs muscles quand ils se déplaçaient, voir la sueur se former sur leur peau, voir les cicatrices qui barraient leur corps permettait aux petites gens de s’assurer qu’ils étaient bel et bien en présence d’homme – et pas de dieux. On pouvait en douter, quand on voyait leurs corps se déchirer sur le sable au rythme des hurlements de leurs noms.

Alors que le petit groupe grignotaient aussi dans la palestre, on leur apporta quelques poids, ils purent se faire suer un moment devant les yeux curieux des autres clients du lieu. Lucretius avait besoin que sa célébrité remonte, il avait besoin d’exhiber ses bêtes pour que la foule vienne nombreuse au spectacle. Depuis de longs mois maintenant, Naevius menait la danse, ses dieux n’avaient de cesse de gagner, on ne faisait ainsi plus confiance au ludus Lucretius, pourtant le plus ancien de Pompéi. Peut-être oubliait-on même de diviniser ses esclaves, il fallait ainsi rappeler à la foule ce qu’ils valaient. On les poussait alors à venir nettoyer le sable incrusté dans leur peau aux Thermes. Tous les jours, ils venaient se laver, et dès le lendemain, ils revenaient encrassés de terre et de sang. Pour le plus grand bonheur des yeux curieux des romains.
Lucanus avait appris par son intendant que les Lucretii étaient donc arrivés. Il traversait sa propriété en faisant claquer derrière lui ses sandales. Il aimait qu’on le regarde, lui aussi. Il aimait détourner des regards sur son passage. Bientôt, il atteignait la palestre, et observait à son tour les belles bêtes que son camarade avait ramenées. Fronto et lui se fréquentaient régulièrement, ils gardaient une camaraderie des années que Lucanus avait passées à être formé au métier de masseur auprès du doctore de son ludus. Il s’était investi cinq ans durant dans ce ludus, il avait vu des dizaines de gladiateurs aller et venir, vivre et mourir. Il avait remis des épaules, désespéré de savoir qu’elles seraient démises quelques semaines plus tard. Il avait noué des attelles, constitué des mixtures pour ces hommes dont il connaissait le corps par cœur. Fronto savait que Lucanus recevait aussi entre ses murs les hommes de Naevius, mais il voyait le favoritisme que mettait en place le gérant des thermes en faveur de sa maison, malgré l’année difficile qu’elle venait de passer. Lucanus faisait venir les esclaves Lucretii aux horaires les plus propices, et ne s’appliquait pas à faire parader ces divinités-là. Elles venaient aux thermes se laver. Les hommes de Lucretius venaient là pour se montrer.

« Par Mars, Fronto, mais qui nous as-tu ramené là ?! » l’exclamation était forte, de sorte à ce que les regards se tournent vers lui, et vers celui qu’il pointait du menton. Le plébéien avait partagé avec Lucanus son intention de ramener ce jour-là son Champion déchu, qui devait bientôt fouler à nouveau le sable de l’arène.  Il fallait que la foule s’émeuve de ce grand retour, il voulait entendre son nom scandé par-dessus celui de tous les autres. Lucanus s’appliquerait donc à faire cette publicité. « Priam », glissait-il alors qu’il s’approchait de lui, l’examinant sous toutes les coutures. Sa peau était brune, brûlée par le soleil et incrustée de sable. La sueur qui s’échappait de ses pores s’en faisait crasse, signe qu’il avait bien travaillé ces derniers jours. Les muscles qui descendaient de sa nuque jusqu’au sommet de ses épaules saillaient particulièrement, gonflés par l’entraînement et par la tension. « Je vais m’occuper de ça personnellement, Lucretius, compte sur moi. » A nouveau, Lucanus avait parlé trop fort. Il grossissait le trait, faisait de cette visite un spectacle. Mais les clients étaient naïfs, ou alors, ils s’en fichaient. Que cette discussion soit mise en scène leur importait peu. L’important était qu’ils puissent regarder. Lucanus s’exclama alors : « Au bain, gladiateurs ! » Pas question qu’ils ne soient ici considérés comme des esclaves. Les hommes de Lucretius étaient gladiateurs, sportifs, divinités, mais pas esclaves. Ainsi, alors que Priam et les autres se levaient pour atteindre la première salle de bains, chaude, d’autres curieux les suivaient. Sûrement voulaient-ils aussi se reconnaître dans l’apostrophe du maître des lieux. D’ordinaire, les citoyens préféraient laisser les esclaves se baigner seuls. L’eau était plus sale à leur passage, car ils se lavaient moins souvent, et qu’ils s’occupaient de tâches plus ingrates. Mais se baigner dans la même eau que celle d’un Dieu ne devait pas être si terrible, n’est-ce pas ?
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Arene
Jeu 26 Sep - 23:40
Re: Mens sana in corpore sano ₪ avec Tiberius Oppius Lucanus   




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Mens sana in corpore sano
@Tiberius Oppius Lucanus

Aucun des Romains ici présents ne doit se laisser abuser par la comédie que jouent à la perfection les deux acolytes plébéiens. Peuvent-ils croire que nous sommes venus ici dans l'intention de nous décrasser réellement?
Peut-être. Sans doute...
Aucun d'entre eux n'a jamais posé une sandale dans une caserne de gladiateurs. Celle de Lucretius est probablement la mieux équipée de Campanie, et des bains, nous en avons. Ils ne sont évidemment en rien comparables à ceux-ci, qui voient défiler toute la bonne cité de Pompéi, mais ils nous suffisent bien pour laver les affres d'une journée d'entrainement dans la poussière ou parfois la boue. Mais je sais que pour le citoyen modeste et laborieux, il convient de garder toujours notre basse condition servile sous les atours de mystère.

