Manius Maximius Rutilius ~ l'artiste

(c) MILOU

Manius Maximius Rutilius Incarné par le regretté et sublime Paul Walker    Ave, étranger! Je suis Marcus Maximius Rutilius , fils de  Sextus Maximius Tacitus. Né à Pompei, il y a trente cinq ans, je suis d'origine Romaine. La déesse Fortune a fait de moi une Plébéien et j'ai pour famille mon épouse, Livia Maximia Rutilius, mon frère, Secundus Maximius Paterculus. J'ai une petite fille appelée Maximia Lucia née il y a peu élevée par Athenais, notre esclave embauchée en tant que nourrice. Mes parents sont à ce jour décédés. Plus de 2000 ans plus tard, c'est Milou qui m'incarne. Qui es-tu? J'ai 25 ans et je suis venue par l'intermédiaire de ma choupinette Mks. Je trouve le design superbe et le contexte au top :)bravo en tout cas Je me sens perdu et j'aimerais bien avoir un parrain ou une marraine : OUI [ ] / NON [ X] (cochez la réponse souhaitée). Pour plus d'infos sur le parrainage, c'est ici. Si je venais malheureusement à quitter le forum, j'accepte [] que mon personnage soit adapté en scenario / [X] que le staff le fasse disparaître de Pompéi par mort ou départ (cochez selon vos préférences), et ce pour permettre à mes liens importants de ne pas être gênés. Mais ça n'arrivera pas.

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→ Ce que je pense de Pompéi
Pompéi, Maximius y vit depuis toujours tout comme sa famille y a vécu depuis plusieurs générations. Alors forcément, pour le Plébéien, il est logique d'y rester afin de respecter cette tradition. Et puis, il aime le charme de cette ville, ces habitants, ces ruelles. A force de croiser les habitabts, il a fini par les connaître. De vue avant tout, car le sculpteur n'est pas une personne se liant facilement. Aussi, il ne peut réellement dire ce qu'il pense des habitants de la cité. Toutefois, il sait que beaucoup d'entre eux aiment faire appel à ces services. Les commandes sont un moyen de révéler en partie qui se cache derrière le client. Toutefois, il ne juge jamais, ce métier est le gagne pain pour faire vivre sa famille.
Cette ville sera l'endroit ou il sera né et ou il mourra.
Il y vit avec sa femme et sa petite fille, née il y a peu.

→ Ce que je pense de la politique
Comme tout bon citoyen, Maximius reste impliqué dans la vie politique allant voter, étant au courant des décisions rendues par les politiciens de la ville. Toutefois, s'il s'intéresse à cela, il n'est pas partisan d'intégrer ou de tenter de rentrer dans ce monde obligeant à quitter le métier qu'il possède actuellement. Et pour ça, l'artiste n'est pas prêt pour cela. Il aime trop son travail pour cela. Bien que ces derniers temps, les relations sont tendues avec Livia, il lui parle souvent de la politique actuelle. Il sait que sa femme s'y intéresse et a souvent des avis qu'il prend souvent en compte quand il s'agit d'aller voter pour untel ou untel. Il essaye de rester tout de même neutre à ce sujet, car lors des campagnes electorales, il lui arrive d'avoir des commandes pour un candidat en particulier. Bien entendu, Maximius se garde d'émettre ses idées ou ses convictions, préférant garder cela pour lui ou d'en parler à Livia.

→ Ce que je pense des jeux
Souvent, Maximius est convié aux jeux afin de pouvoir le représenter sur des fresques. Les combats sont alors inscrit dans la pierre et traverserons le temps sans doute. De ce fait, il a souvent eu l'opportunité d'admirer les combats du début jusqu'à la fin, y compris quand les jeux s'étalent sur plusieurs jours. En tant que Romain, il aime l'ambiance de l'Arène, la foule en liesse, le gout du sang des gladiateurs, les cris de haine et de mort. Parfois, il ne peut s'empêcher de prendre gout et de scander lui même la mise à mort d'un des combattants et ce même si la mise à mort n'est pas prévue initialement. Il apprécie dans l'Arène, le fait que tout citoyen romain puisse décider de la vie d'un semblable.
Maximius se rend souvent aux jeux avec sa femme. Mais il est vrai que depuis la naissance de Maximia, il a cessé de l'amener avec lui préférant qu'elle reste à leur domicile. De même, il y a un an, son propre frère s'est inscrit également afin de sauver l'honneur de la famille comme il dit. Il espère pouvoir y survivre afin d'apporter au clan les honneurs et les richesses faisant rêver beaucoup de romain naif.

