LUCIAN ► « Ce n'est pas que j'ai peur de la mort, je veux juste ne pas être là quand ça arrivera. »

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Lucian incarné(e) par Ian Somerhalder Ave, étranger! Je suis Lucian Tiberius Juvenalis, fils de Marius Caius Juvenalis. Né(e) à Rome, il y a 25 ans ans, je suis d'origine romaine. La déesse Fortune a fait de moi une(e) un noble de la Cité avant de devenir esclave et j'ai pour famille/maître(sse) des fantômes désormais Plus de 2000 ans plus tard, c'est Citizen •WaR qui m'incarne. Qui es-tu? Mon petit nom c'est Marina, j'ai 21 (bientôt 22 à la fin du mois), je suis en BTS NRC et stagiaire en banque et je suis une grande fan de l'antiquité. J'adore la série ROME ou SPARTACUS ainsi que la plupart des films portant sur cette époque. C'est donc avec joie que je me suis inscrite sur ce forum après être tombée dessus par hasard. Depuis le temps que je cherchais un bon RPG dans ce domaine ! Sinon en ce qui me concerne je suis quelqu'un de très sociable, qui aime s'amuser, avec un grain de folie légèrement supérieur à la moyenne et il m'arrive plus d'une fois d'être portée sur la chose.. *sbaaaff* AVE MOI

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→ Ce que je pense de Pompéi
Lucian n'avait jamais eu l'occasion d'aller à Pompéi. Il n'en connaissait les lieux que part les histoires de son père à son sujet. Il prétendait notamment que cette dernière n'égalait en rien la beauté et la majestueuse Capitale de l'Empire. Pour y vivre désormais, le jeune homme la porte en estime et est heureux de retrouver les remparts protecteurs d'une ville et les essences nostalgiques de sa vie passée.

→ Ce que je pense de la politique
Il ne s'y est jamais intéressé étant Romain, peut-être parce que son père ne cessait de l’assommer - lui et ses frères et soeurs - avec des discours pompeux sur le sujet chaque fois qu'il lui était possible de le faire. Maintenant qu'il n'est plus qu'un simple esclave au sein de cette ville, que pourrait bien lui apporter la politique dans le cadre de sa nouvelle condition ?

→ Ce que je pense des jeux
Il toujours trouvé ça distrayant sans pour autant être fan de ce genre de spectacle. Non pas que la vu du sang le rebute, loin de là, disons juste que voir des gens se battre jusqu'à la mort n'a jamais été une vision excitante à souhait en ce qui le concerne. Ce n'est pas pour autant qu'il n'y est pas allée maintes fois lors des jeux annuels à Rome.

→ Mes souhaits, mes rêves, mes ambitions
Il en avait tellement à une époque.. Maintenant que rêver lorsqu'on a tout perdu et même plus libre de sa propre vie ? Son souhait serait sans doute de retrouver la liberté un jour mais il ne s'accroche pas à ce fantasme qui s'éloigne un peu plus chaque jour.

→ Ma pire crainte
Il n'en a pas réellement aujourd'hui, sauf peut-être que l'on fasse du mal à sa maîtresse pour laquelle il s'est pris petit à petit d'affection sans le vouloir.

→ Heureusement, les Dieux veillent sur moi.
Difficile de croire en une quelconque entité aujourd'hui quand on voit ce qu'il lui est arrivé. Ainsi, même si à l'époque Lucian vénérait les Dieux romains, aujourd'hui ce n'est plus aussi évident que cela. Comment continuer à avoir la foi après tout ça ?

Chapter
ONE

Il y a des jours dans la vie d'un homme qui marquent à jamais son existence, jouant un rôle primordial dans son destin qu'il pensait pourtant tracé tout à l'avance. Ce fut le cas pour le jeune homme à peine âgé de 22 ans à l'époque.

