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 Claudia Quinta ₪ La Flamme de Vesta



POMPEII, TERRA DEORUM ₪ :: Population recensée
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Lun 24 Aoû - 2:13
Claudia Quinta ₪ La Flamme de Vesta   




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Claudia Quinta
incarné(e) par Jessica Chastain
Ave, étranger ! Je suis Claudia Quinta, fille de Caius Claudius Crassus et de Livia Claudia Piso. Né(e) à Rome, il y a 38 ans, je suis d'origine romaine. La déesse Fortune a fait de moi une(e) Grande Prêtresse de Vesta et j'ai pour famille les Claudii (du moins, ce qu’il reste du massacre d'Octave-Auguste : Marius Claudius Falco, Claudia Rufia, Actium, Claudia Cassia ainsi que Helvia Claudia Scaevola)..


Plus de 2000 ans plus tard, c'est Niamor qui m'incarne. Qui es-tu ? Je suis un jeune homme, RPGiste de 25 printemps, étudiant en graphisme, passionné de littérature, d’écriture, de théâtre, de cinéma, d’arts et d’Histoire. Cela fait cinq ans que je pratique le RPG sur des forums historiques (et un peu fantastiques parfois). J’ai connu ce forum par le bouche à oreille et l’ai observé de loin pendant longtemps jusqu’à aujourd’hui où j’ai cédé à la tentation de jouer une vestale : J’espère donc être à la hauteur du rôle qu’est celui de la Virgo Vestalis Maxima !
Je me sens perdu et j'aimerais bien avoir un parrain ou une marraine : OUI [ ] / NON [X] (cochez la réponse souhaitée). Pour plus d'infos sur le parrainage, c'est ici.
Si je venais malheureusement à quitter le forum, j'accepte [X] que mon personnage soit adapté en scenario / [ ] que le staff le fasse disparaître de Pompéi par mort ou départ (cochez selon vos préférences), et ce pour permettre à mes liens importants de ne pas être gênés. Mais ça n'arrivera pas.

© crédit gif

Pompéi & moi
mon opinion, mes croyances, mes ambitions
→ Ce que je pense de Pompéi
Bien que Rome soit le berceau de sa famille, Pompéi devint sa véritable maison. Longtemps jugée et mal vue du fait des soupçons portés à son sacerdoce et ses vœux, Quinta fût toujours restreinte dans son rôle de vestale à Rome, tandis que le collège de Pompéi lui ouvrit grand les bras et fit d’elle la Grande Prêtresse du temple qu’elle est aujourd’hui : puissante et respectée. La jeune femme y a trouvée un épanouissement inespéré et elle compte bien en profiter !

→ Ce que je pense de la politique
L’expérience a appris à Quinta que les responsabilités du pouvoir devraient être confiées uniquement aux personnes réticentes à l'idée de le détenir, et dans des conditions propres à accroître cette réticence. Elle juge que les actes accomplis de telle façon sont plus pures, ne divergent pas vers des envies de corruption, de despotisme et autres abus. Bien sûr ce sont là les réflexions d’une pieuse vestale et derrière ce visage de marbre cache aussi une Claudii prête à tout pour protéger sa famille et elle-même : être la grande matrone du culte de Vesta n’est donc pas uniquement un acte de piété et présente ses nombreux avantages. Le crime du massacre de sa famille ne pourra rester impuni !
 
→ Ce que je pense des jeux
Depuis qu’elle a subit les coups, nue, en place publique de Rome pour avoir brisée ses vœux de chasteté dans sa jeunesse de vestale, Quinta garde un goût des plus amers pour la violence. La vue d’une telle débauche de souffrance et de sang l’écœure et fait remonter en elle des sentiments qu’elle préfère voir enterrer… De toute façon, il y a longtemps qu’elle n’a pas mit les pieds dans une arène étant appelée à servir Vesta très jeune.

→ Mes souhaits, mes rêves, mes ambitions
De par son vécu, la Grande Prêtresse cultive des rêves, des ambitions et des souhaits aussi variés que contradictoires. Servir le plus humblement la déesse qui l’a fait réchapper de justesse d’une mort atroce la ronge, tandis que protéger par n’importe quel moyen les Claudii qui sont sous sa coupe l’obsède (et de ce fait protéger sa propre position au temple aussi). On pourrait aussi évoquer le spectre d’un amour perdu qui la hante certaines (et déjà trop nombreuses) nuits… Mais le jour elle se focalise sur l’essentiel : Puisse les dieux protéger sa famille et la ramener à sa gloire d’antan !  

→ Ma pire crainte
Vous devez penser que subir de nouveau le supplice terrible qui lui a été infligée dans sa jeunesse est de loin un de ses pires cauchemars. Après les coups du Grand Pontife, serait-elle brûlée ? Enterrée vivante ? Emmurée ? Détrompez-vous… Quinta se sait coupable depuis toujours, bien que protégée miraculeusement par la déesse, elle sait que la mort l’attends au bout du chemin pour payer son due. Elle n’a plus peur de la mort depuis longtemps, celle-ci est un devoir envers les dieux. Mais elle craint davantage pour la survie et la sécurité de ses neveux et nièces qu’elle considère presque comme les enfants qu’elle n’aurait jamais eues : elle doit honorer la mémoire de ses frères aujourd’hui perdus.

→ Heureusement, les Dieux veillent sur moi.
Quinta sent constamment le regard de Vesta posé sur elle lorsqu’elle parcourt le temple. La déesse la graciée afin qu’elle accomplisse pour elle sa mission : protéger la flamme, la pureté, la fécondité… Et la jeune femme sait que ses actes sont épiés minutieusement. Elle se doit d’être une parfaite Virgo Vestalis Maxima ! Une vestale (même Grande Prêtresse) pourrait quitter son sacerdoce afin de se marier et perpétuer une lignée mais Quinta, par ses erreurs de jeunesse et le secours inespéré de Vesta, a une dette éternelle envers elle. A défaut d’être vierge, la jeune femme consacrera toute sa vie à la déesse. Et grand bien lui fasse que Cupidon et sa mère Vénus ne lui rendent plus visite depuis longtemps !

