Xara ▲ War, Honor & Power

(c) Gritsou

Xara incarné(e) par Katheryn Winnick Ave, étranger! Je suis Xara, fille d'un chef de clan nordique tombé face aux romains . Né(e) en Scandinavie à , il y a 30 ans, je suis d'origine scandinave. La déesse Fortune a fait de moi une(e) la belle et mortelle esclave   et j'ai pour famille/maître(sse) Licinia Cornelia Laelia        Plus de 2000 ans plus tard, c'est Ocelline qui m'incarne. Qui es-tu? Voilà je suis Ocelline, je suis totalement cinglé, j'adore martyriser mes personnages, et cela faisait plusieurs mois que j'hésitais à m'inscrire sur Pompei, qui est un forum magnifique, avec des gens so perfect & badass    Si je venais malheureusement à quitter le forum, j'accepte [X] que mon personnage soit adapté en scenario / [] que le staff le fasse disparaître de Pompéi par mort ou départ (cochez selon vos préférences), et ce pour permettre à mes liens importants de ne pas être gênés. Mais ça n'arrivera pas.

(c) Gritsou

   → Ce que je pense de Pompéi
Pompéi, je ressens et pense tant de chose différente de cette ville. Tout d'abord, elle m'impressionne par sa beauté et sa grandeur. Elle se dresse, là, à l'épreuve du temps sous le visage des dieux, hautaine et défiant le monde entier. Mais, je la hais aussi car elle est ma prison.Oui je suis une esclave et vous l'ignorez encore mais je suis une femme fière, fille de chef de clan et même si ma Domina prend soin de moi, je ne voilerai jamais la vérité sur ma condition.

   → Ce que je pense de la politique
De ma condition d'esclave, je n'ai pas de vue ni de pensée sur la politique. Seul les romains peuvent y prétendre. D'ailleurs qu'est-ce que réellement la politique ? La seule notion valable que je connaisse c'est celle du pouvoir, du mérite et de la supériorité. Ceci dit, si je dois prendre position, elle sera en faveur de ma Domina. Et seulement elle ...
   
   → Ce que je pense des jeux
Les Jeux sont un moyen de se libérer, une épopée exaltante, ils me font penser aux miens bien que la profonde injustice de certaines sessions me met profondément en colère. Un homme devrait être jugé à sa juste valeur et pour cela il faut du 1 contre 1. Je voue un profond respect aux gladiateurs car ce sont de valeureux guerriers, s'ils étaient scandinaves, ils auraient déjà acheté leurs places au Valhalla.

   → Mes souhaits, mes rêves, mes ambitions
Un jour, j'aimerai retrouver celle que j'étais avant, avant d'être brisée et réduite au rang d'esclave.Je souhaite être libre et me venger, car mon clan a été humilié et détruit. Cette offense commise dans le sang devra être lavée par le sang.Je suis peut-être la seule survivante de mon clan, mais ils ne sont pas mort tant que je ne le serai pas, tant que quelqu'un se souviendra de moi et de mes origines.

   → Ma pire crainte
Certains craignent la mort, mais elle est mon amie, ce que je crains le pire c'est de perdre ma dignité, de devenir une victime pure et dure. D'être tellement brisée de ne plus réussir à s'en relever. D'être une chose. Je suis déjà tombée bien bas en devenant esclave mais je sais que j'aurais pu tomber encore plus bas, car j'ai une maîtresse clémente contrairement à d'autres.

   → Heureusement, les Dieux veillent sur moi.
Comme tout le monde à cette époque je suis croyante, chaque chose est dût aux dieux, qu'elle soit bénédiction ou malédiction. Mais, je n'admire pas les Dieux du panthéon romain. .Non, je vénère les Ases, ceux que les romains nomment païens et dieux barbares. Mon allégeance va au panthéon nordique : Odin, Thor, Nott, Frigg,Freyja Hel, Sol ... Bien que je ne comprenne pas tout leur dessein, ils me sont très précieux et je vénère particulièrement Odin, Hel & Vör. Même si je ne m'en vante pas sur tout les toits ! Après tout, les dieux nordiques ne sont pas les plus populaires, nous sommes trop barbares pour ces pauvres romains. Et si je devais citer une divinité romaine qui m'est familière ce serait Bellone  

Je suis Xara, issue de l'union de Thormund et de Brunhyld, fille de chef de clan. Je suis née, il y a de nombreuses lunes de cela, alors que la lune était pleine et rouge, avide de sang et de chasse. Je ne pourrais vous conter mon enfance, elle remonte à si longtemps. Je ne m'en souviens plus, seuls quelques bribes comme ma première chasse car quand je pense aux miens, je ne vois que ce carnage.

