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 L'espoir se mesure au degré de combativité ~ Naevia



POMPEII, TERRA DEORUM ₪ :: Population recensée
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Mer 17 Juin - 21:16
L'espoir se mesure au degré de combativité ~ Naevia   




Naevia Fulvia Hostilia
₪ Arrivée à Pompéi : 17/06/2015
₪ Ecrits : 42
₪ Sesterces : 73
₪ Âge : 24 ans
₪ Fonction & Métier : Femme médecin

Cogito ergo sum ₪
₪ Citation:
₪ Moi en quelques mots:
₪ Côté Coeur: Veuve. Elle prie les Dieux chaque jour afin de trouver un époux qu'elle saura aimer et qui l'aimera en retour. Elle craint un mariage qui serait difficile à vivre pour elle et son enfant à naître.
Naevia Fulvia Hostilia
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Naevia Fulvia Hostilia
incarnée par Claire Foy
Ave, étranger ! Je suis Naevia Fulvia Hostilia , fille de Marcus Sollers Albucius. Né(e) à Pompéi, il y a 24 ans ans, je suis d'origine Romaine. La déesse Fortune a fait de moi une plébéienne et j'ai pour famille ma mère Axia Albucia Lepida, feu mon père Marcus Naevius Albucius, feu mon époux  Quintus Fulvius Tacitus, l'époux de ma mère Titus Larcius Balbinus et mon cousin Sextus Naevius Versutius.


Plus de 2000 ans plus tard, c'est BereniceWCL qui m'incarne. Qui es-tu ? Coeur Je vous avais dit que j'allais revenir et j'ai pas tenu longtemps sans vous, c'était déjà trop long. Et puis je continuais à venir vous observer discrètement en attendant que je puisse pondre mon nouveau personnage parce que je peux pas me passer de vous  Yeux roses . Alors voilà, je m'habitue à l'absence des deux loulous que j'ai laissés en vous quittant mais je reviens avec cette demoiselle forte de caractère qui, je l'espère, arrivera à se faire une place à son tour  Yeah  Je vous aime putain !  a moi !  Ballon coeur  jaime  L'espoir se mesure au degré de combativité ~ Naevia 570188039  (J'ai trop regardé Les Tutos, désolée).
 Je me sens perdu et j'aimerais bien avoir un parrain ou une marraine : OUI [ ] / NON [X] (cochez la réponse souhaitée). Pour plus d'infos sur le parrainage, c'est ici.
 Si je venais malheureusement à quitter le forum, j'accepte [X] que mon personnage soit adapté en scenario / [X] que le staff le fasse disparaître de Pompéi par mort ou départ (cochez selon vos préférences), et ce pour permettre à mes liens importants de ne pas être gênés. Mais ça n'arrivera pas (Je reviens pas pour repartir NON MAIS  Batte )

© BereniceWCL

Pompéi & moi
mon opinion, mes croyances, mes ambitions
→ Ce que je pense de Pompéi
Pompéi est ma ville, non pas qu’elle m’appartienne car elle n’appartient à personne si ce n’est aux Dieux qui veillent sur elle mais c’est ici que j’ai vu le jour, ici que j’ai grandi et ici, je l’espère, que je vais vieillir. Je n’aspire pas à découvrir d’autres cités ou d’autres contrées, ayant eu la possibilité d’en découvrir en compagnie de mes deux parents. J’ai vu des cités moins grandes mais pourtant pas moins attirantes, et j’en ai vu aussi une bien plus grande que Pompéi : il m’a été donné la chance de voir la grande Rome de mes propres yeux et il est vrai qu’elle est véritablement lumineuse et impressionnante. Il faut être grand pour pouvoir se sentir grand entre les murs de Rome et je me suis sentie toute, toute petite. J’ai aussi réalisé que ce n’était pas une cité faite pour moi même s’il est vrai que mon père aurait souhaité me voir épouser un habitant de Rome, me voir épouser l’un de ces hommes dont le nom est reconnu et parfois craint. Cependant, il a trouvé un mari qu’il a jugé bon pour moi à Pompéi alors, je n’ai pas eu à faire face à cette immense cité. Je l’ai vue, je l’ai admirée puis je suis rentrée chez moi, dans cette cité qui est si chère à mon cœur car elle est bien assez belle, bien assez grande et bien assez accueillante à mon goût. Oh, bien entendu, je ne suis pas dupe : je connais ses ruelles, je connais l’existence de ses habitants peu voire pas du tout dignes de confiance ni fréquentables et je sais bien qu’elle renferme des dangers auxquels j’ai pour l’instant eu la chance de ne pas être confrontée bien que j’ai eu extrêmement peur lorsque les animaux sauvages se sont échappés de l’arène. Pompéi est, quoi qu’il advienne, la cité que je chéris le plus en ce monde et je ne voudrais la quitter pour rien au monde.

 → Ce que je pense de la politique
Ce sont là des jeux dangereux, très dangereux et s’il faut être grand pour pouvoir briller à Rome, il faut à la fois être grand et savoir comment se faire tout petit pour briller en politique. Je ne prétends pas connaître tous les secrets car c’est là un monde qui m’est étranger mais pas pour autant inconnu car j’en sais ce que j’en ai appris de mon époux, de ce que lui a pu en savoir et qu’il a choisi de partager avec moi. Je suis consciente qu’en politique, il n’y a finalement pas véritablement de règles même si on nous fait croire le contraire. Chacun essaye de dépasser l’autre, à avoir le dessus sur l’autre : c’est en fait à celui qui saura se démarquer, s’imposer et donner l’impression qu’il est parfaitement indispensable pour faire avances les choses. Il faut être intelligent et très malin, manipulateur sans aucun doute même si j’aime à croire que certains sont loyaux, francs et honnêtes. Je ne peux dire que j’admire ces hommes mais il est vrai qu’ils suscitent chez moi un certain intérêt, une curiosité que je garde ceci dit bien gardée : la femme n’a pas sa place en politique. J’évite donc de poser trop de questions ou de paraître trop curieuse quand l’occasion m’est donnée de fréquenter des politiciens : je ne souhaite pas m’attirer des ennuis en posant les mauvaises questions sur les mauvaises personnes. La prudence est mère de sûreté, d’autant plus que je suis seule depuis quelques mois à présent et qu’il pourrait m’arriver tout et n’importe quoi. Je le sais.
  
 → Ce que je pense des jeux
Les jeux sont divers et variés, parfois véritablement divertissants et parfois bien plus difficiles à regarder. Mon cousin étant lui-même laniste, je n'ai que rarement manqué les jeux. Ce que je préfère personnellement ce sont les reconstitutions, ces spectacles qui sont souvent impressionnants et tant vivants que l’on pourrait presque se croire plongés dans le passé. Quant aux combats de gladiateurs, mon avis est assez partagé sur la question. Je ne peux nier que j’admire véritablement ces hommes et ces femmes qui pénètrent dans l’arène et qui foulent le sable en se battant pour être les meilleurs et divertir le public. Cela ne me dégoûte pas car j’ai l’habitude du sang, des viscères, ainsi, voir tout cela ne me dérange pas. Au fond, ce qui me dérange réellement, c’est l’absence de liberté. Certes, les esclaves sont notre quotidien, j'en possède moi-même mais je prends soin d'eux, en tout cas j'essaye alors en envoyer se battre... Oh bien sûr, les combats ne se terminent que très rarement par une mise à mort mais souvent les blessures peuvent être fatales aux gladiateurs... C'est là non pas une chose qui me dérange mais tout simplement une chose qui me fait réfléchir. Je me demande parfois si ceux qui se battent dans l'arène ne se battraient pas d'une façon bien différente s'ils le faisaient de leur propre volonté, voilà tout.

