Pompeia Praedita

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Pompei Praedita incarné(e) par Merve Bolugur Ave, étranger! Je suis Pompei Praedita, fille de Secundus Pompeius. Née à Pompéi, il y a 25 ans, je suis d'origine Romaine. La déesse Fortune a fait de moi une(e) Patricienne et j'ai pour famille Pompeii Plus de 2000 ans plus tard, c'est Ne' qui m'incarne. Qui es-tu? Etudiante dans une filière de gestion / économie, j'aime rp tout bonnement dans des univers soignés et très complets. Pour le forum: j'ai vagabondé de forums en forums, tentant de trouver le forum complet, le forum avec un beau design et surtout le forum avec une scénarii intéressante qui propose mille et une possibilités ! Pompeia Praedita m'a convaincu ! Si je venais malheureusement à quitter le forum, j'accepte [X] que mon personnage soit adapté en scenario / [X] que le staff le fasse disparaître de Pompéi par mort ou départ (cochez selon vos préférences), et ce pour permettre à mes liens importants de ne pas être gênés. Mais ça n'arrivera pas.

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→ Ce que je pense de Pompéi
Pompéi est sa ville natale et par conséquent elle y est très attachée. Sa famille, ses amis, ses passions, ses expériences, ses premières déceptions, ses premières joies ... tout est à Pompéi. Des villes telles que Rome - seule autre ville qu'elle a visité réflexion faite - peuvent être majestueuses et pleines de vie, cependant elle ne peut s'empêcher de les considérer comme vide. Oui les opportunités sont bien plus nombreuses à Rome malgré tout, elle n'a rien inscrit dans cette ville. Vous l'aurez compris, elle aime Pompéi et se sent très à son aise.

→ Ce que je pense de la politique
Son père a toujours considéré que la politique appartenait aux hommes et que la femme se devait de prendre soin de son domicile. Elle en connaît quelques rudiments grâce à son grand frère et s'y intéresse attentivement. Elle n'élève pas sa voix ou ne donne pas clairement son avis mais cela ne l'empêche pas d'écouter attentivement tout ce qui se passe, anticiper et ensuite tenter de deviner tout ce qui en découle.

→ Ce que je pense des jeux
Les jeux du cirque, notamment les gladiateurs, sont d'une telle brutalité. Ces gladiateurs sont beaux et luisants pour tout le monde mais pour Praedita, ce ne sont que des hommes ruisselants de sang, des barbares aux services d'un peuple perdu. En effet comment aimer à ce point la violence ? Elle préfère de loin ses théâtres où toute violence ne reste que de l'ordre de la fiction, pouvant tourner aux ridicules certaines choses, et rehausser d'autres valeurs. Elle est connue de ses proches comme une amoureuse du théâtre et une auteur sous faux nom. Pour le public et les amis, elle est juste une passionnée d'un spectacle bien moins intéressant que les combats de gladiateurs.

→ Mes souhaits, mes rêves, mes ambitions
Praedita aime le théâtre par dessus tout. Son désir le plus cher serait de se produire sur scène. Malheureusement, cela apporte la honte sur sa famille. Dans sa famille, il y avait les hauts et les bas ... mais cela ne justifiait en rien de les traîner au déshonneur. Elle ne se contente que d'écrire et publier, sous un faux nom : Melpomène, une des sept muses des arts, représentant les tragédies.

→ Ma pire crainte
Praedita craint le mariage et jusqu'à maintenant elle s'était tue, évitant d'attirer l'attention de son frère à son égard. Si elle se faisait petite, son âge avançait et on finissait par la pointer du doigt .... Sa peur ? Perdre son indépendance ! Jusqu'à maintenant son père et son frère - malgré leur mécontentement - avaient autorisé Praedita à exercer son art, même sous un faux-nom.  Heureusement, elle a  trouvé une astuce : choisir soi-même son mari.

→ Heureusement, les Dieux veillent sur moi.
Elle vénère principalement Vénus et la triade capitoline. Ces divinités réunissent toutes les valeurs qu'elle défend et auxquelles elle croit fermement : les arts, la science, la justice, la beauté et l'amour. Si vous insistez pour connaître quelle divinité est la favorite de Praedita, alors sans hésiter je peux vous dire que c'est Minerve.

Enfance

Praedita attendait sur une pierre, penchée au-dessus de l’étang, scrutant avec anxiété ces profondeurs troubles. Soudain au loin, quelqu’un sortit. C’était son frère adoré qui avait encore une fois cédé aux caprices de sa sœur, folle des sciences. C’était grâce à lui qu’elle pouvait se permettre des sorties en plein air et surtout c’était grâce à lui qu’elle pouvait continuer ses expériences sans que leurs parents se doutent. Oui, ils pensent naïvement que la petite fille fait une promenade de santé or c’était tout autre. Elle disséquait les grenouilles, mettait des attelles aux ailes brisées d’un oiseau de passage ou encore courait derrière des sauterelles ou papillons pour les étudier vivants comme morts. Bien entendu, c’était généralement son frère qui se chargeait de ces besognes physiques car en bonne fille de bonne famille disait leur mère, elle ne devait pas se crotter. Oh Praedita se fichait de ces us et coutumes, elle se préoccupait plus de la punition et des interdictions si jamais leurs parents savaient qu’elle désobéissait un peu.

Elle court  auprès de son frère et à défaut de lui faire un baiser en l’enlaçant, il était trempé et risquait de la salir par la même occasion, elle lui fit une simple bise sans aucun contact. L’avantage d’être la dernière de la famille était que tous les hommes de la famille – et même femmes- étaient à votre « merci ». Ils répondaient à toutes ses caprices ! Contrairement à son aînée, Praedita a pu étudier les sciences, les arts et les lettres. Cette caprice-là, sa mère désapprouvait foncièrement et éloignait sa fille dès que possible pour ne pas la « perturber ». Plus d’une fois elle s’est exclamée, demandant aux Dieux quels crimes elle avait pu commettre pour avoir une telle terreur.

