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Le Petit Corbeau
POMPEII, TERRA DEORUM ₪ :: Population recensée|
Mar 17 Juin - 11:10 Le Petit Corbeau
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₪ Arrivée à Pompéi : 15/06/2014 ₪ Ecrits : 386 ₪ Sesterces : 2 ₪ Âge : 28 ans ₪ Fonction & Métier : Masseur aux thermes Cogito ergo sum ₪₪ Citation: C'est la femme qui choisit l'homme qui la choisira. ₪ Moi en quelques mots: ₪ Côté Coeur: j'ai bien trop d'amour pour une seule femme ! Manius Oppius Corvus | | |
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(c) tumblr | Manius Oppius Corvus incarné par Colin O'Donoghue Ave, étranger! Je suis Manius Oppius Corvus, fils de Publius Oppius Scapula. Né à Pompéi, il y a 28 ans, je n'ai jamais quitté ma ville. La déesse Fortune a fait de moi un plébéien et j'ai pour famille les Oppii et le lupanar de Faustus.Plus de 2000 ans plus tard, c'est Léa qui m'incarne. Qui es-tu? Je suis faiiiiiiible...
Je me sens perdu et j'aimerais bien avoir un parrain ou une marraine : OUI [ ] / NON [X] (cochez la réponse souhaitée). Si je venais malheureusement à quitter le forum, j'accepte [] que mon personnage soit adapté en scenario / [x] que le staff le fasse disparaître de Pompéi par départ, et ce pour permettre à mes liens importants de ne pas être gênés. Mais ça n'arrivera pas. |
(c) DevianArt |
Pompéi & moi → Ce que je pense de Pompéi Lorsque l'on a connu la même cité toute sa vie, que l'on en connaît chaque pavé, chaque recoin crasseux, chaque ruelle tortueuse, on ne peut que tomber amoureux d'elle. Pompéi est ma ville et je n'en veux aucune autre. J'apprécie chaque dorure que j'y admire comme chaque voleur que j'y croise et rien ne m'en fera jamais partir.
→ Ce que je pense de la politique La politique... je n'en connais qu'une qui vaille la peine, et c'est la mienne. Tout ce qui me concerne est digne de mon intérêt, je laisse le reste à ceux qui aiment perdre leur temps à s'y consacrer. Et dans le fond, quel politicien se soucierait de l'avis d'un simple masseur ?
→ Ce que je pense des jeux Ah, les jeux... Quelle merveilleuse invention que les jeux ! Je ne suis pas tombé dedans quand j'étais petit, mais ma formation au ludus Lucretius a eu raison de moi. Je suis un passionné des combats de gladiateurs, je suis proches de plusieurs gladiateurs, je parie sur des gladiateurs... La gladiature est ma deuxième, non, troisième raison de vivre, après les thermes et les femmes !
→ Mes souhaits, mes rêves, mes ambitions La richesse, les femmes, l'opulence... Je veux être un prince, dans ma belle villa et admirer les regards envieux des hommes qui se posent sur toutes les femmes qui défilent pour venir profiter de mes mains en or... Et plus si affinités, bien entendu...
→ Ma pire crainte Mon frère... Je connais sa réussite, je sais ses qualités. Et je n'ai qu'une peur : être un jour dans une situation si grave qu'il me faudra ployer et lui demander son aide. Je sais que je joue avec le feu, mais je sais aussi que j'adore ça ! Je dicte ma vie, je fais mes choix et j'en assume les conséquences. Jusque là, j'ai toujours su me débrouiller seul. Je ne désire qu'une chose : pouvoir continuer ainsi encore longtemps. Mais je crains le tempérament de mon frère, et s'il fouille un jour un peu trop dans mes affaires, je risque d'entendre gronder Jupiter en personne...
→ Heureusement, les Dieux veillent sur moi. Mes parents m'ont appris à respecter les dieux. Je suis leurs enseignements comme tout bon fils. Je vénère Venus, reine de notre cité et Bacchus, sans qui ma vie serait bien trop morose. Mais depuis plusieurs années, j'ai comme l'impressions que les dieux n'ont plus d'yeux que pour Lucanus, mon frère... Difficile pour moi de m'investir avec autant d'ardeur dans un culte qui me semble de plus en plus éloigné de mon existence. Je continue donc à respecter les rites, mais avec moins d'ardeur qu'autrefois.
Mon histoire "- Parle-moi de toi, Corvus..."
Je tourne la tête vers elle et la regarde, intrigué. Le drap sur son corps suit délicieusement la courbure de ses fesses et sa chevelure d'airain cache mystérieusement son dos. Elle est jolie. Après tout, ne l'ai-je pas choisie pour cela ? Assis sur un fauteuil un peu plus loin, j'observe son regard enfantin qui quémande une réponse, à l'image d'une petite fille demandant une friandise. Je hausse un sourcil et fait gronder ma voix de mâle repus.
"- Et en quoi ma vie pourrait intéresser une putain de chez Faustus ? "
Elle fait la moue, faussement vexée. Il y a bien longtemps qu'elle sait ce qu'elle est et qu'elle sait comment je fonctionne. Pourquoi avoir peur des mots ?
"- Ne sois pas vulgaire, petit Corbeau, et raconte-moi."
