Appius Maenius Valerius - Ancien légionnaire

Ave, étranger ! Je suis Appius Maenius Valerius, fils/fille de Titus Maenius Scundus. Né à Région de Carthage, il y a 31 ans, je suis d'origine romaine. La déesse Fortune a fait de moi une(e) Plebéien et je n'ai pour famille Malheureusement plus personne. Je n'ai pas connu ma mère. Quant à mon père ... Celui-ci est mort il y a une poignée d'années..


Plus de 2000 ans plus tard, c'est Green-Moon qui m'incarne. Qui es-tu ? J'approche tout doucement des 25 ans et vis actuellement à Marseille, où je travaille en tant qu'esclave à McDonalds. Je suis forgeron à la base, et ait dû stoper mon activité, et j'ai donc fini là où on voulait bien me prendre. Je rp depuis quelque chose comme neuf ans, et j'ai débarqué ici grâce à Oppia Pulchra.
Je me sens perdu et j'aimerais bien avoir un parrain ou une marraine : OUI [ ] / NON [ x ] (cochez la réponse souhaitée). Pour plus d'infos sur le parrainage, c'est ici.
Si je venais malheureusement à quitter le forum, j'accepte [x] que mon personnage soit adapté en scenario / [] que le staff le fasse disparaître de Pompéi par mort ou départ (cochez selon vos préférences), et ce pour permettre à mes liens importants de ne pas être gênés. Mais ça n'arrivera pas.

© crédit gif

→ Ce que je pense de Pompéi
J'ai vécu de nombreuses années dans cette cité, elle est devenue ma maison, ma patrie. Je mourrais sans aucun doutes pour elle si je devais le faire, mais, cela se passerait dans l'ombre. La légion ne voulait plus de moi, alors, j'ai finit par quitter celle-ci. C'est une cité magnifique, portuaire, où l'on y rencontre tout types de gens, venant de tous horizons. Des gens biens, comme ceux de la pire espèce. Où je me situe parmi ceux-là? J'aime à penser faire partie des premiers, mais, j'ignore ce que la vie a réellement fait de moi. Ce que cette cité a fait de moi.

→ Ce que je pense de la politique
La politique ... Je ne m'y suis jamais réellement intéressé. J'ai toujours suivi mon père, quoiqu'il fasse, et j'ai fini par écouter mes supérieurs, une fois enrôlé dans l'armée. Malgré tout, j'ai combattu pour Marcus Antonius, et, si je devais choisir un camp, cela aurait été le sien, je n'ai jamais vraiment eu Octavius en grande estime. En plus de quoi, je sais que le général est un grand homme, qui mérite qu'on le suive, alors qu'il ne me connaissait pas, il m'a offert une promotion exceptionnelle. Alors, même après sa mort, j'aurais envie d'adopter sa façon de penser. Pour en revenir à la politique de notre cité, je dirais qu'elle est comme de partout ailleurs. Les forts piétinent les faibles, rien de plus, et ces derniers tentent tant bien que mal de survivre.
 
→ Ce que je pense des jeux
Les jeux sont sûrement nécessaires à la vie romaine. Sans doutes était-ce là une idée pour contenir le gros du peuple, le faisant rêver, l'occupant même. Mais sans doutes ces jeux étaient aussi là pour rappeler à tous que la vie est quelque chose qui peut aisément s'échapper de chacun de nous. Pour avoir été moi-même gladiateur un certain temps, je vous avouerai avoir énormément appris. Je me pensais puissant, invincible, j'y ai appris l'humilité, avant de devenir un vrai guerrier. Devenir gladiateur m'a aussi permis de recommencer ma vie, et de rencontrer celle qui l'a changée.

→ Mes souhaits, mes rêves, mes ambitions
Pour être franc, cela fait bien longtemps que je ne réfléchis plus à mon avenir, nombreux sont ceux à posséder des rêves et des perspectives d'avenirs. Moi, je vis dans les bas-fonds de la cité, l'on doit vivre au jour le jour et survivre à tous les dangers d'un tel lieu. Nous n'avons guère la place pour ce genre de chose. Cependant, si l'on doit parler de souhaits ... Je dirais que je souhaiterais volontiers me marier et fonder une famille.

