"Il n'y a point de génie sans grains de folie" ~ Gaius Calius Genius

Ave, étranger ! Je suis Gaius Calius Genius, fils/fille de Titus Calius Furius. Né(e) à Pompei, il y a 27 ans, je suis d'origine Romaine. La déesse Fortune a fait de moi un Patricien et j'ai pour famille la Gens Calius.


Plus de 2000 ans plus tard, c'est Cami qui m'incarne. Qui es-tu ? Pas une grande inconnue à vrai dire. Vous me connaissez déjà sous les trais d'un petit chat noir avec de magnifiques yeux bleus...
 Je me sens perdu et j'aimerais bien avoir un parrain ou une marraine : OUI [ ] / NON [X] (J'en ai déjà une et je la garde!).
 Si je venais malheureusement à quitter le forum, j'accepte [X] que mon personnage soit adapté en scenario / [X] que le staff le fasse disparaître de Pompéi par mort ou départ , et ce pour permettre à mes liens importants de ne pas être gênés. Mais ça n'arrivera pas. 

© crédit gif

→ Ce que je pense de Pompéi
Ah Pompei cette très belle ville de Campagnie, avec ses villas, son port, et ses temps troubles. Cette ville je la connais autant que je connais les gens qui y habite. Et plus que tout j'aime à faire croire que je connais leurs petits secrets, c'est vrai la plupart du temps. Mais jusqu'à quel point... Tel est la question.

 → Ce que je pense de la politique
Lucius Pompeius Publicola est mon mentor. Il m'a appris beaucoup, mais pas tout. Je me suis forgé seul pour la plupart. La politique n'est qu'une simple guerre dont les règles ne sont que plus susceptibles. La stratégie permet de faire de grande chose. Et ça tombe bien je suis née pour accomplir de grande chose. Si vous voyez ce que je veux dire....
  
 → Ce que je pense des jeux
 L'avis de votre personnage sur les jeux du cirque, les gladiateurs...
Etant amicus des Pompeius je soutiens normalement le ludus Lucretus. C'est sûrement ce que vous pensiez que j'allais dire n'est-ce pas ? C'est effectivement ce que je dirais si vous posiez la question d'ailleurs. Mais je ne suis pas là pour jouer maintenant non ? Je soutiens ceux qui me ramène de l'argent. Tous ses hommes ne sont que des pions pour moi. Ce qui fait des gladiateurs des gens comme les autres en sommes.

 → Mes souhaits, mes rêves, mes ambitions
Duumvir ? J'ai beaucoup d'ambition pour ma carrière politique. Je suis talentueux ! Je le sais et cela vous agace au plus haut point. Ce qui en retour ne fait qu'attiser mon envie de jouer plus encore.
Autre chose, trouver ce bougre de Melpomène. Avec moi et son sens aiguë de la déduction il ne se cachera pas bien longtemps mais peut m'importe j'aime ce jeu même s'il me rend fou parfois. Les secrets sont fait pour être dévoilé n'est-il pas ?

 → Ma pire crainte
Sombrer dans le Tartare à jamais. Me laisser aller aux voix qui me hante... Qu'on m'oublie... N'auriez vous pas une autre question ?

 → Heureusement, les Dieux veillent sur moi.
Les Dieux ? Lesquels ? Ils m'ont abandonné au malin il y a bien longtemps déjà. La lumière n'est plus. Plus rien n'existe ici bas. Rien que la souffrance et le deuil.

→ Ce que je pense du "Fils de l'Etna" et de sa révolte
Je n'en pense rien. Que l'armée face son travail enfin qu'on puisse faire comprendre aux esclaves que leur place est en bas. S'ils avaient ne serais-ce que l'audace d'espérer autre chose, ils l'auraient déjà. Ce que sont que des bons à riens voilà tout.

Le soleil rouge se lève sur Pompei beaucoup de sang à coulé cette nuit. Assis sur le flanc du Vésuve là où les paysans déjà debout ne faisaient plus attention à lui tellement ils avaient l'habitude de le voir Gaius Calius Genius admire les couleurs nouvelles que cette lumière chaude donne au mur de la ville. La mer se transforme en or liquide. Il est encore tôt et la petite ville de Campanie s'éveille alors. Les Badauds commencent à faire du bruit  plus bas. Les marchants, les travailleurs, les petits gens de la plèbe en somme. L’effervescence pourtant ne touche pas Gaius. Il est bien au dessus de tout cela. Physiquement mais pas seulement car cette hauteur est le reflet même de la condescendance de cette homme. La voilà son ambition, son but : Être au dessus de tous, au dessus de la plèbe qui s'agite mais aussi au dessus des patriciens qui sommeillent encore dans leur villa opulente.

