Minor

(c) Bazzart

Floria Minor incarné(e) par Emily Browning Ave, étranger! Je suis Floria Minor, fille de Marius Florius Primus. Né(e) à Pompeii, il y a 16 ans, je suis d'origine romaine. La déesse Fortune a fait de moi une(e) plébéienne et j'ai pour famille les Florii Plus de 2000 ans plus tard, c'est Sonjia qui m'incarne. Qui es-tu? Je suis accroc au RPG et je suis arrivée ici par le biais d'un partenariat sur un autre forum. Je fais du RPG depuis plus de quatre ans et j'adore les RPG historiques et surtout tout ce qui concerne l'Antiquité. Si je venais malheureusement à quitter le forum, j'accepte [X] que mon personnage soit adapté en scenario / [] que le staff le fasse disparaître de Pompéi par mort ou départ (cochez selon vos préférences), et ce pour permettre à mes liens importants de ne pas être gênés. Mais ça n'arrivera pas.

(c) Bazzart

→ Ce que je pense de Pompéi
La cité m'a toujours donné l'impression d'être une ruche géante qui bourdonne en permanence sous l'effet des milliers de vie qui palpitent en son sein, de jour comme de nuit. C'est une cité qui m'effraie parfois par son importance et par toute la population qu'elle draine. Malgré tout, j'aime cette cité. J'aime ma cité ! J'aime l'énergie qu'elle dégage et qu'elle me transmet. Même si mon existence est loin d'être facile, je sais que la cité et les dieux peuvent offrir des opportunités à ceux qui se donnent du mal et qui se débrouillent. C'est la cité de toutes les chances.

→ Ce que je pense de la politique
J'avoue que je suis les affaires politiques d'assez loin. Ma vie me semble bien éloignée des sphères du pouvoir. Malgré tout, je sais quelles sont les familles importantes de Pompéi. Je ne m'y intéresse pas pour des histoires politiques mais simplement pour des raison commerciales. Avoir une famille patricienne dans ses clients, c'est voir affluer tous ceux qui cherchent à entrer dans leur sphère et vouloir les imiter. Ma famille et moi avons d'ailleurs la chance d'avoir les Pompeii parmi nos clients et j'apprécie beaucoup Pompei Praedita avec qui je me suis liée même si je sais bien que nous ne serons jamais sur le même pied d'égalité.
 
→ Ce que je pense des jeux
J'admire ceux qui n'hésitent pas à y descendre quand ils le font de leur plein gré. J'avoue que je ne suis pas très attirée par ce genre de spectacle, trop violent. Maintenant, les gladiateurs sont bien fait de leur personne, il faut bien le dire, et je leur jette quelques coups d’œil quand j'en vois un passé mais cela reste rare.

→ Mes souhaits, mes rêves, mes ambitions
Je voudrais quitter rapidement ma famille. Non que je ne les aime pas, bien au contraire. Mais la vie est pesante pour moi. J'ai l'impression d'être plus un poids pour mes parents qu'une véritable aide. Je fais pourtant de mon mieux pour les aider mais je crains que cela ne soit pas suffisant. De plus, je voudrai avoir ma propre famille, avoir un mari, quelqu'un qui m'apprécie et peut-être m'aime. J'aimerai bien qu'il possède un peu plus d'argent que ma famille. J'aimerai pouvoir profiter un peu de la vie. Malgré tout, je compte bien être une bonne épouse et une bonne mère pour ses enfants. Je mets mon rôle au-dessus de mes désirs personnels.

→ Ma pire crainte
Ma pire crainte ? Que personne ne veuille de moi. Je sais que beaucoup de plébéiennes sont plus belles et ont une bien meilleur dot que moi. Aussi je crains qu'aucun homme ne veuille de moi et que je doive rester seule, auprès de mes parents. Ne pas avoir ma famille, ne pas avoir de mari, ne pas avoir d'enfants.

→ Heureusement, les Dieux veillent sur moi.
Je prie ardemment les dieux chaque jour afin qu'ils m'apportent leur soutien et leur aide afin de trouver mon promis. Je pris plus particulièrement Junon et Cérès, déesses du foyer et de l'amour filial. J'ose espérer, pauvre fourmi que je suis, qu'un jour, elles voudront bien m'aider pour voir mon désir le plus cher se réaliser.  

La famille des Florii existe depuis plusieurs générations au sein de la cité pompéienne. Autrefois, elle bénéficiait d'un statut bien plus enviable qu'aujourd'hui. Sans avoir jamais fait parti des familles patriciennes, la famille plébéienne avait une situation assez confortable, de l'argent, une jolie demeure et même une certaine réputation. Mais tel Bellérophon qui n'hésita pas à se servir de Pégase pour tenter de gagner l'Olympe et de siéger parmi les dieux, Marius voulu aller plus haut que ce qu'il pouvait et, comme pour Bellérophon, les dieux le lui ont fait payer. L'homme multiplia les mauvaises alliances et dégringola les marches de la société. Les tentatives de liens avec certaines familles lui coûtèrent bien chères et il n'eut aucun retour. Le résultat ne se fit guère attendre. La maison fut vendue ainsi que les quelques champs et biens que la famille possédait dans l'arrière pays.