 → Mes souhaits, mes rêves, mes ambitions
Mon avenir est sombre, brumeux, si bien qu’il me fait peur. La perte de mon époux il y a plusieurs mois de cela m’a mise dans une position délicate. Outre la perte d’un homme que j’avais appris à aimer sincèrement, j’ai perdu celui avec lequel je travaillais, celui qui m’a tout appris et celui qui faisait de moi une femme mariée et respectée. Ce mariage m’a été imposé mais une réelle complicité a vu le jour entre Quintus et moi, une complicité qui a fini par se muer en un amour sincère. Je suis à présent seule et je ne peux pas me permettre de le rester bien longtemps, j’en ai conscience. Je tarde, je repousse l’échéance mais le remplacer me semble tout simplement impossible et pourtant, je sais que je ne vais pas avoir le choix. Je sais que si je ne trouve pas moi-même un nouvel époux, mon beau-père s’en chargera et à ce moment-là, que se passera-t-il pour moi et mon enfant ? Et s’il trouve un époux qui ne vit pas à Pompéi ? Et si je dois partir ? J’aimerais pouvoir faire le choix du cœur. J’aimerais réellement m’ouvrir à un homme et l’épouser parce qu’il aura su panser les blessures de mon cœur pour le faire battre à nouveau… J’aimerais aussi pouvoir continuer à exercer mon métier. J’aimerais continuer à soigner les autres. Le métier de médecin me passionne et je n’étais certes que l’assistante de mon défunt époux mais ses connaissances sont miennes à présent et je suis parfaitement capable de m’occuper des patients sans aucune aide. Je le fais d’ores et déjà. Je veux continuer à le faire. Je veux aimer, vivre, être heureuse, c’est tout. C’est sans doute trop.

 → Ma pire crainte
Perdre mon enfant, voilà ce qui me fait le plus peur. Avant de partir, Quintus m’a fait un merveilleux cadeau puisqu’il m’a offert la vie, cette vie-là qui grandit en moi. J’ai perdu un enfant, nous en avons beaucoup souffert et c’est arrivé d’une façon bien stupide… J’avais peur après cela de retomber enceinte car j’avais peur pour cet enfant imaginaire et c’est sans doute parce que j’avais trop peur que je ne suis pas retombée enceinte aussi rapidement que la nature l'aurait normalement voulu. Ce n’est que lorsque mon esprit a été complètement emporté vers d’autres pensées que mon corps a parlé de lui-même et c’est quelques semaines avant la mort de mon époux que j’ai découvert que j’attendais un enfant de lui. Je crains pour la vie de cet enfant, je crains une erreur de ma part et sa mort en conséquence. Je crains aussi pour sa vie future s’il devait survivre, me survivre. Ce nouvel époux que j’aurai, aimera-t-il mon enfant comme si c’était le sien ? Saura-t-il lui faire une place dans sa vie ? Saura-t-il nous faire une place ou ne serons-nous jamais que des pièces rapportées dont il s’accommodera parce que cela l’aura arrangé de le faire ? Nous enfermera-t-il dans une cage dorée afin que notre présence ne lui soit pas trop intolérable ? Sera-t-il un homme mauvais ? J’ai peur de cela. J’ai vraiment très peur de cela.

 → Heureusement, les Dieux veillent sur moi.
Je prie les Dieux, je les prie quotidiennement et avec ferveur. Je les prie de veiller sur ma mère, je les prie de bien vouloir assurer mon avenir et surtout celui de mon enfant à venir. Je les prie aussi de veiller sur les âmes de ceux qui nous ont quittés, je les prie pour qu'ils prennent soin de mon père et de mon époux. Je les prie tous autant qu'ils sont car leur aide est précieuse. Nous avons besoin d'eux. Moi et mon enfant avons besoin d'eux, aujourd'hui plus que jamais.

→ Ce que je pense du "Fils de l'Etna" et de sa révolte
Dire que je ne crains pas ce fils de l’Etna et sa révolte qui fait déjà trembler les murs de la cité serait un mensonge : je le crains, lui et ses hommes. Je crains les terribles conséquences que ses actes pourraient entraîner. Je crains pour la cité, pour ses habitants. Je crains que trop de sang ne soit versé et qu’une limite qui ne devrait pas être franchie ne soit dépassée et qu’aucun retour en arrière ne soit alors possible. Je peux, dans une certaine mesure, comprendre sa soif liberté mais s'agit-il véritablement de cela ? Ne cherche-t-il pas simplement à échauffer les esprits de tous, partout, pour finalement mettre le continent à feu et à sang ? La guerre n’est-elle pas sa véritable intention ? Et les hommes qui le suivent, aspirent-ils à la liberté ou souhaitent-ils eux aussi simplement faire couler le sang ? Je l’ignore. Nous l’ignorons tous et nous ne pouvons qu’attendre et prier que cette révolte ne vienne pas jusqu’à nous. Si je peux plus ou moins comprendre l’envie de liberté, je crains que leur méthode ne soit pas la bonne. Je crains qu’ils n’obtiennent rien par la force, le sang et les cris. Si j’ai à l’esprit la solution ? Je ne suis pas assez présomptueuse pour prétendre avoir la solution afin d’éviter cette guerre ou plutôt ce massacre car ce sera un massacre, j’en ai bien peur. Rien de bon ne découlera de tout ceci : ils compteront leurs morts, nous compteront les nôtres et rien n’aura finalement changé ou peut-être que les choses changerons mais pas pour le bien des esclaves. Peut-être qu’ils seront punis pour ce qu’ils n’auront même pas fait… Tout ceci fera en fait bien plus de mal que de bien.
 
© fiche par indi & born.to.die


Dernière édition par Naevia Fulvia Hostilia le Dim 5 Juil - 19:24, édité 6 fois
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Mer 17 Juin - 21:17
Re: L'espoir se mesure au degré de combativité ~ Naevia   




Naevia Fulvia Hostilia
₪ Arrivée à Pompéi : 17/06/2015
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mon histoire
" Abandonner c'est renoncer de son propre chef à ce que l'on aurait pu avoir. "



717 AUC

Ce n'est pas sans difficulté que je tresse ma chevelure. Chaque jour, c'est un véritable combat que je mène contre mes boucles rebelles et indomptables mais à force, je finis toujours par calmer un peu leurs ardeurs et finalement, c'est une tresse qui termine par voir le jour. Il me plairait fort de laisser mes cheveux tranquilles plus souvent mais leur apparence trop excentrique n'est pas la bienvenue alors j'écoute les ordres de ma mère et je les tresse, voilà tout. Je glisse à mon index droit la seule et unique bague que je possède, souvenir de ma grand-mère qu'elle a choisi de me laisser avant de quitter ce monde. D'autres jeunes femmes possèdent plus, d'autres possèdent moins et moi, je me contente allègrement de ce que je possède, ne cherchant pas à vouloir plus, ne cherchant pas à avoir plus. Seize hivers, cela peut paraître peu mais je sais qu'il est essentiel de savourer ce que l'on possède et de ne pas se focaliser sur ce que l'on pourrait avoir. Les désenchantements sont trop douloureux alors je préfère m'offrir à la réalité, à ma réalité plutôt que de vivre dans des rêves éphémères et impossibles. Cela ne m'empêche pas d'imaginer une vie qui pourrait être la mienne, j'évite simplement d'imaginer plus que ce je pourrais avoir. Un mari ? Il le faudrait oui et je sais que mon père y travaille dans l'ombre car s'il ne m'en parle pas, ma mère, elle m'en a déjà parlé. Elle a été honnête et m'a dit qu'elle préférait m'en parler car elle craignait ma réaction car, j'ai beau suivre les préceptes de la bienséance, mon caractère parfois abrupt fait craindre à ma mère que je ne m'offusque du choix du mari que l'on m'imposera. Je ne m'opposerai cependant pas. Peut-être en serai-je triste, peut-être en viendrai-je à souhaiter autre chose mais je ne m'opposerai pas : je ferai ce qui doit être fait, tout simplement. Quel autre choix aurai-je ? Je ne suis qu'une femme et ce monde tel qu'il est aujourd'hui ne nous laisse pas le choix à nous, pas vraiment, pas quand on a mon âge, pas quand quelqu'un d'autre a tout le loisir de décider à votre place. Alors, caractère abrupt ou pas, je ne ferai aucune esclandre, quoi qu'il advienne. La voix de ma mère me sort de mes pensées et je me retourne alors qu'elle se trouve à l'entrée de ma chambre. Un sourire étire ses lèvres mais je vois clairement une certaine nervosité danser ses yeux : je la connais bien ma mère, je la connais sans doute même mieux que mon père ne la connaît. Nous nous observons en silence un moment et je réalise soudain que sa présence fait tout simplement écho aux pensées qui étaient justement en train de m'habiter. Je hoche la tête et me détourne en soupirant.