→ Mes souhaits, mes rêves, mes ambitions
La situation est assez compliquée pour Maximius. Ce dernier n'a pourtant pas à se plaindre au niveau professionnel. Il a du travail et sculpte souvent sans forcément compter les heures. Ses créations lui permettent de ne pas être obligé de rejoindre le domicile familial et d'y retrouver sa femme et sa fille. Il y a cette tension qu'il supporte difficilement. Pourtant, il espère que tout cela puisse s'arranger avec Livia. Il ressent cet éloignement entre eux. Cela l'attriste mais il préfère ne pas le montrer. Il ne supporte pas la faiblesse et encore moins d'en éprouver.
Il rêve également d'avoir un fils afin d'assurer sa descendance mais Livia rencontre beaucoup de difficultés à avoir un enfant. Entre les fausses couches, les morts-nés, Maximius désespère d'avoir un jour un héritier capable de reprendre le flambeau familial. Car pour lui, il est hors de question que son frère cadet reprenne l'entreprise surtout au vu des relations mauvaises qu'il entretient avec lui. L'adoption d'un garçon serait une solution mais elle chamboulerait un ordre familial bien défini.

→ Ma pire crainte
Maximius éprouve des peurs d'homme. Il ne participe pas à la politique dans le sens qu'il respecte ses devoirs de citoyen mais ne s'en intéresse pas plus, préférant se centrer sur ce qu'il aime le plus: la sculpture. Pourtant, il a toujours la crainte de ne pas être à la hauteur du talent de son défunt père. Les commerces peuvent parfois ne plus être rentables. Or, l'art c'est le seul talent dont dispose Maximius. Et malgré le fait qu'il soit distant avec sa femme, il tient à son devoir de protection qu'il possède envers sa famille.
Il a également peur de ne pas pouvoir avoir de fils. Livia a enfin réussi à mettre au monde un enfant vivant. Mais malheureusement, c'était une petite fille. Bien qu'elle soit jolie, ce n'était pas ce qu'il voulait... Dix ans qu'il attendait sa progéniture. L'idée de ne pas avoir de garçon l'horripile assez fortement car il tient aux traditions romaines. Il ne désespère pas pour autant et espère que sa femme puisse être enceinte à nouveau, une fois rétablie complètement de sa grossesse.

→ Heureusement, les Dieux veillent sur moi.
De génération en génération, dans la famille de Maximius, il est courant de vénérer le culte de Venus Pompeiana. Tradition familiale oblige, le sculpteur a continué à croire la déesse de l'amour. Cette dernière lui a d'ailleurs permis de rencontrer Livia lorsqu'elle n'était qu'une jeune fille. Cette dernière participait aux veillées des Mensis Veneris. C'était la troisième nuit et la dernière. C'est à ce moment là que la magie de l'amour opéra entre les deux. Parfois Maximius se dit que la déesse a passé son chemin emmenant la magie des premiers instants. Le culte domestique lui est voué.

