"Croyez moi, si vous êtes bénis des Dieux, vous le saurez."

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Aximandros Lacedaemonius incarné par Sodom Ave, étranger! Je suis Aximandros Lacedaemonius, fils de Hetos. Né à Sparte, il y a 38 ans, je suis d'origine Grecque. La déesse Fortune a fait de moi un Pérégrin et j'ai pour famille Hetos, feu mon père.     Plus de 2000 ans plus tard, c'est Sodom qui m'incarne. Qui es-tu? Derrière ce pseudo lubrique se cache beaucoup de choses ! Je viens tout droit d'un autre jeu de rôle versé sur le Cyberpunk, une joueuse rencontrée là bas m'a convaincu de venir expérimenter Pompeï et après un rapide tour, j'ai été conquis et j'avais hâte de vous rejoindre !    Je me sens perdu et j'aimerais bien avoir un parrain ou une marraine : OUI [ ] / NON [x] (cochez la réponse souhaitée). Pour plus d'infos sur le parrainage, c'est ici.    Si je venais malheureusement à quitter le forum, j'accepte [x] que mon personnage soit adapté en scenario / [x] que le staff le fasse disparaître de Pompéi par mort ou départ (cochez selon vos préférences), et ce pour permettre à mes liens importants de ne pas être gênés. Mais ça n'arrivera pas.

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  → Ce que je pense de Pompéi
Pompeï est une belle ville, assurément. Riche et prospère tout en étant mouvementée. Les femmes y sont belles et les combats fréquents, très agréable, même si cela ne vaudra jamais Sparte.

  → Ce que je pense de la politique
  Je dois avouer que je ne m'etais pas vraiment posé la question : Tout est si bien en ordre, mais comme partout les hommes se battent pour le pouvoir. Et qu'il soit combattu sur un champ de bataille, une arène ou autours d'une assemblée, le jeu de danse est le même : Le meilleur survit.
J'imagine que si je m'éternise dans cette cité, je me verrais obligé d'y prendre part, d'une façon ou d'une autre.
   
  → Ce que je pense des jeux
  Admettons que la réponse ne soit pas évidente. Les jeux sont bien ce que le peuple à besoin pour se distraire, du sang et de la violence.
Quant à moi, j'avoue prendre toujours un plaisir nostalgique à regarder deux hommes s'entretuer.
Puis il y a toujours quelque chose à apprendre lorsque l'on regarde un homme vainqueur.

  → Mes souhaits, mes rêves, mes ambitions
  Mon unique rêve, est celui de trouver une raison, une cause à laquelle me rattacher une quête honorable qui justifierait le don de ma vie. Les Dieux m'ont amené vers Pompeï, mais ils ne me guideront pas davantage vers mon destin.

  → Ma pire crainte
  La crainte que tout Spartiate peux avoir : La mort dans l'oubli.

  → Heureusement, les Dieux veillent sur moi.
  Je prie Arès et Zeus chaque nuit, Arès pour que la force, la hargne et la bataille ne quitte pas mon existence, et Zeus car je descend d'Heraclès, son fils, qu'il me protège et me donne la force de pourfendre mes ennemis.

  Aximandros est le nom que j'ai reçu de mon père ; Hetos. J'ai vu le jour dans la cité de Sparte alors que la vie de ma mère s’éteint. La resplendissante et fière cité-état de sparte. Et comme tout spartiate, mon corps chétif à été façonné dès lors de mes premiers pas sur le sol.
Je n’étais plus un nourrisson, j’étais un Spartiate. J'ai appris à tuer et survivre avant de recevoir l'art calligraphique lors de l'agôgê. Nous autres Spartiates sommes les descendants d'Heraclès, notre force est jugée naturelle, mais ceux qui présentent un intellect et un potentiel aux sciences font le bonheur de leurs instructeurs.
Ce fut mon cas. Père, fier de sa descendance m'a, le jour de mes 20 ans, offert un couteau, celui qui allait me servir pendant la dernière étape de mon éducation : La Krypteia.  J'allais servir en tant que Hoplite dans le corps Spartiate de l'Empire vers la conquête de la Gaule.
Partir si loin de chez nous est rare, mais l'honneur et le privilège d'avoir été choisi me retire le mal du pays.
Car l'age d'un Spartiate se mesure en temps passé sur le champ de bataille, et l'heure de la guerre était proche, je me languissais de mettre en œuvre ce pour quoi j'avais été éduqué, la raison de ma mise au monde.