Je lâche un soupire irrité. Je ne comprendrai jamais comment cela fonctionne dans la tête d'une de ces filles... Doucement, je m'installe mieux dans le fond de mon fauteuil et prend une gorgée de cette délicieuse piquette que l'on sert ici. Je plonge mes yeux bleus dans ceux de cette catin qui vient de m'offrir ses bras. Après tout, si cela peut lui faire plaisir... Cette passade n'était pas si mal quand j'y pense. Je prends donc une inspiration et souffle une dernière fois.
"- Alors, commence par m'appeler Paullus... - Paullus ? - Oui, Paullus, "le petit"..."
Je l'entends bouger dans les draps. Elle se positionne sur le ventre, bien face à moi, le menton posé sur ses deux petits poings, prête à boire mes paroles comme toute prostituée digne de ce nom. Un instant, pourtant, je suis tenté de croire qu'elle est sincère. Et puis, dans le fond, je m'en fiche complètement. Elle veut une belle histoire ? Je vais lui en raconter une...
"- Peu de gens peuvent se vanter d'avoir inspiré la peur à leur entourage dès les premières heures de leur vie... Je fais partie de ceux-là. L'accouchement de ma mère s'était très bien passé, peut-être même trop bien. Quand on m'a posé sur son ventre, elle a eu un mouvement de recul. C'est ce que les accoucheuses m'ont toujours raconté. J'étais chétif, minuscule... Pour ma famille, le sort en était jeté. Je n'étais pas un mort né, mais c'était tout comme. Je ne survivrai pas. Trop faible. - Et pourtant tu es là..."
Je hausse à nouveau un sourcil.
"- Perspicace..."
Elle sourit et se cache les yeux derrière le drap une seconde pour s'excuser. J'ai un rictus, puis je reprends.
"- Comme de coutume, on a attendu dix jours avant de me nommer, pour s'assurer un peu plus de ma survie. Ma mère m'a toujours dit que j'avais été un bébé très difficile. Je hurlais, si fort... Dix lunes ont passé et j'étais toujours là, à pleurer jour et nuit. Cela ne faisait plus aucun doute, je survivrai. Et je serai une plaie pour le restant de leurs jours."
Je souris intérieurement. Alors, je plonge mon regard dans celui de la jolie rousse.
"- Le sort en était jeté ! J'ai été nommé Manius Oppius Paullus, la crevette de la famille, en somme... - Une jolie crevette. - Evidemment... J'ai grandi avec mes parents et mes deux frères. Mon père s'appelle Publius Oppius Scapula, "l'épaule"... Avec un cognomen pareil, son métier est tout trouvé. Il est masseur, comme l'était son père et son grand père avant lui. Il travaille aux thermes des Stabies depuis qu'on lui a appris à se servir de ses mains. Mon père a toujours été très large d'épaule, son métier aidant à cela. - Mais toi, Corvus, où sont donc passées tes larges épaules ?"
Je fronce les sourcils. Ah, ça... Je crois que je n'aurais jamais la carrure de mon père ou de mes frères... D'une certaine manière, Paullus en cognomen semble toujours aussi valable. Peut-être pas au point d'en nourrir un complexe, tout de même.
"- Te plaindrais-tu ? Il m'a semblé que tu les appréciais plutôt, ces frêles épaules..."
Sa tête se penche légèrement sur le côté mais elle ne répond rien. C'est très bien ainsi et je pense.
- "Ma mère s'appelait Herminia Oppia Merenda, "la collation". Elle était masseuse aux thermes, elle aussi, et terriblement gourmande. D'aussi loin que je me souvienne, je la revois toujours avec une datte à la main. Elle adorait les dattes... C'était une femme stricte, assez sévère, comme... d'une mauvaise humeur perpétuelle. Mais j'ai longtemps profité de mon statut de petit dernier et ai gardé une relation assez privilégiée avec elle comparé à mes deux frères. Mon frère aîné s'appelle Servius Oppius Major. Je l'ai toujours considéré comme un modèle. Il a gardé cette image de garçon plus grand, plus fort, plus sûr de lui aussi... Bref ! Comme tous les grands frères, je pense. Mon deuxième frère est... Différent, à sa manière. Tiberius n'est mon aîné que de deux ans, et pourtant, tous ceux qui ne nous connaissaient pas on toujours cru qu'il y avait un écart plus important entre nous. Je ne saurais toujours pas l'expliquer d'ailleurs... Etait-ce parce que j'avais l'air plus petit ou lui plus grand ? Je dirais certainement la deuxième possibilité... Je ne me souviens que d'une relation de rivalité perpétuelle entre nous, qui continue encore aujourd'hui d'ailleurs. Tiberius a toujours été le plus jovial d'entre nous, le plus apprécié par notre entourage, le plus malin aussi peut-être. Comme il ressemble à mon père !"
Je souris malgré moi. La vérité est que je jalouse cette relation fusionnelle entre Tiberius et mon père, mais que cela ne m'empêche pas de les aimer sincèrement tous les deux. Je suis donc incapable de leur en vouloir, pourtant, comme ce sentiment serait plus facile à vivre pour moi !
"- Tiberius représente un peu tout ce que mon père aurait voulu pour nous tous. Il est la réussite dont a rêvé mon père, la notoriété dont a rêvé mon père, la réputation dont a rêvé mon père... Il l'a même surnommé Lucanus ! Dans la bouche de mon père, c'est comme si mon frère gérait les thermes des Stabies à lui seul !"
