Thémis ♦ je foule la terre des Dieux à chacun de mes pas

Ave, étranger ! Je suis Themis, dont le père est d'origine inconnue. Né(e) à Rome, il y a 20 ans, je suis d'origine gauloise/romaine. La déesse Fortune a fait de moi une esclave et j'ai pour maîtresse Licinia Domitia.
   

   Plus de 2000 ans plus tard, c'est Pouette qui m'incarne. Qui es-tu ? vous en quelques mots: J'ai 25 ans, je suis étudiante en droit et j'ai connu ce forum par partenariat. Il est largement passable rassurez-vous, sans quoi je ne serais certainement pas là ^^ Sinon à part ça je suis fan de l'époque romaine, c'est l'une de mes époques favorite. Il faut dire en même temps, qu'il serait difficile de jouer un T-Rex en RP, mais enfin sait-on jamais... Sinon, j'aime aussi l'époque des Rois maudits (Louis XIV et Louis XVI). A part cela, j'écris sur des forums RPG depuis une dizaine d'années, j'aime coder les forums, certains trouvent que je me débrouille bien d'ailleurs ^^ et je suis admin sur un autre forum, rassurez-vous là encore, ce n'est pas un concurrent ^^
    Je me sens perdu et j'aimerais bien avoir un parrain ou une marraine : OUI [ ] / NON [X] (cochez la réponse souhaitée). Pour plus d'infos sur le parrainage, c'est ici.
    Si je venais malheureusement à quitter le forum, j'accepte [x] que mon personnage soit adapté en scenario / [x] que le staff le fasse disparaître de Pompéi par mort ou départ (cochez selon vos préférences), et ce pour permettre à mes liens importants de ne pas être gênés. Mais ça n'arrivera pas.

   © Fancy

→ Ce que je pense de Pompéi
    Il est certain que Rome me manque. Non pas parce que j'avais à Rome plus de liberté qu'en cette cité, mais parce qu'elle est si petite qu'il m'est impossible de circuler sans y être reconnue et utilisée. J'ai pourtant entendu bon nombre de maitres annoncer Pompéi comme le berceau de l'humanité. Ville puissante et riche, elle n'aurait peur de rien, et comme moi semble-t-il, elle s'ouvrirait à toutes les opportunités pour briller à la faveur des Dieux. Je n'ai pas encore eu la chance de découvrir pleinement cette cité, mais le temps m'est donné à présent. Que le gloire soit sur vous autant que sur moi. Prenez peur Pompéiens, car me voila enfin !

    → Ce que je pense de la politique
    Je regrette ne pas être née sous un meilleur jour car assurément j'aurai certainement fait l'une des politiciennes les plus puissantes qui leur aurait été donné de connaitre. Jadis méfiante de cette façon de parler, de cette assurance que prennent les politiciens, je me suis finalement rendu compte que tout discours politique était bon à prendre et surtout à manier, du moment qu'il nous apportait le fruit tant désiré.
     
    → Ce que je pense des jeux
    Les jeux me blessent autant qu'à chacun des esclaves pavant cette cité. " La gloire des Dieux pour le sang du Peuple " ... à chacune des blessures portées sur un gladiateur, c'est une cicatrice en plus venant se loger sur mon corps. Les larmes ne sont certes rien pour les Dieux, mais pour nous elles en sont le socle. Je sais que durant mon périple en cette cité, je devrais y assister, mais si par heureux bonheur j'en étais privée, en ce cas je ne pourrais que m'en féliciter. Pourtant jadis, si l'on m'avait demandé ce que j'en pensais, j'aurai volontiers admis que si j'avais eu le choix de ma naissance, j'aurai préférai être un combattant plutôt qu'une esclave. "Savoir manier le glaive et faire rougir le sable de l’arène " uniquement dans le but d'entendre mon nom se répercuter sur chacune des stèles de la cité. A présent que je connais les vrais enjeux de ces jeux, nul ne saurait me faire de nouveaux changer d'avis. Ma condition n'est pas la plus favorable qu'il soit, mais je sais à présent qu'il existe bien pire que cela.

    → Mes souhaits, mes rêves, mes ambitions
    Servir ma Domina, l'aider à se venger pour moi-même l'être à mon tour. De part ma condition l'on pourrait penser qu'il me serait impossible d'atteindre mes objectifs. Pourtant, grâce à ma maitresse il est très facile de laisser s'évader mon âme vengeresse. Ensuite, sans modifier mon rang, j'aime toutefois à penser qu'en aidant Licinia à s'élever je pourrais peut-être moi même bénéficier de cette bonne fortune. Pourquoi pas gouverner les esclaves du domus et ainsi leur faire payer toutes ces années à comploter contre moi. Pour chaque moquerie subie, c'est une privation en plus qui leur sera infligée.