Gaius vois celle de Lucius Pompeius Publicola, son mentor. Il ressent alors du dégoût, non qu'il ne le respecte pas. Il le respecte mais c'est bien le seul. En réalité, le seul être qu'il respecte est lui-même. Duumvir, c'est là sa vrai place. Mais pas seulement son but est Rome bien entendu. Mais il faut bien commencer quelque part. Étant enfant du pays c'est donc ici qu'il a commencé.

L'armée, oui, il a fallu y passer. Cela lui a permit de se rendre compte qu'il était si simple de manipuler les gens autours de lui. Peut importe leur condition. Un patricien n'est pas plus difficile à berner qu'il plébéien ou qu'un esclave. Oui il oserait le dire. Mais il ne le dira jamais directement cela ne fait pas partie de sa stratégie. Et les Dieux savent à quel point c'est un fin stratège que Gaius Calius Genius.

Ses cheveux noirs corbeaux, bien trop longs lui tombent dans les yeux, il les pousse nonchalamment de la main comme il le fait très souvent. Sa mère s'en amuse souvent. La seule personne en qui il a confiance. C'est la prunelle de ses yeux, d'ailleurs il en a toujours un sur elle. Cette femme d'un certain n'âge maintenant n'a pourtant aucunement besoin de Gaius pour s'occuper d'elle. C'est une femme forte et malgré son âge avancé qu'on ne dira pas ici de peur de se prendre une claque bien sèche derrière la nuque (ce qui arrive souvent avec Gaius), malgré son âge disions-nous elle n'a pas sa langue dans sa poche et n'hésite pas à tenir tête à son fils.

Genius intéressant comme cognomen n'est-ce pas ? L'explication est simple, cet homme dont la beauté est largement connu à Pompei, n'est pas seulement séduisant mais aussi terriblement intelligent. Et le mot terrible est employé à dessein. Car c'est l'effet qu'il produit sur la plupart des gens de par son acuité et sa confiance en soi. On le déteste parfois mais personne n'ose lui dire et cela il adore ça. C'est la puissance qu'il veux. Les faire trembler c'est le seul vrai moyen de se faire respecter.

Il ferme ses yeux pour apprécier la chaleur du soleil sur sa peau pendant quelques secondes. Il les ouvre à nouveau et si n'importe quelle femme avait vu cela, elle se serait évanoui. Ses yeux bleus turquoise et son regard qui vous perse l'âme à parfois cette effet sur la gente féminine.
Les femmes ils les aiment, il faut bien l'avouer. Gaius sait très bien qu'il est très attirant et il aime qu'on l'aime. Alors forcément si une jeune femme est tombe sous son charme il aime a lui donner quelques espoirs, avant qu'elle ne comprenne et ne se lasse. Pour cela il aime à se montrer dans les lieux publics.

Aux théâtre particulièrement, il le voit d'ici aussi. La vue est vraiment parfaite. Mais là il y a une autre motivation qui le pousse à s'y rendre. Melpomène ! Ah en voilà un mystère qui n'attend qu'à être dévoilé ! Cette fois-là au théâtre il n'avait que voulu présenter ses respects à un auteur dont il avait vraiment apprécié la pièce ce qui est très rare chez un homme pour qui l'ennuie est le pire des problèmes. Et cet idiot de Titus Cornelius Servilius lui avait refusé. Ce qui forcément avait aiguisé sa curiosité qui elle est très fertile. Il trouvera qui se cache derrière ce nom. Rien ne peut être caché au génie qu'est Gaius. Déjà plusieurs pistes s'ouvre devant lui et il mettra le temps qu'il faut mais il trouvera, c'est certain.

Il entend un bruit derrière lui. Ce même bruit qu'il a entendu quelques mois plus tôt quand il a fallu échapper aux lions. Il y a certaines choses qu'il a vécu qui le hantent encore parfois. Il entend des choses. Des gens. Ils lui disent que certains voulent lui nuire. Mais il le sait, bien entendu. JAMAIS IL NE LEUR LAISSERAIT LA VICTOIRE ! Il se lève vivement, sort la petite dague qu'il cache toujours dans sa toge et regard à la ronde pour apercevoir celui qui le scrute depuis quelque temps. Il n'est pas dupe cela fait un moment qu'il s'en ai rendu compte. Rien pas un bruit. Il garde une position défensive quelque minute puis range doucement sa dague.

Le soleil lui indique qu'il est l'heure ou Pompei se lève, les étales du marché sont prêtes. Il est maintenant temps pour Gaius de commencer sa représentation, de monter sur scène et de jouer au jeu du bon client en passant chez ses bienfaiteurs.