« Est-il gentil ? »

C'est la première question qui quitte mes lèvres parce que c'est la seule qui me vient à l'esprit. Le physique de mon futur mari n'est absolument pas ma première préoccupation, ni même son âge alors que je devrais y songer mais non, tout ce qui m'importe c'est l'homme qu'il est. Ma mère vient s'installer sur ma couche juste à côté de moi avant de prendre mes mains dans les siennes. Mon regard que j'aimerais moins inquiet mais qui l'est véritablement se plonge dans le sien. Son sourire se fait plus doux, son regard également.

« Il n'a jamais été marié et d'après ce que j'en sais, il n'est pas du genre à beaucoup fréquenter les lieux de débauche. Il a plutôt bonne réputation, il est médecin. »

Mes doigts se resserrent sur ceux de ma mère tandis que mes yeux se mettent à briller d'une certaine curiosité.

« Médecin ? Vraiment ?
- Oui et, le peu que j'ai vu de lui lorsqu'il a pu converser avec ton père me fait penser que c'est un homme bien.
- Oh... Bon. Et hum... Quel âge a-t-il ? »

Voilà l'autre question, essentielle également.

« Il a trente et un an.
- Et il n'a jamais été marié ?
- Non mais c'était un choix. S'il se marie aujourd'hui c'est parce qu'il le faut.
- Ah... »

Donc, cet homme a quinze années de plus que moi et il ne veut pas se marier. Ma curiosité éveillée se dissipe et l'appréhension reprend le dessus. S'il ne veut pas de ce mariage, même s'il est gentil, va-t-il m'aimer ou seulement m'apprécier ? Ma mère vient poser délicatement sa main sur ma joue.

« Tout ira bien, tu verras. Tu seras une belle épouse, tu lui feras de beaux enfants et tu l'aideras dans son travail.
- C'est vrai ? »

Curiosité de nouveau éveillée.

« Bien sûr. Il a demandé à ton père si tu avais... Enfin, si tu étais assez courageuse pour supporter le sang et les malades. Tu deviendras son assistante en somme. »

C'est enfin un sourire qui vient étirer mes lèvres et je viens prendre ma mère dans mes bras et la serre fort contre moi. Elle me rend cette étreinte alors que je savoure cette annonce, alors qu'au fond de mon cœur, je suis heureuse. J'ignore exactement de quoi mon existence sera faite mais j'ai bon espoir qu'il se passe des choses intéressantes et incroyablement excitantes. Je vais me marier à un homme bien plus vieux certes mais il va m'apprendre tout ce qu'il sait, il va me permettre d'obtenir un savoir que je n'aurais pas pu obtenir sans lui. Bien sûr, quand quelques minutes plus tard je le rencontre puisqu'en réalité ma mère est venue non seulement m'annoncer notre union mais également me le présenter, le charme de Fulvius opère. Ses yeux ont quelque chose de doux, tendre, bienveillant et son sourire est charmeur. Peut-être n'est-il pas le plus beau des hommes, peut-être n'est-il pas l'homme parfait dont certaines femmes rêvent mais il sera mon homme. Il sera le mien.

ɬɬɬɬɬɬ


Dire que je suis nerveuse est bien peu dire. En réalité, je suis figée sur place tant je suis intérieurement prise d'une véritable panique. L'union a été célébrée et alors que je suis au bras de mon nouvel époux, voilà que nous saluons famille, amis et autres invités ayant été conviés aux noces. C'est fait, je suis sa femme et si j'ai d'abord été impatiente, je suis à présent pétrifiée par la peur : et si je n'étais pas ce qu'il espère que je sois ? Et si ce que j'ai cru entrevoir n'était en fait qu'une chimère ? Et si cette vie que je me suis imaginée depuis plusieurs semaines ne devenait pas vraiment mienne ? J'ai peur. Je suis terrifiée. Puis je le vois, lui. Lui et sa femme sont en pleine conversation mais il m'aperçoit, me gratifie d'un sourire franc auquel je lui réponds bien volontiers. Aussitôt, mon corps entier se détend car voir Sextus me fait toujours beaucoup de bien : il est mon cousin, certes, mais il est tellement plus en réalité... Mon changement de comportement doit se ressentir dans tout mon corps car mon nouvel époux sent que quelque chose est différent, que je suis différente. J'aperçois son ombre se pencher en avant et alors je glisse mon attention sur lui en me détournant ainsi de Sextus. Il m'adresse un sourire auquel je réponds de manière bien plus crispée que lorsque j'ai souri à Sextus.

« Tu t'entends bien avec ton cousin, n'est-ce pas ? »

J'observe Fulvius un instant, hésitante : qu'attend-il de moi ? J'ai peur de mal répondre mais que puis-je faire d'autre ? Je dois répondre, je dois dire ce que je pense, ce que je ressens, je verrai bien assez tôt s'il n'apprécie guère ce que je peux dire ou penser.

« Oui. Il est... »

Un regard en arrière pour Sextus qui m'observe toujours du coin de l’œil. Je ferme les yeux un instant : je n'ai aucune raison de ne pas parler de ma relation avec Sextus, il n'y a rien à cacher car ce qui nous unit est beau, tout simplement beau. Je rouvre les yeux et les glisse de nouveau dans ceux de mon nouvel époux.

« Il est comme mon père. »

Froncement de sourcils de la part de Fulvius.

« Tu as déjà un père. »

Cela ne lui plaît pas. Je m'en doutais mais... Je hausse les épaules brièvement et esquisse un sourire teinté d'une certaine mélancolie.

« Je le sais mais mon père a toujours été très occupé et il aurait préféré avoir un fils. Ne te l'a-t-il pas dit ? »

Un hochement négatif de la tête.

« Il me l'a dit à moi, plusieurs fois. Et Sextus, lui... Je me suis attachée à lui sans même m'en rendre compte et lui, il s'est attaché à moi. Nous n'avons jamais parlé de ça, de pourquoi, nous nous sommes simplement contentés de profiter de ce lien qui était le nôtre. Qui est le nôtre. » Je corrige. « Sa présence m'a toujours été essentielle et elle le sera toujours. »

Je détourne mon regard pour observer mon cousin mais c'est finalement le regard noir de son épouse que je croise. Mon sourire se fane et je fronce les sourcils, ne comprenant pas cette hostilité soudaine de sa part.

« J'espère te devenir essentiel. »

J'écarquille les yeux et reporte mon attention sur Fulvius qui me couve d'un regard auquel je ne m'attendais en fait pas du tout.

« Je sais que tout ceci doit être déstabilisant et effrayant pour toi, n'est-ce-pas ? »

Je ne réponds rien mais hoche légèrement la tête pour lui faire comprendre que oui, je suis effrayée.

« Moi aussi. » me confie-t-il soudain.

Ma bouche s'entrouvre sous la surprise.

