I'M THE FASTEST MAN ALIVE, I'M THE FLASH.BARRY ALLEN;
When I was a child, a saw my mother killed by something impossible. My father
❆
...went to prison for her murder. Then an accident made me the impossible.
Licinia Cornelia Laelia
soeur de Caius Licinus Murena
31 ans
ville natale : Pompéi
veuve
patricienne
caractérielle
fragile
Nous sommes en avril, à Pompéi… Le soleil est déjà au sommet de sa course quand la belle Licinia Cornelia Laelia quitte la demeure de son frère, Caius Licinus Murena, pour se rendre en ville afin d’y faire quelques courses. Les rues résonnent de la clameur des habitants. Chacun tente de se protéger des ardeurs solaires mais la chaleur venue de la terre rend tous leurs efforts vains. Licinia Cornelia Laelia parcourt les rues de la ville avec une domestique. Les deux femmes se rendent sur la place du marché car la sœur du légat souhaiterait s’acheter de nouveaux tissus légers. Il est hors de question qu’elle porte une vieille tenue pour les fêtes de Flore qui vont avoir lieu dans quelques jours. Pendant qu’elle avance vers la place centrale, Licinia Cornelia Laelia a l’esprit qui s’envole vers des souvenirs enfantins…
La jeune femme se revoit courir le long des rues avec son frère et ses amies. Ces jours heureux et bénis sont désormais loin mais depuis que son frère a décidé de revenir à Pompéi, ils ne cessent d’assaillir la demoiselle. En fermant les yeux, elle peut se rappeler de l’odeur de la terre chaude, de la poussière, de la sueur. Il lui arrive parfois d’entendre des conversations alors qu’il n’y a personne. Ne pensez pas que la folie s’est emparée de son être ! Non, elle est seulement prisonnière de son passé. Un temps révolu qu’elle a cherché à enfouir au fond de son cœur et qui gratte aux portes. Chacun cherchant à se libérer pour être vécu une dernière fois… Est-ce que Caius Licinus Murena s’est rendu compte du mal qu’il fait à sa sœur ? Probablement pas car Licinia Cornelia Laelia est une femme forte qui ne montre pas ses faiblesses ni sa peine. Dans la nuit, elle se maudit pourtant de ne pas avoir ouvert son cœur à son frère… mais au fond, elle sait bien que cela n’aurait rien changé. Caius Licinus Murena serait quand même revenu à Pompéi. Le déshonneur que leur père avait apporté à leur famille devait avoir été oublié de la population…
Licinia Cornelia Laelia n’avait pas fait attention mais pendant qu’elle était en proie à ses souvenirs, ses pas l’avaient menée sur la place du marché. Les vifs rayons du soleil lui firent plisser les yeux. La foule qui se pressait devant les étals était bruyante. Les couleurs vives brûlaient les yeux de la jeune femme. Sa tête tournait, elle fut prise d’un vertige. Sa domestique la rattrapa et l’emmena d’une main forte vers un coin d’ombre. Accroupie près de sa maitresse, elle la regarde avec tendresse. Les yeux qui papillonnent Licinia Cornelia Laelia tente de retrouver ses esprits mais elle est assaillie par trop d’émotions et de souvenirs. Un peu d’eau fraiche versée sur son visage et dans son cou lui permettent de rester assez lucide pour éviter de s’évanouir dans la rue pendant que sa servante l’emmène à travers les ruelles pour aller se reposer à l’ombre d’un temple. Assise sur les marches qui mènent à un jardin, la douceur de l’ombre et la légère brise qui y souffle rendent des couleurs à la jeune femme. Sa domestique la regarde avec tendresse. Laelia lui fait un sourire pour la rassurer. Cette vieille femme est la seule personne qui connait tout de la jeune femme. Toujours dans l’ombre de Licinia Cornelia Laelia, elle a veillé sur elle comme si elle était sa fille. Combien de fois Cornelius lui a dit de se séparer de cette vieille servante qui ne peut plus travailler ? Combien de fois Laelia a hurlé, crié et boudé pour avoir le dernier mot ? Jamais elle ne pourrait se séparer de cette femme. Il ne viendrait pas non plus à son esprit de se séparer des domestiques qui lui restent. Ils sont les derniers vestiges de sa vie passée. Laelia ne peut plus compter sur Cornelius pour la protéger ni lui offrir le train de vie auquel elle peut prétendre. Elle se sent fragile malgré son fort caractère. La présence des hommes a toujours été une source de réconfort pour la jeune femme. C’est probablement pour cette raison qu’elle ne peut s’empêcher de rechercher un nouveau mari. Licinia Cornelia Laelia ne peut s’épanouir que lorsqu’elle est en compagnie de la gente masculine...