Encore elle n’était pas au courant que son vase favori a été brisé par elle et non par son frère. Ce dernier savait l’importance de cet objet pour leur mère et surtout ce que sa sœur risquait d’encourir. Il s’est donc tout « naturellement » endossé la faute. Elle se souvient qu’après, elle était allée le voir, lui parler, le remercier et rigoler avec … jusqu’à ce que leurs parents leur intiment de dormir.

Adolescence

Cependant adieu cette douce enfance. Ses aînés étaient placés dans leur place respective. Dorénavant on cherchait à la déménager de sa confortable place près de la fenêtre, où elle aimait lire des théâtres ou s’essayer à ses instruments de musique favoris, en lui présentant des quantités de prétendants. Elle éconduit tous ceux qui montraient de l’irrespect envers la musique ou le théâtre ainsi que tous ceux qui ne la considéraient que comme un appareil politique et reproducteur. En gros, tous. Seul homme à avoir tenu le rythme et gagné son respect était Marcus Vinicius, grand ami à son frère. Juste un détail qui le rend différent de ses prétendants : il n'était pas prétendant. Celui-ci avait tenu bon et même inversé les rôles : c’était elle qui était piquée dans l’orgueil et rageuse, elle tira son drapeau blanc. Depuis, elle continuait encore à l’embêter avec quelques pics amicales ou encore fit des mimiques de séduction. Elle ne l’aimait pas mais il était terriblement doux de voir son visage contrit. La raison de cet air ? C'était un homme fidèle, à sa première épouse dans un premier temps, puis à son esclave très récemment. Et qui dit homme fidèle et amoureux, dit homme contrit au moindre geste de séduction. Ainsi, et depuis leur rencontre, au fil des années, elle ne peut s'empêcher de l'embêter. Oh rien de bien méchant et toujours dans le respect des bonnes mœurs.  

Par contre son père ne supporta plus les manèges de sa fille. Il éclata définitivement de colère lorsqu’il sut qu'elle produisait des pièces de théâtre et les revendait sous un faux nom, celui d’une muse ! Au départ, la petite était courageuse et n’hésitait pas à répondre à l’entêtement paternel par de l’entêtement, lançant d’avantage d’huile sur le feu en lui parlant de sa volonté de se produire sur scène. Finalement, elle abandonna UNIQUEMENT l’idée de se produire sur scène, acceptant les arguments orageux de son père. Pour le reste, elle ne pipa mot et gardait une attitude sereine. Il savait qu’elle allait recommencer et qu’il devait faire des compromis pour ne pas la pousser à commettre « l’irréparable » chose si fréquente dans la jeunesse. Il finit par la laisser écrire ses pièces mais en surveillant attentivement l’activité pour ne pas qu’elle s’ébruite. Cette attitude avait adoucie la jeune fille et elle aurait presque été prête à accepter un époux. Sauf que son père est mort et cette nouvelle fut un coup bien trop dur. La seule chose qui lui permit d’oublier ce vide et ce désespoir était le théâtre. Elle s’y jeta corps et âme. Ses proches ne firent aucun commentaire et elle fut placée sous la tutelle de son frère.

Adulte

Des applaudissements jaillissaient, pas autant que celui de l’arène des gladiateurs, pour le théâtre de ce soir. Praedita était joyeuse et elle aurait voulu rester plus longtemps mais son frère fit un signe, indiquant le départ. Autrefois, elle aurait insisté pour rester mais ça c’était autrefois.

A l’époque, ses relations avec son frère étaient bien plus faciles. Ils se chamaillaient, ils n’hésitaient pas à se confier mille et  une choses et mieux, ils se réconciliaient aussitôt que la dispute était finie. Malheureusement les choses avaient bien changé. Il était marié, il avait des responsabilités familiales et politiques et de jour en jour, elle voyait qu’il devenait comme leur père. Elle sait qu’il l’aime autrement comment aurait-il pu la laisser tant d’années célibataire sans lui parler de mariage ? Quel sujet détestable d’ailleurs ! Ce simple mot a réussi à installer un froid détestable entre eux : il hésite à lui parler et elle n’arrête pas de le fuir, se faisant toute petite pour qu’il l’oubli. Par contre elle savait qu’il allait la marier un jour ou l'autre, de gré ou contre gré, comme l’aurait fait leur défunt père. Sauf que si lui l’obligait à faire quelque chose qu’elle ne souhaitait, elle savait qu’elle ne pourrait pas le pardonner.

Une seule chose s’imposait pour ne pas arriver à de telles extrémités : trouver son prétendant avant son frère. Bien entendu, pour que l’entreprise ne tourne pas aux désastres, il devait répondre à deux critères: être un bon parti pour sa famille et surtout respecter son indépendance dans ses loisirs.

Ainsi comme souvent, elle rentrait avec lui, sans un mot et alla tout de suite s’exiler dans sa chambre pour fuir toute conversation désagréable. Une fois au calme, elle continua à faire une liste de tout homme potentiel, répondant à ses critères. Il était incroyable de voir à quel point, parmi toutes ces têtes, très peu lui convenaient. En 25 ans, elle avait su les connaître comme il se devait ainsi l’un qui se prétendait romantique était un idiot, et l’autre qui se disait inflexible était tout bonnement soumis à toutes femmes plantureuses. Oui, elle les connaissait et cela compliquait les affaires.