« Je n'ai jamais été marié, je n'ai jamais fait de place pour une femme dans ma vie et j'espère y parvenir. J'espère réussir à te rendre heureuse. »

Je me souviens soudain de ce que j'ai ressenti quand ma mère m'a annoncé mon mariage avec Fulvius, le mélange d'envie de découvrir cette vie et d'appréhension mais aussi la peur qu'il ne veuille pas de ce mariage et qu'il en soit malheureux au point de ne pas vouloir de moi. Je viens de réaliser ou, plus exactement, il vient de me faire réaliser que je n'ai aucune raison d'avoir peur.

« Moi aussi je l'espère... Que je parviendrai à te rendre heureux... » j'ajoute plus bas dans un murmure, soudain gênée par une timidité nouvelle. Puis, je baisse le regard et lorsque je sens les lèvres de Fulvius se poser avec délicatesse sur mon front, j'esquisse un sourire. Puis, nous voilà de nouveau entraînés dans la danse des salutations et des remerciements à ceux qui ont bien voulu être des nôtres en cette journée. De temps à autres, je cherche Sextus du regard mais ne le vois pas. J'ignore à ce moment-là que je ne le reverrai pas ce soir.

J'ignore en fait que je ne le reverrai pas de si tôt.


720 AUC

La nuit est fort avancée. C'est la lumière de la lune traversant la fenêtre qui me permet de distinguer les formes autour de moi. Assise au milieu de la pièce, je reste là à observer le vide avant de laisser doucement glisser mes mains sur mon ventre déjà bien arrondi. Mes doigts frôlent, caressent, passent et repassent et les larmes me montent aux yeux. Je repense à ma chute. Je repense à la frayeur puis au soulagement. Je repense aux doutes puis à la peur qui s'est lentement mais sûrement insinuée au creux de mes entrailles. Mes épaules sont soudainement secouées de sanglots silencieux : je me dois de rester silencieuse, je ne souhaite pas réveiller Fulvius. Je plaque finalement ma main droite contre ma bouche pour éviter que le moindre son ne s'en échappe et sursaute finalement lorsque la voix de Fulvius s'élève derrière moi. Hâtivement, j'essuie mes larmes et tente de me reconstruire un semblant de masque d'apaisement.

« Que fais-tu donc debout en plein milieu de la nuit ? »

Je perçois de l'inquiétude dans sa voix et il me faut le rassurer.

« Rien, je n'arrive pas à dormir, c'est tout mais tu devrais aller te reposer. J'arrive. »

J'essaye de rendre ma voix sûre, ferme, convaincante mais les quelques trémolos se faisant entendre risquent fort de ne pas convaincre Fulvius qu'il peut bel et bien retourner se coucher. D'ailleurs, quand j'entends ses pas se rapprocher dans mon dos, je détourne légèrement le visage afin qu'il ne me voie pas tout de suite : j'ai tellement peur qu'il ne sache lire ma détresse, ma tristesse, ma peur... Le voilà très rapidement à mes côtés. Il glisse une main délicate dans mes cheveux mais je m'évertue à garder mon visage détourné du sien.

« Que se passe-t-il ?
- Rien. »

La réponse fuse avec bien trop de rapidité pour qu'elle soit honnête et je regrette aussitôt de m'être précipitée pour répondre. Il vient se placer devant moi, s'agenouille au sol et vient poser ses mains sur mes joues. D'une légère pression, il me force à tourner mon visage vers lui et si je garde d'abord mes yeux loin des siens, je finis par abdiquer et par plonger mon regard dans le sien.

« Parles-moi s'il te plaît... »

Sa voix n'est que murmure. Mes lèvres tremblent, je me mords l'intérieur de la joue alors que les larmes me brouillent de nouveau la vue. Je reste un long moment silencieuse alors que mon époux me fixe et puis, vient le moment où je lâche prise. Les larmes coulent. Mes mains entourent mon ventre.

« Le bébé... » je dis tout bas dans un souffle et je vois aussitôt les traits de Fulvius se modifier. « Il n'a pas bougé depuis que je suis tombée... » je termine par avouer.

Fulvius m'observe un instant en silence.

« Le bébé n'a pas bougé depuis deux jours ?... »

Je secoue la tête, incapable de répondre. J'ai peur. Tellement peur... Le silence nous enveloppe de nouveau, je ne sais quoi dire, quoi penser et quand Fulvius reprend la parole, mon cœur s'emballe et se déchire en petits morceaux. Il vient prendre mes mains dans les siennes.

« Il faut provoquer l'accouchement...
- Non, c'est trop tôt !
- Si le bébé est mort...
- Ne dis pas ça !
- Hostilia ! »

Ses mains reviennent se poser sur mes joues avec force et fermeté. J'aperçois des larmes dans ses yeux.

« Si le bébé est mort, tu ne peux pas continuer à le porter ! Cela te tuerait !
- Mais... Mais s'il va bien...
- S'il va bien, nous prierons les Dieux de lui donner assez de force pour survivre... »

Je ne réponds rien, trop pétrifiée, trop déboussolée. Le bébé devrait rester deux bons mois de plus à l'intérieur de mon ventre et provoquer l'accouchement maintenant va mettre sa vie en danger mais sa vie, existe-t-elle toujours ? N'a-t-il pas déjà rejoint l'après vie ? Aucun mouvement depuis que j'ai fait cette mauvaise chute en sortant de la maison, rien, alors... Fulvius se redresse et dépose un baiser sur mon front. Je relève mon regard vers lui.

« Je vais chercher l'herboriste et la sage-femme. Je reviens vite. »

ɬɬɬɬɬɬ


La mixture a été efficace, très efficace même. Il n'a fallu que quelques heures pour qu'elle agisse et déclenche le travail. Le soleil était déjà levé lorsque les premières douleurs se sont faites ressentir et j'ai l'impression que cela fait plusieurs heures que je souffre, c'est sans doute le cas mais j'ai tout simplement perdu la notion du temps. Fulvius est à mes côtés, il ne cesse d'essuyer avec un linge mon front, mon visage et il fait couler régulièrement de l'eau fraîche le long de mes bras ce qui me fait temporairement beaucoup de bien avant que la douleur ne revienne et elle finit par être tout le temps présente. C'est à ce moment-là que la sage-femme nous rejoint et commencent alors les minutes les plus difficiles de mon existence. On me dit de respirer, de pousser et j'ai l'impression que mon corps se déchire un peu plus à chaque effort tant j'ai mal. Mes larmes se mêlent à la sueur qui perle abondamment sur mon front, mes doigts serrent avec force ceux de Fulvius qui se tient juste à côté de moi. J'applique à la lettre chaque consigne, chaque ordre de la sage-femme et quand elle me dit finalement qu'elle voit la tête, ma poigne se resserre autour de la main de mon époux : le bébé arrive et peut-être qu'il va bien. Oui, il va bien. J'ai l'espoir. J'y crois. Je dois y croire. On m'intime de pousser encore et c'est ce que je fais, j'y mets toutes mes forces, toute ma vigueur, toute ma volonté et la douleur devient pire encore avant de se faire soudain bien moins présente et je sais, je sais qu'il est né. Aussitôt je ferme les yeux car je ne peux pas regarder. Je ne peux pas regarder le bébé, j'ai trop peur. J'ai l'espoir oui mais j'ai trop peur. Je garde mes yeux résolument fermés, je presse mes paupières, serre la mâchoire, ignore mon cœur qui bat si vite qu'il m'en fait mal à la poitrine et j'attends. J'attends. J'attends. Pas de pleurs. Rien. J'attends. J'attends. J'attends. Je sens la main de Fulvius se poser sur mon épaule et ce n'est qu'à ce moment-là que j'ouvre mes yeux pour les lever vers lui. Il me suffit de croiser son regard pour comprendre et c'est là que mon cœur se déchire et se meurt. Non, en fait, il se déchire mais il se meurt quand je détourne le regard de Fulvius pour voir mon bébé inerte dans les bras de la sage-femme. Je ne prête aucunement attention à son air désolé, je ne vois que mon enfant. Je tends des bras tremblants vers lui et vient le poser contre mon sein, glissant sa petite tête dans le creux de mon cou.

