Cassius Circeus Vopiscus

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Cassius Circeus Vopiscus incarné(e) par Kevin Mckidd Ave, étranger! Je suis Cassius Circeus Vopiscus, fils de Cassius Circeus Rutilius. Né à Rome, il y a 30 ans, je suis d'origine romaine. La déesse Fortune a fait de moi un patricien et j'ai pour famille Circea Valens, l'hypnotisante cousine. Plus de 2000 ans plus tard, c'est Ne' qui m'incarne. Qui es-tu? La joueuse de Pompeia Praedita. Si je venais malheureusement à quitter le forum, j'accepte [X] que mon personnage soit adapté en scenario / [X] que le staff le fasse disparaître de Pompéi par mort ou départ (cochez selon vos préférences), et ce pour permettre à mes liens importants de ne pas être gênés. Mais ça n'arrivera pas.

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→ Ce que je pense de Pompéi
Cassius est né à Rome et il a pu goûter à tous ce qu'une grande ville pouvait offrir. Jusqu'à sa blessure fatale, l'handicapant à tout jamais, il avait toujours considéré Pompéi comme une ville de vacance, une ville dont les habitants vivaient paisiblement et calmement. Il était à cette époque d'avantage tourné vers la politique de Rome que vers la politique de Pompéi.

Cependant, par contrainte, il s'est établi dans cette charmante ville il y a à peu près 3-4 ans. Durant sa première année, il souffrait légèrement du mal de "pays". Où était ses beaux gladiateurs forts, guerroyant comme des lions dans les arènes gigantesques de Rome ? Où était donc passé tous ses amis ? Ainsi, durant cette convalescence et grâce au soutien de la famille d'un ami à qui il avait sauvé la vie, il a pu lier des relations privilégiées avec les riches et influents patriciens. Ainsi il a pu obtenir les meilleures conditions commerciales pour sa nouvelle activité : l'exportation des produits de luxe. Pompéi en regorge et d'autres lieux non ... Après quelques débuts difficiles, et quelques ratés, il s'est établi, s'est agrandi et est devenu un commerçant "prisé".

Il y a vu là une opportunité : il a engagé une grande partie de sa fortune personnelle et après quelques manigances et alliances, il a pu devenir rapidement un exportateur de produits de luxe majeurs. Cependant il y a encore beaucoup à faire ... Heureusement Pompéi, son paradis commercial, a encore mille et une trésor. C'est bien la terre des Dieux.

→ Ce que je pense de la politique
Il faut savoir que Cassius était avant tout un homme d'action qu'un politicien. Il aime les batailles, il aime imaginer différentes stratégies ou récolter des informations cruciales pour détruire son ennemi de la plus belle façon ... Il ne se sent vivant qu'une épée en main ou autres armes. Vous l'aurez compris, il voue une passion sans borne pour l'art de la guerre et il en est encore bien nostalgique.

Cependant, il faut dire que la politique en soit est une véritable guerre, une vraie paire de manche : gagner ou perdre apporte presque, et précisons bien presque, le même adrénaline qu'un combat en face-à-face. Comme dit, le seul hic c'est que c'est avant tout des faux semblants et des complots. Enfin, il faut malgré tout faire preuve de ruse, d'habilité et de temps à autre quelques brutalités. Il est plus facile à convaincre avec des sous et les poings qu'avec les sous uniquement selon Cassius.

Enfin et c'est le plus important, depuis qu'il a découvert l'affinité et l'aisance de sa cousine dans ce monde, liant ainsi quelques alliances fâcheuses pour Cassius, il relève ses manches et se lance corps et âme dans ce domaine. Pour dominer Circea, pour l'écraser comme il se doit, la politique semblait nécessaire. Heureusement, il n'est pas débutant et il a déjà quelques contacts. Par exemple, ce merveilleux Lucius Pompeius Pubicola a accepté de surveiller Circea et ce cher Titus a accepté de marchander l'amour de cette brune contre monnaie sonnante. Voilà quelques premiers pas.  