→ Ce que je pense du "Fils de l'Etna" et de sa révolte
La débauche, la sauvagerie, la mort… Voilà les premières choses qui viennent à l’esprit de la Grande Prêtresse à l’évocation du Fils de l’Etna. La vie de hommes doit être régie par des règles que l’on doit respecter afin d’assurer la survie de toutes et tous. Lorsque l’on brise toutes les règles, les lois,… que reste-t-il ? Le néant. Quinta espère et prie pour voir cette révolte étouffée dans l’œuf. Elle comprend le besoin de briser ses chaînes, d’être libre : mais n’y a-t-il pas un autre moyen que le bain de sang ?  
 
© fiche par indi & born.to.die


Dernière édition par Claudia Quinta le Lun 24 Aoû - 16:07, édité 1 fois
Lun 24 Aoû - 2:15
Re: Claudia Quinta ₪ La Flamme de Vesta   




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mon histoire
" Il n'y a pas de secret à garder l'équilibre. Il suffit de sentir les vagues. "

Tacite rapporta dans ses Annales, au Livre IV, le phénomène étrange qui entourait une statue présente dans le temple de la déesse Cybèle, la Mère des Dieux. Par deux fois, le marbre sculpté échappa à la fureur des flammes ravageant le temple. Cette statue représentait la silhouette souple et élancée d’une femme gracieuse enveloppée d’une robe immaculée. Le nez droit, les pommettes hautes, les lèvres ourlées et un regard porté vers le lointain, vous traversant de part en part : cette femme immortalisée dans la pierre était une vestale et son nom est entré dans la légende. Elle s’appelait Claudia Quinta.

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« Catin ! Souillure ! Sorcière ! » Hurlait-on dans la foule, alors qu’un cortège funéraire passait à travers les rues de Rome. Certains se hasardaient à cracher sur la litière voilée de noir ou lui lancer de la terre ou des excréments malgré les mises en garde d’hommes en armes. Aujourd’hui était un jour sombre, celui où il fallait rétablir le pax deorom, la Paix des Dieux. Cette paix si précieuse, qui gardait de tous malheurs les romains, avait été souillée par la perversion d’une enfant. Choisie à l’âge de sept ans, irréprochable jusqu’alors, elle avait été dénoncée quelques jours plus tôt de relations impures avec un esclave du Temple. Une vestale ! Toute jeune novice qu’elle était, vierge parmi les vierges, sa perversion pouvait coûter la sécurité de la cité, voir même de la République toute entière ! Et la Loi des Dieux était implacable : derrière ces voiles se trouvait la souillure. L’affront à Vesta et à sa flamme devait être lavé…

Le sombre cortège emmena la coupable jusqu’au campus sceleratus, près de la porte Colline, où avait été dressé une tribune. Les gardes ne dépassèrent pas la frontière de la cité et laissèrent le reste du cortège avancer car les armes et les légionnaires étaient bannis de ces lieux sacrés. Les esclaves déposèrent la litière au pied de la tribune et l’on força la jeune fille à descendre. Plusieurs grands prêtres, flamines et vestales du collège pontifical de la cité observaient impérieusement l’enfant tandis que la foule devenait peu à peu silencieuse. Depuis un chemin adjacent, la foule s’écarta de nouveau et laissa apparaitre la litière du Pontifex Maximus porté par ses esclaves et sous bonne garde. Le plus haute représentant de la religion romaine était là, spécialement pour cette fille blanche et tremblante qui ne pouvant s’arrêter de pleurer, comme un animal prit au piège. Sa fin approchait et Quinta sentait tant son cœur qu’il aurait écarté ses côtes pour pouvoir s’enfuir s’il le put. Sa respiration était haletante et son regard cherchait désespérément une issue, un regard ou une main tendue… Elle s’arrêta quelques instants sur le visage de la Grande Prêtresse de Vesta, drapée dans son manteau pourpre, le visage sillonné de rides profondes et les yeux enfoncés dans leurs orbites. Assise dans son siège, entourée des autres prêtres, raide comme une statue, seul un rictus déforma sa bouche lorsque son regard croisa celui de Quinta. Elle la voulait morte, réduite à rien. La jeune fille n’avait pas besoin de mots pour comprendre l’expression de celle dont elle avait défiée l’autorité. La fraicheur de l’aube faisait grelotter de froid son corps meurtri et elle cherchait tant bien que mal à tenir debout. Les licteurs avait été chargés de la frapper la veille afin de commencer sa condamnation. Il fallait la marquer, la punir. Vêtue comme une défunte, sa peau couverte de bleus et son visage couvert de sang séché : elle avait déjà l’air d’un cadavre. Il n’y en aurait plus pour longtemps, se disait la condamnée épuisée.

La flamme de Vesta était désormais éteinte au temple, dans l’attente de la purification et il ne fallait pas perdre un instant. La protection des dieux passait avant tout. Le Grand Pontife descendit de sa litière, sa toge décorée de son insigne simpulum et portant à sa ceinture la dague sécespite, signe de son droit divin pour sacrifier les prêtres et les vestales en fautes. Il jeta à peine un regard dédaigneux dans la direction de la jeune fille et vint rejoindre l’assemblée de la tribune silencieuse avant de s’avancer pour commencer le rite sacrificiel.        

« Jeune Amata, prêtresse Vestale, proclama le Grand Pontife, déchirant le silence du voix lugubre. Tu as failli à ta mission, souillant ta pureté sacré dans l’in-castus. Dans l'intérêt du peuple romain et des Quirites, ton amant a été flagellé à mort de mes propres mains, dit-il en montrant une poigne sévère. Et désormais, c’est toi que nous condamnons : viva defossa. Tu rejoins le monde des morts auquel tu appartiens. Puisse les courants des fleuves infernaux être indulgents devant tes faiblesses. Maintenant vas ! » Ordonna-t-il en pointant du doigt un trou creusé profondément dans le sol à quelques mètres de Quinta.

