Antiope - Je ne tiens pas assez à la vie pour craindre la mort...

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Antiope incarné(e) par Natalie Portman Ave, étranger! Je suis Antiope ou Eithne dans mon pays , fils/fille de Cassivellaunos. Née sur l'île de Bretagne dans le village de mon père situé non loin de la mer, il y a 23 ans, je suis d'origine Celte. La déesse Fortune a fait de moi une Déesse de l'arène et j'ai pour maître Sextus Naevius Versutius Plus de 2000 ans plus tard, c'est Apseth qui m'incarne. Qui es-tu? IRL, je m’appelle Anastasia et j'ai 16 ans. Je suis actuellement en Terminale Littéraire en Lorraine. J'ai trouvé votre forum sur The Original Crime Family. Cela faisait longtemps que je cherchais un forum sur l'antiquité et plus particulièrement sur l'antiquité romaine. Et je suis bien contente d'être tombée sur celui-ci qui me semble très bien et très complet. En plus il est zolliiiie

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→ Ce que je pense de Pompéi
Un lieu remplis d'imbécile plus ou moins puissant. Antiope pense cela des habitants de Pompéi, il faut dire qu'elle n'apprécie guère cette ville. Pourtant, elle doit composer avec ses habitants, car eux seuls peuvent lui offrir la liberté tant désirée...
La ville en elle-même n'est pas hideuse, mais elle préfère de loin les maisons de son village. Pompéi est trop agité.
Heureusement la Celte n'a que rarement l'occasion d'arpenter les rues de la ville, elle passe la plupart de son temps au ludus à s'entrainer pour les prochains combats à venir.

→ Ce que je pense de la politique
Personne ne pose jamais la question au simple gladiateur, et encore moins à une femme...
Antiope n'a aucune idée de la politique actuelle, mais elle a déjà fait les frais du pouvoir Romain. Ce sont les manigances politiques de l'empire qu'il l'avait contrainte à devenir esclave.
Bref, elle hais la politique romaine et ne veux plus en entendre parler...

→ Ce que je pense des jeux
Les jeux, c'est toute sa vie. Elle passe son temps à la jouer d'ailleurs...
Mais sans eux, elle ne serait rien d'autre que l'esclave sexuelle d'un grand Patricien Romain. Antiope est reconnaissante, car son maître l'a sauvé de ce sort terrible...

→ Mes souhaits, mes rêves, mes ambitions
Antiope travaille d'arrache-pied pour conquérir le cœur de la foule. Elle souhaite gagner sa liberté pour retourner dans son pays natal, la jeune femme aimerait gagner aussi le respect de ses homologues masculins qui ne la considère pas comme leur égal.

→ Ma pire crainte
Une souveraine ne doit avoir peur de rien, c'est bien connu.
Pourtant, une des craintes d'Antiope, c'est de tomber amoureuse. Depuis la mort de son époux, la belle ne manque pas de prétendant, mais elle ne souhaite pas dès qu'elle sera libre, se retrouver de nouveau esclave d'un homme.
Elle compte faire entendre sa voix quel qu'en soit le prix.

→ Heureusement, les Dieux veillent sur moi.
Antiope vénère des dieux considérés comme païens ici à Pompéi. En effet, son esprit et son âme vont toujours vers les dieux de son pays natal. En particulier Toutatis et Taranis

La jeune femme se trouvait dans la cour sablonneuse du ludus au milieu de ses homologue masculin. Son arc et des flèches à la main, elle comptait s'entrainer pour la vellatione qui avait lieu demain. Antiope comptait beaucoup sur ses chasses de bêtes sauvage pour impressionner un large public, en particulier les hommes politiques qui trouvaient qu'une femme dans un ludus était quelque chose de déshonorant.
Ne se rendait-il pas compte que la simple condition d'esclave était déshonorant. En particulier pour la jeune qui, un temps du moins, régna sur un peuple de farouche et vaillant guerrier de l'île de Bretagne.
En effet, quand elle eu 17 ans, un mariage fut arrangé avec le chef de leur clan, les Catuvellani, qui avaient remarqué la grâce et l'intelligencde d'Eithne. La jeune fille souhaitait rester à tout prix avec sa famille. C'est à grands cris qu'elle refusa le mariage... sans succès.
Elle devint une sorte de "reine" pour les Catuvellani, et malgré des a priori par rapport à son époux, elle finit même par l'aimer, car il la respectait et lui donnait une place importante dans ses décisions. Il menait une politique importante contre leurs ennemis de toujours les Trinovantes.
Malheureusement, Duncan perdit la vie lors d'un affrontement avec leurs ennemis. C'est Eithne qui fut placée à la tête de la tribu. Tout le monde avait confiance en ses capacités de souveraine.