→ Ce que je pense des jeux
Amour, passion, vie, excitation, adrénaline, violence, sang, stratégie, anticipation ... Si Cassius a perdu foi en les Dieux, cependant il aime en admirer un  : celui de la guerre. Suite à sa blessure et à son incapacité à regagner des champs de bataille, il a reporté tout son amour sur les jeux. Autant dire, Lanistas, vous trouverez en ce cher homme un excellent investisseur. Il n'est pas étonnant qu'il soit toujours celui qui exige les jeux, qui le propose, qui susurre l'idée. Aussi, il est également très connu pour ses soirées sur ces thèmes-là précisément : tous les patriciens amoureux de la guerre se rendent sans rater dans la villa de Cassius. Il sait engager les meilleurs gladiateurs, donner les meilleurs spectacles au sein d'une villa et autant dire que vin et femmes et hommes ne manquent en aucun cas à l'appel. Secrètement, au fond de lui, il espère un jour faire partie de cette scène un jour : reprendre les armes, se battre et gagner. Il s'entraîne dur pour accomplir ce désir d'ailleurs.

Autrement ... dernièrement, Sextus a acheté des esclaves femmes pour devenir gladiatrice. Si au départ il avait été très sceptique, la surprise et la sensation agréable que cela lui procuraient fut de taille. Il adore le spectacle et semble en faire de plus en plus appel, incitant presque à ce qu'il y a plus de combats féminins.

→ Mes souhaits, mes rêves, mes ambitions
Cassius a toujours obtenu ce qu'il désirait depuis petit. Non, rien n'était tombé du ciel pour lui et à chaque fois il a dû guerroyer ou convaincre. Il n'aimait obtenir ce qu'il souhaitait que de cette manière : il était bien plus fier de sa victoire. Oh les défaites ? Il ne les compte pas. Il n'y a jamais de défaite pour Cassius et il insisterait jusqu'au bout pour gagner , quitte à paraître désespéré ou fou furieux.

Donnons donc quelques exemples pour illustrer ces propos.

Dans un premier temps, il avait voulu devenir légat et il a pu à coup d'acharnements, à coup de travail et à coup de chantage, de victoire et de quelques ruses auprès des personnes habilitées à le nommer. Excellent stratège, il sait normalement où taper pour gagner tant pour les champs de bataille que lors de combats physiques.
Ensuite il a eu la lubbie de devenir un exportant majeur et ainsi récupérer le double de son investissement personnel. Il s'est orienté vers la politique, il s'est adapté aux nouvelles codes, il s'est marié avec la fille d'un homme influent dans le commerce maritime et terrien ... Il a tout fait pour obtenir cette dignité, ce respect et ce laisser passer dans les villas en tant qu'homme important et non estropié de guerre. Il a réussi.  
Maintenant ? Son but est de remettre sa cousine sur "les rails". Elle échappe sans cesse à son contrôle, elle bavarde trop avec quelques politiciens - s'assurant des alliances -, elle le défie de trop et non ... il ne faut jamais, ô grand jamais, défier Cassius. Dorénavant, il est obnubilé pour écraser sa cousine et faire sienne.

→ Ma pire crainte
Perdre Circea, et perdre contre Circea. Il ne souhaite pas perdre lamentablement face à sa cousine, il ne souhaite pas la perdre comme il a perdu sa sœur par le passé ... Il souhaite la posséder mais il sait que c'est impossible au vu de leur parenté proche. Il se dit être fou mais il n'arrive pas à mettre de borne à cette folle envie d'arriver à ses fins et de faire de Circea l'équivalente de son esclave. Pourquoi donc s'entête-t-elle à exciter sa colère ?  Il est torturé constamment entre la raison et son caractère. Il n'est que le fruit d'un siècle où les hommes aiment contrôler ... Il n'en est que l'extrême représentation.