Il fallait que cela s’arrête, pensait la jeune fille alors qu’on mettait entre ses bras un paquetage contenant une nourriture sommaire et une lampe. Elle ne pouvait empêcher ses larmes de couler. Elle devenait folle ! Que pensaient-ils qu’elle allait faire là-dedans ? Essayer de vivre ? A quoi bon ? Quinta comprenait difficilement cette indulgence à quelques mètres de son ultime demeure. Etait-ce pour l’humilier davantage ? Oui elle avait aimée un esclave ! Tant aimé qu’elle s’était donnée à lui, jeune sotte qu’elle était… Aujourd’hui, Orel était mort et il n’y aurait plus personne pour se souvenir de lui. Il ne lui restait plus qu’à en finir et le rejoindre. Les Claudii étaient déshonorés et la République a portée des pires malheurs. Quinta était seule. Si seulement son frère Appius, mort quelques années plus tôt, était encore en vie ! Elle aurait tant voulue serrer sa main. L’attendrait-il de l’autre côté ?

« Maintenant, VAS ! » répéta rageusement le Grand Pontife alors que la condamnée, son paquetage dans les mains, n’avait pas bougée d’un cil.

Quinta leva les yeux et contempla un à un chaque occupant de la tribune, gravant leurs visages dans sa mémoire, finissant par sa supérieure, la Grande Prêtresse Cinna. Epuisée et lasse, la rousse lui lança un sourire amer qui crispa d’autant plus le visage creusé de la matrone vestale. Alors qu’elle commençait à avancer vers son dernier châtiment, Quinta put lire sur ses lèvres muettes : « Garce ».

Elle descendit dans le trou et entra dans la minuscule cellule en terre qui lui avait été aménagé. A peine eut elle franchit le seuil que les esclaves commençaient déjà à remplir l’issue. La jeune fille s’assit à même la terre et contempla les derniers rayons du jour de sa vie disparaissant peu à peu…

« ARRÊTEZ !, s’écria une voix au dehors. LA FLAMME ! C’EST UN MIRACLE ! UN MIRACLE ! »  

₪ ₪ ₪ ₪ ₪ ₪ ₪ ₪ ₪ ₪

La flamme du temple s’était rallumée d’elle-même. Aucune acolyte ou novice ne s’était approchée du foyer, les vestales étaient formelles. Sous le regard inquisiteur de la Grande Prêtresse Cinna, aucune ne savait vraiment où se mettre. C’était un prodige ! Un signe évident de la déesse envers son collège. Aucun doute n’était alors possible. Vesta avait rallumée d’elle-même sa flamme afin de prouver aux hommes que la virginité de la vestale Claudia ne pouvait être mise en doute. Serrant les poings et les dents, la vieille virgo vestalis maxima chassa de des appartements ses « sœurs » vestales. Le Grand Pontife ne lui laissera pas de répit tant que le signe de la déesse ne serait pas attesté. Elle savait ses vestales incorruptibles, la machination était là impossible ! Était-ce bien là l’action de Vesta ? Était-ce vraiment possible ? Cinna, de mémoire, ne se rappelait pas avoir connue un acte terrestre aussi évident de Vesta. Le temple était en émoi…  

Après tant d’émotions, Claudia Quinta fût raccompagnée jusqu’à la villa Claudii afin de retrouver les siens. Dès son arrivée les serviteurs s’empressèrent de la laver avec soin, la débarrassèrent de sa robe funéraire pour la remplacer par la stola immaculée, tressèrent ses cheveux et la coiffèrent d’un flammeum écarlate. Malgré ses blessures et les cernes noirs encadrant ses yeux bleus, la jeune fille n’en était pas moins belle. C’est ainsi qu’elle pût retrouver ses frères Flavius, Urbicus, Celsius et leurs parents l’attendant fébriles dans l’atrium. Se fût embrassades et pleurs de joie de toute la famille : la déesse les avait tous sauvés ! Quelques heures plus tard, alors que la benjamine de la fratrie allait regagner ses quartiers près du temple de Vesta, sa mère la mena dans un coin et lui jeta un regard d’une grande dureté.

« J’espère que tu remercieras bien Vesta et les dieux d’un tel cadeau, ma fille.

Quinta observa sa mère sans comprendre avant que Livia ne reprenne froidement :

-Je ne sais pas ce que la déesse te réserve. Sans doute une grande mission mais je ne suis pas dupe…

-Mère, je…

-Je sais différencier une enfant d’une femme
, la coupa Livia sèchement.

-J’ai été graciée par la déesse, se défendit maladroitement Quinta avant de recevoir une gifle.

Sa mère la foudroyait du regard.

-Je n’ai aucun doute sur ce que tu as fais ma fille… Encore heureux que tu ne sois pas enceinte ! Quelle folie était-ce là ?... Un esclave ?! Je ne pensais pas avoir eu une fille capricieuse et frivole. As-tu pensée un seul instant à nous ? Quelle crédibilité aurait ton père et tes frères à être apparentés à une…

Elle semblait vouloir se retenir de lâcher des paroles qu’elle pourrait regretter. Une larme coula sur une de ses pommettes. La mère et la fille avait un visage d’une étrange similitude a quelques décennies près. Claudia Quinta prit sa mère dans ses bras.

-Mais… tout va bien désormais, osa prononcer la rousse.

-Elles vont te faire vivre un enfer, affirma Livia en évoquant le collège des vestales. Soit en sûre. Tu n’es peut-être pas morte, mais tu es marquée au fer rouge. Certaines vont te jalouser, d’autres constamment te soupçonner, t’épier, te mettre à l'épreuve… Vesta n'en a pas finie avec toi... Tu devras être forte. Plus forte encore que n’importe laquelle d’entre-elles.