« Où est-il ?! », criait le sénateur à en perdre haleine. « Où est-ce maudit bâtard ?!! ».
Lucian qui était dans sa chambre à ce moment là, en très bonne compagnie d'ailleurs, commença à entendre l'écho démesuré de son père à travers les murs de la pièce. Que se passait-il ? Le romain l'ignorait totalement et même si ces deux là ne s'appréciaient guère, Lucian ne voyait pas pourquoi il aurait mis son géniteur dans une telle furie. Étais-ce la jeune demoiselle qui se trouvait dans son lit à ses côtés ? Non cela ne se pouvait car ce n'était pas la première fois qu'il se complaisait à ce genre d'amusement au sein même de la villa. Alors qu'il s'extirpait de la couchette, complètement nu et transpirant à souhait, ce dernier enfila rapidement la tunique bleu foncé trainant à même le sol lorsque la porte de la chambre s'ouvrit avec fracas.
Sursautant légèrement, le Juvenalis reconnu aussitôt son aîné, Octave. Soulagé dira-t-on, Lucian observa son frère tout en finissant de se vêtir. « Père est encore de mauvaise humeur ? », dit-il en plaisant insouciant qu'il était à ce moment là. Octave ne lui laissa pas vraiment le temps de s'amuser. « Lucian tu dois partir dépêche-toi ! ». Le ton de son frère était grave et inquiet ce qui attisa tout de suite la curiosité du jeune homme. « Quoi ? Mais pourquoi dis-tu ... ». Malheureusement il n'eut pas le temps de terminer sa phrase car déjà le sénateur venait de pousser violemment Octave contre l'entrée pour pouvoir passer. Rouge de colère, c'est tous les muscles tendus qu'il fonça comme un aigle prêt à bondir sur sa proie en direction de son fils, glaive à la main. Sans vraiment pouvoir réagir, Lucian se retrouva projeté contre le mur de la pièce et senti d'un seul coup la lame aiguisée du fer contre sa gorge dénudée. Au même moment la demoiselle se trouvant encore dans le lit s'était recouverte d'un drap pour se cacher partiellement et s'était mise à hurler, pendant qu'Octave, lui, tentait vainement de stopper le quinquagénaire. « Arrête je t'en prie ! » Mais ce dernier ne l'entendait plus, omnibulé par ce qu'il était sur le point de faire. « Je le savais, je l'ai toujours su ... », disait-il à sa victime sans jamais relâcher son étreinte. Lucian n'avait jamais vu son géniteur aussi fou et la peur pouvait bel et bien se lire sur son visage. Qu'avait-il pu commettre d'aussi horrible pour que celui-ci en veuille à sa vie ? « Père, je ne comprends pas ... ». Une fois de plus il ne put terminer ce qu'il entreprenait de dire. « Tais-toi espèce de chien ! Tu n'es pas mon fils, Tu ne l'as jamais été. Un bâtard, un sale bâtard voilà ce que tu es ! ». Suite à ces mots il enfonça un peu plus près la lame dans le coup du garçon. Lucian pu sentir à cet instant un filet de sang coulé. L'incompréhension s'était figé sur son visage. « Père ! », s'écria alors Octave en voyant des perles d'hémoglobine apparaître sur la peau de son cadet. Le sénateur tourna enfin la tête en direction de son autre fils pour l'arrêter une nouvelle fois dans son élan. Et c'est là que le prisonnier en profita pour se libérer de son étreinte. Tendant la main vers la petite table qui se trouvait juste à côté de lui, Lucian attrapa une carafe et la jeta avec toute sa force sur sur le profil de son père. Blessé et sonné, l'homme s'écroula à terre en hurlant de douleur. Le romain en profita pour s'enfuir en courant, droit vers la sortie de la villa. C'est en franchissant son seuil qu'il put entendre les dernières paroles de ce qu'il avait pensé être son paternel pendant toutes ces années. « Fuis vas-y, je te maudis traite ! Toi et ta catin de mère je vous maudis ! ... ».

[i]C'est ainsi que le Juvenalis se retrouva à la rue, déchu de tout titre et avec l'horrible vision qu'il n'était en fait qu'un enfant illégitime au sein de cette famille, sa mère ayant trompé le sénateur avec un autre lors de sa conception. Il n'avait plus aucun endroit où aller, destitué de son simple nom qui lui avait valu bien des privilèges. Meurtri, effrayé et détruit de l'intérieur Lucian Tiberius Juvenalis quitta alors Rome, Cité qui l'avait vu grandir, pour partir sur les routes de l'Empire.