→ Heureusement, les Dieux veillent sur moi.
En dehors du dieu de la guerre, il ne va plus prier pour une quelconque divinité. Pire, il va jusqu'à les insulter, les accusant de tous les maux, de toutes ses blessures, de son handicape, des morts, de sa femme, de son enfant ou de cette passion funeste à l'égard de Circea. Il les haït. Pour lui, ce ne sont que des êtres cruels et égoïstes, ne méritant en rien quoi que ce soit !

Au départ, il y avait des jumeaux

Cassius Circeus et Circea Rutilia étaient tous deux jumeaux et ils se ressemblaient terriblement. Certes, Circea était une fille et Cassius restait un garçon mais la couleur de leurs cheveux, de leurs yeux, leurs traits ... Plus d'une fois ils s'étaient échangés leurs habits dans leur enfance et plus d'une fois ils avaient trompé leur monde. Evidemment, Cassius grandissait et commençait à être plus musclé, à avoir une voix plus grave et Circea devenait un tantinet plus féminine et plus malade. En effet cette dernière enchaînait sans cesse les maladies et il fallait sans cesse prendre des précautions avec elle. Très tôt, Cassius avait appris à ordonner et à anticiper pour protéger sa sœur contre les rafales de vent ou contre la pluie ou contre les jours bien trop chaudes. Il imaginait un moyen de garder une pièce plus fraîche, un moyen pour maintenir durablement une pièce chaude ... etc. Si pour Cassius, c'était une tâche quotidienne routinier et normal, pour Circea c'était une torture mentale. Elle adorait son frère oui qui était toujours là, qui prenait toujours soin d'elle et qui discutait mais elle détestait de le voir en meilleur santé, bien plus fort qu'elle, bien moins couvé qu'elle ... elle était étouffée dans ce carcan et peu de gens le comprenaient.

- Je veux sortir Cassius.
- Non, il y a un peu de vent Circea, tu risques de tomber malade.

Voilà une conversation typique mais cette fois-ci, Circea voulu changer le cours et faire autre chose. Elle voulait vivre, et être indépendante. Elle avait 13 ans, l'âge où on commençait à vouloir une indépendance, une reconnaissance. Si la jeune fille avait une santé fragile, elle avait un caractère fort et un brin trop indépendante. Elle aimait dire qu'elle serait un jour domina de sa maison et qu'elle sera alors maîtresse de sa vie, maîtresse de ce futur mari impotent et tants d'autres rêves que Cassius considérait comme stupide et illusoire. Elle sera maîtresse d'une maison mais non de son destin. Son destin, c'était son père ou son frère ou son époux qui en déciderait. Personne d'autre.

Elle reniait cette idée sans cesse et pour prouver qu'elle pourrait se débrouiller seule bien mieux que quiconque, et tout autant découvrir d'elle-même ce monde, elle commença à créer des liens avec quelques hommes, faisant les yeux doux, se croyant très désirable du haut de ses treize ans... Peut-être quelques vieilles personnes voyaient en elle une future femme délicieuse mais elle était encore trop enfant. Dans ses recherches d'alliance, elle tomba éperdument amoureux d'un jeune homme : un simple garde de la maisonnée même. Lorsque Cassius surprit leur discours mielleux, il devint fou de rage et jeta le garde à la porte, ne le tuant pas pour les "doux" yeux de sa sœur. Il était loin de connaître Circea : elle finit par fuir, en rejoignant un soir ce garde même. La surprise fut de taille lorsqu'au lendemain, on ne trouvait pas de trace de la dame ni les jours suivants. Cependant, elle réapparut : ayant attrapé une fièvre violente, et en raison de sa santé fragile, elle s'était affaiblie considérablement. Le garde raconta tout : la fuite, leur idylle, sa maladie, l'incapacité de trouver et de payer un medicus avec leur pauvre moyen ... Cassius ne dit rien. Il était obnubilé par sa sœur.  Durant une semaine il assista à son agonie et durant toute cette petite durée, il avait la terrible sensation que c'était lui qui était dans ce lit : la maladie avait adoucit certains traits et durcit d'autre. On aurait dit que c'était Cassius dans ce lit, un Cassius prit d'une fièvre comme une autre - comme il lui était arrivé dans le passé -. La mort a été clairement un traumatisme pour le jeune blond.