C'est un garçon. Non, c'était un garçon.

ɬɬɬɬɬɬ


« Domina ? »

Je tourne la tête pour voir mon esclave à l'entrée de ma chambre. Elle soulève une cruche et un verre.

« Je vous ai apporté du vin. »

Je lui adresse un sourire et l'invite à entrer d'un mouvement de la main puis, je reporte mon attention sur la rue extérieure. Voilà des jours que je reste enfermée dans ma chambre. Je me nourris car Fulvius insiste mais c'est tout ce que je fais. Je ne travaille plus, je ne sors plus. Je pleure. Je ne fais que ça. Je pleure tellement que j'en suis épuisée. L'esclave s'arrête juste devant moi et me sert un verre de vin que je récupère.

« Merci. » je dis dans un murmure avant de boire une gorgée.

D'ordinaire, le vin me paraît bon mais comme il me semble terriblement amer et répugnant en cet instant. Pourtant, je le bois, parce que j'apprécie l'attention délicate de mon esclave. Elle a un grand cœur, je l'ai toujours su, elle ne fait que me le prouver davantage.

« Domina, puis-je parler librement ?
- Bien sûr tu peux. » je lui réponds en relevant mon regard vers elle.

Elle semble hésiter un instant puis, après l'avoir invitée à poursuivre d'un geste de la tête, elle se décide enfin à me parler.

« Cela ne peut plus durer, vous ne pouvez pas continuer comme cela. »

Je détourne mon regard d'elle et me focalise sur l'intérieur de mon verre qui m’apparaît tout à coup particulièrement intéressant.

« Domina, ce qui est arrivé est terrible mais ce n'est pas votre faute. »

Je fronce les sourcils, ne relève pas mon regard vers elle.

« Je suis tombée... Moi, je suis tombée, je n'ai pas fait attention, alors si, c'est ma faute.
- C'était un accident Domina. »

Elle vient se mettre à genoux face à moi à l'instar de Fulvius qui a fait la même chose quelques heures avant que je ne mette notre bébé au monde.

« Vous êtes tombée mais vous n'avez pas voulu cette chute ni ce destin pour votre bébé... Vous savez qu'on ne contrôle pas les événements de notre vie, vous le savez, je le sais aussi... Vous n'êtes pas responsable. Il faut cesser de vous tourmenter, je vous en prie... »

Comme j'aimerais réussir à la croire, à y croire mais il me faudra du temps. Beaucoup de temps. Je me relèverai sans aucun doute mais je m'en voudrai probablement jusqu'à la fin de mes jours car même si c'était un accident, je ne peux écarter ma responsabilité. Je ne le peux pas. Et, en attendant que je me relève je pleure, je pleure encore et encore. Je pleure dans les bras de cette esclave qui m'est aussi chère qu'une amie quand bien même certains ne comprennent pas cet attachement, je pleure dans les bras de mon époux qui lui aussi pleure la perte de notre enfant et j'aimerais pouvoir pleurer dans les bras de mon cher cousin, dans celui qui est comme un père pour moi, celui qui a davantage pris cette place quand mon père a quitté ce monde mais Sextus n'est pas là, il n'est plus là. Il ne veut plus de moi et je ne sais pas pourquoi.

Comme la vie me fait mal...


725 AUC

Un regard échangé avec mon esclave, elle m'adresse un sourire auquel je réponds avant qu'elle ne s'éloigne. Je glisse ma main sur mon ventre qui n'est pas encore rond et pourtant... Je lève mon regard vers le plafond, ferme les yeux et prends une profonde inspiration : un enfant... Après cinq ans sans que jamais mon corps ne m'ait accordé un nouvel enfant, voilà qu'aujourd'hui je réalise qu'un enfant grandit en moi, que la vie a pris place dans mon corps alors qu'elle quitte son corps à lui. Je rouvre les yeux et me dirige vers la chambre à coucher où se trouve Fulvius. Voilà des semaines qu'il est malade, des semaines que nous essayons tous les remèdes possibles pour combattre ce mal inconnu qui le ronge de l'intérieur et qui lui fait tant de mal, des semaines que sa vie s'échappe de chaque pore de sa peau et voilà que je découvre que je porte un enfant alors que pendant cinq ans... Je ne voulais pas, j'avais peur et peut-être est-ce pour cela que les Dieux ne m'ont pas accordé la grâce d'attendre un enfant et je ne m'en suis pas plainte car je craignais de ne pas réussir à garder l'enfant en vie cette fois encore, d'être trop imprudente au point de lui coûter la vie et aujourd'hui... Peut-être que les Dieux ont décidé de m'envoyer cet enfant pour permettre à mon époux de survivre car cette nouvelle lui fera du bien, le comblera de joie et si l'espoir renaît en lui alors peut-être survivra-t-il. Oui, il survivra. J'ai soudain cette certitude inébranlable alors que je rejoins mon époux qui est assis sur une chaise, en train d'observer l'extérieur. Je m'approche de lui et glisse mes mains sur ses épaules lorsque j'arrive à sa hauteur avant de caresser ses cheveux et de déposer un tendre baiser sur le haut de sa tête. Il tourne son visage vers moi et m'adresse un sourire que je lui rends avec douceur.

« Bonjour.
- Bonjour... »

Il m'observe un instant, me dévisage.

« Tu es rayonnante aujourd'hui... »

Il me connaît si bien...

« J'ai... Une bonne nouvelle. » je termine par lui dire non sans hésiter sur les mots à employer.

Voilà qu'il se met à m'observer avec attention et j'ouvre la bouche sans qu'aucun son n'en sorte. Rien. Alors je referme la bouche, la rouvre mais toujours rien. Puis, après quelques instants, je jette un regard à mon ventre avant de reporter mon regard sur Fulvius qui bouge lentement pour laisser sa main frôler mon ventre.

« Tu attends... Un enfant ? »

Mon sourire s'élargit. Le sien également. Je viens poser ma main sur la sienne qui touche toujours mon ventre.

« Oui... »

Des larmes viennent mouiller la peau desséchée de ses joues et il se passe quelques instants durant lesquels ni lui ni moi ne disons quoi que ce soit.

« J'aurais voulu... » finit-il par murmurer. « J'aurais voulu connaître cet enfant... »

Aussitôt mon sourire s'évapore et je me penche vers lui. Je sais mon regard voilé de larmes décidé, mon visage résolu. Je pose mes mains sur ses joues et le force à me regarder.

« Tu le connaîtras parce que tu vas vivre, tu m'entends ? Tu vas guérir et tu vivras assez longtemps pour voir naître cet enfant et pour voir naître les enfants de cet enfant. »

Comme c'est un beau rêve... Moi qui, il y a une dizaine d'années n'avait justement pas de rêve...

ɬɬɬɬɬɬ


« Te souviens-tu ?... De ce que je t'ai dit... Lors de la réception de nos noces... »

Sa voix n'est que murmure. Je suis allongée à côté de lui, ma main va et vient sur son torse alors que mon visage est posé contre son épaule.

« Tu m'as dit beaucoup de choses ce jour-là...
- Je t'ai dit que... J'espérais réussir à te rendre heureuse... »

Un sourire triste étire mes lèvres et je ne cherche même pas à combattre mes larmes : c'est peine perdue.

« Je m'en souviens oui...
- J'espère... Que j'ai réussi... »

Je me redresse légèrement pour pouvoir me pencher au dessus de lui et le regarder droit dans les yeux.

« Tu as réussi... Tu m'es devenu essentiel comme tu le voulais... »

Il esquisse un sourire.

« Et moi ?... » je demande soudain, usant de toutes mes forces pour être capable de lui parler en cet instant. « Est-ce que j'ai réussi ? Malgré tout ce qu'il s'est passé ?... Est-ce que tu as été heureux ? »

Son sourire s'élargit.

