Serena △ slave.

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serena incarné(e) par katrina law Ave, étranger! Je suis Serena, nom donner par celui qui m'a vendu, mon vrai prénom étant Neith, fille d'égyptien mort. Née en Egypte, il y a vingt quatre ans ans, je suis d'origine égyptienne. La déesse Fortune a fait de moi une esclave et j'ai pour maître Marcus Vinicius. Plus de 2000 ans plus tard, c'est caroline qui m'incarne. Qui es-tu? vous en quelques mots : je rentre en TL à la rentrée, française, fille aussi. J'aime pas trop raconter ma vie.  Sinon, je trouve le forum très sympathique, donc j'ai hâte de commencer.

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→ Ce que je pense de Pompéi
Bien que le petit village dans lequel elle se trouvait non loin d'Alexandrie pouvait lui manquer, elle apprécie Pompéi pour le paysage qu'il pouvait offrir, contrairement à Rome, elle trouve cette cité bien plus jolie. Mais au fond, elle ne fait pas trop attention à l'environnement dans lequel elle se trouve.

→ Ce que je pense de la politique
Une question bien compliquée pour une esclave égyptienne. La politique a tué son père, la politique l'a enlevé de ses terres natales. Mais la politique l'importe peu.

→ Ce que je pense des jeux
Attiser le peuple, le rendre assoiffé de sang et de combat. Serena n'a jamais compris cette coutume romaine. Elle n'éprouve pas l'envie d'aller voir ces jeux dans l'arène. Une seule fois lui a suffit pour comprendre qu'elle ne serait jamais une adepte.

→ Mes souhaits, mes rêves, mes ambitions
Souhaiter la liberté comme chaque esclave ? Pourtant lorsqu'on perd sa liberté une fois, on la perd pour toujours. Serena espère peut être une vie meilleure, se marier avec un autre esclave, peut être, avoir des enfants qui deviendront à leur tour esclaves, elle ne veut pas leur infliger ça. Des rêves, elle souhaite en avoir un jour.

→ Ma pire crainte
Aujourd'hui, elle n'a plus vraiment de peur ou de crainte, elle a perdu son père, son unique famille. Elle ne craint plus rien, elle subit juste l'existence de sa vie d'esclave. Même la mort ne lui fait pas peur. Elle n'est plus vraiment l'ombre d'elle même.

→ Heureusement, les Dieux veillent sur moi.
Egyptienne, Serena ne croit pas aux mêmes dieux que le peuple romain même s'ils peuvent se ressembler sur bien des points. Elle a perdu l'envie de prier, n'étant plus sa principale préoccupation. Les dieux l'ont oublié, sans doute ses prières n'étaient plus assez nombreuses.

Egypte (an 722 AUC).
Arrachant la glaive de sa poitrine, elle jeta l'objet au loin pour venir prendre ensuite son visage entre ses mains, le suppliant de ne pas la quitter. Les yeux imbibés de larmes, elle refusait qu'il s'en aille, qu'il la laisse maintenant. Il fermait doucement ses paupières sentant la vie lui échappait doucement. Elle le secouait, ses mains parcourant son corps taché de sang. Elle n'était pas prête, pas maintenant, c'était bien trop tôt. Neith cherchait à le retenir en criant son prénom avant qu'il atteigne peu à peu les ténèbres. Son souffle diminuait, il n'avait plus la force de se battre, la blessure lui avait été fatale. Elle criait sa peine oubliant l'environnement qui l'entourait, elle pleurait son père qui venait de partir. Levant les yeux vers le ciel, la demoiselle priait les dieux de lui venir en aide. Mais c'était trop tard... Son père était mort. Son père qui était tout pour elle. Sa mère est morte après son accouchement, elle n'avait pas résisté et son père l'avait élevé, il avait appris tout ce qu'elle savait aujourd'hui. Son cœur se serra dans la poitrine. La douleur était trop intense... Posant son visage sur son torse, elle n'entendait plus le bruit de son coeur, ses battements étaient muets. Ses doigts serraient ses vêtements... Et puis deux hommes la prirent par les bras et l'arrachèrent. Nieth essayait de résister, de lutter, mais en vain, ils la traînèrent sur le sol alors qu'elle criait, se débattait. Ils l'obligèrent à monter dans le charriot. Enfermée, ses virent se posaient sur les barreaux de fer, alors qu'elle jetait un dernier regard sur le cadavre inerte de son père.