Il avait perdu sa moitié, celle avec qui il avait partagé plusieurs soirées, avec qui il avait discuté de tant et de tant de choses ... Ne vous étonnez du sort du garde. Il fit appel à des mercenaires pour tuer lentement et discrètement, sans pitié et en prenant vraiment du temps. Il espérait qu'il avait autant souffert que sa sœur. Fou, il l'avait été et il en sera. Au final, c'était une mort comme une autre dans les ruelles sordides de Rome. Quant à la disparition de la soeur, on avait prétendu durant toute la durée qu'elle était malade, et qu'elle ne devait pas quitter la pièce ou être dérangée ... Son départ et son retour s'étaient passés toujours tard la nuit.

Depuis ce jour, et pour ses petits frères et petites sœurs, il s'est montré très autoritaire et très possessif. Il n'hésitait pas à intervenir auprès de leur père à leur nom, réarranger certains parties ou alors éduquer même ses autres moitiés à coup de gifles s'il fallait. Autant dire que tout le monde savait qu'il était folie que de contredire Cassius : aussitôt il répliquait violemment, que ce soit physiquement - surtout pour les esclaves et gardes - ou alors verbalement - surtout pour son entourage -. Calme en surface, agité à l'intérieur. De plus, à l'époque, on parlait peu de psychologie ou du moins c'était peu poussé : l'ancien adorable Cassius avait disparu pour laisser place à un petit monstre, conséquence d'avoir enfermé de trop ce traumatisme, de tout avoir gardé pour lui.

Je t'ai sauvé la vie mon frère
Même si sa sœur était morte, la vie continuait et on l'obligeait à rentrer dans plusieurs parcours d'excellence pour devenir un bon homme politique, un patricien influent ... son père était riche mais il était juste un homme politique parmi d'autre.

Ce n'était pas son père qui était l'élément majeur dans ses promotions mais un ami qui lui venait tout droit d'une famille romaine influente. Les deux hommes se révélèrent complémentaires et ils étaient extrêmement efficaces. De même, ils aspiraient à un même objectif : devenir légat. Ils étaient d'avantage attiré par les batailles que par les papotages des politiciens.

Au fil des batailles et missions, les deux brillèrent et plus particulièrement Cassius pour sa rigueur, son leadership, son contrôle sur les hommes ou encore sa ruse ... Son fait le plus marquant a été de pouvoir détourner l'attention d'une grosse partie de la troupe ennemie persistante pendant que son ami fondait sur eux. Comme Cassius avait eu l'idée, il eut le poste de légat. Cette nomination ne plut guère à l'ami.

Lors du soulèvement sur le pont en Hispanie, ce même ami voulant la gloire voulut imaginer une ruse. Malheureusement, à part mettre en danger toute sa troupe, il ne récolta rien. Cassius, en ami loyal, ne l'abandonna pas malgré toute sa colère - on lui avait désobéi attention - et le rejoignit dans ce combat perdu. Son ami survécut mais il fut blessé.

Tout d'abord une lance sur sa cuisse et, une fois l'ennemi dégagé, on chercha à le guérir. Comme le medicus avait été tué, les soldats tentèrent médiocrement d'arrêter cette hémorragie et trouvèrent l'idée de cautériser la blessure. Bien entendu, ils ne brûlèrent pas "localement" et le feu se répandit trop, jusqu'au dos, le temps d'éteindre le tout.

Handicapé, il quitta sa fonction de légat et se retira à Pompéi. Son ami, se sentant coupable, et la famille de ce dernier, lui étant redevable de la vie d'un fils, l'aidèrent dans cette convalescence et pour le développement de ce commerce. C'est d'ailleurs l'une des raisons d'une forte expansion et de quelques relations privilégiées : on l'avait recommandé auprès de plus d'une famille très chaudement.