    → Ma pire crainte
    La trahison est l'un de mes quotidiens. Mais alors que j'ai voué jusqu'à présent ma vie à ma Domina, je ne pourrais être qu'abattue si elle me trahissait ou pire, si elle succombait à la noirceur de son rang. Une autre crainte me vint à l'instant, celle d'être découverte dans mes pires jours. Je sais que je ferais absolument tout pour l'éviter, mais si finalement ma vie était comptée, je tenterai de tout faire pour amoindrir ma participation. Peut-être qu'en ces futurs jours maudits les Dieux seront mes meilleurs amis. Si ce jour venait à arriver, je ferais en sorte que mon âme transperce la chair de mes maitres pour qu'ils y voient mon amour envers eux, ma détermination à les combler, ainsi que mon extrême loyauté, afin de ne pas me punir de la pire des manières.

    → Heureusement, les Dieux veillent sur moi.
    J'ai pour les Dieux le plus profond des respects. Tantôt mes amis, tantôt mes protecteurs ou mes alliés, ils n'ont de cesse de m'accompagner dans toutes mes difficultés. Par respect infini envers eux, je m'accroupis et prie toutes les fois où mes maitres m'en laissent la possibilité. Je sais qu'ils veillent sur moi, depuis ma naissance il sont présents, jours et nuits, et même si je sais qu'ils préféreraient une meilleure condition pour ma personne, ils tentent tout de même de me réconforter autant qu'ils le peuvent et pour cela je les en remercie. Je n'ai pas cette chance de pouvoir m'exprimer tel un romain libre voir un esclave affranchi, mais je sais qu'un jour viendra où ils sauront m'accueillir de la plus belle des façons. Étant leur serviteur jusqu'au moment où mes yeux se fermeront, je sais qu'ils sauront me retrouver et m'aimer.

   → Ce que je pense du "Fils de l'Etna" et de sa révolte
   Peu importe ce qui semble nous arriver du sud, je n'ai pas l'intention de réagir face à ces fous qui pensent pouvoir changer nos vies. Qui plus est, tant que ma Domina me protégera, je n'aurai pas à m'inquiéter des jours à venir - Sujet informatif ici

❋ ENFANCE DE THEMIS : Connaitre ses origines ❋

«  Je vous en prie, donnez-moi au moins une raison d’espérer avoir un père. S’il est notre Dominus alors je saurais lui en être reconnaissante à vie, et s’il ne s’agissait que d’un esclave alors je pourrais combler ce vide qui me consume à chaque fois que vous me regardez de ces yeux meurtris. »

« N'parles pas comme ça par tous les Dieux, tu t'fais remarquer des autr'..."

Les seuls interrogations que je n'avais de cesse de poser à ma mère avant qu'elle ne parte rejoindre elle-même ses Dieux tant chéris. Dans l’ombre de mes tâches, je n’avais de cesse d’additionner toutes les questions qui chaque jour me tourmentaient d’avantage. Étais-je comme la rumeur l’annonçait, une fille batarde de Dominus qui un soir de faiblesse avait baisé ma mère pour ensuite la laisser là à se débrouiller avec ce fruit défendu, ou alors étais-je fille d’un simple esclave qui par amour avant de mourir sous les coups de fouet auvait offert le plus beau des cadeaux à l’être aimé malgré les interdictions que notre rang oblige … Peu importe la réponse, je voulais seulement en avoir une.

Certes l’époque dans laquelle je vivais ne me laissait pas la possibilité ne serait-ce qu'entrevoir d'où je venais, et de qui, mais je ne sais pour quelle raison j’avais ce besoin infini de connaître la vérité. Non pas pour pouvoir user de ce privilège auprès des autres, même s’il pouvait s’avérer nécessaire à divers égards, mais seulement pour pouvoir finalement apaiser mon âme d'orpheline.

Pourtant, aucune réponse ne vint à moi. J'ignore si les Dieux le voulaient ainsi pour m'éviter tristesse et amertume ou si au contraire ils agissaient pour éviter celle de mon géniteur, mais c'est avec grand respect envers eux que finalement j'avais décidé de ne plus m'en préoccuper. De toutes les manières, après le décès de ma mère, je n'avais plus de réponses à espérer et j'avais certainement bien mieux à faire que tenter de connaitre mes origines.

En effet grâce à la bonté de mon dominus, j'avais pu avoir une bonne éducation en suivant celle de Licinia. De mauvais maitres auraient très bien pu m'en empêcher, pourtant eux m'avaient laissé cette possibilité. J'étais comblée. Hormis ceux de mon rang qui, je ne sais pour quelle raison, me détestaient, j'avais une amie avec qui m'amuser, des " parents adoptifs " pour me chahuter parfois lorsque je le méritais, et surtout, accès à pratiquement tout le domus pour pouvoir grandir sans me sentir renfermée.

❋ VOLTE FACE DE THEMIS : L'affaire de Quintus ❋

Je n'avais que 14 ans lorsque ma condition changea du tout au tout.