-Comment ?

-Tu seras plus irréprochable que jamais. Tu leur montreras ce qu’est le véritable dévouement. Nimbe toi de mystères, qu’elles te craignent et te respectent. Un glorieux sacerdoce, c’est là ton salut ! »


La dernière de la fratrie Claudii ne saisissait alors pas encore toute l’importance de ces paroles et la valeur de ces conseils… Elle n’y voyait là que la colère et les craintes d’une mère. Puis il y avait son Orel, qu'elle ne retrouverait plus jamais...

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Après ces événements que la plupart des romains n’oublièrent point, la vestale fautive était devenue une sorte de bête curieuse. Qui pouvait donc être cette jeune femme capable de réchapper aux courroux des dieux ? Une sorcière ? Une magicienne ? Une vulgaire courtisane ? Cette notoriété incontrôlable n’était définitivement pas du goût du collège qui s’arrangeait pour reléguer toujours au second plan la vestale qui, au fil du temps, continuait d’escalader les échelons avec talent. Novice brillante, acolyte irréprochable, elle n’allait pas tarder à accéder au rang des sœurs vestales qui se devaient de perpétuer le culte de Vesta et la sauvegarde de son temple en enseignant aux novices. Certaines intervinrent auprès de la Grande Prêtresse Galla (ayant succédée à la défunte prêtresse Cinna), voulant absolument que le statut lui soit refusé, qu’elle reste une acolyte. A quoi pouvait-on s’attendre avec une créature pareille ? Quelles idées allait-elle donc mettre dans la tête de la prochaine génération de vestales ? On préférait de loin qu’elle se contente d’alimenter le feu et de laver le temple. Autant de questions qui suscitaient un débat houleux au sein d’un collège à la réputation irréprochable. De nature plutôt magnanime, la Grande Prêtresse Galla demanda à tirer définitivement les choses au clair en conviant la vestale Claudia à une entrevue en privée.

Assise dans ses appartements du temple, la Virgo Vestalis Maxima put contempler dans la lumière du matin la silhouette souple et élancée de celle dont elle avait tant entendue parlée. La longue robe immaculée qui la drapait des épaules jusqu’au sol ne dissimulait en rien la grâce de la pâle rousse. Galla se pencha en avant sur son siège pour lire le parchemin qu’elle avant entre les mains. Le papier énumérait les points essentiels d’une biographie que la prêtresse connaissait presque par cœur. La dernière enfant de Caius Claudius Crassus était devenue une jeune femme très différente de l’enfant que l’on avait trainé jusque sous terre. Le port du visage altier, son long nez dessinant une ligne gracieuse entre deux pommettes anguleuses. Le regard franc et droit vous fixait sans faillir et sa bouche, charnue, était dessinée avec une sensualité qu’elle dissimulait avec un soin particulier. Les leçons du collège avaient fait des merveilles pensa la prêtresse avec satisfaction. Durant un long moment, les deux femmes échangèrent avec entrain sur la routine du temple, leur rapport à la déesse, les préparatifs des Vestalias qui approchaient, ou encore le sentiment de l’acolyte pour son futur au sein du collège. Au bout de deux heures d’un échange animé, elles se quittèrent avec de grands sourires, laissant repartir la vestale Claudia à un nettoyage minutieux du temple. Lorsqu’on osa évoquer de nouveau le cas de la jeune femme devant la Grande Prêtresse quelques jours plus tard, on rapporte qu’elle avoua sans détour :

« Voilà une vestale trop parfaite pour être honnête… »

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« Comment ?! S’exclama la grande matrone vestale à son bureau en jetant un regard médusé sur son interlocutrice.

-Vous m’avez parfaitement comprise, fit Claudia Quinta, imperturbable. Cette jeune enfant de mon groupe d’étude est enceinte depuis plusieurs semaines.

La Grande Prêtresse Galla était aussi stupéfaite qu’horrifiée. Qu’une sœur novice trahisse ses vœux était une chose, mais qu’une ancienne condamnée à mort dénonce une autre fautive cela tenait presque à une situation surréaliste. La maitresse à pensée de la maison frissonnait dans son siège, restant les yeux braqués sur le visage de marbre de la vestale aux cheveux de feu. Voilà quelques mois seulement qu’elle avait cédée à confier des responsabilités d’enseignement au mouton noir du Temple pour enseigner les rites sacrés de la déesse (mais il était toujours hors de question de lui confier la responsabilité des testaments entreposés au Temple). Sans surprises, Claudia Quinta s’acquittait de sa tâche avec une perfection qui approchait de la maniaquerie mais elle ne s’attendait certainement pas à cela. Les sœurs vestales osaient rarement se trahir les unes les autres. Généralement c’était un membre d’une famille rivale voulant nuire à une autre ou les rumeurs pressantes de la cité qui poussaient aux soupçons. La vestale Claudia ne semblait pas avoir finie de démontrer tout ce dont elle était capable… Et la Virgo Vestalis Maxima était terrifiée ! Elle masqua malgré tout son effroi et poursuivit :

-Et puis-je savoir ce qu’il est advenu exactement ? Je ne tiens pas à aller alerter le Grand Pontife pour rien, voyez-vous.

-Bien entendu
, acquiesça Quinta. Il s’avère qu’elle s’est entichée d’un jeune licteur il y a de cela plusieurs mois… Malgré ses toges, elle n’a pas pu me dissimuler plus longtemps son méfait.

-Un licteur vous dites ?
répliqua la vestale Galla, amère. Quelle ironie…

Celle-ci commença à griffonner les noms des deux coupables que sa vestale lui confia sur un parchemin puis s’arrêta avant de relever les yeux sur la rousse et de soupirer profondément.