Je prends une nouvelle gorgée de vin, comme pour avaler ce que je viens même de dire.
- "Gamin, j'ai suivi très jeune mon père aux thermes, comme tous mes frères. Dans sa tête, notre chemin était tout tracé : nous devions reprendre la tradition familiale qui existe depuis maintenant quatre générations : nous sommes masseurs de père en fils, et tous ses garçons prendraient sa suite. J'ai baigné dans cet amour du métier, et mon père m'a vite transmis sa passion. Tiberius a embrassé cette carrière aussi. Mais pour Servius, ça n'a pas été si simple. Je l'ai toujours vu traîner les pieds en venant aux thermes, rechigner à apprendre les gestes que voulait nous enseigner mon père. Il était comme ça, une forte tête, et je crois que c'est également pour cela qu'il est toujours resté mon modèle. Avec le temps, je crois être devenu aussi têtu que lui !"
Le la sens sourire. Oh, elle ne me contredira pas là-dessus... Je lui jette un regard furtif pour vérifier qu'elle m'écoute encore, mais elle n'a pas bougé d'un pouce. Je souris à mon tour.
"- Quand j'ai eu sept ans, j'ai assisté à la naissance de la plus belle créature sur terre... - Tu veux dire que tu étais près de ma mère quand je suis née ? Je suis honorée..."
Je hausse un sourcil puis secoue doucement la tête. Ma gorge se serre légèrement quand je repense à ce jour-là, où je suis tombé amoureux pour la première fois.
"- Non... C'était Oppia, ma sœur..."
La jolie rousse sourit une nouvelle fois. Suis-je déjà pardonné ? C'est si facile...
"- Elle était... magnifique. Ma mère avait tellement souffert pour l'avoir. Elle avait fait plusieurs fausses couches et nous avions même subi la venue au monde d'un mort né. Ce bébé était un véritable cadeau des dieux, et encore plus pour ma mère. Comme c'était sa petite victoire, elle l'a surnommée Victoria. Mais en grandissant, un joli grain de beauté est apparu derrière son oreille, juste ici..."
Je montre une petite parcelle de peau derrière ma propre oreille, pour illustrer mes paroles, mais je ne regarde plus la jeune fille sur la couche. C'est comme si je me parlais à moi-même...
"- Ce petit point noir m'a toujours fait rire. Alors, je l'ai surnommée Musca, "la mouche", et ce surnom est resté, même si pour ma mère, elle est toujours restée Victoria. J'ai tout de suite adoré ma sœur. Je ne voyais que par elle et je la protégeais contre tout, jusqu'à en être envahissant. Ma deuxième sœur est née seulement deux ans plus tard. Elle était si belle qu'on l'a surnommée Pulchra. Mais jamais je n'ai partagé avec elle ce que j'ai partagé avec Musca. Jamais... Une chose a changé cependant avec la naissance de mes deux sœurs : ma mère. Elle qui avait toujours rêvé d'avoir des filles s'est retrouvée avec deux petites perles en l'espace de deux ans et, presque du jour au lendemain, j'ai perdu ce lien que j'entretenais avec elle. Je n'étais plus le petit dernier et je n'étais pas une fille. J'étais comme oublié... Je lui en ai voulu jusqu'à la fin de ses jours."
Cette pensée me rend amer mais je ne peux mentir. j'ai haï ma mère pour cela. Tellement... Je compensait ce manque d'intérêt de mon père par cet amour maternel qui m'a soudainement été arraché par la naissance de mes sœurs. Jamais je n'en ai voulu à Musca ou Pulchra. Mais j'ai détesté ma mère pour cela.
"- Et je n'ai jamais eu le temps d'en parler avec elle. Deux ans après la naissance de Pulchra, l'hiver a été très rude, et ma mère a été rongée par un mal particulièrement virulent. Mon père me disait qu'elle souffrait d'une pneumonie, mais je ne savais même pas ce que cela voulait dire. Je l'entendais seulement tousser, et tousser encore, sans jamais accepter d'aller à son chevet comme un bon fils. La colère en moi était trop forte. Et j'ai refusé de la voir jusqu'à sa mort..."
Je remplis ma coupe de vin désespérément vide et la boit d'un trait avant de me resservir.
"- Je n'ai pas compris à l'époque ce qui me rendait triste dans sa mort. J'avais l'impression de la détester au plus profond de moi. Et pourtant j'étais triste... J'entendais les pleurs de mes sœurs qui réclamaient leur mère sans cesse... Elles n'avaient que quatre et deux ans, comment cela pouvait-il en être autrement ? Devenues les seules femmes de la famille, Musca et Pulchra sont devenues maîtresses de maison dès qu'elles ont su aligner trois mots. Elles ont grandi avec cette responsabilité sur les épaules dès leur plus jeune âge. D'une certaine manière, je crois que cela a forgé toute une partie de leur caractère. Musca est devenue plus mature, Pulchra plus affirmée. La vie décide et nous ne faisons que suivre ses désirs en courbant l'échine avec abnégation... - Oh... Ce brave Corvus deviendrait-il philosophe ? - Cela me va donc si mal de bien parler ?"
Son sourire apparaît de nouveau. Il est charmant et je lui réponds avec un léger rire. Alors, comme si nous étions rapprochés, je me lève et vient prendre place à côté d'elle sur la couche, posé sur le flanc, la main soutenant ma tête.