Mon talent et ma ténacité sur le champ de bataille à été remarqué par les Hippagrètes l'année de mes 26 ans, j'ai été sélectionné comme Hippei, comme garde royal sur le champ de bataille parmi 300 de mes frères.
Ces 4 années durant, je n'ai jamais été aussi fier de lever la lance et le bouclier que pour mon Roi. Mais 30 ans sonnent l'arrêt de ma carrière d'Hippei. Malgré ma forme et force physique, je ne peux m'élever au dessus des lois qui ont fait de moi un exemple à suivre parmi les meilleurs.
Remercié par mes Rois, j'ai été renvoyé en Grèce, à Sparte. Et ce fut comme retrouver une compagne après de longues années d'abstinence, en moins salissant : Après être passé dans le domicile ou j'ai trouvé la vie, j'ai enterré mon père, et malgré que sa stèle n'aura jamais de nom, le sien restera pour moi.
J'ai aussi découvert le poids que mon titre d'ancien Hippei implique, même si l'argent et les privilèges ne m'ont jamais paru essentiel à mon existence, je ne cracherais pas sur les dons de l'Empire et la reconnaissance de ma cité.
Le Roi m'a offert une place au palais, ainsi qu'une rente agréable, pendant 3 ans j'ai vécu que par le plaisir éphémère, l'entrainement et les conseils que mon existence guerrière modèle et passée pouvait offrir.
Je me sentais vide après toute la tension de la guerre, vivant une existence factice menée par d'illusoires objectifs comme le mariage. Ma vie semblait sans intérêts : je sentais que tous mes efforts n'avaient pas mérité une telle conclusion. J'en étais même venu à maudire le ciel étoilé de ne pas m'avoir offert l'éternelle vie dans l'honneur.
Peut être m'ont ils écouté, surtout entendu et lassés de mes injures j'ai pu découvrir une lettre envoyée depuis une ville au cœur de l'Empire.
Elle venait d'Apostrophis, un citoyen que le destin à mis sur ma route pendant que je servais mon Roi sur le champ de bataille.
C’était un simple fermier, sa famille et unique descendance tuée et violée par les barbares du Nord que nous pourchassâmes. Seul auprès des ruines fumantes qu'étaient les restes de son existence, j'ai été pris de pitié, je lui ai offert ma solde journalière et fait monter sur un char qui partait accompagner les blessés à la ville de l'Empire la plus proche au sud.
Je me souviens de cet homme, de son œil surtout : brillant d'une flamme vengeresse ou était mêlée peine et souffrance.
Il aurait fait un bon soldat.
Mais apparemment, il a fait fortune dans une ville éloignée de Sparte, et désire enfin me confier sa vie maintenant qu'elle vaut quelque chose.
J'ai réfléchi pendant plusieurs jours mais chaque minutes passée sous un arbre à y réfléchir ne faisait que me faire languir de partir à nouveau, vers l'inconnu.
Et j'ai envoyé ma réponse : Je me rendrais à Pompeï.