→ Ma pire crainte
J'ai peur de me battre. J'ai peur de me faire démolir, et de perdre. Et j'ai encore plus peur de finir infirme, que de mourir pendant le combat... Mille fois plus peur. J'entends le déchirement du vent, j'entends le cri de la peur qui hurle en moi.... Pourtant, je cours toujours après un adversaire plus fort, afin de nourrir le guerrier en moi.

→ Heureusement, les Dieux veillent sur moi.
Les dieux veillent sur moi. J'ignore encore pourquoi, mais, ces derniers m'ont aidés à plusieurs reprises. J'ai survécu à l'Asie, à la Grèce, à l'Egypte et même au sable de l'arène. Pour couronner le tout, lorsque je suis sorti de ce ludus, j'ai pu faire la connaissance de cette femme, Helvia qui m'a aidé à retrouver un semblant de vie. Si ce n'est pas là un geste des dieux qu'est-ce donc? Sans doutes que mes prières à Mars ont portés leur fruits. Sans doutes a-t-il reconnu le guerrier que j'étais devenu et m'a offert sa bénédiction? Si c'est le cas, j'en serais heureux.

→ Ce que je pense du "Fils de l'Etna" et de sa révolte
Pour être tout a fait honnête, j'ignore totalement si cela est vrai. Les rumeurs de ce genre en sont presque devenues courantes, sûrement est-ce que cela est dû à la rébellion du grand Spartacus? Je l’ignore, mais, ce qui m'intrigue réellement, c'est le fait que cette histoire persiste. Si elle venait à être vrai, je suppose que j'aurais à me battre pour protéger les quartiers où nous vivons, mais, jamais je n'irais aider ces gens qui nous regardent de haut, se sentant différents et supérieurs. S'ils venaient à mourir, ou même à se faire secouer, j'ose espérer que cela apporterait du changement à notre cité.

C'est dans la région de Carthage Carthage qu'Appius Maenius vit le jour en l'an 58 avant notre ère. De père légionnaire et d'une mère peu préoccupée, son destin semblait tout tracé. L'enfant allait faire tout comme son paternel. Notre ami ne connut que peu sa mère, tant et si bien, qu'à peine avait-il deux ans, celle-ci disparu de la cité, et jamais plus il n'en entendit parler. La vérité, il ne la sut que bien plus tard. Son père, devenu dépendant des jeux dilapidait la fortune familiale. Ainsi, après avoir posé un ultimatum, celle-ci décampa sans le moindre remord. Dès qu'il fut en âge, l'enfant entra à l'école où il y passa de très nombreuses années. Ses journées étaient consacrées à l'étude de l'Histoire, à écrire, lire, mais aussi de la philosophie. Son père, quant à lui, voulant à tout prix que son enfant prenne sa succession, lui enseigna les diverses manœuvres et, plus en profondeur les combats. Chose pour laquelle Appius était relativement doué. Pour ne rien vous cacher, le reste ne l’intéressait pas vraiment, et était même relativement moyen dans ces domaines. Pour le combat en revanche, le garçon était même des plus doués. Relativement grand et costaud en comparaison des enfants de son âge, cela lui donna, pendant dès son plus jeune âge, un soutien important. N'allez cependant pas croire qu'il était du genre à se reposer sur ses lauriers non, chaque jour, il s'entraînait plus dur que n'importe qui. Conscient rapidement de ses lacunes dans les autres domaines, l'aspirant eut l'idée de se concentrer sur la chose martiale, dans l'espoir de devenir un jour soldat à part entière.

C'est donc à ses 16 ans qu'Appius devint officiellement légionnaire et fut muté en Asie, devant suivre le grand Marcus Antonius dans ses voyages à travers la Grèce et l'Asie entière. De ce que le jeune soldat savait, le général était en quête de richesses pour monter une armée. Au plus bas de l'échelle, notre ami n'avait accès qu'à peu d'informations, se contentant seulement de devoir suivre les ordres, et de s'entraîner chaque jour, encore, et encore. Durant ses voyages, et grâce à ses compétences martiales se montrant quelques peu au dessus des autres bleus de son bataillon, Appius obtint sa première promotion. Il eut aussi la chance de découvrir plus en détail l'armement oriental, qui était si différent de ce qu'il avait pu voir jusqu'ici. Oh, certes, quelques armes lui rappelaient sans grand problème les armes utilisés par certains gladiateurs, mais, la plupart d'entre elles lui étaient grandement inconnues. Durant son temps libre, le légionnaire se perdit à vouloir essayer d'en manier quelques unes, se disant qu'apprendre à connaître les armes de ses adversaires lui permettrait peut-être de mieux les comprendre. Finalement, il finit par se découvrir une certaine « passion » pour l'armée qu'ils appelaient cimeterre. Large lame recourbée, celle-ci semblait capable de faire des ravages dans les rangs. Alors, discrètement, Appius emporta l'une d'entre elles.