"- Allez, laisse-moi continuer... A treize ans, je suis entré aux thermes pour commencer mon apprentissage auprès de mon père. Tiberius avait déjà commencé depuis deux ans évidemment, et Servius également. Mon père a toujours été quelqu'un d'exigeant, mais de juste. J'apprenais tous ses gestes avec beaucoup d'application et je crois pouvoir dire sans me vanter que je suis le meilleur masseur de mes trois frères. - Ouh.... Et me feras-tu goûter à ce merveilleux pouvoir ? - Il te faudrait pour cela me rendre cette coquette somme d'argent que j'ai donné à Faustus pour partager cette chambre crasseuse avec toi le temps d'une nuit, ma belle. En as-tu les moyens ?"
Je sais évidemment la réponse et le sourire de la rousse me le confirme. Je secoue la tête avec gentillesse et reprends le fil de mon histoire.
"- Malheureusement, le calme n'a duré que trop peu de temps. Alors que je commençais mes premiers pas dans le métier, Servius a décidé d'y faire ses derniers. Jamais mon père n'a réussi à lui transmettre cet amour des soins du corps. Je me souviens de cette dispute, je suis encore capable d'entendre les cris rauques de mon père résonner dans mon crâne de môme. Mon frère, à vingt ans, était désormais capable de crier au moins aussi fort que lui. Je ne sais pas combien de temps la scène a duré. Un quart d'heure ? Une heure ? Deux heures ? Je ne me souviens que de mon frère traversant les couloirs en accélérant le pas. Il a pénétré dans la chambre, s'est emparé de quelques affaires qu'il a tassées dans un sac, puis il m'a regardé. J'étais tétanisé face à lui. Je savais ce qu'il faisait et cela m'horrifiait. Il a fait deux pas vers moi puis s'est arrêté, comme si deux voix différentes se bousculaient dans sa tête. Je me souviendrai toujours de ce regard. Quand il a détourné les yeux, il a disparu dans l'atrium et a quitté la villa. Le jour même, il s'est engagé comme volontaire dans la légion et je ne l'ai plus revu depuis..."
Cette fois, c'est elle qui remplit ma coupe. Je ne prends pas la peine de la remercier et prends de suite une gorgée pour humidifier ma gorge qui s'assèche de plus en plus. Puis, je tends ma coupe à la jolie rousse pour qu'elle y trempe ses lèvres. J'ai toujours aimé regardé boire les femmes. Elles se dérident en sentant la chaleur du vin, et je n'ai jamais aimé les femmes trop sèches pour profiter des plaisirs les plus simples. Une pulsion soudaine me fait me rapprocher davantage pour capturer goulûment ses lèvres. Elle ne recule nullement, comme chacun pouvait le prévoir. C'est peut-être la seule chose que je pourrais reprocher aux putains... Ce manque de frisson. Mais ne soyons pas ingrats ! Je profite allègrement de chaque moment passé avec elles en échange de ces quelques pièces. Je romps le contact et nos yeux se croisent un instant.
"- Que s'est-il passé alors ? murmure-t-elle. - Tu as le don pour briser la magie, dis-moi... - De quoi me parles-tu ? D'un baiser ? As-tu déjà oublié que tu parles à une "catin de Faustus" ? - Tu as plus d'esprit que tu en as l'air... Pour une femme, c'est gênant !"
Son poing vient taper mon épaule et j'ai un rire taquin. Alors, je me tourne pour prendre position sur le dos et mes yeux fixent le plafond.
"- Ce qu'il s'est passé... Servius est parti. Cette brouille avec mon père lui a définitivement fait quitté la villa. Ce fils de vingt ans, aîné d'une famille respectable, capable de tenir tête à son père, a rapidement acquis une certaine notoriété à Pompéi, et Servius Oppius Major est devenu Servius Oppius Pansa, "celui qui marche à grandes enjambées". Je pense que cela lui correspond assez bien... - Mais toi, tu as perdu ton modèle, n'est-ce pas ? - Oui, c'est vrai... Et encore plus depuis ses victoires sur le champ de bataille sur le front germanique. Il s'illustre depuis plusieurs années et cela me rend terriblement fier. Mon père aussi, je le sais, mais il est plus difficile pour lui de l'admettre... Il me manque énormément, encore aujourd'hui. Je ne sais pas ce que je donnerai pour le revoir..."
Je bois à nouveau et partage ma coupe avec ma charmante compagnie de ce soir.
"- Quand j'ai eu vingt ans à mon tour, j'ai rejoint le ludus Lucretius pour parfaire mon apprentissage auprès des gladiateurs. Tiberius avait suivi le même parcours que moi : mon père faisait jouer ses relations pour nous envoyer auprès du medicus d'une école de gladiature. Il n'y a pas de meilleure école pour un masseur. Avec les soins des gladiateurs, j'ai appris les bases de la médecine et surtout comment guérir les tendinites, les entorses, les luxations... Bref ! Les blessures communes des gladiateurs. - Tu veux dire que tu as approché les champions de Lucretius ? - Que je les ai approchés ? Oh, non ! Je les ai fréquentés ! Je garde de très bonnes relations avec plusieurs d'entre eux que je reçois toujours pour des massages. Auprès d'eux, j'ai découvert ce qu'était la gladiature... Et je suis tombé amoureux d'elle. J'ai partagé beaucoup de choses avec ces esclaves et je les tiens en haute estime. Mais quand on devient passionné de gladiature et que l'on ne rate aucun rendez-vous dans les gradins des arènes, il devient difficile de résister à l'appel des parieurs. Je connaissais bien les gladiateurs, j'avais selon moi un avantage indéniable. Alors j'ai joué et j'ai gagné, beaucoup. Puis, j'ai joué plus gros... Et j'ai perdu encore plus gros... J'ai connu mes premiers problèmes d'argent, mais aussi mes premières soirées, mes premières folies, mes premières putes..."