Un long voyage semé d'embuche, j'ai emporté ma lance, mon armure et mon bouclier, que j'ai mis en évidence sur la carriole que j'ai achetée, je me doutais bien que l’emblème de Sparte suffirait pour éloigner la plupart des vauriens voleurs qui sondent les routes de l'Empire.
J'ai rencontré des gens aimables, qui m'ont permis de dormir au sec et de manger à ma faim en échange de quelques menus travaux. Une petite averse de pièces d'or à laissé un marchant d'étoffes du nom d'Astrabis me faire traverser la mer sur son bateau sans poser trop de questions. Au final ce voyage fut long, mais agréable si je le compare aux campagnes vers la Gaule.
4 semaines plus tard, mes pieds foulent la terre de Pompeï, je n'imaginais pas apercevoir une telle cité, grandiose, même si jamais elle n'aura la beauté de ma ville natale, j'avoue être sensible aux charmes de cette ville au pied de la grande montagne.
Mais le besoin de repos ne me saisit pas car j'ai le sang qui bouillonne d'explorer cette ville, avant de trouver mon correspondant.
Les coutumes de Pompeï me paraissant libertines, et il va de soit que pour gouter l'exotisme d'une région, il faut trouver son bordel le plus garnis.
Ce que je pense avoir déniché sans mal.
Il me restait un bon fond financier et du temps à perdre, il n'en fallait pas plus pour une exploration des denrées charnelles de l'Empire.
Mais au moment ou une courtisane festoyait sur mon torse, la terre s'est mis à trembler, des pots tomber, des ivrognes rouler au sol.
Je questionne la catin en lui demandant si un mouvement de troupe traverse la ville, apeurée, elle me répond qu'aucune troupe peux provoquer un tel séisme, que ce sont les dieux qui font s'abattre leur colère.
Seules les troupes Spartiates auraient pu faire trembler les sols de cette façon, et je n'en avait pas vu la trace, cela semblait donc logique.
Je la laisse à son sort et monte à l'étage, ce qui m'offre la vision surélevée de la ville qui s'ébranle, qui s'effrite et s'écroule sur elle même.
Rien ne me retiens ici, sauf peut être mon corps.
Qui fonctionnerait avec moins efficacité une fois un bâtiment tombé dessus.
Il me fallait me mettre à l’abri. Jet d’œil a la rue en contrebas : Des foules se ruent dans tous les sens, se piétines, se font aplatir par des monceaux de débris tombent au hasard.
Mes yeux se portent sur le haut, vers les toits.
Il semblerait qu'ils soient assez rapprochés les uns des autres, une aubaine.
Je monte sur le toit de ce bordel et sonde le terrain mouvant jusqu'à ce que je remarque un personnage qui semble moulu dans l'or et les privilèges, peut importe, il faut partir.
Je m'oriente vers le sud, la direction par laquelle je suis entré dans la ville et me prépare à sauter jusqu'à l'autre bâtiment mais une main retient mon bras, et mon élan.
J'avise celui qui s'oppose à ma sortie, dans mes années vives, je lui aurai tranché la main avant. Mais je n'ai pas d'armes, ni la fougue d’antan.
Il me dit qu'il doit survivre à tout prix, que je dois l'aider, qu'il me donnera l'or que j'ai toujours désiré.
Je lui ai dis de garder son or. Mais qu'il abandonne son armure si bien travaillée, impossible d'être agile et puissant dans une tenue qui n'autorise même pas la course.
Conseil donné, je m'élance, puis saute sur le toit en contrebas, séparé d'une ruelle, sans peine.
Mais au lieu de continuer, je lance un regard en arrière. Il semblerait que le Romain ait choisis la survie à son accoutrement, contre toute attente et s'en sépare pour m'accompagner.
Une surprise ne vient jamais seule, une fois ses pied atterrissant là ou je l'observait, le toit s'effondre et la baraque nous englouti.
J'ai repris connaissance qu'une heure après, le calme et mes contusions me donnaient l'illusion d'être sur un champ de bataille qui expire un râle d'agonie.
Mais en vie, l'homme blond aussi, je me sépare de lui, je sais que les Dieux l'ont d'un bon œil, il faut dire qu'ils l'ont mis sur ma route.

J'ai appris un mois plus tard que mon ami avait trouvé la mort dans le séisme, mes économies se faisaient maigres, et ma quête reprenait sens vers cet homme blond qui saurait peut être rembourser sa dette.