" La première chasse détermine la valeur d'un enfant passant à l'âge adulte, c'est l'ultime épreuve qui me jugerait digne de diriger les miens aux yeux des Anciens et des Dieux. Seule dans la forêt, sans aucune assistance, je devais chasser le grand cerf et ramener sa dépouille aux miens.Ainsi, un nouveau cycle pourrait recommencer : Le cerf faible nourrira les miens, les rendant plus fort tandis que lui pourra renaître encore plus puissant qu'avant.J'étais une ombre dans la forêt, furtive, je ne dérangeais rien sous mon passage.Nul ne m'entendait, j'étais silencieuse comme la mort vous saisissant au vol. Et, là, en-dessous de moi, dans une clairière verdoyante se tenait ma noble proie. Le cerf, broutait la douce herbe, paresseusement.Ce lieu était son domaine, il n'avait pas de raison de s'inquiéter. Campée fermement sur mes positions, je bandai mon arc. Il fallait être précis, je n'aurais qu'une seule chance. La flèche siffla sa mélodie létale pour se ficher dans le flanc de l'animal. La bête prise de terreur, essaya de fuir. J'encochai une deuxième flèche, qui l'a laissa pantelante à terre, les yeux écarquillés d'effroi. Je murmurai une prière à Ull, dieu de la chasse pour qu'elle ne souffre pas plus et pour le remercier d'avoir guidé mes pas et ma flèche."

Mais s'il y a une chose dont je suis certaine c'est qu'ils m'ont aimée et que sans eux je ne serais pas ce que je suis car ils m'ont tout appris. Ils m'ont appris à être une femme forte, courageuse, honorable, patiente, guerrière, têtue. Mais aussi à devenir une dirigeante juste et respectée.

Je suis devenue chef de clan, lors de mes 18 ans, succédant à mon père mort sur le champ de bataille. Ah, le chanceux, il dîne désormais à la table des Dieux. Pendant 2 ans, je dirigeai mon peuple avec droiture, les récoltes étaient bonnes et les expéditions guerrières couronnées de gloire. Les Dieux entretenaient nos entreprises et nous en les remercions grassement.Mais la chance tourne toujours. Un soir, nos éclaireurs virent des milliers d'hommes se dirigeant vers nous, en armure tout de pourpre. Ils étaient gigantesques et certains montaient des monstres de bois. La première fois, ils nous demandèrent de nous rendre, de nous rallier à l'Empire Romain disaient-ils.Mais nous sommes des guerriers, alors on refusa. Le lendemain, nous fûmes assiégés et nous livrâmes batailles. Oh nous fûmes courageux, mais nous tombâmes comme des mouches, écrasés et brisés par l'ennemi. Les mourants n'avaient qu'un nom à l'esprit Ragnarök et qu'une seule image dans leur coeur : des hommes vêtus d'argent et de pourpre. Les femmes furent épargnées avec quelques hommes (des adolescents à peine formé)  pour une raison que je n'avais pas comprise à l'époque. On nous entrava les chevilles et les mains, pour un long voyage ...

Avançant en ligne, nous étions entravés les uns aux autres et par malheur si l'un de nous tombait nous étions tous châtiés par d'impitoyables fouets.Nous forçant à marcher de longues heures, pieds nus sur le sol froid et glacé de nos contrées. Une longue marche ... Je ne sais combien de temps elle a durée mais j'ai vu beaucoup de paysages dont la magnificence m'aurait impressionné si je ne m'étais pas enchaînée et humiliée. Je me rappelle encore du toucher lubrique de ces hommes, à peine retenu par leur chef.La dernière étape de ce voyage fut le bateau, les navires. Entant que peuple nordique nous n'avions pas peur de la mer mais je n'ai jamais connu aussi horribles conditions.Effectivement nous passâmes le voyage dans une cale où l'eau pénétrait sans cesse par de gigantesques remous. On n'était jamais libéré de nos fers, on dormait dans nos propres excréments, on se rafraîchissait de notre pisse. Tandis que des centaines de rats grouillaient sur nos corps, se servant de nous comme de bon dîner.

