SERENA - When love is all you have

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Serena incarnée par Bridget Regan Ave, étranger! Je suis Serena, fille de Sura, esclave et de père inconnu. Né(e) à Pompéi, il y a 23 ans, je suis d'origine romaine. La déesse Fortune a fait de moi une Esclave et j'ai pour maître Sextus Naevius Versutius Plus de 2000 ans plus tard, c'est Artemis qui m'incarne. Qui es-tu? J’ai 26 ans, j’ai terminé mes études et recherche activement mon premier emploi. Mais comme j’ai du temps et que j’adore écrire, eh bien je me suis dit que le RP que je pratique depuis plus de dix ans c’est vraiment génial. Comment j’ai trouvé ce forum ? Je ne le sais même plus. En cherchant sur Google peut-être... Et puis bah comme vous avez su me guider, me voilà ! XD Je me sens perdu et j'aimerais bien avoir un parrain ou une marraine : OUI [ ] / NON [X  ] (cochez la réponse souhaitée). Si je venais malheureusement à quitter le forum, j'accepte [x] que mon personnage soit adapté en scenario / [] que le staff le fasse disparaître de Pompéi par mort ou départ (cochez selon vos préférences), et ce pour permettre à mes liens importants de ne pas être gênés. Mais ça n'arrivera pas.

(c) satindiary

→ Ce que je pense de Pompéi
C’est la ville où je suis née et je n’en ai pas connu d’autre alors je suppose que c’est une ville que je trouve juste très belle. Les familles pour lesquelles j’ai travaillé jusqu’ici ne m’ont pas maltraité. Je pense peut-être être chanceuse ou bien les Pompéiens sont juste plus civilisés que les romains de Rome. A vrai dire, je n’ai pas non plus de certitudes concernant Rome. Je n’ai juste aucun élément de comparaison. Je peux seulement dire que le climat n’est pas trop dur. Oui, je pense que j’aime bien Pompéi. Il y a l’air marin, la montagne, nous sommes assez privilégiés ici, finalement...

→ Ce que je pense de la politique
La quoi ? Je vois parfois les romains faire de grands discours dans la maison de mon maître. Un jeu dangereux auquel je ne comprends finalement pas grand chose. Les têtes tombent, les maisons aussi parfois. Ils ont l’air de s’en amuser, moi je m’en méfie. Je n’aime pas trop ça en fait. Même pas du tout. C’est un jeu pour le romain, qui coûte des vies. Sûrement hors d’une arène, ou bien une arène invisible aux ennemis tout aussi invisibles. Personne ne peut faire confiance à personne.

→ Ce que je pense des jeux
Je pense que l’arène est cruelle. La foule peut sauver mais également tuer, selon son bon vouloir et à présent cela me terrifie bien plus car j’aime l’un de ses jouets. Jusque là, mes yeux ne s’intéressaient pas à ces champions. Ils étaient tous les mêmes : des êtres imbus d’orgueil, avec une soif de sang... Des criminels, des sauvages... Mais depuis que je l’ai vu, j’ai revu mes préjugés et j’ai désespérément peur de perdre l’objet de mes pensées, celui pour lequel mon coeur s’emballe, de le voir tomber dans le sable.

→ Mes souhaits, mes rêves, mes ambitions
Mes rêves... J’essaie de ne pas trop y penser la plupart du temps car ils sont plus une source de souffrance plutôt que d’espoir. Je souhaiterai pouvoir exprimer mes sentiments et pouvoir aimer cet homme qui a su me toucher. Je voudrais pouvoir lui dire tout ce qu’il représente et le sortir de l’arène pour ne plus trembler à chaque annonce de jeux. Et puis, peut-être qu’un jour, nous pourrions être libres, ensemble ? Avoir notre famille, notre terre... Une vie simple mais ensemble me suffirait.