Je lui jette un regard tout sauf rabaissant mais ne parviens pas à bien saisir la teneur de cette étincelle que je vois dans ses yeux en retour. Les femmes sont parfois trop mystérieuses pour moi. Je détourne de nouveau les yeux et reprends d'une voix amusée.
"- A vingt-cinq ans, je suis retourné aux thermes des Stabies pour y travailler réellement. Ah, si tu savais le monde que l'on peut rencontrer en travaillant là-bas ! On y croise les plus viles ordures et les patriciens les plus potelés. Quelque part, être masseur c'est un peu comme être une pute par certains aspects."
Et je ris de bon cœur avec elle.
"- J'ai continué à travailler pour les gladiateurs et couplait cela avec le boulot classique d'un masseur des thermes. Avec mon tempérament assez bouillant, j'ai vite été apprécié par plusieurs hommes influents de Pompéi qui aimaient mon franc parlé. Mais mes supérieurs l'appréciaient moins... Un soir, l'un d'entre eux est venu me chercher des noises et je n'ai pas su retenir mon poing. Il est parti s'écraser contre sa pommette et ce soir-là, j'ai failli tout perdre. Heureusement, par peur des quelques patriciens qui me soutenaient et par égard pour mon père et son nom qui était un des plus connus des thermes, on ne m'a pas jeté dehors. En revanche, je crois pouvoir à jamais tirer un trait sur mon ascension dans la hiérarchie... Contrairement à Lucanus. Ce bougre n'a jamais cessé d'être parfait dans ses actes et ses relations. Et pendant qu'il gagne de plus en plus d'importance et qu'il brille toujours davantage, moi je me cache chaque fois un peu plus dans son ombre... Il faut croire qu'elle me va bien. - Tu en veux à ton frère ?"
Je la regarde, légèrement pris de court par sa question.
"- Pourquoi le devrais-je ? Il est plus malin que moi, il l'a toujours été... Ce que je lui reproche, en revanche, c'est la place qu'il occupe depuis le départ de Pansa... Pansa est toujours l'aîné, il n'y a qu'un seul fils aîné chez les Oppius et il s'appelle Servius. Or, depuis son départ, Tiberius agit comme s'il était le chef de la fratrie... Je ne supporte pas cela... Il ne pourra jamais prendre la place de Pansa."
Je sens la main de la fille de Faustus se rapprocher pour venir s'enfouir dans mes cheveux. Immédiatement, j'ai un geste de recul et mes sourcils se froncent. J'ai toujours détesté ça et seule Musca parvient à avoir ce geste d'affection avec moi sans que je ne la repousse. Elle cligne des yeux, visiblement surprise, puis elle se ravise. Je ne veux pourtant pas la vexer, alors je lui tends de nouveau ma coupe de vin pour nous faire tous les deux pardonner.
"- Bois donc, on arrive au meilleur de l'histoire..."
Je bois à mon tour puis me racle la gorge.
"- Je ne sais pas vraiment pourquoi j'ai en moi ce désir insatiable, quel vide je comble dans le vin et les bras des catins. Ce que je sais, en revanche, c'est que ce désir-là a bien fini par me jouer des tours. Les dettes de jeu se sont accumulées et tout cela est devenu dangereux. Sur un coup de tête, j'en ai parlé à un de mes clients assez fortuné qui me demandait pourquoi j'avais l'air plus crispé que d'habitude. Alors, il m'a proposé quelque chose..."
Je prends une nouvelle gorgée de vin comme pour me convaincre définitivement de vraiment lui raconter tout cela. Puis, je plonge mon regard dans le sien.
"- Rien de bien sorcier en définitive. Un bon salaire pour un bon travail. Je devais... Profiter de la solitude que me confère mon métier avec mes clients pour effrayer quelque peu un homme qui lui devait une certaine somme d'argent. En échange, je recevais une part de la somme en question. - Et alors, qu'as-tu fait ?"
Je sens sa voix résonner comme une supplique, ce qui me fait sourire. Je me rapproche alors d'elle jusqu'à ce que nos nez se frôlent.
"- Rien de plus simple... J'ai accueilli ce brave homme et l'ai installé sur la table. Je n'ai fait que quelques minutes de massage, et alors, j'ai attrapé un de ses poignets pour lui retourner l'épaule et l'immobiliser sur le vente. L'avantage en étant masseur, c'est que l'on connaît tous les points où la douleur adore se cacher, comme ici..."
Je pose mon doigt dans un creux juste entre son cou et son épaule.
"- Ici…"
Je pose mon doigt sur un point précis sur sa nuque.
