Une réunion au sommet [ Stephanus / Cicurina ]

( Bon, je sais que j'ai mis très longtemps à le poster. Désolé. ^^" )

L'après-midi se réchauffait tandis que je buvais une coupe de vin à l'ombre des tentures projetant leur ombre sur le petit patio de, la villa Vettia. La légère brise chassait les quelques nuages parsemant le ciel ainsi que la presque trop intense chaleur. J'avais pour projet de cette journée de faire le tour des docks afin de vérifier le bon état des cargaisons et de régler quelques détails avec le responsable des frets. Mais surtout, j'avais envoyé plus tôt dans la matinée une missive à ma nièce la conviant à me rejoindre à la domus familliale.

Depuis quelques temps Cicurina me donnait plus de raisons de m'inquiéter que d'habitude. Cette enfant ne m'avait que très rarement déçu par le passé et ce depuis sa petite enfance. Passé les premiers moments difficiles après la mort de mon frère, je n'avais eu que très rarement à reprocher quoi que ce soit à ma nièce. Elle avait hérité du sens de la famille et du devoir des Vettii et de la droiture de son père. Il ne me restait plus qu'à lui inculquer le sérieux et la finesse et j'en avais fait une arme parfaite pour la famille. Oh, bien sûr je l'aimais. Je l'ai aimée depuis sa naissance et jamais je ne lui commanderais de faire un sacrifice dont je serais incapable pour le bien de la famille.

J'avais très bien planifié son marriage. Valerius, mon associé me donnait du fil à retordre au lieu d'apporter à la guilde ( et donc à ma famille ) tout ce que j'attendais de lui. Je n'eus cependant aucun mal à organiser son marriage avec Cicurina afin de consolider une alliance dont nous bénéficierions mutuellement. Ainsi lui gagnait mon soutien dans ses entreprises et je gagnais un allié politique et commercial non négligeable. Cependant ces temps-ci, il commencait à être de notoriété publique que le marriage en question battait de l'aile. Aussi il était plus que t'emps que j'aie une discussion avec ma très chère nièce. Cela faisait trop longtemps déjà.

Me tirant de mes réflexions, Bramag vint m'annoncer l'arrivée de ma nièce. Je me levai aussitôt et, avec un sourire affectueux, la vit franchir la porte du patio peu après l'esclave.

- Ma nièce, dis-je en ouvrant les bras en signe d'accueil, je suis heureux de te revoir depuis tout ce temps.