« Je... Le suis... Encore.... »

Je viens déposer un baiser sur ses lèvres et pose mon front contre le sien. Je reste comme cela. Je reste comme cela jusqu'à la fin.

ɬɬɬɬɬɬ


« Domina ? »

Je tourne la tête pour voir mon esclave à l'entrée de ma chambre. Elle soulève une cruche et un verre. Une scène qui se répète bien des années après s'être déjà produite.

« Je vous ai apporté de l'eau. »

Je lui adresse un sourire et l'invite à entrer tout en m'avançant vers elle. Elle remplit le verre d'eau et me le tend. Je le bois bien volontiers avant d'observer la jeune femme qui me regarde avec douceur.

« Je vais bien. Je t'assure.
- Je vous entends encore pleurer la nuit parfois... »

Mon sourire s'élargit alors que je hausse les épaules.

« Je le pleurerai longtemps. Je l'ai beaucoup aimé tu sais.
- Je sais. »

Je lui rends le verre et entreprends de nouer mes cheveux en une tresse sur le côté de ma nuque. Rapidement, c'est mon esclave qui vient se saisir de mes cheveux et je la laisse faire.

«  Nous devons aller chez l'herboriste aujourd'hui.
- Domina ?
- Hm ? »

Nous nous observons un instant en silence puis elle esquisse un sourire.

« Croyez-vous qu'il s'agisse d'un garçon ou d'une fille ? »

Mon sourire s'élargit, mes mains viennent caresser mon ventre qui s'est quelque peu arrondi au fil des dernières semaines.

« Je pense qu'il s'agit d'un garçon mais je peux tout à fait me tromper.
- Je le crois aussi. »

C'est sur ces quelques mots que nous quittons la maison pour aller jusqu'au marché. C'est avec prudence que je m'avance, avec prudence que je me faufile au milieu de la foule car je refuse qu'il arrive quoi que ce soit à ce bébé, à ce petit être qui grandit en moi et qui est tout ce qu'il me reste de Fulvius. Voilà quatre mois qu'il a quitté ce monde, qu'il est parti rejoindre notre premier enfant dans l'après vie et que moi, je me bats ici pour faire honneur à celui qui a été mon époux. Je veux faire honneur à ce qu'il m'a appris au fil des ans, je veux lui faire honneur parce qu'il était fier de la femme que je suis devenue et je tiens à rester cette femme dont il a été si fier et amoureux. Alors, chaque jour je me lève, je m'occupe des patients. Je fais tout ce qu'il m'est possible de faire pour soulager ceux qui viennent quémander mon aide. Il s'agit bien souvent de maux qui ne sont pas très graves, non pas que je souhaite que cela soit le cas mais il est vrai qu'au fil des années, j'ai appris à gérer des situations de crise, j'ai appris à soigner des blessures qui pourraient sembler fort impressionnantes à la vue d'autres jeunes femmes mais moi, remettre un os en place ne me fait pas peur, au contraire. Je disais souvent à mon époux, sans rougir, que j'aimais soigner ce genre de blessures et il avait toujours ce sourire fier aux lèvres lorsque je faisais mention de ce fait... Quoi qu'il en soit, je me lève oui, chaque jour, je vis. Je vis et même s'il est vrai que mon cœur saigne encore et qu'il m'arrive de laisser les larmes s'emparer de moi à la nuit tombée, je reste forte. Je reste celle que j'ai toujours été et que je souhaite être toujours. Une femme courageuse et combattante. Après tout, si l'on prénomme Hostilia depuis toujours, ce n'est pas sans raison.

Je me suis battue. Je me bats. Je me battrai.

Pour lui. Pour eux. Pour nous.

© fiche par indi & born.to.die


Dernière édition par Naevia Fulvia Hostilia le Dim 5 Juil - 19:29, édité 2 fois
Arene
Mer 17 Juin - 21:57
Re: L'espoir se mesure au degré de combativité ~ Naevia   




Priam
₪ Arrivée à Pompéi : 21/08/2012
₪ Ecrits : 4319
₪ Sesterces : 283
₪ Âge : 29 ans
₪ Fonction & Métier : Gladiateur pour la maison Lucretius

Cogito ergo sum ₪
₪ Citation: The Gods have no mercy, that's why they're Gods
₪ Moi en quelques mots:
₪ Côté Coeur: Gauche...
Priam
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cheers cheers cheers
Te revoilààààààààààà !!! L'espoir se mesure au degré de combativité ~ Naevia 3812998038 Tu nous as manqué! Stp

J'ai hâte de découvrir pleinement cette nouvelle beauté que tu nous concoctes! Please
Tu connais la maison, mais tu sais que si tu as besoin, on est lààà! L'espoir se mesure au degré de combativité ~ Naevia 528749266 Calinchou
Mer 17 Juin - 22:06
Re: L'espoir se mesure au degré de combativité ~ Naevia   




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Invité
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Re bienvenue!! Calin 2
Hâte de voir ta personnage évoluer dans pompéi!!! Aaah
Arene
Mer 17 Juin - 22:33
Re: L'espoir se mesure au degré de combativité ~ Naevia   




Antiope
₪ Arrivée à Pompéi : 09/03/2015
₪ Ecrits : 157
₪ Sesterces : 383
₪ Âge : 28 ans
₪ Fonction & Métier : Déesse de l'Arène

Cogito ergo sum ₪
₪ Citation: « Une action liée à la personne meurt avec elle. »
₪ Moi en quelques mots:
₪ Côté Coeur: Objet de désir mais surement pas d'amour
Antiope
http://cecile-voyage.tumblr.com/
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Rebienvenue à toi alors si je comprends bien ^^
Plebe
Jeu 18 Juin - 12:20
Re: L'espoir se mesure au degré de combativité ~ Naevia   




Numerius Petronius Vop.
₪ Arrivée à Pompéi : 01/10/2013
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₪ Sesterces : 183
₪ Âge : 22
₪ Fonction & Métier : Décurion

Cogito ergo sum ₪
₪ Citation:
₪ Moi en quelques mots:
₪ Côté Coeur:
Numerius Petronius Vop.
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Re-bienvenue cheers Tu nous as manqué Calin
Hâte de pouvoir découvrir l'histoire de ce nouveau personnage Very Happy
Jeu 18 Juin - 14:27
Re: L'espoir se mesure au degré de combativité ~ Naevia   




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Invité
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Oh, j'ai cru un instant que tu étais une Naevii. PTDR
/est passé à côté d'une jolie cousine.

Re-Bienvenue avec cette belle dame ! Femme médecin, dis-tu ? C'est fort intéressant, je viendrai probablement quêter pour un lien. ** Excellente rédaction, et à tout bientôt !

P.S : les Tutos cey la vie, Tendresse et Chocolat. L'espoir se mesure au degré de combativité ~ Naevia 528749266
Plebe
Jeu 18 Juin - 16:23
Re: L'espoir se mesure au degré de combativité ~ Naevia   




Naevia Fulvia Hostilia
₪ Arrivée à Pompéi : 17/06/2015
₪ Ecrits : 42
₪ Sesterces : 73
₪ Âge : 24 ans
₪ Fonction & Métier : Femme médecin

Cogito ergo sum ₪
₪ Citation:
₪ Moi en quelques mots:
₪ Côté Coeur: Veuve. Elle prie les Dieux chaque jour afin de trouver un époux qu'elle saura aimer et qui l'aimera en retour. Elle craint un mariage qui serait difficile à vivre pour elle et son enfant à naître.
Naevia Fulvia Hostilia
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Merci à vous !!!!!

Vous m'avez manqué aussi, trop !