"- Ou ici…"
Je lui montre une toute petite parcelle de peau sur son coude. Je la sens de crisper à chaque frôlement sur sa peau. Me craindrait-elle un peu plus à présent ? Voilà qui me plairait bien…
"- Il faut croire que cette petite entrevue a été plus efficace que prévu encore… Le pauvre homme a remboursé mon ami dès le lendemain, et le même jour, j’ai pu rembourser la quasi-totalité de mes dettes. Un tel résultat sert les deux côtés et ainsi, mon contact est revenu me voir quelques jours plus tard pour me proposer plus… Beaucoup plus…"
Cette fois-ci, la belle rousse recule et tente de se redresser. Immédiatement, je lui attrape le poignet et la force à reprendre sa position, la rapprochant encore davantage de moi. Tu voulais une histoire, ma jolie ? Ne pars donc pas avant la fin…
"- Sais-tu ce qu’il m’a demandé cette fois ? Le sais-tu ? - Non… - Tu vois, il m’a donné un petit couteau, juste comme celui-là…"
Je sors cette arme si petite attachée à ma ceinture. Elle n’est pas plus grande qu’une main de femme et la lame est si étroite qu’on pourrait la croire tout juste bonne à émincer une échalote. Et pourtant, jamais je n’ai manié de lame aussi coupante, aussi silencieuse, aussi efficace… Alors que je la montre à la prostituée, elle rue comme un animal pris au piège et s’apprête à crier. Je pose sans attendre la lame sur ses petites lèvres et elle comprend mon message sans plus de cérémonie.
"- Chuuuut…."
Je la sens trembler de tout son être dans la paume de ma main toujours serrée à son poignet. Cette sensation m’enivre et le lui offre un sourire carnassier pendant que la pointe de mon couteau tourne et tourne, délicatement posée sur ses lèvres.
"- Il m’a parlé d’un autre homme, assez gênant, tu vois ? Le genre de parasites qui vous ronge petit à petit pour ne vous laisser qu’un goût amer dans la bouche et une très désagréable sensation de démangeaison. Le genre de parasites qu’il faut… éliminer, rapidement, avant qu’il ne prolifère. La solution est toute simple, cependant. Un coin isolé, une petite pièce de masseur, un couteau, une veine, une seule petite veine, juste ici…"
Je pose mon doigt doucement sur sa carotide et je sens sa veine gonfler à un rythme régulier sous mon index. Je ne dévie pas mon regard du sien, j’aime trop la peur que j’y vois. Serait-elle déçue de mon histoire à présent ? Oh… Cela serait tellement dommage.
"- Il suffit d’un geste précis, rapide. Quand j’y pense, c’est presque indolore. S’il est bien fait, ces pauvres hommes n’ont même pas le temps de crier… Tout se fait en silence… Dans un délicieux silence…"
Mon regard dévie vers cette veine qui tambourine sous mon doigt. Je souris. Je retire mon couteau des lèvres de la catin et je la sens soudain moins crispée. Pensait-elle vraiment que j’allais salir le sol de ma deuxième demeure ? Je sens son regard lourd sur moi, plein d’interrogations. Alors, je lui chuchote, le visage si près du sien :
"- Ne me regarde pas ainsi, jolie fleur… Sans ces deux petites disparitions auxquelles je me suis adonné aux thermes, je n’aurais jamais pu venir te voir ce soir. Avoue que cela aurait été dommage…"
Deux parasites, deux coups, deux morts inexplicables… Tout cela paraît si simple, raconté de cette façon… Je passe mes doigts sur le côté des cheveux de la fille de Faustus mais elle semble moins réceptive qu’à l’accoutumée. C’est si triste… Je secoue doucement la tête puis me redresse pour me tenir sur mes genoux. J’attrape doucement les poignets de ma jolie rousse et l’incite à faire de même pour qu’elle soit ainsi, bien face à moi.
"- Tu sais, nous sommes liés par un drôle de lien, maintenant. Tu m’as demandé une histoire et je t’ai tout raconté. Mais avec cela, tu en sais beaucoup, vraiment beaucoup…"
Cette fois c’est de la panique que j’aperçois dans ses yeux. Sa respiration devient saccadée et elle m’observe, terrorisée. J’adore cela. Je lui souris.
"- Il va me falloir une petite assurance, un pacte, pour être sûr que tu ne diras rien… - Je ne dirai rien, je te le promets… Je ne dirai rien, Corvus… - As-tu compris maintenant, pourquoi on m’appelle Corvus ?"
Je vois ses yeux s’écarquiller. Oh, oui… Elle a compris. Je reprends alors mon couteau et le rapproche doucement de son visage.
"- Je suis celui qui a malencontreusement perdu deux clients dans une période assez… Rapprochée."
Sa respiration accélère encore, je ne savais pas que c’était possible.
"- Ne bouge pas…"
Ma lame glisse sur sa joue, puis passe son oreille. Alors, j’atteins cette parcelle de peau si fine, cachée par ses cheveux. Là, j’y appuie ma lame et la déplace doucement vers le pas. Je la vois se crisper sous la morsure du métal, mais elle ne bouge pas. Bonne fille… Mon couteau suis la courbure de son oreille et, quand il termine sa course, je vois un filet rouge couler doucement vers son cou. Je viens cueillir la première goutte avec mon pouce et la porte à mes lèvres. Elle me regarde, tétanisée. Je me rapproche alors et viens déposer un baiser sur ses lèvres tremblantes.