Rome.
Elle dévisagea chacun des acheteurs présent sur la place publique, ils étaient tous aussi répugnant les uns et des autres. Ses yeux se posèrent sur les autres prisonniers alignés à coté d'elle. Des hommes, certains deviendront gladiateurs et ainsi amuser le peuple romains, d'autres comme esclaves et puis il y avait aussi des femmes qui avaient un avenir tout aussi tracé. Certaines finiront comme prostituées, d'autres comme servantes. Mais, elle que deviendrait-elle ? Elle restait silencieuse attendant que son tour vienne. Le visage impassible, elle ne laissait transparaître aucune émotion. Elle ne ressentait plus rien, sauf de la haine, de la rancoeur. Un après un, les prisonniers égyptiens qui avaient fait le voyage avec la jeune femme étaient vendus... Son tour arriva. Les enchères pouvaient commencer. Docile, elle laissa son vendeur faire d'elle une marchandise parmi tant d'autres. Les mains se levèrent, les prix s'élevaient. Ils demandaient plus, ces barbares en voulaient plus, elle pouvait comprendre par leurs gestes et quelques mots qu'elle avait appris. Son vendeur déchira le haut de sa robe, dévoilant sa poitrine, pas un geste pour cacher sa pudeur, elle restait immobile ignorant leurs bruits incessants. Les prix continuaient d'augmenter... Et puis vendue, elle descendait de l'estrade alors que le marchand récupérait ses pièces d'or.

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(an 723 AUC)
Elle s'écroula sur le sol, muette, essayant d'oublier la douleur. Elle se mordillait la lèvre inférieure, cherchant à dissimuler sa souffrance. Son amie, une lupae gauloise s'approchait d'elle avec une jarre dans les bras qu'elle déposa sur le sol, elle prit un linge qu'elle avait pu récupérer avant de venir et le plongea dans l'eau. Essoré, elle nettoyait les marques donnaient par le fouet, caressant les cheveux de Serena, c'était ainsi qu'on l'appelait ici, elle la rassurait d'une voix douce. Fermant les yeux, elle faisait abstraction. Elle avait désobéit, elle avait résisté, elle avait subit les conséquences. Un an qu'elle était dans ce bordel, un an qu'elle subissait, un an qu'elle se taisait. Depuis quelques semaines, elle refusait contrariant ses clients ainsi que son tenancier. Elle ne faisait plus assez de profit et aujourd'hui, il avait décider de la vendre. Où irait-elle ? Elle en avait aucune idée, mais l'endroit serait sans doute meilleur que celui-ci. Elle se retourna croisant le regard de son amie, les yeux légèrement humides et rougis, elle ne la quittait pas des yeux avant de la prendre dans ses bras et la remercier.

Pompéi. (an 721 AUC)
Neith plus connue sous nom de Serena, levait son regard vers un invité de son dominus alors qu'elle lavait le sol de la villa depuis le début de la journée. Elle le détailla quelques instants, il ne semblait pas faire attention à sa présence, et elle reprit doucement son travail. Voila près de deux ans qu'elle était au service de Marcus Vinicius, elle était arrivée peut de temps après la mort de son épouse. Discrète, elle faisait son travail, elle était heureuse d'avoir quitter le bordel de Rome dans lequel elle s'était retrouvée coincée pendant plus d'une année. Là bas, elle avait tout perdu, sa dignité, l'espoir, l'envie de vivre. Elle faisait ce qu'on lui demandait sans rien dire, elle exécutait parfaitement les ordres. Ainsi le soir, on ne faisait pas attention à elle et elle pouvait se promener sans encombre dans les rues de Pompéi. Parmi esclaves, elle était sans doute la plus secrète, celle qui parlait le moins, à ce demander si certains connaissaient son nom. Mais elle observait et n'en pensait pas moins. Sa discrétion lui a valu un travail en plus, la fille du dominus allait bientôt à Pompéi et elle en avait la charge. Bonne chose ou non, elle appréhendait son arrivée, elle qui avait toujours voulu fondé une famille un jour, elle allait s'occuper d'un enfant qui n'était pas le sien.