Mes amis, j'ai maintenant l'honneur (apparemment) de vous présenter la majestueuse Rome!Arrivée à Rome, je fus séparée de mes amies, et conduit à un marchand d'esclave.Un homme bedonnant, au visage poupin mais plein de vices. Il me fît laver, je sentais comme un convoi de chèvres sauvages selon lui, et il pansa mes blessures. Ma bonne condition physique  bien qu'atrophiée par le voyage l'intéressait, selon lui je ferai une bonne bête. Je lui crachai alors  au visage dès que j'en avais l'occasion. Je suis une femme, pas une bête ni une esclave. Cet homme rigola alors de mes vaines tentatives de rébellion, si je faisais cela à mon maître, la mort m'attendrait de pied ferme. Parfait, je n'avais pas peur d'elle, La Mort est une de mes  vieilles connaissances. Quelques temps après, on me demanda ce que je savais faire, dans un sifflement je dis : je sais tuer, donner moi une seule arme, une épingle et il tombera raide mort, votre homme.

Et je me retrouvai pieds et poings liés sur une estrade, alignée avec d'autres femmes. Les traits durs et rebelles, je regardai la foule. Je les défiai, tous. Des hommes en toge nous regardait, comme il achèterait une étoffe pour leur femme.Qu'ils me prennent, à leurs risques et périls. Un homme se distingua dans la foule, son regard fixé sur moi. Il s'avança et me pointa du doigt, demandant au marchand d'esclave mon prix certainement et ce que je savais faire. Quelques minutes après, je rejoins cet homme, mon maître. J'ai été achetée il y a 10 ans de cela.

<< - Tu es désormais l'esclave de la famille Licinii, de ma femme Licinia Cornelia Laelia. Elle est ta Domina comme je suis ton Dominus. Tu nous devras obéissance et respect. >>

Esclave. Ce mot hante mes nuits, avec lui j'ai l'impression que tout mon passé, ce que j'étais est réduit en cendre. Et mon statut d'esclave est marqué à l'encre indélébile, sur ma cheville, en forme de croissant est noté mon appartenance à la famille Cornélius bien que mes faveurs vont aux Licinii avant tout.Pourtant, je fus bien traitée, aussi bien que puisse l'être une esclave n'ayant pas sa langue dans sa poche. Bien qu'au début, quelques coups furent échangés pour me faire tenir. Le respect s'apprend, et j'ai appris que je pouvais respecter tout en disant le fond de ma pensée.Et au fil des années, je gagnai la confiance de ma Domina. Et, je lui fais confiance aussi, elle est celle que je peux considérer comme une amie. Je ne fait pas confiance aux autres esclaves, car certaines s'arracheraient ma place. Etre l'esclave personnelle de la Domina assure une certaine position et donc tranquillité. J'apprécie beaucoup de parler avec elle, et de prendre soin d'elle, elle me rappelle mon passé par certaines de ses attitudes. De plus elle m'a apprit les moeurs romaines, à me fondre dans la société, à faire usage de mes charmes et de bien d'autres choses.Depuis personne, ne m'a touchée. Sauf pour les quelques missions particulières, mais cela n'allait pas jusqu'à entacher ma virginité, elle y veillait. D'ailleurs si je perdais celle-ci, sa fureur serait monstrueuse.Ces autres choses, c'était de servir la famille Licinii, par ma beauté et mes mystérieuses compétences, celle de tuer mais d'espionner aussi. Ainsi, je me retrouve très souvent dans les lieux les plus intéressants pour complaire ma Domina. Et je ne suis qu'une ombre, jamais vous ne remontrez à moi.

Et, maintenant j'ai l'honneur de fouler les pavés de Pompéi, une ville où personne ne me connaît. Et porter la marque de mon défunt maître, méconnu des Pompéins est très utile pour servir ma Domina.D'ailleurs la récente nomination de Caius Licinius a mis quelque chose en branle, et je fais partie de cet avenir. Pour le meilleur ou le pire ...