"- Nous sommes liés, à présent, jolie fleur… Cette petite cicatrice que tu auras derrière l’oreille, elle ne sera visible pour personne. Nous ne saurons que tous les deux qu’elle existe. Sais-tu ce qu’elle représente, maintenant ?"
Elle acquiesce de la tête et je lui offre un sourire triomphal.
"- C’est le symbole de notre petit secret…"
Je souris, puis range ma lame. Je sens tous ses muscles s’affaisser. Elle se détend soudainement, mais son regard demeure presque le même. Suis-je à ce point un monstre ? Non… Je n’y crois pas une seconde. Je me penche de nouveau pour lui offrir un dernier baiser, elle ne bouge toujours pas. C’est très bien. Alors, je me lève pour aller chercher mes affaires posées négligemment sur un fauteuil et me dirige doucement vers la porte. Je me retourne pour lui envoyer un dernier baiser en le miment simplement des lèvres.
"- Je t’embrasse, ma beauté."
Je désigne alors l’arrière de mon oreille de bout de mon doigt.
"- N’oublie pas notre petit secret…"
Je lui offre un dernier sourire et vais pour quitter la lupanar.
fiche (c) Semper Eadem
Dernière édition par Manius Oppius Corvus le Mar 25 Nov - 17:10, édité 4 fois |
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Mar 17 Juin - 11:19 Re: Le Petit Corbeau
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₪ Arrivée à Pompéi : 18/10/2013 ₪ Ecrits : 3207 ₪ Sesterces : 407 ₪ Âge : 21 ans ₪ Fonction & Métier : Au service de Kaeso Ausonius Faustus. Voleur à ses heures perdues, vacant entre une auberge et un lupanar. Cogito ergo sum ₪₪ Citation: ₪ Moi en quelques mots: ₪ Côté Coeur: Plusieurs femmes l'habitent, mais une seule a su le kidnapper. Ausonius Niger | | |
| Je passe depuis mon phone et j'ai même pas eu le temps de lire mais je voulais être la première hiiiiiiiiiiiiiiiii Rebienvenue et merci merci merci de te lancer avec moi dans cette aventure je vais lire ton chef d'œuvre |
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Mar 17 Juin - 12:19 Re: Le Petit Corbeau
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₪ Arrivée à Pompéi : 17/11/2013 ₪ Ecrits : 681 ₪ Sesterces : 73 ₪ Âge : 26 ans ₪ Fonction & Métier : Auteur anonyme de pièce de théâtre - membre d’un cercle littéraire secret Cogito ergo sum ₪₪ Citation: C’est si rare maintenant quand une femme a du tempérament, que quand une femme en a, on dit que c’est de l’hystérie. ₪ Moi en quelques mots: ₪ Côté Coeur: Fiancée Pompeia Praedita | | |
| Re-bienvenue petit corbeau =) |
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Mar 17 Juin - 12:38 Re: Le Petit Corbeau
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₪ Arrivée à Pompéi : 10/06/2014 ₪ Ecrits : 132 ₪ Sesterces : 3 ₪ Âge : 21 ₪ Fonction & Métier : Louve au lupanar de Faustus Cogito ergo sum ₪₪ Citation: Il faut avoir des rêves assez grands pour ne pas les perdre de vue quand on les poursuit.₪ Moi en quelques mots: ₪ Côté Coeur: Une louve ne devrait pas en avoir un. Lucia | | |
| Ahah tu es faible !!!! |
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Mar 17 Juin - 12:50 Re: Le Petit Corbeau
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Invité | | |
Mar 17 Juin - 17:57 Re: Le Petit Corbeau
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Invité | | |
| Re bienvenue ♥ ♥♥
Bon courage pour ta fiche, elle en jette déjà d'ailleurs ! |
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Mar 17 Juin - 18:10 Re: Le Petit Corbeau
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Invité | | |
| Re bienvenue Bon courage pour cette nouvelle fiche |
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Mar 17 Juin - 19:07 Re: Le Petit Corbeau
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₪ Arrivée à Pompéi : 18/10/2013 ₪ Ecrits : 3207 ₪ Sesterces : 407 ₪ Âge : 21 ans ₪ Fonction & Métier : Au service de Kaeso Ausonius Faustus. Voleur à ses heures perdues, vacant entre une auberge et un lupanar. Cogito ergo sum ₪₪ Citation: ₪ Moi en quelques mots: ₪ Côté Coeur: Plusieurs femmes l'habitent, mais une seule a su le kidnapper. Ausonius Niger | | |
| Par Merlin, Isis et tous les dieux, ta fiche est parfaite Avant de lire la fin, je me disais que t'avais peut-être pas eu la meilleure idée du monde en racontant tes secrets à une louve de chez Faustus mais en fait ... Bah je suis sûre que pour le coup elle va se taire xD Bref c'est parfait parfait parfait j'adore |
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Mar 17 Juin - 20:02 Re: Le Petit Corbeau
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₪ Arrivée à Pompéi : 26/05/2013 ₪ Ecrits : 2157 ₪ Sesterces : 60 ₪ Âge : 41 ans ₪ Fonction & Métier : Reine des Vipères et femme d'affaires Cogito ergo sum ₪₪ Citation: Chaque miette de vie doit servir à conquérir la dignité.₪ Moi en quelques mots: ₪ Côté Coeur: Veuve et amante de Publicola Helvia Claudia Scaevola | | |