→ Ma pire crainte
Vous vous en doutez mais je voudrais ne jamais voir celui que j’aime mourir dans l’arène. Voir son corps sur un bûché, pâle, sans vie... Je ne le supporterai pas. J’endure ma vie d’esclave, tous les jours, sans broncher. Il est ce qui me permet d’avancer car il me donne de l’espoir. Coupez moi l’espoir et je vivrai sans aucun doute un cauchemar dont seule la mort pourrait me délivrer. Je crains aussi la violence des hommes à l’encontre des femmes. J’ai jusque là su me préserver mais... Maintenant que j’aime, j’ai envie de découvrir ces choses là avec lui et pas un autre.

→ Heureusement, les Dieux veillent sur moi.
Les dieux sont importants. Depuis toute petite, je vois le monde qui m’entoure faire appel à leur clémence pour qu’ils daignent répondre à nos prières. Parfois ils le font. Pour ma part, j’ai pris l’habitude de prier Venus pour qu’elle m’aide à exprimer ce sentiment qui m’habite depuis trop longtemps. Je lui demande de l’amener à moi mais je crois que jusque là mes prières n’ont pas trouvé leur réponse. Ce n’est pas grave. Je prie également Mars, son amant, afin qu’il aide Remus dans chacun de ses combats. Qu’il dévie les armes qui veulent mordre sa chair...

Je suis née d’une mère esclave au sein de la Maison Varinius, à Pompeii. Ce Dominus était un homme juste qui avait sûrement vu en la grossesse de ma mère une main d’oeuvre gratuite. Quoiqu’il en soit, il ne m’a jamais maltraitée. Au contraire, ma mère me racontait souvent qu’il s’assurait de ma bonne santé. Je n’ai jamais connu mon père alors sûrement qu’il représentait pour moi une figure paternelle solide. Bien sûr, nous n’avons jamais eu ce genre de lien, mais son autorité, sa force suffisait largement à donner cette impression. Je faisais partie de sa maison. Et ça me suffisait, je n’ai jamais souffert d’une absence de mon père.

En grandissant, j’ai bien évidemment appris à faire mon travail. Mes missions étaient souvent des jeux à mes yeux. Je me rends compte avec le recul qu’il me formait simplement à être une bonne servante, mais il avait toujours des mots aimables et j’avais plaisir à le servir, à le rendre fier de moi. Mes journées étaient longues mais je vivais bien. Oui, on peut dire que mon enfance était loin d’être malheureuse. Bien sûr, je n’allais pas comme les autres enfants romains, suivre des leçons ou jouer avec les chiens mais je n’étais pas battue ou abusée. Et tout cela a continué jusqu’à ce drame qui me retourne encore.

Mon Dominus n’était plus tout jeune et bien sûr, il est tombé malade. Le Medicus a eu beau lui faire boire toutes sortes d’herbe, son état se dégradait jour après jour. Je puisais de l’eau quand il rendit son dernier souffle. Le choc, les pleurs qui se répandaient dans la maison me brisèrent le coeur. Qu’allions-nous devenir ? Allait-il nous libérer ? Certains portaient cet espoir qui fut bien vite déçu. Ma mère faisait partie de ceux là. Elle pensait qu’il aurait eu ce dernier geste mais non... Un romain restait un romain, il n’allait certainement libérer toute une maison !... C’était ce que disait un autre esclave. Personne n’avait voulu trop l’écouter, il était plutôt un oiseau des mauvais présages. Cette fois là, pourtant, il avait eu raison. Nous fûmes enchaînés et emmenés sur le marché. Pour la première fois, je vis la ville et découvrit l’extérieur des murs. Tout foisonnait de vie. Et je tremblais de peur car il y avait beaucoup d’incertitudes face à moi : allions nous être séparées ? Qui allait m’acheter ? A mon âge, pas mal de filles finissaient au lupanar. Un frisson me parcourut l’échine. Si seulement nous pouvions rester ensemble, ma mère, Eirene et moi. Un homme approcha et nous observa. Il nous pointa du doigt mon amie et moi. Il refusa ma mère, je ne pus même pas lui dire au revoir... Ce fut le coeur brisé et plein d’inquiétude que j’entrai dans le ludus. Quel maître serait ce romain ?