Les yeux perdus sur le fil de ses pensées, la jeune femme repense à cet homme… à celui qu’elle a tant aimé. Licinia Cornelia Laelia est issue d’un milieu dans lequel on considère généralement les femmes comme des pièces d’un échiquier à placer judicieusement. Il est assez rare que l’on prenne en compte de leurs sentiments. Laelia sait bien que son frère s’est servi d’elle… Son premier mariage a été avec ce vieux sénateur qui n’est guère resté longtemps en vie. Fort heureusement car Laelia répugnait à accomplir ses devoirs conjugaux. Peu de temps après, la jeune femme épousa Cornelius. C’était un très bel homme. Il était grand, fort et spirituel. Il ne voyait pas en son épouse, un faire-valoir. Leur union était placée sous le signe de l’amour. Leur rencontre n’était pas le fruit du hasard mais leur attachement avait été inattendu. Licinia Cornelia Laelia aimait profondément cet homme qui la respectait et la chérissait de tout son cœur. Malheureusement, il avait toujours été d’une santé fragile. Il était mort assez rapidement après avoir contracté une vilaine fièvre. La jeune femme était restée à ses côtés jusqu’à la fin… Fermant fort les yeux, Laelia tente de repousser dans les tréfonds de sa mémoire mais aussi de son cœur le souvenir de cet homme qu’elle aimait encore…
Quand ses vertiges sont enfin terminés, sa domestique l’aide à se remettre debout. La jeune femme prend appui sur elle quelques instants, lui serre doucement le bras avant de passer devant elle et reprendre le chemin de la place du marché. Licinia Cornelia Laelia reste la sœur de Caius Licinus Murena, jeune femme issue de l’une des plus vieilles familles romaines. Une patricienne… Une dame qui ne peut pas montrer de faiblesse… Les apparences sont importantes pour des familles comme la leur. Laelia sourit en repensant aux élections qui ont eu lieu dernièrement. Son frère a souhaité que lors des résultats, ils soient tous là afin de présenter aux habitants l'image d'une famille unie et soudée. Ce souvenir est amusant car la jeune femme rêve de quitter la demeure de son frère ainsi que son droit sur elle. Être enfin libre de faire ce qu'elle veut quand elle veut chez elle... Il est vraiment temps qu'elle se retrouve un époux !
Se retournant vers sa domestique pour lui faire un signe discret afin que cette dernière prenne les achats qu'elle venait de faire, Laelia aperçoit du coin de l’œil cet homme qu'elle avait nourri quelques mois auparavant. Son cœur se serre en se rappelant de l'affaire de poison qui en avait découlé... Pompéi était sa ville natale, sa bien-aimée... mais aussi celle qui risquait de les perdre !
Dernière édition par Licinia Cornelia Laelia le Mer 25 Mar - 18:35, édité 3 fois
Mer 25 Mar - 18:10
Re: Je sais bien que tout nous sépare...
Invité
Licinii un jour, Licinii toujours
Dernière édition par Licinia Cornelia Laelia le Mer 25 Mar - 18:41, édité 3 fois
Mer 25 Mar - 18:10
Re: Je sais bien que tout nous sépare...
Invité
mes amis proches
Mer 25 Mar - 18:10
Re: Je sais bien que tout nous sépare...
Invité
mes ennemis
mes connaissances
Mer 25 Mar - 18:12
Re: Je sais bien que tout nous sépare...
Invité
N'hésitez pas à venir demander un petit lien ou proposez les anciens liens pour que nous puissions en parler ;-)
Dim 29 Mar - 18:40
Re: Je sais bien que tout nous sépare...
₪ Arrivée à Pompéi : 11/05/2013 ₪ Ecrits : 2404 ₪ Sesterces : 65 ₪ Âge : 42 ans ₪ Fonction & Métier : Duumvir
Cogito ergo sum ₪ ₪ Citation: Verba volant, scripta manent. ₪ Moi en quelques mots: ₪ Côté Coeur: Époux de la louve et amant de la vipère.
Lucius Pompeius Publicola
Hey ! Chose promise...
Alors j'avais ce lien avec l'ancienne joueuse :
Citation :
Grand froid → Votre nomen est déjà en soi un problème, mais ajoutez à cela que vous fréquentez plus qu'assidument ma belle-soeur et que vous poussez jusqu'à vous entendre comme larrons en foire, forcément, nous ne sommes pas faits pour nous entendre. Vous me fîtes pourtant vos yeux de biche, si sûre de vous car vous ployez certainement les hommes assez facilement. Ce ne fut pas mon cas et je ne tombais pas sous votre charme, même de convenances. Je crois que vous l'avez mal pris...
Depuis, nous nous chamaillons régulièrement à demis-mots et on était parties avec la joueuse sur le fait que Laelia tentait toujours de charmer Publicola, par jeu, et lui ne se laissait pas faire, par jeu aussi. Donc c'est une relation cordiale, parce qu'elle passe beaucoup à la Villa des Mystères, mais Lucius s'en méfie grandement car il sait combien elle est fidèle à son frère.