Philéos chapitre 1, A chacun son secret

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Philéos incarné par Eric Bana Ave, ô toi qui viens à moi ! Je suis Philéos, fils de Cléonte. Né en Perse, il y a 28 ans. La déesse Fortune a fait de moi un esclave et j'ai pour maîtresse Nemetoria Livia Saxa Plus de 2000 ans plus tard, c'est Sacha qui m'incarne. Qui es-tu? Je suis au lycée, j'ai eu vent du forum par Nemetoria et il m'a l'air très prometteur ^^ Je serais co le week-end Si je venais malheureusement à quitter le forum, j'accepte [X] que mon personnage soit adapté en scenario / [] que le staff le fasse disparaître de Pompéi par mort ou départ (cochez selon vos préférences), et ce pour permettre à mes liens importants de ne pas être gênés. Mais ça n'arrivera pas.

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→ Ce que je pense de Pompéi
Je suis ici depuis quelques mois, et j'avoue avoir été trop occupé par l'installation de ma maîtresse et celui de son fils pour vraiment voir ce qu'il y a, les gens...Je suis un esclave, pas un touriste

→ Ce que je pense de la politique
J'ai lu beaucoup de choses sur la politique, mais j'ai aussi était esclave tôt, je n'ai pas d'avis à me faire, ni à donner...

→ Ce que je pense des jeux
Je n'en ai jamais vu, mais ça à l'air impressionnant et terrible ! J'aimerai aussi voir ces gladiateurs dont j'ai entendu parler...

→ Mes souhaits, mes rêves, mes ambitions
Pour l'instant, je ne veux que le bonheur de maîtresse et son enfant, je met mes rêves de côté...mes fantasmes plutôt. Je me concentre sur l'éducation et le bien être de mon petit maître.

→ Ma pire crainte
Je ne crains rien pour moi, peu m'importe ce qui m'arrive, je n'ai peur que pour ma maîtresse Saxa et son fils

→ Heureusement, les Dieux veillent sur moi.
Je suis très respectueux envers les dieux et les déesses, je les respecte tous...Mais pour mon secret, je vénère particulièrement Eros...

Quelque part, en Perse, dans le domus de Gaïos, les cris d'une nouvelle mère déchirait le silence. Puis..plus rien, et enfin, les pleurs d'un nouveau-né. Ainsi naquit Philéos. C'était le matin, les chauds rayons naissant du Soleil emplissaient la maison ornée de pierres et de marbre, le silence est revenu, personne ne bouge. Il faut dire que les lieux sont quasiment vides. Dans une chambre grise, pauvrement meublée, sur le lit git le corps sans vie d'une femme, belle, aux cheveux noir de jais et bouclés et à la belle peau mate. Ses yeux sont fermés mais ouverts, ils laisseraient apparaître deux yeux bleu scintillants. Sa peau est pâle et lisse, légèrement rosée. Au pied du lit, Gaïos dévasté par le chagrin, à genoux et en pleure, tient dans ses bras, enfouit sous les draps, le nouveau-né, dont les pleurs se joignent à ceux de son père. Oui, son père, le dominus..et sa mère est la seule esclave de la maison.

Gaïos était un riche marchand qui s'était installé en Perse, c'était aussi un homme qui se répugnait de l'esclavage. Mais pour Azanée , c'était différent. Quant il l'avait vue, sur l'étalage, si belle, souriant doucement, comme si sa condition ne pouvait enlever rien à l'immense douceur dont elle semblait emplie, il n'avait pas hésité longtemps et l'avait achetée. Et s'il insistait pour la faire affranchir, elle avait toujours refusé. Elle craignait de se faire enlever, comme quand elle avait été petite, et revendue à des maîtres beaucoup moins bienveillants qu'il l'était avec elle . Il avait finit par comprendre mais essayait toujours de lui faire faire moins de tâches qu'elle ne voulait faire, voulant la libérer un peu de sa condition d'esclave. C'est ainsi qu'une curieuse relation s'installa entre le maître, voulant constamment offrir une vie normale à son esclave et elle, qui refusait toujours...Bien entendu ce malentendu ne laissait pas place à de violentes disputes mais à de longues discussions, où chacun présentait ses arguments à l'autre...Et ainsi au fil du temps ils finirent par s'aimer, le bon maître et la douce esclave.

Mais quand elle fut enceinte, l'accouchement se passa mal, et elle y perdit la vie. Loin de rejeter la faute sur son fils, Gaïos lui donna un nom et promit de l'affranchir à sa majorité. Étant un homme savant, venant de Grèce, il lui apprit tout ce qu'il savait en philosophie, mathématiques, sciences, physique, langues...

Malheureusement, un nouveau drame frappa l'homme et son fils, Philéos. Un soir, alors âgé de 12 ans, le jeune garçon entendit des bruits hors de sa chambre. Il se leva de son lit, inquiet. Il accourut jusqu'au hall, mais fut frappé d'horreur par le spectacle qui s'offrit à lui, son père, mort, sur le sol. Il ouvrit grand les yeux

« -Père ! »

Les bandits se retournèrent, les bras chargés d'objets précieux, après un regard entre eux, ils attrapèrent l'enfant et l’assommèrent.

C'est ainsi que Philéos comprit ce que le mot esclave signifiait vraiment...Il connut toutes sortes de maîtres mais heureusement, sachant lire et écrire, et ayant d'autres connaissances, on finit par le considérer comme un esclave un peu à part et plus précieux. Il échappa ainsi à devenir gladiateur malgré son physique. Car réussissant à prendre soin de son corps, suivant les conseils des philosophes qu'il avait étudié, il prit peu à peu une musculature conséquente, allant avec sa grande taille. De plus il n'avait pas un physique des plus déplaisants, il héritait de la chevelure bouclé de sa mère, aux couleurs cuivres, avec une peau légèrement mat et les yeux brun de son père.

A 24 ans, il fut donné à une jeune femme, enceinte, Nemetoria Livia Saxa, pour l'aider à élever son enfant. Il l'aida, mais voyait bien que sa jeune maîtresse était tourmentée. Il se montra obéissant et chaleureux avec elle, elle avait sa sympathie. Peu à peu, une confiance se ficela entre eux, allant vers l'amitié. Elle lui avoua alors son terrible secret, son enfant n'était pas celui de son mari, mais celui d'un gladiateur. Lui même né d'un amour interdit, il comprit parfaitement et lui raconta aussi son passé...Mais ce n'était pas tout, il lui avoua un autre secret, une attirance interdite envers les autres hommes...

Il l'accompagna dans sa fuite, chargé d'éduquer et guider son fils, il leur a voué fidélité.