-Ne croyez-vous pas qu’il serait… disons… plus sage d’étouffer cette affaire, ma sœur ? demanda la Grande Prêtresse en reposant sa plume. A force de condamnations, notre collège va finir par perdre sa crédibilité à Rome. Ce n’est pas vraiment souhaitable…

Les yeux de la fille Claudii s’illuminèrent d’un éclair étrange.

-Mais la loi de la déesse est pourtant très claire, dit-elle d’un ton dur et ferme. Si cet enfant vient à naître : il sera jeté dans le Tibre… Nous n’avons pas de raison de nous montrer intransigeants.

Elle est implacable, pensa sa supérieure qui sentait ses craintes à son égard se confirmer. Cette femme était dangereuse et elle ne plierait pas pour quelques concessions. La vestale Galla avait soudainement les poings liés. Si elle ne faisait rien, cette jeune femme ferait tout son possible pour trouver une oreille attentive en hauts lieux, c’était certain. Négocier était inutile. Un sourire glacé se dessina sur les lèvres de la Grande Prêtresse :

-Bien... Le Pontifex Maximus sera averti dès que possible. Le collège sera reconnaissant de votre dévotion envers notre cause. Vous pouvez vous retirer, ma sœur…

Dans les jours qui suivirent cette entrevue, le jeune licteur fut exécuté et son amante vestale enterrée vivante comme la tradition l'exigeait. Personne ne pouvait aller contre la Loi des Dieux.

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« Je ne te comprends pas, fit Flavius en servant une coupe de vin à la benjamine de sa fratrie. Toutes ces années à t’acharner pour te faire respecter au Temple relève plus que de l’entêtement !

Quinta saisit la coupe que lui tendait son grand frère et sourie.

-Je ne fais que mon devoir envers la déesse. Rien de plus.

-Ne joue pas à cela avec moi…
, fit l’homme en répondant par un sourire complice. Tu sais pertinemment que ce feu ne s’est pas rallumé tout seul.

Claudia Quinta eut un rire qui en disait long sur ce qu’elle savait des détails de son secours divin, plusieurs années plus tôt.

-Si Père et Mère avait su ce que vous avez manigancé tout les trois… Ils vous auraient arrachés les yeux ! Toi, Urbicus et Celsus : vous auriez fait un bien beau trio d’aveugles !

-Vesta nous a protégés et approuvés !
fit Flavius en levant son verre, convaincu.

Assis dans les jardins de la villa familiale, ils profitaient du calme de l’endroit, isolé du tumulte de la cité et des oreilles indiscrètes. Voilà quelques temps que leurs parents s’étaient éteints et que Claudius Flavius, l’ainé et nouveau chef de famille, s’illustrait comme excellent militaire. C’était une des rares occasions où le frère et la sœur pouvaient échanger sans une distance de plusieurs kilomètres et la rédaction de plusieurs lettres.

-Tu devrais quitter Rome, lui confia son frère plus sérieusement. Jamais le collège ne te laissera prendre davantage d’influence.

-J’ai plus de motivation qu’elles n’ont de patience, crois moi !

-Peut-être… Mais auras-tu une vraie responsabilité, une vraie influence pour la famille ?…


Sa sœur devint soudain moins bavarde.

-Bien sûr que ton enseignement envers les novices et les acolytes du Temple compte mais… Tu restes une paria et faire sacrifier une autre de tes sœurs pour prouver ton dévouement n’y changera rien. Elles te préfèreront toujours morte plutôt qu’à leur tête.

-Tu parles comme Mère…
fit Quinta d’un air sombre, avant de tremper ses lèvres dans le vin. Cela ne m’a jamais enchantée de devenir Grande Prêtresse, tu le sais.

Son frère posa sur elle un regard sévère mais poursuivit d’une voix douce :

-Tu sais que je ne peux t’obliger à rien… Je souhaite simplement que tu fasses le bon choix.

Les réflexions de Flavius laissèrent la jeune femme songeuse. Elle porta alors son regard un peu plus loin où les enfants de son frère jouaient, insouciants. Quinta ne connaissait pas encore toute la portée de cette décision qu’elle allait prendre pour son avenir. Mais son instinct lui dictait alors que le bien de sa famille passait avant tout autre chose. Étrange prémonition…

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Pompéi serait donc son salut. Loin de Rome, de ses manigances et de son influence, la jeune femme y serait plus libre. Flavius voulait qu’elle devienne intouchable, une sacrosainte grande Prêtresse. Le pari était d’autant plus périlleux que les Claudii n’étaient absolument pas une famille établie dans la cité pompéienne. Prudence donc… Lorsque Quinta formula son souhait auprès du collège, de la prêtresse Galla et du Grand Pontife, elle ne pouvait pas imaginer leur faire autant plaisir. Voilà qu’elle leur offrait sur un plateau son exil et, avec son départ, bien des soucis en moins. La « sorcière de Rome » quittait donc enfin le nid. Qu’elle aille donc ennuyer un autre collège ! C’était le cadet de leurs problèmes et il n’y avait nul collège aussi important que celui de Rome…

C’est donc dans une grande discrétion que la jeune femme intégra le collège des vestales de Pompéi, toujours comme tutrice d’acolytes et de novices, vestales en devenir. Son droiture, sa dévotion envers le culte et sa fermeté firent en quelques années de Claudia Quinta une vestale respectée dont la place comptait au sein de son collège d’adoption. Loin de sa réputation sulfureuse romaine, les bruits et les commérages ne semblaient pas avoir atteint les oreilles de Pompéi, à la grande satisfaction de la jeune femme. Elle acquérait une sécurité qu’elle n’avait point connue depuis de très (et trop) nombreuses années. La vieille Grande Prêtresse s’éteignit un matin, alors que les préparatifs des Fordicidia battaient leur plein. C’est alors avec une facilité et un naturel déconcertant que le collège se tourna vers la dernière enfant des Claudii. Était-ce un autre signe de la déesse ? se demanda la grande rousse, contemplant dans les yeux de ses sœurs l’image qu’elles lui renvoyaient d’elle-même : une figure aussi impérieuse que chaste… Le poids de ses responsabilités, qu’elle craignait depuis longtemps, se posait alors sur ses blanches épaules. Était-ce vraiment ce qu’elle était ? La réalité de ses années d’études et de dévotion lui sautaient sauvagement au visage.