Il y a trente cinq ans, Manius Maximius poussa son premier cri, fils de Sextus Maximius Tacitus et Lucia Maxima. Le garçon possédait alors une chevelure blonde dorée qui lui valut comme cognomen Rutilus signifiant "blond éclatant". Il était le premier enfant du couple d'époux dont le père était un sculpteur en vogue. Plébéien dans la ville de Pompei, la famille vivait du commerce de cet art dont le secret du façonnage se transmettait de père en fils et ce depuis quelques générations. En tant que premier enfant, Maximius hériterait à l’avenir de l'entreprise familiale : il fut pris en charge par son père qui lui enseigna l'art d'être un sculpteur. L'enfant apprit qu'il ne fallait pas uniquement bâtir une imitation: c'était une œuvre d'art qui méritait toute l'attention du monde. C'était ce qui les rendait si unique. Maximius vit de nombreuses fois son père en plein travail et il avait souvent remarqué l'alchimie qui régnait entre le créateur et sa création. Et cet amour artistique s'ancra en lui. Il prit la relève sans se soucier du destin de son jeune frère Secundus Maximius Paterculus. Ce dernier arriva au monde, aussi brun que son frère était blond de cinq ans son cadet. Pourtant, les deux garçons s’entendaient à merveille mais cet amour fut gâché par la figure paternelle désireuse de continuer l’éducation de son premier fils, et de parfaire sa formation de sculpteur. Le deuxième fils fut ainsi mis à l’écart, confié aux bons soins d’une nourrice, la mère étant morte des suites d’une complication liée à son accouchement de Secundus Maximius. Tandis que le deuxième fut pour ainsi dire délaissé, Manius Maximius partit avec son père dans de longs voyages. Le patriarche souhaitait lui faire voir les différents types de sculpture, c’était là un art intemporel et immortel à ses yeux. Ils voyageaient, revenaient à Pompéi, puis repartaient à nouveau. La famille Plébéienne était suffisamment aisée pour avoir un cadre de vie confortable. Artiste réputé, Sextus Maximius avait un commerce florissant.

Les années passèrent dans ce cadre de vie heureux pour les uns, plutôt taciturne pour l’autre. En l’occurrence, le frère de Maximius qui vivait dans l’ombre de sa famille. Cette jalousie était source de conflit mais la guerre restait silencieuse face à  la figure paternelle vieillissant chaque jour. Les deux frères avaient fini par s’ignorer, l’un brillant dans la lumière et l’autre s’enfonçant dans l’ombre. Pour Manius, la vie le fit évoluer petit à petit. Il avait vingt-cinq ans et songeait à se marier afin d’avoir une descendance.  Pourtant, il ne voyait pas le mariage comme un acte de citoyen mais plutôt comme un acte d’amour. Son père le lui avait enseigné ainsi et ce, par le biais du culte de la Déesse de l’amour : Venus. Aussi, il préférait attendre de trouver la personne qui ferait chavirer son cœur. Ce fut Livia, jeune Plébéienne de dix sept ans qu’il choisit. Le sculpteur l’avait rencontré par hasard lors d’une des veillées du culte de Venus. Ce fut réciproque et ils se marièrent assez vite.

Leur vie aurait pu être heureuse si sa femme n’avait pas eu tant de difficultés à mettre au monde sa descendance. Entre fausses couches et morts nés, les échecs eurent raison de la patience de Maximius qui se sentait de plus en plus déçu de sa femme et s’éloignant petit à petit d’elle. Si physiquement, Livia était la plus belle des femmes sur Terre, elle n’était pas capable de donner ce que le sculpteur rêvait le plus. Pourtant, un enfant vint le jour : une adorable petite fille prénommée Maximia Lucia.  Toutefois, ce n’était pas un garçon. Cette naissance qui aurait dû être un cadeau du ciel, acheva d’éloigner les époux encore bien plus. Maximius fut de plus en plus distant, ne jetant aucun regard sur sa magnifique petite fille, préférant se jeter à corps perdu dans le travail. Afin d’éviter de penser à tout ce qui le chagrinait. Il y a peu encore, son jeune frère s’était mis en tête d’intégrer le rang des gladiateurs en tant que « libre » et ce, afin de pouvoir un jour espérer la gloire et l’honneur, que son père lui a toujours refusé.
Actuellement, Manius Maximius s'était absenté pour quelques jours et il ne savait pas encore que sa femme avait embauché une nourrice grecque répondant au doux prénom d'Athenais...