Et sextus : MAIS MAIS MAIS !!! Si tu veux une cousine moi je veux bien remanier en fonction un peu les origines de la demoiselle, ça me ferait plaisir **.** Ou alors toute façon on verra pour un lien oui, sûr et certain L'espoir se mesure au degré de combativité ~ Naevia 567978845

Je vais profiter de la maintenance ce week-end pour rédiger l'histoire de la demoiselle mais du coup, Sextus, en fonction, on peut se parler par MP d'ici à demain soir héhéhéhéhé !
Jeu 18 Juin - 18:05
Re: L'espoir se mesure au degré de combativité ~ Naevia   




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Invité
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Albucia Fulvia Naevia a écrit:
Et sextus : MAIS MAIS MAIS !!! Si tu veux une cousine moi je veux bien remanier en fonction un peu les origines de la demoiselle, ça me ferait plaisir **.** Ou alors toute façon on verra pour un lien oui, sûr et certain L'espoir se mesure au degré de combativité ~ Naevia 567978845

Ooooh, mais ce serait si bien !
Je ne sais ce qu'en pensent les admins (puisqu'il s'agit quand même d'un pv) mais moi je suis grave opé' pour élargir l'arbre généalogique. jaime Tu peux venir toquer via MP si tu le souhaites, mais c'est amplement libre de mon côté, du moment, évidemment, que c'est une branche du paternel (je ne lui ai au grand jamais approfondi les racines filiales, donc il peut très bien avoir eu des frères et sœurs !).
Enfin dans tous les cas je me tiens à ton entière disposition. **
Plebe
Jeu 18 Juin - 18:27
Re: L'espoir se mesure au degré de combativité ~ Naevia   




Naevia Fulvia Hostilia
₪ Arrivée à Pompéi : 17/06/2015
₪ Ecrits : 42
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₪ Âge : 24 ans
₪ Fonction & Métier : Femme médecin

Cogito ergo sum ₪
₪ Citation:
₪ Moi en quelques mots:
₪ Côté Coeur: Veuve. Elle prie les Dieux chaque jour afin de trouver un époux qu'elle saura aimer et qui l'aimera en retour. Elle craint un mariage qui serait difficile à vivre pour elle et son enfant à naître.
Naevia Fulvia Hostilia
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L'espoir se mesure au degré de combativité ~ Naevia 567978845

Je demande aux admins de ce pas et dès que je sais je te tiens au jus de citron mon chat Coeur
Empire
Jeu 18 Juin - 18:58
Re: L'espoir se mesure au degré de combativité ~ Naevia   




Ausonius Niger
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₪ Âge : 21 ans
₪ Fonction & Métier : Au service de Kaeso Ausonius Faustus. Voleur à ses heures perdues, vacant entre une auberge et un lupanar.

Cogito ergo sum ₪
₪ Citation:
₪ Moi en quelques mots:
₪ Côté Coeur: Plusieurs femmes l'habitent, mais une seule a su le kidnapper.
Ausonius Niger
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Re-bienvenue poupette ♥️ J'ai trop hâte de lire ça ange
Plebe
Jeu 25 Juin - 20:54
Re: L'espoir se mesure au degré de combativité ~ Naevia   




Naevia Fulvia Hostilia
₪ Arrivée à Pompéi : 17/06/2015
₪ Ecrits : 42
₪ Sesterces : 73
₪ Âge : 24 ans
₪ Fonction & Métier : Femme médecin

Cogito ergo sum ₪
₪ Citation:
₪ Moi en quelques mots:
₪ Côté Coeur: Veuve. Elle prie les Dieux chaque jour afin de trouver un époux qu'elle saura aimer et qui l'aimera en retour. Elle craint un mariage qui serait difficile à vivre pour elle et son enfant à naître.
Naevia Fulvia Hostilia
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Merci à toi Coeur

D'ailleurs, il va falloir que je t'envoie un MP pervers

Ceci dit, avant toute chose, serait-il possible d'avoir jusqu'à samedi pour terminer mon histoire ? J'ai bien avancé, je suis à la moitié mais je suis crevée et demain soir j'ai ma nièce à la maison alors pas d'écriture après le boulot Stp
Patricien
Jeu 25 Juin - 23:04
Re: L'espoir se mesure au degré de combativité ~ Naevia   




Caius Licinius Murena
₪ Arrivée à Pompéi : 19/06/2013
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₪ Fonction & Métier : Legat / Edile de Pompéi

Cogito ergo sum ₪
₪ Citation: No matter how right a man may be, they always find the fallen one, guilty.
₪ Moi en quelques mots:
₪ Côté Coeur: Octavia, toujours.
Caius Licinius Murena
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Ca va de soi louloute! Calinchou
Ven 26 Juin - 9:18
Re: L'espoir se mesure au degré de combativité ~ Naevia   




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bienvenue !
Patricien
Ven 26 Juin - 12:23
Re: L'espoir se mesure au degré de combativité ~ Naevia   




Aulus Caelius Ahenobarbus
₪ Arrivée à Pompéi : 18/06/2014
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₪ Fonction & Métier : Patricien, en formation pour devenir Flamine

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₪ Citation:
₪ Moi en quelques mots:
₪ Côté Coeur:
Aulus Caelius Ahenobarbus
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Un MP pervers ? Je l'attends avec impatience ange
Plebe
Ven 26 Juin - 17:43
Re: L'espoir se mesure au degré de combativité ~ Naevia   




Naevia Fulvia Hostilia
₪ Arrivée à Pompéi : 17/06/2015
₪ Ecrits : 42
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₪ Fonction & Métier : Femme médecin

Cogito ergo sum ₪
₪ Citation:
₪ Moi en quelques mots:
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Naevia Fulvia Hostilia
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Pas à ce toi là, encore à l'autre toi L'espoir se mesure au degré de combativité ~ Naevia 567978845

Et merci Ausonia Coeur
Dim 28 Juin - 22:56
Re: L'espoir se mesure au degré de combativité ~ Naevia   




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OOOOOOOOOOOOOH TOI ! Shocked

Tu aimes faire faire des montagnes russes à nos petits coeur vilaine !Chamaille Je suis vraiment ravie de voir que tu as retrouvé l'inspiration, le temps, la motivation et de faire un personnage proche des Naevii... On pourra peut-être encore se croiser plus facilement et faire quelques rps L'espoir se mesure au degré de combativité ~ Naevia 2887435483

Rebienvenue L'espoir se mesure au degré de combativité ~ Naevia 570188039 en tout cas et j'adore le vava (pendant 5 mn je me suis demandée où je l'avais vu cette nana avant de la remettre dans son contexte ! Excellent choix ! )
Plebe
Lun 29 Juin - 18:07
Re: L'espoir se mesure au degré de combativité ~ Naevia   




Naevia Fulvia Hostilia
₪ Arrivée à Pompéi : 17/06/2015
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₪ Côté Coeur: Veuve. Elle prie les Dieux chaque jour afin de trouver un époux qu'elle saura aimer et qui l'aimera en retour. Elle craint un mariage qui serait difficile à vivre pour elle et son enfant à naître.
Naevia Fulvia Hostilia
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J'adore les montagnes russes !!! Bwa

Merci à toi ma belle et avec GRAND plaisir pour un lien et RP ! C'est clair que ça va être possible puisque Hostilia rend souvent visite à son cousin huhuhuhu Coeur
Lun 29 Juin - 22:59
Re: L'espoir se mesure au degré de combativité ~ Naevia   




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Rebienvenue sur le fofo, Naevia ! Very Happy
Plebe
Mar 30 Juin - 8:17
Re: L'espoir se mesure au degré de combativité ~ Naevia   




Naevia Fulvia Hostilia
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₪ Moi en quelques mots:
₪ Côté Coeur: Veuve. Elle prie les Dieux chaque jour afin de trouver un époux qu'elle saura aimer et qui l'aimera en retour. Elle craint un mariage qui serait difficile à vivre pour elle et son enfant à naître.
Naevia Fulvia Hostilia
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Merci beaucoup Tiberius Coeur

(Ben Barnes Bave )
Patricien
Dim 5 Juil - 18:44
Re: L'espoir se mesure au degré de combativité ~ Naevia   