Durant la cérémonie de son élévation comme Virgo Vestalis Maxima, menée par un Grand Pontife quelque peu pincé, on l’enveloppa d’un manteau écarlate recouvrant sa robe virginale, avant de ceindre sa tête d’une couronne de magnifiques fleurs blanches. On chantait les prières et les mots consacrés, tout n’était que pureté et perfection dans l’enceinte du temple gardé par la flamme divine et soudain la vestale Claudia ressentait avec force la souillure que représentait son corps et sa personne. Elle en aurait tremblée de dégoût. Elle souillait cette robe, ce manteau, ces fleurs, ce temple et cette déesse à qui elle avait confiée sa vie. Une vulgaire menteuse, pensait-elle tandis qu’elle joignait ses mains à celles du Grand Pontife pour la consacrer. Toutes ces insultes, ces messes basses depuis tant d’années, elle les méritait. Quelle insolente elle avait été ! Claudia Quinta voulait pleurer, crier, hurler cette douleur qui pesait sur son corps. Était-ce là sa véritable condamnation ? se demanda-t-elle alors que la cérémonie touchait à sa fin et que toutes les sœurs de son temple venaient tour à tour la saluer, la reconnaissant comme leur grande vierge vestale. Lorsqu’on la laissa seule à sa prière dans l’atrium Vestae, elle ouvrit la bouche de terreur pour libérer son mal. Pas un son ne quitta sa gorge…

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Malgré le confort de son statut pompéien affirmé au fil des ans, tout cela était terni par le climat politique qui s’assombrissait peu à peu. César avait été assassiné de manière sanglante, la famille Claudii se ralliant au parti de Marc-Antoine laissant planer une ombre menaçante sur toute la famille, celle d’Octave. Les batailles furent rudes, le conflit s’enterra peu à peu jusqu’à une défaite écrasante de Marc-Antoine à Alexandrie. Pour tout le clan Claudii, c’était la débâcle. Octave désormais victorieux plus rien ne l’arrêterait pour supprimer jusqu’aux derniers ses opposants… La famille était dans les têtes de file. Grand Prêtresse qu’elle était, Claudia Quinta était intouchable de par sa sacralité divine. Elle n’avait pas peur pour elle-même mais bien pour ses frères et leurs familles. Celsus était mort des années plus tôt dans des circonstances douteuses… Mais Urbicus, sa femme et leurs enfants ? Et Flavius était toujours à Rome ! Et ses neveux à Alexandrie… Qu’advenait-il de tout cela ? Les questions assaillaient de longues heures durant l’esprit de la grande vestale jusqu’à ce qu’une missive lui parvienne. C’était Marcus Vinicius Bibulus, le bras droit de son frère Flavius !

Comme hypnotisée, elle ignora toutes ses sœurs vestales et conseillères qui l’entouraient dans ses appartements de leur maison, et décacheta le message avec la boule au ventre. Ses yeux bleus parcoururent les quelques lignes, manuscrites dans ce qui semblait être une grande précipitation, et les mots transpercèrent son âme de part en part. La lettre lui échappa des mains dans un cri déchirant de douleur faisant sursauter tout le monde. Les yeux pleins de larmes, tremblante, Quinta s’effondra à genoux à la stupéfaction de ses sœurs habituée à son calme olympien légendaire. Elles s’alarmèrent toutes bien vite essayant de venir relever leur matrone mais celle-ci les chassa par de grands gestes sauvages. Elle était hors de contrôle.

« LAISSEZ-MOI ! LAISSEZ-MOI ! ALLEZ-VOUS EEEN !!!!!!!! »  

On n’allait pas contre la volonté de la Grande Prêtresse. Telle une nuée d’oiseaux blancs, les vestales quittèrent les appartements ainsi que les esclaves, terrorisés par le regard de la Claudii. Recroquevillée sur la mosaïque froide, Claudia Quinta était seule. Octave avait fait assassiner Flavius et Ava, Urbicus et Flavia étaient en fuite pour la Grèce et ses neveux et nièces dispersés... Elle était seule. La terreur l’accablait dans tout son être, ses muscles raides et l’air entrait par saccades dans ses poumons, repoussant sa cage thoracique dans un effort surhumain. Son corps était une prison. Quinta ne sait pas combien de temps elle resta ainsi prostrée sur le sol mais elle sentit au bout d’un moment comme un regard lui brûler la nuque. Très faible, la vestale se releva tant bien que mal et posa son regard sur la statue de Vesta qui la dominait de toute sa hauteur sur son piédestal…

« Ainsi… Voilà ma véritable punition, n’est-ce pas ? demanda-t-elle à la divinité de marbre. Tu me les arraches les uns après les autres… Tu ne me voulais donc point morte mais… seule… ? »

A ce dernier mot, les larmes continuèrent de troubler sa vue. Elle avait maudit pour toujours sa famille par sa bêtise idiote d’enfant… Et voilà qu’elle en payait le prix. Chancelante, Quinta se dirigea tant bien que mal vers le petit autel où était posée une vasque pleine d’eau purifiée recueillie à la source pour s’en asperger le visage et le corps et de frotter vigoureusement sa peau. Elle était impure, cela l’obsédait et allait finir par la rendre folle ! Pourquoi ne l’avait-on point laissé mourir dans sa tombe ? Elle frottait encore et encore jusqu’à ce que sa peau soit rouge et douloureuse… Après ces longues minutes de pénitence et de purification, c’est une Grande Prêtresse hagard qui repensa alors aux dernières lignes de la missive de Marcus Vinicius Bibulus. Sa nièce Claudia Cassia, elle aussi vestale, allait être envoyée auprès d’elle dès que possible… Quinta était la dernière de sa fratrie a encore pouvoir avoir une influence sur l’avenir des Claudii et ses neveux et nièces encore vie devaient absolument être réunis et protégés de la colère d’Octave…

Quelques jours plus tard, c’est au pied des marches du temple de Vesta que la Grande Prêtresse de Pompéi accueillit sa jeune nièce Cassia en tendant vers elle des bras maternelles :

« Bienvenue à Pompéi ma chère enfant ! » lui dit-elle avec un sourire bienveillant.

