Quintus Aelius Coclès - Vir Vere Romanus

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Quintus Aelius Coclès incarné par Mads Mikkelsen Ave, étranger! Je suis Quintus Aelius Coclès, fils de Titus Aelius Gallus. Né dans une villa en Gaule, il y a 46 ans, je suis d'origine Romaine . La déesse Fortune a fait de moi une Patricien et j'ai pour famille mes deux fills Aelia Lucia et Aelia Pertinax Plus de 2000 ans plus tard, c'est Albert qui m'incarne. Qui es-tu? Vous me connaissez déjà sous le nom de Suspirium... Et oui, je suis faible

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→ Ce que je pense de Pompéi
Pompeii est une ville totalement inconnus pour lui, il n'y a jamais vécut, et il n'y connait que peu de monde. Pourtant c'est la ville de ses ancêtres et de son père. Ce dernier la haïssait: poussiéreuse, sale... Pourtant, Quintus à toujours été intrigué par cette ville qui semble receler de nombreux secrets et qui sera un moyen pour lui de rencontrer quelques notables influent de la ville, et de tester leur fidélité à l'Empereur...

→ Ce que je pense de la politique
Les guerres intestines ont longtemps régné sur Rome. Trois guerres civiles ce n'est pas rien... Aujourd'hui l'Empereur Auguste à rétablit un semblant d'équilibre sur l'Empire, un équilibre fragile cependant. Beaucoup rêve de la chute d'Auguste, mais Quintus était et reste favorable à son avènement, fidèle comme il l'avait été avec Jules César...

→ Ce que je pense des jeux
Les jeux lui rappelles sa gloire passé au combat. Pour quelqu'un d'aussi violent que lui, les jeux sont un passe-temps plus qu'acceptable et... distrayant.
Ils seraient prêt à soutenir un des deux ludus concurrent, pour peu qu'un fasse plus ses preuves que l'autre.

→ Mes souhaits, mes rêves, mes ambitions
Tribun de la Legio XII Gemina, Quintus aimerait s'élever encore plus dans la société. Par exemple en mariant sa cadette à un homme influent. Pour l'ainé, il a beaucoup de mal à se dire qu'il faudra s'en décharger un jour. Elle est sa préféré, celle qui lui ressemble le plus au niveau du caractère. Pas un cadeau.

→ Ma pire crainte
Quintus a peur de peu de choses, à part de perdre sa place et la confiance qu'à l'Empereur envers lui.

→ Heureusement, les Dieux veillent sur moi.
Quintus comme tout bon romain est croyant. Certes pas jusque la dévotion. Mais il a une préférence pour Mars, le dieu guerrier que sont père appréciait particulièrement

Les rebelles gaulois hurlait, tandis qu'on leur plantait des clous de fers dans les mains et les pieds. En arrière plan, ce trouvait les restes d'une villa calciné.
Le petit garçon observait le spectacle terrifié, et avec pour obligation de ne pas détourner les yeux. Son père, monté tout comme lui sur un cheval, vint se mettre à côté de lui «Tu vois ces chiens Quintus ? Ils ont défié l'autorité de Rome, et de la République ! Il ne mérite rien d'autre que la mort.» Titus Aelius Gallus était réputé dans tout l'empire pour être un vir vere romanus ainsi qu'un personnage inflexible, voir cruel. Homme de haute stature aux cheveux bruns et aux yeux noisettes, Tiberius lui ressemblait déjà physiquement, et son père tâchait de lui enseigner tout les préceptes de la République.
Aujourd'hui, âgé d'à peine huit ans, Titus avait décidé d'emmener Quintus rendre justice sur les terres voisines des leurs. Toute une famille avait périt dans une maison en flamme proche des terres des Aelius. C'était évidemment un acte de rebellion mené par quelques gaulois d'une tribus conquise... Ceux qui avaient été retrouvé se faisait crucifié devant les restes de la villa en guise d'exemple pour tous. C'est à ce spectacle qu'assistait Quintus, sans ciller...
La famille vivait dans la partie de la Gaule en partie conquise par Rome. Son père était Tribun dans l'armée et avait acheter une maison non loin de la frontière. Mais la famille gardait tout de même un pied à terre à Pompeii, la ville d'origine de Titus Aelius. La domus était abandonnée depuis 10 ans déjà, depuis le mariage de Titus en fait... Le pater familias ne comptait cependant pas rentrer à Pompeii de citôt : il détestait la ville et préférait de loin l'espace que lui offrait la campagne gauloise.
Le dernier Gaulois venait d'être installé sur sa croix, celui-ci hurlait «Je vous maudit sale romain! Je maudit votre perfidie et votre cruauté, et les Dieux entendront ma prière!»
Titus haussa les épaules, descendit de son cheval et banda l'arc que lui tendait un de ses soldats. La flèche atteignit sa cible dans la gorge, si bien que rapidement la malédiction se changea en des atroces bruits de gargouillis ensanglantés.
Quintus resta de marbre devant ce spectacle: son père battait les esclaves, et même parfois lui-même quand sa leçon avait été mal apprise, en particulier lorsqu'il lui apprenait l'art de manier le glaive. Titus remonta prestement sur son cheval «Voila ce qu'il arrive aux ennemis de Rome. C'est ainsi que tu dois traiter tes ennemis Quintus, dans le sang, car il n'y a pas de meilleur leçon, et tes ennemis la retienne de manière...définitive.»
Quintus acquiesça avec un visage grave, un visage que les enfants de son âge n'arborait jamais. Cette leçon le fit grandir plus vite, et il l'appliquerait toujours à la lettre... Toujours...