Caius Licinius Murena
₪ Arrivée à Pompéi : 19/06/2013
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₪ Fonction & Métier : Legat / Edile de Pompéi

Cogito ergo sum ₪
₪ Citation: No matter how right a man may be, they always find the fallen one, guilty.
₪ Moi en quelques mots:
₪ Côté Coeur: Octavia, toujours.
Caius Licinius Murena
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Et voilà, j'ai tout lu d'abord! tongue PTDR

C'est avec plaisir que je retrouve ton écriture! Please Calin Tu nous fait là l'ébauche d'une très beau personnage, j'ai hâte de la voir évoluer dans Pompéi! Wink

Alors juste 2-3 petites choses auxuqelles j'ai pensé en lisant:
-si ton perso a pour "prénom" Naevia, il faut que le nom de famille de son père soit Naevius, ce qui donnerait donc: Marcus Naevius Albucius Wink
-tu es habituée à Pompéi donc je ne me fais pas trop de souci là dessus mais je préfère t'en parler quand même: tu sais que dans l'Antiquité l'esclavage était vu comme quelque chose de "normal" avec lequel tout un chacun vit dès la naissance, ça fait partie intégrante de la société, donc que ton personnage n'en éprouve pas particulièrement le besoin pourquoi pas (ou n'en ait tout simplement pas les moyens, car il faut bien les entretenir après tout Wink), mais je t'invite à nuancer par la suite le "dégoût" que ça lui inspire, car c'est un héritage de notre notion très moderne de "droits de l'Homme"... Wink
-petit regret tout à fait perso, tu ne parles pour ainsi dire pas de l'activité de ton perso: la médecine, or ce n'est pas si commun que ça à l'époque qu'une femme s'y adonne. Du coup comme c'est vraiment la particularité de ton perso, j'aurais bien voulu en savoir plus là-dessus: est-ce que ça lui plait vraiment ou est-ce qu'elle a dû faire ça par nécessité? Dans quels domaines s'est-elle spécialisé? C'est sans doute un coup de ma curiosité légendaire mais j'aime bien en savoir plus sur le quotidien de nos loulous... Please

Ceci étant, c'est une très belle fiche et rien ne m'empêcher de te pré-valider d'ors et déjà, ce qui te permet de te (re)glisser doucement dans le doux bain pompéien! Wink

Enjoy ton retour parmi nous ma jolie! Calinchou
Plebe
Dim 5 Juil - 18:58
Re: L'espoir se mesure au degré de combativité ~ Naevia   




Naevia Fulvia Hostilia
₪ Arrivée à Pompéi : 17/06/2015
₪ Ecrits : 42
₪ Sesterces : 73
₪ Âge : 24 ans
₪ Fonction & Métier : Femme médecin

Cogito ergo sum ₪
₪ Citation:
₪ Moi en quelques mots:
₪ Côté Coeur: Veuve. Elle prie les Dieux chaque jour afin de trouver un époux qu'elle saura aimer et qui l'aimera en retour. Elle craint un mariage qui serait difficile à vivre pour elle et son enfant à naître.
Naevia Fulvia Hostilia
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- Alors, le nom du père, c'est tout simplement un oubli suite à la modification de la famille de Hostilia, je vais rectifier.

- Pour le côté "dégoût" des esclaves, je voulais faire de Hostilia une femme un peu différente sans pour autant la démarquer complètement de la tradition. Disons que je me suis dit qu'elle pouvait très bien penser par elle-même, sans pour autant suivre le courant puisqu'elle a déjà un caractère un peu trop prononcé pour une femme de cette époque. Mais justement, déjà que ça c'est pas courant alors je comprends que cela soit gênant alors je vais la rendre plus neutre de ce point de vue là et faire jouer éventuellement le côté "pas trop les moyens".

- Enfin, concernant son métier, c'est vrai que j'en parle peu, désolée. J'ai préféré me focaliser sur ce qu'elle a pu traverser personnellement parlant mais je vais rajouter quelques lignes à ce sujet dans la dernière partie. Elle ADORE son métier, elle est très reconnaissante à son époux de lui avoir enseigné tout ce qu'il savait et comme elle est BAD-ASS (ouais, ouais), elle s'est spécialisée dans tout ce qui est soins de fractures (même les fractures ouvertes MOUAHAHAH) et d'ailleurs, on a prévu un lien avec Lucanus qui ira bien avec cette "spécialité".

Merci pour la pré-validation, je fais les modifications ce soir si je peux, sinon demain Calin 2
Patricien
Dim 5 Juil - 19:04
Re: L'espoir se mesure au degré de combativité ~ Naevia   




Caius Licinius Murena
₪ Arrivée à Pompéi : 19/06/2013
₪ Ecrits : 1081
₪ Sesterces : 163
₪ Âge : 41 ans
₪ Fonction & Métier : Legat / Edile de Pompéi

Cogito ergo sum ₪
₪ Citation: No matter how right a man may be, they always find the fallen one, guilty.
₪ Moi en quelques mots:
₪ Côté Coeur: Octavia, toujours.
Caius Licinius Murena
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Oh yeah, merci pour toutes ces précisions! cheers C'est mon péché mignon! L'espoir se mesure au degré de combativité ~ Naevia 528749266 Quelque chose me dit que tu as choisi la bonne spécialité vu les événements à venir! What a Face Tu risque pas de connaître la crise! PTDR

Concernant les esclaves, j'avais saisi ton idée générale, pas de souci je te fais confiance, on te connaît et on sait que les Mary-Sue "la guerre c'est nul" c'est pas ton truc! PTDR Mais ça me semblait important de te le dire tout de même! Calin

A très vite en RP et en dehors! Yaaa Lèche Ca fait trop du bien de te retrouver! Coeur
Plebe
Dim 5 Juil - 19:30
Re: L'espoir se mesure au degré de combativité ~ Naevia   




Naevia Fulvia Hostilia
₪ Arrivée à Pompéi : 17/06/2015
₪ Ecrits : 42
₪ Sesterces : 73
₪ Âge : 24 ans
₪ Fonction & Métier : Femme médecin

Cogito ergo sum ₪
₪ Citation:
₪ Moi en quelques mots:
₪ Côté Coeur: Veuve. Elle prie les Dieux chaque jour afin de trouver un époux qu'elle saura aimer et qui l'aimera en retour. Elle craint un mariage qui serait difficile à vivre pour elle et son enfant à naître.
Naevia Fulvia Hostilia
L'espoir se mesure au degré de combativité ~ Naevia Empty

Je suis très heureuse aussi d'être revenue parmi vous Calinchou

Et les modifications sont faites Yaaa

/me s'en va poster sa fiche de liens hin hin !
Empire
Mer 8 Juil - 14:49
Re: L'espoir se mesure au degré de combativité ~ Naevia   




Ausonius Niger
₪ Arrivée à Pompéi : 18/10/2013
₪ Ecrits : 3207
₪ Sesterces : 407
₪ Âge : 21 ans
₪ Fonction & Métier : Au service de Kaeso Ausonius Faustus. Voleur à ses heures perdues, vacant entre une auberge et un lupanar.

Cogito ergo sum ₪
₪ Citation:
₪ Moi en quelques mots:
₪ Côté Coeur: Plusieurs femmes l'habitent, mais une seule a su le kidnapper.
Ausonius Niger
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Coucou ♥️

Bon alors c'est n'importe quoi, on a mis beaucoup trop de temps pour valider ta fiche qui pourtant est super bien écrite et nous conte un perso qu'on a tous hâte de découvrir. J'ai bien lu toutes tes modifications, ton dernier paragraphe sur les capacités de Naevia font baver le Lucanus qui est en moi, j'ai trop trop hâte qu'on puisse jouer notre lien ♥️
Je te valide donc avec plaisir, en m'excusant encore du retard Lèche

Fait comme chez toi, de toute façon, tu connais la maison ♥️
Re: L'espoir se mesure au degré de combativité ~ Naevia   




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