Je hais les esclaves mâles

Sa femme le regardait avec inquiétude. C'était une jeune femme extrêmement douce, naïve et timide, fille d'un important patricien réputé dans le commerce maritime et terrien. Elle connaissait les habitudes, bonnes comme mauvaises de Cassius. Heureusement, jamais il n'avait levé la main sur elle ni même était violent dans quoi que ce soit mais ... mais malgré tout, elle ne pouvait s'empêcher d'être jalouse de ses maîtresses. Oui, elle savait qu'il avait affectionné plus d'une dame lors des soirées patriciennes où il lui interdisait de venir, disant que c'était malséant pour une femme, pour SA femme. Personne ne devait la toucher, personne ne devait l'insulter ... elle était la poupée fragile, le bijou de son partenaire commercial favori. Cependant, cette opulence matérielle l'étouffait et elle avait fini par sombrer dans les bras d'un esclave de la maison. Il la rejoignait quand le maître était ailleurs et si durant , elle ne ressentait aucune pitié ni remord, après, elle craignait qu'il comprenne quelque chose.

Autant dire que chaque mauvaise humeur de Cassius était synonyme de crise cardiaque pour la pauvre épouse. Oui aujourd'hui, il était furieux : sa blessure lui faisait mal plus que jamais. Les esclaves s'affairaient pour lui appliquer baume et bandage ... Il râlait, jeta le tout, se releva, s'habilla et quitta la maison, disant ne revenir qu'au matin. Oui, une autre soirée l'attendait et on lui avait promis un tout nouveau type de combat. Il était impatient, loin de lui l'idée des femmes. Il se disait avoir une épouse agréable à regarder, agréable au toucher ... certes peut-être avait-il succombé mais une fois seulement, lorsqu'il avait bu bien trop de vins.

Il se dirigea droit vers la villa de l'ami mais ce dernier, qui avait tant encensé le combat, se révéla un fief menteur ou un débutant dans cet art. Il n'y avait rien de nouveau et il s'ennuyait ferme. Il finit par prendre congé plus tôt et rentrer chez lui. Comment décrire la panique de certains esclaves en voyant leur maître franchir le pas de la porte tôt ? Ils ne purent prévenir la maîtresse, de peur de paraître complice de ce que le maître allait trouver. Il se débarrassa de quelques affaires et se dirigea lourdement vers sa chambre à couché.

A savoir qui était le plus surpris ? Sa femme ou Cassius ? Ce dernier ne fit rien dans un premier temps, bloqua la porte, récupéra une torche près de lui et s'approcha du "couple". La suite ne fut pas très beau à voir ou à entendre : il tapa longuement avec et lorsque cela ne suffisait plus, c'était avec le fouet et à la fin, il ordonna presque à son épouse de le tuer elle-même avec le poignard qu'il lui tendait. Elle ne fit rien, pleurant à chaude larme.

- J'ai mieux ma douce et fidèle épouse. J'ai bien mieux.

Il fit appel à un medicus, castra l'esclave et le bâta tous les jours devant les yeux de la maîtresse de maison. Il aurait voulu la détruire aussi mais le beau-père était un parti commercial bien trop avantageux.    Il ne savait pas comment il réagirait face à une telle nouvelle ? Peut-il comprendre s'il bat sa fille chérie pour adultère ? Le croira-t-il ? Préféra-t-il croire à sa fille ? Il n'aimait pas prendre de risque et il trouva la sentence actuelle bien plus cruelle. Finalement l'esclave mourut. Cassius le jeta comme un déchet à ses esclaves, et faisant une belle annonce "quiconque touchait sa femme souffrira deux fois plus que le précédent et ainsi de suite et ainsi de suite".