L’avenir et les espoirs de la famille allaient désormais s’écrire à Pompéi. Claudia Quinta ferait tout pour les protéger.

₪ ₪ ₪ ₪ ₪ ₪ ₪ ₪ ₪ ₪

Oderint dum metuant.
Qu’ils me haïssent, pourvu qu'ils me craignent.

© fiche par indi & born.to.die


Dernière édition par Claudia Quinta le Mer 2 Sep - 3:39, édité 11 fois
Lun 24 Aoû - 9:14
Re: Claudia Quinta ₪ La Flamme de Vesta   




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Invité
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Bienvenue parmi nous !
Arene
Lun 24 Aoû - 11:21
Re: Claudia Quinta ₪ La Flamme de Vesta   




Actium
₪ Arrivée à Pompéi : 13/08/2013
₪ Ecrits : 2320
₪ Sesterces : 107
₪ Âge : 26 ans
₪ Fonction & Métier : Gladiateur (Thrace), ex-patricien & centurion de l'armée de Marc-Antoine

Cogito ergo sum ₪
₪ Citation:
₪ Moi en quelques mots:
₪ Côté Coeur: La liberté d'un coeur vengeur n'est pas forcément bonne à prendre ...
Actium
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Bienvenue chère tante mimi
Bonne chance pour cette fiche ! ! Clavier
Empire
Lun 24 Aoû - 11:49
Re: Claudia Quinta ₪ La Flamme de Vesta   




Ausonius Niger
₪ Arrivée à Pompéi : 18/10/2013
₪ Ecrits : 3207
₪ Sesterces : 407
₪ Âge : 21 ans
₪ Fonction & Métier : Au service de Kaeso Ausonius Faustus. Voleur à ses heures perdues, vacant entre une auberge et un lupanar.

Cogito ergo sum ₪
₪ Citation:
₪ Moi en quelques mots:
₪ Côté Coeur: Plusieurs femmes l'habitent, mais une seule a su le kidnapper.
Ausonius Niger
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Bienvenue ♥️

Olala je suis trop pressée d'établir un lien avec mon DC Ahenobarbus, ça va être trop bien ♥️

Bon courage pour la suite de ta fiche en tout cas, et si tu as la moindre question, n'hésite pas I love you
Plebe
Lun 24 Aoû - 13:02
Re: Claudia Quinta ₪ La Flamme de Vesta   




Maxima Ausonia Decima
₪ Arrivée à Pompéi : 31/05/2015
₪ Ecrits : 44
₪ Sesterces : 231
₪ Âge : 17 ans
₪ Fonction & Métier : fille d'éleveur, artisane

Cogito ergo sum ₪
₪ Citation:
₪ Moi en quelques mots:
₪ Côté Coeur: En concubinatum avec Ausonius Niger
Maxima Ausonia Decima
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Bienvenue love ce que tu es belle ange
Mer 26 Aoû - 3:31
Re: Claudia Quinta ₪ La Flamme de Vesta   




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Invité
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Merci à tous pour votre accueil ! Please J'espère que Quinta va vous plaire !

Actium : Coucou mon n'veu ! Viens faire un bisou à tata ! a moi !

Ahenobarbus / Niger : J'attendrai tes idées alors Wink

Decima : Wiiii je saiiiiis Claudia Quinta ₪ La Flamme de Vesta 4265504442 *se baffe*
Patricien
Jeu 27 Aoû - 0:45
Re: Claudia Quinta ₪ La Flamme de Vesta   




Pompeia Virginia
₪ Arrivée à Pompéi : 19/08/2015
₪ Ecrits : 16
₪ Sesterces : 41
₪ Âge : 16 ans
₪ Fonction & Métier : Vestale

Cogito ergo sum ₪
₪ Citation: Je ne sais pas si je suis féministe, je sais que c'est ainsi que l'on me nomme à chaque fois que je refuse d'être traitée comme un paillasson!
₪ Moi en quelques mots:
₪ Côté Coeur: Le coeur n'importera jamais plus que l'honneur
Pompeia Virginia
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Ouiiii bienvenue patronne Bwa

(Je crois en plus qu'on a déjà rpiser ensemble sur un autre forum Wink )
Ven 28 Aoû - 19:56
Re: Claudia Quinta ₪ La Flamme de Vesta   




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Invité
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Bienvenuuuue !
Personnage super intéressant jaime
Bon courage pour la fin de rédaction de ta fichette ! pervers
Mar 1 Sep - 17:10
Re: Claudia Quinta ₪ La Flamme de Vesta   




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Invité
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Virginia : Oui effectivement on se connait toi et moi... pervers content de te retrouver petite schizo !!!