| J'avais aussi eu quelques doutes sur cette idée, mais j'aimais bien le truc du dialogue et la seule personne que je m'imaginais capable de faire taire, c'était une petite prostituée... Si finalement ça marche, je suis contente ! EDIT : raaah ! le début de la schizophrénie ! C'est Helvia qui répond, c'était pas prévu comme ça au départ !! |
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Mar 17 Juin - 20:09 Re: Le Petit Corbeau
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₪ Arrivée à Pompéi : 21/08/2012 ₪ Ecrits : 4319 ₪ Sesterces : 283 ₪ Âge : 29 ans ₪ Fonction & Métier : Gladiateur pour la maison Lucretius Cogito ergo sum ₪₪ Citation: The Gods have no mercy, that's why they're Gods₪ Moi en quelques mots: ₪ Côté Coeur: Gauche... Priam | | |
| OMG!!!! Comme il déchire ce perso!!! *vient de prendre sa carte au fanclub * Quel tordu! J'adore j'adhère! Comme tu t'en doutes je ne vois rien à redire et je pourrais continuer les compliments pendant longtemps alors je pense que c'est mieux que je passe au vif du sujet: je te pré-valide! J'ai hâte de voir le second Oppius en lice! Je sens que je vais vous adorer les frangins! |
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Mar 17 Juin - 21:56 Re: Le Petit Corbeau
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Invité | | |
| Un masseur??? ... sérieux ... mdr désolé je trouve ça vraiment trop drôle. Je vais devoir lire cette fiche attentivement. |
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Mer 18 Juin - 0:14 Re: Le Petit Corbeau
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₪ Arrivée à Pompéi : 11/05/2013 ₪ Ecrits : 2404 ₪ Sesterces : 65 ₪ Âge : 42 ans ₪ Fonction & Métier : Duumvir Cogito ergo sum ₪₪ Citation: Verba volant, scripta manent.₪ Moi en quelques mots: ₪ Côté Coeur: Époux de la louve et amant de la vipère. Lucius Pompeius Publicola | | |
| La jolie surprise ! J'ai hâte de dévorer ta fiche dès que j'aurai du temps Cet avatar J'ai également hâte de poser quelques jalons de liens avec ce nouveau personnage ma belle |
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Mer 18 Juin - 8:39 Re: Le Petit Corbeau
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Invité | | |
Mer 18 Juin - 9:59 Re: Le Petit Corbeau
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₪ Arrivée à Pompéi : 17/03/2013 ₪ Ecrits : 8618 ₪ Sesterces : 223 ₪ Âge : . ₪ Fonction & Métier : . Cogito ergo sum ₪₪ Citation: .₪ Moi en quelques mots: ₪ Côté Coeur: who needs a heart when a heart can be broken ? Licinia Domitia | | |
| * tente de se remettre de ce gif dans ta présentation * Tu aurais vraiment pas pu trouver mieux comme avatar pour ce personnage à la fois dangereux mais aussi terriblement séduisant En tout cas, rebienvenue avec ce DC et j'en profite pour te valider définitivement j'ai hâte de voir Corvus en action *sur ce, Lici va aller aux thermes se faire masser * |
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Mer 18 Juin - 12:15 Re: Le Petit Corbeau
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₪ Arrivée à Pompéi : 15/06/2014 ₪ Ecrits : 386 ₪ Sesterces : 2 ₪ Âge : 28 ans ₪ Fonction & Métier : Masseur aux thermes Cogito ergo sum ₪₪ Citation: C'est la femme qui choisit l'homme qui la choisira. ₪ Moi en quelques mots: ₪ Côté Coeur: j'ai bien trop d'amour pour une seule femme ! Manius Oppius Corvus | | |
| Vous êtes tous tellement adorables ! Sérieux, je me suis vraiment mis une grosse pression avec ce perso, j'avais vraiment peur de le louper alors tous vos compliments me vont droit au cœur. Je suis vraiment super contente que vous ayez accroché ! J'en profite pour glisser un grand merci à Niger sans qui je n'aurais jamais eu l'idée de ce perso, et qui m'a beaucoup aidée pour son élaboration ainsi que l'élaboration de toute la tribu des Oppii ! Merci Niger, ze t'aime ! Et pour tout le monde, rendez vous aux thermes avec ce beau Colin ! On va s'éclater ! |
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Mer 18 Juin - 12:52 Re: Le Petit Corbeau
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Invité | | |
| OMG ce gif trop trop bien trouvé |
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Mer 18 Juin - 13:35 Re: Le Petit Corbeau
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₪ Arrivée à Pompéi : 18/10/2013 ₪ Ecrits : 3207 ₪ Sesterces : 407 ₪ Âge : 21 ans ₪ Fonction & Métier : Au service de Kaeso Ausonius Faustus. Voleur à ses heures perdues, vacant entre une auberge et un lupanar. Cogito ergo sum ₪₪ Citation: ₪ Moi en quelques mots: ₪ Côté Coeur: Plusieurs femmes l'habitent, mais une seule a su le kidnapper. Ausonius Niger | | |
| Le gif est parfait, Colin est définitivement génial pour ce rôle Merci à toi chaton de rejoindre l'aventure avant même que je l'ai commencée xD |
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