Deux mois plus tard, il apprit qu'elle était enceinte et il doutait sincèrement d'être le père. Il ne fit aucun commentaire, attendant la naissance avant de décider. Enfin ... il n'eut pas ce loisir. Sa femme, extrêmement triste, eut droit à une fièvre. Elle mourut en couche et le fils suivit quelques jours suivants , ne laissant pas le loisir à Cassius de savoir si c'était le sien ou pas grâce à une poussée de cheveux ou d'une coloration définitive des yeux. Il fut triste pour son épouse pour une seule chose : elle était morte comme sa soeur, soit en raison d'une fièvre.

Il haïssait définitivement les esclaves et les fièvres. Les premiers avaient d'ailleurs droit à un traitement extrêmement strict, voire inhumain en cas d'erreur. Ce n'était que des objets pour Cassius ou des êtres un brin trop idiots, au point d'oublier leur position ! Mais ne vous inquiétez pas, il tient sa maisonnée d'une main ferme. On peut dire une chose : chez Cassius, le service est irréprochable.

Je brûle pour toi mais est-ce juste ?

Trois ans s'étaient écoulés depuis la mort de son épouse et petit à petit, une idée de mariage naquit dans son esprit. Cependant qui ? Il savait bien que peu de pères penseraient vraiment au bonheur de la fille et penseraient avant tout aux bons avantages de cette alliance. De plus, notons que son épouse était extrêmement bien traitée jusqu'à sa faute et même après, elle n'avait manqué de rien et n'avait pas eu droit à une seule gifle même une petite. Il avait été très gentleman voyons.

Tout en pensant, une nouvelle terrible lui fut annoncé : son oncle était mort. Il se souvenait soudainement de ce bon oncle à qui il rendait visite constamment, à sa mignonne cousine Circea qu'il considérait comme un membre très proche de sa famille, un membre qu'il appréciait. Il se demandait ce qu'elle était devenue et s'étonna presque qu'elle ne soit toujours pas mariée .... enfin, elle habitait en Grèce. Les moeurs pouvaient être un peu plus différentes. S'il était allé l'esprit serein, le retour fut bien plus problématique.

Sa petite cousine était devenue une femme à la beauté époustouflante. Elle avait beaucoup d'esprits, maniait les mots avec charme et son corps ... Il regrettait qu'elle soit une cousine si proche. Si elle avait été la fille d'un quelconque patricien ruiné, il l'aurait pris comme épouse sans hésiter. Cela le rendit plus curieux : pourquoi était-elle toujours célibataire ?

Les jours qui suivirent, il comprit très vite pour quelle raison. Si au départ, c'était une relation extrêmement amicale, la suite se compliqua. Circea ne l'écoutait pas, cherchait sans cesse à fuir à son autorité, n'hésitait pas à remettre le tout en question devant les esclaves - ces moins que rien - et puis pourquoi cette manie d'aguicher tant d'hommes. Elle ressemblait tant à sa sœur : elle aussi avait beaucoup agi de cette manière avant de commettre l'irréparable et de mourir.  Enfin, il détestait qu'on le remette toujours en question : il était Cassius, son tuteur, elle lui devait donc respect et docilité.

Circea réveille en lui ses instincts les plus sombres, ce besoin constant de dominer l'autre, ce besoin irrépressible d'avoir toutes les personnes qu'il aime sous son contrôle pour les protéger, pour les faire siennes. Il ne l'aime pas comme il avait aimé son épouse avant sa stupide faute ... non elle déchaîne seulement des foudres et des désirs irréprécibles. Compliqués. Lui-même ne sait pas quoi penser . Il est déchiré entre ses besoins fous et ses promesses implicites vis-à-vis de son oncle - il avait promis sur ses obsèques qu'il prendrait soin de Circea.

Déjà il a demandé à un ami de le surveiller et déjà il a marchandé avec un amant de Circea. Oh, se croit-elle intelligente à commettre mille chose derrière son dos ? Elle se trompait lourdement.

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