Esbern Furius - L'innocence incarnée.

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Esbern Furius incarné(e) par Heath Ledger Ave, étranger! Je suis Esbern Furius, fils/fille de j'aimerai bien le savoir. Né(e) dans une forêt gauloise, il y a 32 ans, je suis d'origine Éduenne.. La déesse Fortune a fait de moi un membre du Peuple de l'Empire et j'ai pour famille/maître(sse) moi seul, bien que je serve les intérêts de Sextus Naevius. Plus de 2000 ans plus tard, c'est Lucius, le seul, le vrai, l'unique qui m'incarne. Qui es-tu? Allez voir mon DC :3. Si je venais malheureusement à quitter le forum, j'accepte que mon personnage soit adapté en scenario

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→ Ce que je pense de Pompéi
Une ville où tout le monde est à couteau tiré, où les complots pleuvent, où les femmes empoisonnent leurs maris, où les frères et soeurs se tripotent allègrement.. Mais pourquoi diable ne suis-je pas venu avant ? Et après, on ose me regarder de travers parce que je suis né avec un visage peinturluré, alors que je suis l'homme le plus normal de cette cité ! * produit un bruit de mastication tout à fait désagréable * Oui, je suis sorti du ventre de ma mère avec ce visage, ce n'est pas du maquillage.. Qui a dit mythomane..?

→ Ce que je pense de la politique
La politique.. J'adore, j'adhère, je plussoie, j'opine ! Cette chose qui donne le droit aux plus riches de s'en prendre aux pauvres en créant un plan de vie m'aide à créer le chaos au sein de la population.

→ Ce que je pense des jeux
Les jeux sont très peu attirants de mon point de vue. Comment apprécier une chose programmée ? En quoi connaitre le déroulement des événements futurs peut-il être drôle ? En bref, c'est d'un ennui mortel. La faute aux gladiateurs sans doute. * ricane bêtement *. Mortel. Gladiateurs. Vous avez compris ?

→ Mes souhaits, mes rêves, mes ambitions
Je suis un homme aux goûts simples. Un peu de vin, de quoi m'amuser, deux trois personnes à assassiner, une prostitué à violenter.. Le pouvoir attire l'attention, l'argent n'est rien d'autre qu'un bout de métal.. Très peu pour moi.

→ Ma pire crainte
Une crainte, une crainte.. Hormis me faire rouler dans la farine par une bonne femme, je n'vois pas. Quelle honte ça serait de se faire embobiner par un esprit limité, et peu éduqué comme celui d'une romaine... * prend un air songeur *.. Les prostituées qui vident nos bourses, ça compte comme une arnaque ?

→ Heureusement, les Dieux veillent sur moi.
Les Dieux.. Ces grands bonhommes qu'on ne peut voir parce qu'ils sont cachés dans les nuages, qui urinent sur nos têtes quand on égorge chèvres, bœufs, ou esclaves en période de sécheresse. Moi, quand je me soulage sur les pieds d'un riche notable, il l'prend pas aussi bien que quand c'est Jupiter qui s'en charge.

- Hé, tu m'écoutes ? Le jeune homme se retourna lentement, jouant habilement avec sa dague. Il fixa son interlocuteur, solidement attaché à une chaise. La lumière était faible, aussi s'approcha t-il d'un pas méfiant, se penchant exagérément. Une fois à une distance suffisante, il piqua les joues du captif avec son arme. N'observant aucune réaction, il émit un grognement, et le gifla. - Qui t'a autorisé à t'évanouir pendant que je t'expliquais mon plan machiavélique ?! L'homme reprit connaissance, bafouillant des propos incompréhensibles. Esbern lui asséna une seconde gifle tout en affichant un immense sourire. Voyant que sa victime ne le lui rendait pas, il saisit sa mâchoire d'une main, lui plaçant sa lame dans la bouche de l'autre. - Tu sais, j'ai pas connu mon père. Ni ma mère d'ailleurs. J'sais même pas ce que ça fait de téter. Enfin, de téter ma mère j'entends, parce qu'on s'est déjà tous acharné sur les seins d'une femme de petite vertu en échange d'une demi pièce. Il mastiqua bruyamment un aliment imaginaire, remuant la tête pour remettre en place les cheveux qui lui tombaient dans les yeux. Enfin bref. J'ai pas eu d'amour parental. Ni de chez moi. Ni de femme. Quoi que techniquement, j'ai eu une femme, mais elle était ivre quand je l'ai épousé. Au réveil, elle a voulu fuir, alors je l'ai donné à manger aux cochons. Mais je m'égare. Tu es bien trop sérieux. On a qu'une vie, tu sais ?  Il vaut mieux la passer à sourire. Tu es d'accord ? La victime, trop effrayée pour faire autre chose, chuchota tant bien que mal un " oui ". Mauvaise réaction. Le Gaulois trancha profondément dans ses joues afin de lui dessiner un large sourire.

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- Non, non.. Non non non.. Non.. Le gaulois était coincé dans une ruelle en compagnie d'un autre homme. Ce dernier le tenait fermement par le col de sa tunique, l'accusant d'avoir été aperçu avec une bague ayant appartenu à un notable mystérieusement disparu. - Je sais que c'est toi ! Où est-elle ?! Esbern leva ses mains en signe de soumission - Mais je suis innocent. Blanc comme neige. Dit-il en désignant le maquillage blanchâtre recouvrant son visage. Son interlocuteur lui porta un coup à la tempe, sous l'effet de la colère, las d'être tourné en ridicule. L'Eduen prit son visage entre ses mains, et sanglota de manière théâtrale. Il rampa jusqu'aux pieds de son agresseur, puis se releva brutalement, venant percuter les parties de son tortionnaire de sa tête. L'homme tomba à la renverse, le souffle court. Esbern quant à lui se redressa tout en riant d'un rire forcé, jouant avec les tonalités, comme s'il recherchait la plus appropriée. - Bon, d'accord, j'ai peut être pris la bague à ton oncle. Je crois bien que j'ai aussi pris sa vie, mais j'suis pas sûr. Quand je l'ai laissé dans les égouts, il avait cette tête. Tout en appuyant sur la gorge de l'homme avec son pied, il imita sa victime lorsqu'elle se noyait dans son sang. - Il avait la langue qui pendait, et faisait des bruits répugnants. Je crois bien que c'est à cause des coups de dague. Y'a un truc qui devait plus fonctionner correctement. Il était devenu un peu.. Il tapota du doigt sur sa tempe douloureuse pour finir sa phrase. Il baissa les yeux, et le regard de son interlocuteur lui déplut fortement. Aussi lui écrasa t-il la face à grands coups de talons. Un, deux, trois.. Puis il sauta à pieds joints, finissant le travail.

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- Le marchand dont vous m'aviez parlé, celui qui vous aviez fourni des esclaves malades.. Paraîtrait qu'il est mort.. C'est triste hein ? Esbern était assit dans une taverne, les pieds sur la table, une cruche de vin à la main. Il remuait les bras, comme pour orchestré la musique que plusieurs esclaves jouaient.- Je fais absolument TOUT. Sauf offrir mon corps, il y a des gens bien mieux placés que moi pour ça. Le Gaulois porta la cruche à sa bouche, avalant de grandes gorgées de boisson. La seconde personne à table avec lui semblait le jauger, le laissant parler. - Je vole, je tue, je fais du chantage, je joue avec la vérité.. Parfait pour un laniste voulant se débarrasser de personnes gênantes. Se redressant d'un seul coup, il se pencha pour qu'ils ne soient plus séparés que par une poignée de centimètres. - Alors, où est ce que ce je signe, Sextus Naevius ?