Remus : Merci beaucoup ! (rolalala cet avatar jaime) Je m'accroche pour terminer ma fiche bientôt ! Wink
Patricien
Mar 1 Sep - 20:16
Re: Claudia Quinta ₪ La Flamme de Vesta   




Claudia Cassia
₪ Arrivée à Pompéi : 29/03/2013
₪ Ecrits : 2744
₪ Sesterces : 136
₪ Âge : 17 ans
₪ Fonction & Métier : Vestale

Cogito ergo sum ₪
₪ Citation: Qu'importe que le vent hurle, jamais la montagne ne ploie devant lui.
₪ Moi en quelques mots:
₪ Côté Coeur: Mon coeur ne peut appartenir qu'à Vesta, n'est-ce pas ?
Claudia Cassia
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Hâte d'avoir le feu vert pour la dévorer! Bave Please
Mar 1 Sep - 20:38
Re: Claudia Quinta ₪ La Flamme de Vesta   




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Invité
Claudia Quinta ₪ La Flamme de Vesta Empty

Je me dépêche de terminer ma chère nièce !!! Twisted Evil
Arene
Jeu 3 Sep - 8:53
Re: Claudia Quinta ₪ La Flamme de Vesta   




Antiope
₪ Arrivée à Pompéi : 09/03/2015
₪ Ecrits : 157
₪ Sesterces : 383
₪ Âge : 28 ans
₪ Fonction & Métier : Déesse de l'Arène

Cogito ergo sum ₪
₪ Citation: « Une action liée à la personne meurt avec elle. »
₪ Moi en quelques mots:
₪ Côté Coeur: Objet de désir mais surement pas d'amour
Antiope
http://cecile-voyage.tumblr.com/
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Bah moi j'aime bien, ça me donne des idées What a Face
Patricien
Jeu 3 Sep - 17:09
Re: Claudia Quinta ₪ La Flamme de Vesta   




Claudia Rufia
₪ Arrivée à Pompéi : 26/09/2013
₪ Ecrits : 761
₪ Sesterces : 59
₪ Âge : 19 ans
₪ Fonction & Métier : Patricienne de la maison Claudii, et future épouse de Marcus Pompeius

Cogito ergo sum ₪
₪ Citation: Sic iutr ad astra
₪ Moi en quelques mots:
₪ Côté Coeur: Fiancée
Claudia Rufia
Claudia Quinta ₪ La Flamme de Vesta Empty

Ma Tante Coeur Coeur
Plebe
Jeu 3 Sep - 23:09
Re: Claudia Quinta ₪ La Flamme de Vesta   




Numerius Petronius Vop.
₪ Arrivée à Pompéi : 01/10/2013
₪ Ecrits : 1544
₪ Sesterces : 183
₪ Âge : 22
₪ Fonction & Métier : Décurion

Cogito ergo sum ₪
₪ Citation:
₪ Moi en quelques mots:
₪ Côté Coeur:
Numerius Petronius Vop.
Claudia Quinta ₪ La Flamme de Vesta Empty

Bienvenue parmi nous Grande Prêtresse !
Plebe
Ven 4 Sep - 22:26
Re: Claudia Quinta ₪ La Flamme de Vesta   




Julia Felix
₪ Arrivée à Pompéi : 29/04/2014
₪ Ecrits : 319
₪ Sesterces : 189
₪ Âge : 40 ans
₪ Fonction & Métier : Business woman
Julia Felix
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Me revoilà! cheers J'ai quand même pris le temps de prendre l'avis de Cassia via sms qui nous a quitté pour quelques jours, et nous sommes toutes unanimes: on adore tellement ta plume qu'on a bu ta fiche comme de l'hydromel! Yaaa Hips! drunken

Je te valide donc avec très très grand plaisir! Please J'ai hâte de voir ce que notre Grande Prêtresse va donner en jeu! Wink

Quelques points que nous avons pu relever, juste pour info, mais qui ne remettent aucunement en cause la qualité de ta fiche et donc ta validation:
-tu évoques le fait qu'elle n'assiste pas aux Jeux du fait de son sacerdoce de vestale, mais justement les Vestales ont généralement les meilleures places dans les gradins, c'est à dire les plus près de l'arène et donc du spectacle.
-tu mentionnes une grande prêtresse assez âgée, ça nous a fait penser que les Vestales n'effectuent leur sacerdoce "que" pendant une trentaine d'années (de mémoire), après elles reprennent généralement une vie "normale" de patricienne romaine.
-et enfin, une lumière importante nous vient de Cassia/Zoé, qui s'est souvenue que les Vestales ne sont pas châtiées en public, selon ses lectures leur sang tout de même considéré comme trop pur. Elles ne peuvent donc être punies que dans l'enceinte du temple.

Voilà! Smile Encore une fois, c'est juste à titre informatif, on a aucun doute que tu feras une excellente représentante de la gens Claudia et du lobby des Vestales! Claudia Quinta ₪ La Flamme de Vesta 3374478506

J'ai hâte de pouvoir nous trouver des liens avec mes "mois"! Claudia Quinta ₪ La Flamme de Vesta 567978845 Pense bien à recenser tout ce qui est nécessaire et le reste du fo est à toi! cheers
Ven 4 Sep - 23:21
Re: Claudia Quinta ₪ La Flamme de Vesta   




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Invité
Claudia Quinta ₪ La Flamme de Vesta Empty

MERCIIII !!! MERCI BEAUCOUP !!! Claudia Quinta ₪ La Flamme de Vesta 1343103726 J'ai eu peur d'avoir la main un peu lourde au niveau du style mais content que cela vous plaise autant à tous !

Depuis que je l'ai terminé, je n'ai pas arrêté de la relire encore et encore pour voir si son histoire était nawak (le mec gros psychopathe PTDR). Mais je me doutais qu'il y aurai des petites incohérences : j'ai visiblement pas assez posé de question à notre spécialiste Cassia ! Razz Ça m'apprendra, vilain que je suis ! (je pense déjà à programmer des lectures sur le sujet pour me rattrapper mouahahahah !)

Encore merci pour ces infos et l'attention que vous avez porté à ma Quinta dont je suis déjà complètement gaga et fier (#schizophrénieavancée #papagateau XD)

Antiope : Si tu as des idées je t'attends ! What a Face

Ruffia :
Ma nièce ! Dans mes bras !  Claudia Quinta ₪ La Flamme de Vesta 1564443732

Numerius :
Merci ! mimi

TREMBLEZ POMPEI ! LE LOBBY VAINCRAAAAA ! Claudia Quinta ₪ La Flamme de Vesta 567978845
Re: Claudia Quinta ₪ La Flamme de Vesta   




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