Chapter
TWO

Il passa des semaines à errer au milieu de nul part pendant lesquelles il essaya de se nourrir ou se lotir, sans un sous en poche mais avec la ferme intention de vivre. Car oui, malgré sa situation actuelle il tenait plus que tout à la vie. C'était bien la dernière chose qui lui appartenait vraiment finalement. Mais le destin a parfois un drôle de sens de l'humour. En effet, sans qu'il ne puisse vraiment rien y faire une fois de plus, le village dans lequel il s'était arrêté pour la nuit – grâce à la bienveillance de certains de ses habitants – fut attaqué par une petite armée de barbares. Les Wisigoths ils se faisaient nommés. Ces derniers étaient réputés pour leur violence et leur sadisme. Il ne leur fallut que deux heures pour mettre à feu et à sang le village, violant les jeunes femmes avant de les égorger et tuant maris et enfants sous leurs yeux horrifiés.
Lucian qui avait depuis sa plus tendre enfance appris à manier le glaive, fut l'un des derniers à se battre. Trop nombreux cependant, il était sur le point de se faire massacrer, une flèche déjà planté dans son épaule, lorsque le chef de la tribu stoppa son soldat. Le bâtard, allongé à même le sol, eut juste le temps de voir « son sauveur » se pencher sur son corps inerte, avant que l'épuisement n'ait eu finalement raison de lui. Les ténèbres l'avaient englouti, il était parti.

Il passa deux jours dans une tente, cicatrisant du mieux qu'il pouvait au côté du médecin de fortune du groupe. Mais son bien être, si on put dire ainsi, ne dura qu'un temps car la dure réalité de sa nouvelle condition allait le rattraper. Si les Wisigoths l'avaient gardé en vie c'était en fait pour l'utiliser en tant qu'esclave. En effet, en guerre depuis plusieurs années avec les romains, ce peuple dit de barbares détestait cette civilisation latine plus que tout. Par conséquent le simple fait de pouvoir faire subir à un seul d'entre eux toute la haine qu'ils avaient gardé en eux, les faisait jubiler d'avance. Voilà pourquoi le chef de cette tribu avait empêché son soldat de lui trancher la tête. Rien de plus glorifiant pour ces hommes que d'avoir à leurs ordres un citoyen de Rome. Il ne fallut pas longtemps d'ailleurs à Lucian pour être humilié en public ; se faisant battre, rouler dans la boue, cracher dessus ou encore contraint de devoir mettre la tête dans un seau d'eau dans lequel l'un des Maures avait préalablement uriner . Bref des sévices aussi bien physiques que moraux n'ayant pour but que de briser le jeune homme. Le plus dur fut sans doute les premiers mois car d'une part il n'avait jamais connu ce genre de vie – enfin si on peut appeler cela une vie – et d'autre part le romain n'avait pas connaissance de la langue de ce peuple. Pendant près de trois ans il vécut ainsi, rabaisser au rang d'animal ou si ce n'est moins.

(•••)

C'est un jour d'été où la température rendait insupportable l'atmosphère, que le campement des Wisigoths fut attaqué par des soldats pompéiens. Certains d'entre eux furent tués et d'autres devinrent des prisonniers avant d'être emmenés en ville pour être vendus sur le marché des esclaves. Lucian – même s'il restait considéré comme un sous-homme – ne pensait pas un jour reposer les yeux sur la magnificence d'une ville de l'Empire. Et pas n'importe quelle ville en plus : Pompéi.
Exhibé comme un animal sur les étalages de marchandises humaines, il fut très vite choisi par un individu de grande allure et sûr de lui. Pour avoir côtoyé les patriciens les plus riches de Rome, le Juvenalis aurait pu reconnaître entre mille les hommes influençables d'une Cité. C'était le cas pour celui-ci. C'est ainsi que Lucian entra au service de la maison des Carsa, et plus précisément de la maîtresse des lieux, la sublime Octavia Helvia Carsa. Une beauté typique de l'Empire et qui pourtant marquait les esprits par son élégance et sa prestance. Il n'y a aucun doute que si l'esclave l'avait rencontré avant son expulsion, il n'aurait pas hésité une seule seconde à la séduire. Mais à présent les choses avaient bien changé. Lors de son arrivée à la villa, l'ancien romain osa à peine poser les yeux sur la jeune femme alors que son parfum délicat enivré déjà ses narines. « Ah voici le nouvel achat de mon cher mari.. », laissa-t-elle échapper avec curiosité en s'approchant de lui avec la grâce léguée par son rang. « Comment t'appelles-tu ? ». Lucian resta stoïque et la tête baissée. « Lucian, Domina ». « C'est un joli nom.. alors comme ça tu es désormais là pour me protéger et ce quoiqu'il advienne ?! ». « Il semblerait, Domina », répondit-il en croisant finalement son regard. Ce fut le début d'un nouveau chapitre dans l'histoire du bâtard Juvenalis.