Pendant qu'elle encochait ses flèches, elle se rappelait de tout ses moments de bonheur, mais de tristesse aussi à la mort de son bien-aimée époux... Pourtant, elle donnerait tout pour retourner sur son île en femme libre.
La flèche atteignit la cible au centre... C'était désormais le but de sa vie, sortir de cet enfer qui était le sien...
La jeune femme se souvenait parfaitement de son enfance, elle était née il y a 22 années de cela dans un village au Sud-Est de l'île de Bretagne. Sa famille étant issue de l'une des familles les plus importantes de la région, elle reçut une bonne éducation, son père lui inculquant les valeurs de l'honneur et du courage, mais aussi et avant tout le patriotisme. Il fallait toujours faire passer son peuple avant son bonheur et son intérêt personnel.
Dès l'enfance elle partage ses jeux avec ses trois frères ainés, se bagarre beaucoup et apprend très tôt à utiliser un arc et d'autres armes.
La petite fille est la préférée de son père. Il la trouve intelligente et fort courageuse, de plus, c'est le portrait craché de sa bien-aimée épouse, emporté par une fièvre soudaine alors que Eithne n'a que 5 ans. Tout la lui rappelle; ses cheveux bruns avec quelques reflets roux, et les yeux de la même couleur brillant toujours d'une lueur de fierté quand elle ramène du gibier quelconque au village....
Eithne passe une enfance plus qu'heureuse dans son village, partageant son temps entre les tâches imposées par son père : savoir tenir une maison, ne serait-ce que le minimum syndical. Mais elle tenait aussi à participer à chaque conseil du village, ainsi qu'à apprendre l'art de la diplomatie et de la guerre.

Soudain la question qui la torturait depuis son départ de l'île de Bretagne lui revint à l'esprit, qu'était devenus sa famille après la guerre contre les Trinovantes ? Elle ne pourrais sans doute ne jamais le savoir. Sa famille lui manquait énormément et l'idée de penser qu'ils avaient été tué au combat ou bien exécutés sans qu'elle n'en sache rien lui était quelque chose d'assez insupportable.
C'est encore à cause des romains que son clan avaient perdu la guerre. Et c'était la seconde fois qu'il leur faisait le coup. Elle serra les dent et encocha sa seconde flèche...
Les Trinovantes entendaient profiter d'elle la pensant inexpérimentées et inoffensives. Mal leur en prit, car l'ambassadeur partis exposer les conditions du clan ennemi reparties sans sa tête. Eithne acquit forcément une réputation de chef impitoyable.
La guerre fut évidemment déclarée entre les deux tribus ennemies, mais les Trinovantes avaient un avantage : le soutien de l'armée romaine.
Son clan se battait vaillamment, mais pour éviter trop de pertes inutiles, elle déposa les armes devant ses ennemis. Elle vécut cela très mal, car sa fierté, et son honneur en prit un coup. Elle jura silencieusement de se venger de l'affront qui lui a été fait...
C'est en esclave qu'elle quittait sa patrie, et elle contait la retrouver en femme libre.
La flèche se ficha un peu au-dessus de la première...

Intérieurement elle hurlait, extérieurement, elle était d'un calme Olympien.
Sa condition d'esclave la révulsait. Elle n'avait jamais obéi à quiconque hormis à sa conscience et à son coeur. Et voir son peuple semer au quatre coin de l'empire lui donnait des nausées.
Elle se souvint du voyage qu'elle avait effectuer enchainer dans la cale d'un bateau avec des membres de son clan. Les paroles rassurantes qu'elle tentait de leur lancer ne suffisait pas à calmer leur inquiétude, la peur de l'inconnu.
Elle fut vendue la première fois à un riche marchand à Rome, le mot «obéissance» ne sonnait pas de manière positive à ses oreilles. Malgré les nombreux coup de fouet, dont elle garde encore les marques, elle refusa de se soumettre. Non, pas cette fois se répétait-elle sans cesse. Elle faisait de chaque romain qu'elle croisait un ennemi intime.
Enfin, elle se trouva sur le marché de Naple. C'est là qu'elle rencontra le laniste Sextus Naevius Versutius. Il avait sûrement entendu parler de la reine celte qui c'était battu vaillamment contre les légions romaines. Eithne fut surprise qu'un romain s’intéresse à sa vie d'avant, alors elle lui conta son histoire
À sa grande surprise, Naevius l'acheta, et il en fit sa gladiatrice fétiche... Il faut dire qu'Eithne, devenue entre-temps Antiope, se montre beaucoup plus coopérative.

- Oh, chienne de celte, tu n'as pas encore finis avec tes flèches ? lui lança un Germain qui portait le nom de Ursus... Une grande brute sans cervelle, qui ne cessait depuis son arrivée dans le ludus de l'insulter, comme les trois quarts des autres gladiateurs...

Ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Que l'on l'insulte elle, passe encore, mais qu'on insulte sa patrie et ses origines sa non...
Elle se dirigea à grand pas vers lui, jetant son arc au sol. Antiope se jeta sur lui d'un bond. Il ne s'attendait sûrement pas à une attaque frontale car il se retrouva à terre, sous l'effet de la surprise...
L'amazone martela son visage à grand coup de poing avec une telle rage qu'on ne distinguait plus que du sang.
Il fallut pour la maitriser trois gladiateur qui se retrouvèrent presque tous avec un bleu ou le nez cassé...
Son caractère impétueux allait encore lui causer des soucis et elle le savait... Mais elle se plierais à la justice du dominus. Elle cracha une dernière fois sur Ursus et rejoignit la maison de Naevius.

Des problèmes, toujours des problèmes, allait-elle en sortir un jour ?