Avant que cette affaire ne vienne ébranler nos vies à Licinia et à moi, nous étions quasiment inséparables. Je l'aidais à choisir de quoi se vêtir et parfois lorsque le vêtement recevait des compliments de sa famille, elle me laissait en essayer quelques uns en cachette. D'autres fois, elle me demandait de faire quelques petites courses pour elle, et moi en amie fidèle je le faisais en prenant grand soin de ne rien raconter à quiconque aurait pu potentiellement me demander voir me torturer pour des aveux.

Puis vint le jour pour moi où ma vie bascula à jamais. Je m'en souviens comme si les Dieux m'obligeaient à en revoir la scène. Je subissais divers moqueries de la part des esclaves du domus pour mon manque indéniable de formes féminines, Licinia quant à elle était de plus en plus femme, de plus en plus belle. Elle aimait flirter gentiment, et surtout avec l'un des gardes du domaine, Quintus. Je dois bien avouer que mon ventre à moi aussi se tortillait lorsque pour aider ma domina à lui faire passer des messages je me rendais au lieu de garde de ce dernier.

Je n'avais pas la possibilité de vivre de la même manière qu'elle, mais heureusement le fait d'en être leur témoin me suffisait grandement. Mon aide était cantonnée au fait de transmettre des mots doux, promettre des rendez-vous, mais aussi surveiller les alentours lorsque finalement ils pouvaient se retrouver. Tout était excitant, affolant bien sur, mais excitant. J'avais l'impression de vivre pleinement. A travers les yeux de Licinia, je pouvais moi aussi me mettre à rêver de l'opposé.

Jusqu'à cette maudite nuit je vouais à cette famille le plus grand des amours et le plus profond des respects. Dominus était pour moi le père dont j'avais toujours rêvé, celui qui écoutait et qui aimait donner de sa personne. C'est d'ailleurs pour cela que j'eus du mal à assimiler ce qui était en train de se passer devant mes yeux. Un cou ensanglanté, une tête arrachée et un ventre éviscéré. Je n'avais jamais vu jusqu'à présent autant de sang si ce n'est dans l'arène lors des fameux primus.

Je pouvais comprendre sa déception et sa colère car finalement depuis le départ je savais que nous n'agissions pas comme il le fallait. En revanche j'étais terriblement en colère de constater le résultat. Quintus n'était plus, Licinia était renfermée dans ses appartements, quant à moi il ne me restait plus qu'à attendre ma propre sentence.

Lorsque finalement l'histoire se tassa avec Dominus et que je repris contact avec ma maitresse et amie, mes angoisses se transformèrent en colère. En colère parce que je me sentais coupable de ne pas avoir remarqué que tout était en train d'être découvert, en colère pour le fait de ressentir la détresse de mon amie, en colère contre ce monde qui ne fait que détruire au lieu de construire, en colère contre cet homme que je considérais comme père et qui n'a pas eu l'intelligence de comprendre et pardonner, mais aussi en colère contre les Dieux et ce pour la première fois de ma vie.

Cette affaire sonna le glas de l’innocente petite Themis, aussi fragile que le gladius en bois, pour laisser place à Themis, l'insoumise vengeresse.

❋ L’APRÈS : L'heure où la vengeance sonne ❋

Ne jamais faiblir et toujours se relever. Ne pas oublier de respirer et sans cesse accepter. Toujours servir, et ne jamais reculer. Bien des fois j’aurai préférai ne pas être à ma place. N’être que cet esclave qui remplit d’eau ou de vin les coupoles de la maison, ou encore cet autre qui n’a pour unique tâche que de veiller au bien être de son commerce lors qu’enfin il a obtenu la liberté. Pourtant ce n'était plus ma vie. L'avait-elle été un jour ? Surement pas mais au moins l'illusion y était.

De la même manière que le comportement de Licinia changea après cette histoire, le mien fut tout autant modifié par les événements. Ces faits avaient au moins permis une chose, celle de me rendre plus forte, plus combative, n'hésitant pas à torturer ou tuer pour notre bienêtre. Je ne craignais plus la mort, ni la souffrance, je les avais déjà vécu et j'en étais ressorti plus déterminée que jamais et prête à en démordre face à quiconque se mettrait sur mon chemin.

Chaque moquerie qui venait à mes oreilles était automatiquement renversée par un coup vengeur de ma part. Chaque syllabe prononcée en ma défaveur, ou en la défaveur de ma maitresse était regrettée à coup de couteau bien placé. Finalement, j'étais devenue l'ombre de cette dernière, celle qu'elle estimait apte à la comprendre dans sa peine, celle dont elle avait besoin plus que tout.  

Je ne sais si j'arriverai à me débarrasser de cette haine un jour, mais ce dont je suis sure, c'est que la nuit lorsqu'il m'arrive de repenser à tout ça, elle m'est d'une compagnie précieuse.