Quelques années passèrent, et, notre ami revint en poste, non loin de chez lui, en Egypte, où, grâce à certains faits d'armes, et l'appui de son paternel, le soldat acquis le grade de Hatiliarius. Doué pour le combat, et intéressé par les techniques ennemies, notre ami avait tapé dans l’œil de son général, qui finit par lui accorder cette promotion que le vieil homme lui demandait tant. Grâce à cela, le carthaginois put se consacrer pleinement au maniement des armes exotiques, et préparer ses camarades à les affronter. Prenant grand plaisir à cela, Appius devint peu à peu un grand guerrier, connu, et reconnu dans sa légion, tant pour sa force que pour sa technique. Lorsque Marcus partit d’Égypte, lui, y resta encore une poignée d'années, avant d'être envoyé à Pompéi, où son père perdit mystérieusement la vie, quelques semaines plus tard. L'orphelin comprit très vite la raison de ce décès, grâce aux bousculades de quelques hommes de mains venu lui rendre une petite visite de courtoisie. Malgré le départ de son épouse, le centurion ne s'arrêta jamais de jouer, et, dans cette nouvelle cité, ce dernier avait décidé de jouer avec les mauvaises personnes, et avait perdu énormément d'argent. Argent que le joueur ne possédait évidemment pas. La somme étant astronomique, le légionnaire n'eut d'autres choix que de s'engager dans un ludus pendant quatre longues années, afin d'éponger ses dettes.

Pour tout vous dire, le jeune homme semblait confiant. Ancien maître d'armes de la légion et ayant traversé quelques batailles, il se pensait au dessus de la plupart des gladiateurs. Il déchanta très vite aux entraînements, où il se fit massacrer. Ces hommes combattaient d'une façon qui lui était parfaitement inconnue, et, de ne pas avoir son équipement habituel le perturba grandement. Il fallut bien deux ans au guerrier pour rattraper son retard, et apprendre cet art du spectacle des plus étranges, obtenant enfin son premier combat dans l'arène, qu'il remporta de justesse. C'est après ce premier affrontement qu'Appius commença à se poser des questions. Avait-il fait le bon choix ? N'était-ce pas moins dangereux que d'affronter ces hommes et leurs maître ? Sans aucun doute. Mais, il était déjà trop tard. De provocator, le jeune homme devint mirmillon, style qui semblait correspondre parfaitement à sa carrure. Dès lors, les combats devinrent plus facile, lui permettant d'enchaîner les victoires et de rentrer chez lui, en vie. Malheureusement, son chez lui n'existait plus. Sa région natale était trop lointaine, revenir dans la légion semblait compliqué, et Pompéi semblait ne pas vouloir de lui. Alors que tout semblait perdu, une jeune femme sembla lui sauver la vie. Une jeune femme dotée d'une rare beauté, répondant au nom de Helvia Claudia Saevola, une femme qui, à première vue semblait blanche comme une colombe, mais, qui, au final, semblait tremper dans quelques affaires étranges, et dont les compétences d'un homme comme lui pourraient lui être utile. La belle se disait fervente admiratrice des combats de gladiateurs, et, il avait fini par l'impressionner. Ses prérogatives étaient simples, la protéger, et, de temps à autres, rendre visite à quelques personnes dérangeantes, ou de mauvaise foi, afin de les bousculer un peu, dans l'espoir de leur faire peur. Malgré un rang social nettement supérieur au sien, cette sauveuse ne se montra jamais hautaine envers son homme de main, et se montrait même plutôt agréable envers lui.

Avec le temps, Appius put s'approprier un de ces fameux cimeterres dont il était tombé follement amoureux, et entendit même parler d'un lieu, où des gens comme lui pouvaient trouver du travail. L'auberge d'un certain Kaseo, pour qui il accomplissait des missions, de temps à autres.