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Des navires brûlaient, et l'odeur de la chair carbonisée emplissait les narines de Quintus. L'enfant était désormais un homme d'une quarantaine d'année, et d'aucun jugerait qu'il était la réincarnation de son père. Il avait les cheveux un peu plus sombre, mais ils possédaient tout les deux les mêmes yeux noisettes qui dans le cas de Quintus était bien plus dure que celle du défunt Titus Aelius Galus. Depuis l'époque de son service militaire, il avait acquis une réputation de guerrier pure et dure, et avait trempé dans quelques sordides histoire de meurtre qui heureusement n'avait pas donner de suite...
Du côté de Jules César, jusqu'au jour de son assassinat, il c'était rangé ensuite du coté d'Octave. C'était pour lui que se battait aujourd'hui Quintus Aelius, tribun militaire de la Legio XII Gemina sauf qu'aujourd'hui, ils avaient abandonnée la terre ferme pour se retrouver sur des navires à moitié en flamme à se battre parfois frère contre frère...
Le glaive ensanglanté du sang de ses ennemis, un colosse surgit comme de nulle part. Il mesurait une tête de plus que Quintus et faisait deux fois sa largeur, il avait un glaive d'une taille monstrueuse, et le fit soudain voler vers qui l'évita en reculant d'un pas en arrière, sinon la lame lui aurait tranché la tête. Le temps semblait soudain ralentir, les gestes du colosse lui paraissait lent et lourdingue, prestement, Quintus esquiva un autre coup du géant et en profita pour frapper l'abdomen, laissé trop à découvert. Le glaive traversa son ennemi comme dans du beurre, pensant qu'il était terrassé, Quintus baissa sa garde quelques instants avant de le voir pointer son glaive vers lui. Il ne puis éviter le coup qui vint fatalement lui crever son oeil gauche... Quintus se jeta sur lui et l'acheva d'un coup sec, hurlant à la fois de rage et de douleur. Il ne voyait absolument plus rien, et tenait desespérement de trouver un appuis. Sa pensée alla à sa fille unique Aelia Lucia, enfant de 11 ans qu'il chérissait plus que tout. C'était la seule personne qu'il aimait sincèrement, et même la mère de ses filles, ne pouvait s'enorgueillir d'avoir reçut ne serais-ce qu'une once d'amour.
Quintus se réveilla le lendemain, un bandage sur l'oeil. Le medicus lui avait bien dit que jamais il ne retrouvait l'usage de son oeil. Quelques jours plus tard Quintus ôta le fameux bandage qui l'empêchait de voir l'ampleur des dégâts. Une cicatrice lui barrait l'oeuil, partant du sourcil et allant jusqu'à la hauteur de la pommette, et son oeil ne possédait plus sa couleur noisette mais était devenus tout à fait blanc. On l'affubla du cognomen de Coclès «le borgne» et l'empereur décida de le renvoyer chez lui auprès de sa famille...

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La domus avait été abandonnée pendant une quarantaine d'année sans pourtant que Titus ne se décide à la vendre. Quintus avait décidé de revenir y vivre et l'avait faite aménager avec le plus grand luxe afin que ses filles de 16 et 17 ans maintenant puissent y vivre avec le plus grand confort.
Pourquoi venir à Pompeii alors que la famille vivait depuis longtemps en Gaule ? Quintus souhaitait connaître la ville, et il y avait plus de possibilités à Pompeii que dans la campagne Gauloise.
Monté sur un cheval, ses filles dans une litière un peu plus loin derrière, il se dirigeait d'un trot rapide vers leur nouveau chez eux...
La domus était grande et possédait une petite cour avec des écurie. Quintus descendit de cheval et le tendit à un de ses esclaves. Celui-ci s'en saisit promptement. Le Tribun inspirait encore plus de terreur avec sa balafre qu'avant, et Quintus n'avait jamais hésité à battre ses esclaves et à les punir si il servait mal leur famille.

Le pater familias se dirigea vers ses filles, Aelia Lucia, sublime adolescente au cheveux roux, et Aelia Pertinax, tout aussi jolie, dans le genre plus sombre … «Voilà notre nouveau chez nous ...». Revenir à Pompeii était aussi un moyen de se faire de nouvelle relation, même si Quintus était quelqu'un d'assez influent de part son amitié et ses services pour l'Empereur Octave. Et aussi un moyen de trouver un mari digne de ce nom pour sa fille.
Un bruit de jarre brisé ce fit entendre : une esclave tremblante en avait fait tomber une et s'évertuait à ramasser les morceaux comme si elle pouvait empêcher son maître de faire quelque chose.
A grande enjambé, il se dirigea vers elle et la gifla avec une telle violence qu'elle alla mordre la poussière «Je vais t'apprendre moi à gâcher le vin... Mettez là pendant trois jours sur un poteau sans eau ni nourriture, et le premier que je prends à tenter de lui donner quoi que ce soit, subira le même sort et rajouteras trois jours de plus à sa peine...»
L'esclave pleurait, mais il rejoint ses filles sans sourciller. Oeil pour oeil dent pour dent, tel était sa devise, et quiconque défierais son autorité en paierait le prix d'une manière ou d'une autre... Il avait lui même ôter la vie à sa femme, nul ne le savait et Quintus fit accuser des Gaulois pour se crime. Celle-ci avait osé le tromper... Plus jamais elle ne le pourrait désormais.
Pompeii était l'occasion de commencer une nouvelle vie, où il pourrait probablement élargir son influence...