Ave, étranger! Je suis Matheus, fils/fille d'un inconnu. Né à Tarse, il y a environ 30 ans, je suis d'origine nationalité. La déesse Fortune a fait de moi un résidant de l'empire et tu me reconnaitras sous le masque d'un homme brun entre 27 et 35 ans.
→ Matheus est originaire de Tarse. Il apparaît sous les traits d'un homme brun entre 27 et 35 ans.
→ Il n’a jamais connu ses véritables parents. Ces derniers sont tués lorsque leur village est attaqué par une tribu de Parthes. Parmi les membres de la tribu se trouvent quelques femmes qui le recueillent, lui, un bébé emmailloté. Ayant pitié de lui, elles l'apportent à leur campement, le nourrissent et l’élèvent comme leur propre enfant.
→ Alors qu’il a 10 ans, le village de la tribu qui l'a secouru et élevé est décimé par les armées romaines et Matheus est pris en charge par un marchand d’esclave. Emmené à Rome, il est acheté par Caius Vibius Tiro. Ce dernier est un médecin ayant une excellente réputation. Il est connu à travers toute la ville et sa clientèle est composée des plus riches familles de la cité. Très demandé, Caius, a également plusieurs clients influents à Capoua et Pompéi.
→ Caius étant veuf et sans enfants, il s'attache rapidement à Matheus qui devient pour lui bien plus qu'un compagnon de voyage et un apprenti. Dans son testament, il affranchi Matheus et le reconnaît comme son héritier légitime. (Attention, affranchi ne veut pas dire « citoyen romain » Wink)
→ Grâce aux enseignements de son père adoptif et de ses propres recherches, Matheus se montre doué pour la médecine et poursuit dans cette voie. Il étudie à Rome sous la coupe d'autres médecins avant de rejoindre Pompéi, à la demande d'un ancien patient de son père qui souhaite son avis sur un mal imminent. Lors de sa visite, il s'établit en ville et offre ses services au ludus Naevius.
→ Matheus est à l’emploi de Sextus Naevius depuis maintenant six ans. Il n’approuve pas d’emblée toutes les décisions de son patron et ce surtout en ce qui a trait au fait d’encourager les femmes à se battre. A Pompéi, il commence à se faire une petite réputation, aussi visite-t-il les familles qui demandent ses services lorsque le ludus peut se passer de lui.
→ De nature sérieuse, Matheus n’est pas du genre à boire un coup avec les gladiateurs ou à miser sur les jeux. Il aime la philosophie et la lecture. C’est un intellectuel. Sa personnalité contraste avec celle de ses patients habituels.
→ Très au fait de la médecine traditionnelle de l'époque, Matheus est un excellent chirurgien ; son expérience en la matière, couplées aux connaissances de son assistante, font beaucoup parler de lui : on raconte que les gladiateurs de Naevius sont les mieux soigner de Pompéi et que Matheus et sa discens sont capables de miracles sur les plaies les plus virulentes...
Un brin d’histoire sur la profession de médecin dans l’Antiquité : A l'époque, il n’y avait pas de diplôme de décerner. Les hommes apprenaient par eux-mêmes avec un maître ou dans un Aesculapium (Les aesculapium étaient les premiers bâtiments médicaux d'origine grecque). Une personne désireuse de devenir médecin ou chirurgien avait d'abord le statut d'apprenti (discens), et lorsqu'il devenait suffisamment célèbre et connu, on lui accordait le terme de medicus.
Il est important de savoir que les médecins restaient fondamentalement des artisans, comme n'importe quelle autre profession de l'époque.
L'antiquité n'a pas connu l'équivalent du pharmacien moderne, qui exécute, sur l'ordre du médecin et sous le contrôle de l'État, des prescriptions magistrales ou officinales. En principe, le médecin préparait lui-même ses médicaments à partir d’ingrédients naturels trouvés dans la nature. On voit apparaître ne nombreux herboristes qui fournissent les plantes médicinales. Les romains connaissaient de nombreux remèdes, leur pharmacopée étant basée sur des plantes tels que :
o Le fenouil : on lui attribuait des propriétés calmantes.
o La grande aunée : utilisée pour faciliter la digestion.
o La sauge : bien qu'elle ait peu de valeur médicinale, elle a une grande importance religieuse.
o L’ail : bénéfique pour la santé, en particulier le cœur.
o Le fenugrec : utilisé pour le traitement de la pneumonie.
o Le silphium : utilisé pour une grande variété de maladies et - en particulier pour le contrôle des naissances.
o L'opium : pour ses propriétés anesthésiantes
Ces savoirs pouvaient également être utilisés pour fabriquer des poisons et il nous est parvenu plusieurs histoires ou des médecins ont utilisé leurs connaissances dans ce domaine. Le premier texte connu sur la médecine par les plantes est gravé sur une tablette d'argile, rédigé par les Sumériens en caractères cunéiformes 3000 ans av. J.-C.; ils utilisaient des plantes telles que le myrte, le chanvre, le thym, le saule en décoctions filtrées.
Sextus Naevius Versutius ₪ « J’ai fait la connaissance de Matheus alors que mon père était gravement malade. À l’époque, il était l’apprenti de Caius Vibius Tiro et à la mort de ce dernier il a non seulement hérité de son nom, mais également de sa pratique. Admirant son talent et ses capacités, je lui ai offert de travailler exclusivement pour mon ludus.
J’apprécie énormément le travail de Matheus et je lui suis reconnaissant pour les bons soins qu’il donne à mes gladiateurs. Je lui fais entièrement confiance et ce malgré nos fréquentes disputes concernant le fait que je fasse combattre des femmes nous réussissons tout de même à faire une bonne équipe. Travaillant en étroite collaboration avec Eirene, je suis toujours inquiet des liens qui pourraient se tisser entre le médecin et ma protégée. »
Eirene ₪ Eirene est arrivée chez Naevius il y a environ 3 années. D'origine celte, l'esclave aux yeux vairons a appris par sa mère à reconnaître les plantes et elle en a retenu de nombreuses propriétés médicinales. Matheus l'a prise sous son aile en devinant son potentiel et a bien voulu faire d'elle sa « discens ». Il préfère parler d'elle comme étant son assistante, et quoiqu'il en dise, il l'estime beaucoup. Son orgueil a parfois du mal à lui faire avaler qu'Eirene connaît des astuces aussi efficaces sinon plus que les siennes, mais il a fini par apprendre à lui faire confiance et reconnaître sa valeur. Ils travaillent ensemble et leurs connaissances sont complémentaires. Il sait que la blonde rêve d'apprendre la médecine romaine et qu'elle fait tout pour s'élever dans ce domaine. Matheus aime l'idée de pouvoir enseigner à son tour et se plaît à discuter avec Eirene de sa profession ; c'est encore celle qui lui offre les conversations les plus instructives... mais elle reste une femme, et Matheus aimerait mieux ne pas voir l'élève dépasser un jour le maître pour rester dans son ombre... Elle lui est pourtant bien utile, et tous deux apprennent des méthodes de l'autre. Ensemble ils font des miracles et à force de victoires partagées, ils ont appris à s'apprécier. La Celte pourrait avoir autant d'importance qu'une sœur à ses yeux, mais l'orgueil de Matheus est un peu trop encombrant pour qu'il veuille bien se l'avouer.
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