Mes craintes furent vite apaisées. Il n’était pas aussi gentil que le précédent mais il ne nous battait pas gratuitement et ne me forçait pas. Triste d’ignorer où se trouvait ma mère, je su pourtant voir la nouvelle chance qui s’offrait à moi. Peut-être étais-je née sous une bonne étoile, finalement ?

Et mes yeux se posèrent sur lui. Jamais je n’avais ressenti ça avant : mon coeur s’emballa, mes mains tremblèrent et je ne pu que détourner les yeux alors que je sentais mes joues me brûler. Il était un gladiateur. J’étais tombée amoureuse d’un gladiateur. Brisé de surcroît. Je ne pouvais pas dévoiler mes sentiments, à quoi bon ? Au mieux il me rejetterait au pire... Au pire il me hurlerait dessus. Enfin je crois. Alors je remballais tous ces sentiments dans un silence pudique. Tant pis si je me mourrais d’amour pour lui, s’il ne retournait pas mes sentiments. Cet amour suffisait à me porter. Je me levais le matin en espérant le voir, pouvoir l’observer quelques longues minutes... Le plus discrètement possible.

Je l’ai vu s’élever. Je savais qu’il était un bon combattant mais quand il devint le champion de Pompeii je fus vraiment heureuse pour lui. Et encore plus effrayée car il serait à présent bien plus exposé et risquait bien de tomber sur plus fort que lui. Non, je ne voulais pas qu’il meure ! Il était le seul rayon de soleil qui illuminait ma journée maintenant qu’Eirene m’avait déçu. Et alors que je posais pour la énième fois mes yeux sur lui... Cette fois il me vit. Et je fus incapable de l’ignorer, de détourner les yeux... J’ai l’impression qu’il a aussi... Qu’il ressent quelque chose pour moi mais je n’en suis pas certaine. Mais je n’ose pas... Je n’ose pas je ne sais pas s’il est prêt, je ne sais pas si je suis prête, je suis complètement perdue. Nous avons échangé quelques mots depuis mais comment approcher sans finir le coeur brisé ? Et s’il ne voyait en moi qu’un pansement jusqu’à ce que son coeur se tourne vers une autre ? J’ai tellement peur d’être peinée. Et s’il mourrait dans l’arène ? Est-ce si raisonnable ? Je ne peux nier mes sentiments mais je n’ose pas ouvrir mon coeur...


LIENS :
Remus ₪ Je l’aime depuis que je suis arrivée dans ce ludus. Mais il ne le sait pas, je crois. Je n’ai jamais osé lui dire, par peur d’être rejetée. Mais dès que mes yeux se posent sur lui, je ne peux m’empêcher de l’observer. Et si par hasard je peux échanger quelques mots avec lui alors ma journée devient simplement merveilleuse. Oui, je suis amoureuse. Et j’ai si peur de le perdre. Je prie pour lui à chaque fois qu’il entre dans l’arène. Maintenant qu’il est champion, je pense qu’il ne me remarquera jamais. Je me trompe lourdement mais c’est qu’aucun de nous n’a encore osé franchir la distance.

Eirene ₪ Nous nous connaissons depuis l’enfance et je la considère comme une soeur. Je peux tout lui dire, je sais que jamais elle ne me trahirait. Nous avons connu la même déchirure. Nos mères nous ont été arrachées et si le chagrin nous avait rapproché aujourd’hui nous tendons à nous éloigner l’une de l’autre. Oh, je ne suis pas innocente : Eirene reçoit beaucoup de faveurs et sans être jalouse je lui en veux de s’abaisser à ça pour les obtenir. Je la pensais plus forte, plus intelligente...  Je préfère taire ma déception. Et ne plus trop lui parler de mes sentiments. J’ai la sensation que si jusque là je n’avais aucune raison de douter d’elle, les choses changent. Es-t-elle toujours de confiance alors qu’elle a soldé son honneur ?