A ces mauvais tours que lui joua la Fortune, il faut ajouter l'importance numéraire de la famille. Bien que peu d'enfants survivent généralement et que les familles tendent donc à procréer afin de posséder au moins un ou deux héritiers survivants, Marius vit tous ses enfants survivre. Ce qui faisait beaucoup de bouches à nourrir. Sans compter que la quasi-totalité de ses enfants étaient des filles à son grand désespoir. Encore un tour des dieux peut-être. Marius et son épouse, Alba, eurent douze enfants et seulement un fils qui fut l'avant-dernier de la fratrie. Fils tant attendu et tant espéré. Un trésor pour ses parents qui en oublièrent presque la petite dernière qui pointa le bout de son nez sans avoir rien demandé à personne. Marius ne comptait pas avoir d'autres enfants après la naissance de son garçon mais le sort en a décidé autrement et la petite Floria Minor vint au monde au beau milieu de printemps voilà seize ans maintenant.

Minor n'a pas connu la période faste des Florii. Elle n'a connu que le travail et la dureté de la vie. Marius dut trouver un travail pour les siens et se contenta de l'élevage des volailles et de la vente de leurs productions. Luxe cependant, il put obtenir une petite échoppe dans l'un des quartiers marchands le cité. Les Florii vivent donc au dessus dans un appartement aux proportions modestes et dans une seule pièce commune. Auparavant, la pièce était toujours surchargée le soir mais désormais, elle semble bien vide à Minor car il n'y a plus qu'elle au foyer ainsi que ses parents.

Minor n'a pas connu l'amour de ses derniers. Du moins, pas de façons physiques, pas de câlins, pas de baisers ou de mots gentils. C'était plutôt ses sœurs aînées qui se sont occupées d'elle quand elles n'aidaient pas leurs parents dans l'échoppe bien sûr. La petite fille a toujours souffert d'être la dernière née, un peu laissée de côté. Son frère, Primus, était plus mis en valeur par leur père. Mais Primus fut, comme les autres membres de la famille, mit aussi à contribution pour subvenir aux besoins de tous.

La petite Minor a donc travaillé très tôt au milieu des volailles, ramassant les œufs, apprenant à tenir les animaux sans leur faire de mal, ou à la tuer quand il le fallait. Une chose qu'elle détestait et qui la faisait souvent pleurer. Une chose que ses parents ne comprenaient pas comme une partie de la famille. Une poule, c'est de la viande après tout, peu importe qu'elle ait été un poussin par le passé ou qu'elle soit une jolie petite poule blanche, elle peut faire gagner un peu plus d'argent si on la tue, la plume et la prépare pour être vendue à une autre famille. Minor dut donc s'endurcir pour pouvoir aider les siens.

Vivant tous dans la même pièce, elle vit les tourments de ses parents pour parvenir à marier ses sœurs. Le peu d'argent de la famille filait souvent dans l'une ou l'autre dot. Impossible dans ces conditions d'avoir quelques pièces de côté. Marius put marier ses premières filles sans trop de soucis. Elles étaient jeunes et leurs dots restaient correctes sans être exceptionnelles. Mais ce n'était plus le cas pour les dernières. La dot fondait à chaque fois un peu plus jusqu'à décourager même les partis les plus simples et les moins riches de la cité. L'avant dernière des filles de la famille, Paulla, dut atteindre ses dix-sept ans avant de parvenir à trouver un promis. Et encore, Marius a dû entamer la dot de Minor pour parvenir à la marier. Chose qui inquiète profondément la jeune fille. Elle sait que ses chances de trouver un mari sont quasiment réduites à néant. Son père tente de mettre un peu d'argent de côté mais pour que la dot soit acceptable pour n'importe quel homme de la cité, Minor aura plus de vingt ans et rares seront les hommes voulant d'une épouse aussi âgée.

Minor est souvent triste à l'idée de ne pas trouver d'époux. Malgré tout, elle n'en laisse rien paraître. A quoi cela servirait-il ? Les dieux ne lui viendront pas plus en aide si elle pleure que si elle sourit. Et si elle affiche ouvertement son inquiétude, cela ne fera que renforcer celui de ses parents. Elle les sait inquiets pour elle, une preuve de leur amour pour elle même s'ils n'ont jamais été démonstratif avec elle. Ils s'inquiètent quand même de son avenir. Mais Minor veut croire aux dieux et en Fortune. La roue peut encore tourner et la Chance venir frapper à sa porte. Mieux vaut voir la vie du bon côté et garder espoir en son cœur tout en travaillant le sourire aux lèvres.

Les liens :

Ansonius Niger : Elle ne le connaît pas encore.  Elle connaît juste la famille à laquelle il appartient.

Pompeia Preadita : Rencontrée alors qu'elle allait livrer des œufs à la villa des Pompeii. Lors d'une dispute avec une servante, Pompeia Preadita est intervenue. Minor a alors cru littéralement voir une déesse. Elle avait bien sûr déjà croisé quelques patriciennes mais aucun n'ayant la charisme et la beauté de cette femme. La jeune fille l'envie de posséder une si belle demeure, des vêtements, des bijoux, d'être un si beau cygne alors qu'elle-même n'est qu'un vilain petit canard. Malgré tout, il n'y a pas de jalousie. Minor accepte les choses comme elles sont, à l'inverse de son père dans le passé.

Caeso Epidius Statius : Alors qu'elle rentrait chez ses parents, un soir, Minor fut agressée par des petits voyous voulant lui prendre les quelques pièces qu'elle avait retiré de la vente de quelques poulets. Caeso est intervenu pour l'aider et depuis, il est son héros et son rêve inaccessible. Elle le sait qu'il ne ressentira jamais rien pour elle et qu'ils ont des familles trop différentes pour qu'il puisse vouloir d'elle à ses côtés. Mais les rêves permettent quand même de mieux supporter l'existence et chacun des sourires qu'il lui offre vaut de l'or pour la jeune fille.

Camilia Aemilia : Encore inconnue.