Si Fronto a le sens des affaires et du spectacle, c'est un trait volontiers partagé par Lucanus. L'un comme l'autre ont tout à gagner d'une alliance fructueuse, et l'on peut aisément deviner à son ton grandiloquent qu'il entend lui aussi honorer sa part du contrat, plus ou moins tacite, qui l'unit à mon dominus. Pour chaque goutte versée de notre sang ou de notre sueur, les pièces couleront, elles-aussi, à flots dans leur paume. Lucretius retrouvera le lustre d'antan du nom de sa maison dans le milieu des jeux, aujourd'hui quelque peu terni. Quant à Oppius, s'il vient à être l'hôte des meilleurs athlètes de la cité, il ne fait aucun doute qu'il verra doubler l'affluence dans son établissement à ces heures de présence.

Un instant, alors qu'il salue chaleureusement mon maître, je me demande s'il ne joue pas sur tous les tableaux. Cajole-t-il aussi bien les gladiateurs de Naevius? Le titan égyptien de ce dernier, qui occupe aujourd'hui le sommet du piédestal, doit être un magnifique spécimen à observer de près. Pour l'avoir croisé une ou deux fois, même d'un peu loin, et pour l'avoir vu détrôner mon frère Celadus, je peux l'affirmer sans offenser mon orgueil. Quel Romain ne tremblerait pas d'excitation à l'idée de contempler cet avatar de la mort et du chaos dans sa plus pure authenticité? A voir Lucanus endosser son rôle de maître des lieux avec brio, je comprends que sa personnalité flamboyante et mondaine ne peut s'accorder avec celle de l'austère Naevius.

Soit... J'ai, moi aussi, le sens de la mise en scène. C'est ce qui m'a fait autrefois gagner les faveurs de Fronto et de la plèbe, c'est ce qui me fera les reconquérir encore. Tandis que Lucanus prononce mon nom et manifeste son intérêt à mon égard, l'ébauche d'un sourire confiant se dessine sur mes lèvres. Toutefois, je glisse un regard en direction de mon maître. Même en paroles nous ne sommes pas libres et répondre à un citoyen sans autorisation serait une marque d'indiscipline qu'il ne me pardonnerait pas. D'un signe du menton, Lucretius m'enjoint à répondre à l'adresse.
« Honneurs sur toi et sur ta maison, respectable Lucanus. »

Je peux sentir son regard couler sur moi comme de l'eau bienfaisante et vivifiante. Comme il m'examine, instinctivement, mon menton se dresse, ma mâchoire se serre. Je me fais de marbre. J'ai sué, j'ai souffert, pour me glisser de nouveau dans la peau d'un dieu. J'ai travaillé suffisamment dur pour que mon orgueil me revienne et que je n'ai plus jamais à baisser les yeux. Ni à lever cette maudite main pour réclamer la grâce du public... Je veux qu'il voit le fruit de mon labeur, la détermination dans mon regard, le sang de vainqueur qui fait palpiter mes veines. Je veux qu'il les voit et qu'il témoigne.
Mon maître aurait tout aussi bien pu m'exhiber sur le forum que je n'aurais pas eu meilleur audience. Cet homme voit défiler dans ses bassins ou sous ses mains le tout Pompéi, et certains jours d'affluence une partie de la Campanie. Autant de courtoisies échangées, autant de conversations engagées. Autant d'oreilles qui entendront dès demain, ou -qui sait- peut-être dès aujourd'hui, parler du retour de Priam.

C'est pourquoi tandis que les vapeurs qui nimbent le caldarium tiennent office des nuées qui baignent le sommet de l'Olympe, mes deux frères et moi nous assignons à assurer le spectacle que Lucretius et Oppius attendent de nous. Avant que de pénétrer dans l'eau, il convient d'effectuer un premier nettoyage pour éliminer le plus gros de la saleté qui nous recouvre et c'est ce que nous venons rechercher ici. Les esclaves s'affairent avec zèle et portent des seaux chargés d'un onguent au sable qui nous aidera à déloger la crasse la plus tenace. Ulysse et Celadus font un peu d'exercice pour détendre leurs muscles endoloris, en faisant travailler leurs bras ou leur nuque. Quant à moi, je déroule mes épaules dans une attitude toute féline et je prends appui sur le mur d'ocre qui me fait face, les bras tendus vers l'avant, afin de délasser le haut de mon corps et mon dos que je sollicite tant. Depuis cinq années que je combats avec mes lames jumelles, j'en connais chaque fibre, chaque muscle, chaque nerf ou tendon. Et comme le guerrier prend le plus grand soin de son armure ou de son casque, je les choie afin qu'ils ne me fassent jamais défaut.

Par dessus mon épaule, j'entends les murmures des Romains qui nous ont suivi. Un léger sourire de satisfaction que je me réserve effleure mes lèvres humides. Je peux ici admettre, à toi qui lit ces lignes, que cette pose, bien que coutumière pour moi, n'a rien d'anodine. Je connais mon instrument et ses effets, aussi bien que Lucanus connait les siens pour assainir les corps. Nul ici présent ne peut ignorer les reflets saillants de mes omoplates, la puissance de mes bras, les cicatrices plus ou moins fraîches qui marbrent ma peau et témoignent de mes exploits passés et à venir. Comment ne pas avoir envie de les voir de nouveau s'exprimer dans un amphithéâtre, sous les vivats du public?
Je connais la foule comme une amante de longue date. Notre passion trop vite consumée, nous nous sommes éloignés, étrangers l'un à l'autre, le cœur empli de ressentiment et d'amertume. Mais à présent que nos destins se croisent de nouveau, je constate qu'elle est restée la même que dans mes souvenirs. Qu'elle n'a pas changé. Qu'elle brûle toujours de désir. Et que je connais encore les caresses capables de faire soulever son corps pour moi.
‹c› Vanka
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