Ysis † La Femme loup

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Ysis incarnée par Olga Kurylenko Ave, étranger! Je suis Ysis, fille de Cétus Gillius. Née à Byzance, il y a 22 ans, je suis d'origine Thrace. La déesse Fortune a fait de moi une esclave et future gladiatrice et j'ai pour maître Sextus Naevius Versutius Plus de 2000 ans plus tard, c'est Fredoune qui m'incarne. Qui es-tu? Mon vrai nom est Frédérique (Bah quoi, je m'appele pas Fredoune xD), j'ai 18 ans, je suis des cours en littérature (Oui oui j'adore écrire). J'ai découvert ce forum grâce à forumactif. Depuis le temps que je cherchais un endroit ou rp sur Spartacus. Si je venais malheureusement à quitter le forum, j'accepte [] que mon personnage soit adapté en scenario / [x] que le staff le fasse disparaître de Pompéi par mort ou départ (cochez selon vos préférences), et ce pour permettre à mes liens importants de ne pas être gênés. Mais ça n'arrivera pas.

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→ Ce que je pense de Pompéi
Sale cité remplies de chiens de romains. Derrière ses aires de ville de joie et de plaisir se cache des êtres pires que les ténèbres elles-mêmes. Cette endroit arracha la vie des entrailles de ma très chère soeur et pour cette raison, je les tuerai tous et chacun sans la moindre exception. Je finirai ce qu'Adonia eut commencé. Un jour, nous nous révolteront.

→ Ce que je pense de la politique
La politique n'est qu'une simple raison pour les romains de s'approprier le pouvoir. Ils s'approprient des vies, des pays tout entier sans que le peuple ne puisse y dire quoi que ce soit. Tout ceci ne sont que des idées de merdes et rien de plus.

→ Ce que je pense des jeux
*rire* Les jeux ?!  Un jour, on y entendra mon nom, hurlé par la foule. Un jour, je deviendrai championne de Pompeii, je vengerai ma soeur... Je les tuerai tous... pour elle !

→ Mes souhaits, mes rêves, mes ambitions
Mes rêves... J'ai cessé de rêver il y a de cela bien longtemps. Adonia croyait toujours que les dieux venaient à elle dans la nuit. Qu'ils lui prédisaient le futur. Pff... Les rêves ne font rien de notre réalité, ne serais-ce que nous donner de faux espoirs sur celle-ci. Je n'ai que des ambitions : Venger mon peuple.

→ Ma pire crainte
Mourir sans avoir accomplis ce que je souhaites.

→ Heureusement, les Dieux veillent sur moi.
Les Dieux ?! *rires* Où étaient-ils quand notre village fût décimé ?! Où étaient-ils quand ils tuèrent nos parents ?! Où étaient-ils ces dieux lorsque le romain vint m'arracher mon innocence ?! Où étaient-ils ?!

CHAPITRE I.

« Poú eínai mitéra kai Adonia ? » { Où sont Mère et Adonia ? }

Mais père resta de glace, ses yeux fixant l’horizon comme s’il semblait y voir quelque chose d’un quelconque intérêt. Je tentai même de surélever mon petit corps de jeune fille de sept années sur la pointe de mes pieds afin de peut-être y voir ce qu’il semblait contempler mais je n’y vis que le ciel s’y lever, sans un soupçon d’anormalité. Il ne bronchait tout simplement pas. Ma main vint se poser sur son avant-bras que je vins doucement secouer, comme pour le sortir d’un rêve éveillé. « Patéras… » { père } Son regard sembla briller, presque s’embuer de larmes. Mais il se retourna rapidement, revenant à lui. Il évitait mon regard, tel un homme ayant tout à se reprocher. Il balbutiait, ses lèvres se fermant et se rouvrant comme s’il tentait de trouver les mots justes mais y manquait à chaque fois. Son regard m’inquiétait. Il n’eut besoin de rien dire pour que je comprenne ses pensées justes. Nous ne les rêverions jamais et, aussitôt, mon cœur se brisa en mille miettes. Ma lèvre inférieure se mit à trembler, s’en suivant d’un fléau de larmes incontrôlables. Je sentis sa main se poser sur mon épaule avant qu’il ne vienne m’entourer de ses bras puissant. Je me blotti contre sa taille, mon corps légèrement maigrelet tremblotant de douleur et de peur. Nous étions tous deux couverts de sang et de boue. De haine et de colère. Jamais n’avais-je été aussi triste de ma vie. Je pouvais entendre les hoquets de mon paternel alors qu’il sanglotait sans doute autant que moi.
« Eímai edó ... Poté den tha sas afís- » { Je suis là… Jamais, je ne te lais-} Puis il se figea soudainement, son dos se courbant alors de douleur. Mes yeux s’écarquillèrent, un air paniqué couvrant mon visage alors que je me reculai. « Patéras… PATÉRAS !!!! » Hurlais-je.
Du sang s’écoula de ses lèvres et un cri de terreur s’échappa des miennes avant que je ne vienne m’agenouiller avec lui, suivant tout ses mouvements. La dernière chose que je ne me souvienne fût son corps s’effondrant contre le mien, s’en suivit de la vision d’une lame plantée dans son dos. Mon cœur ne fit qu’un tour et aussitôt, je me reculai, laissant tomber au sol mon paternel pour n’apercevoir que trois hommes vêtu d’une armure romaine. Il me prit un certain moment pour réaliser la gravité de cette situation avant que je ne me relève d’un bond, tentant désespérément de m’enfuir. Je n’allais pas mourir ici. Pas sans me battre.
Je n’eus à peine le temps de ne faire que quelque pas qu’une main furieuse vint m’agripper par le collet de mon chaperon de fourrure, me l’arrachant violemment. Je pus sentir le froid de l’hiver se projeter sur mon corps tel une bête se jetant sur de la viande fraiche, m’arrachant ainsi un frisson de froid et un hoquet de sursaut. Mais cette même main ne s’en arrêta guère là. Elle vint agripper ma nuque comme si je n’étais qu’une vulgaire poupée de chiffon. Enfin, je pût voir mon assassin lorsqu’il me souleva du sol, posant son autre main autour de ma gorge afin de retourner mon petit corps frêle vers mon agresseur. Enfin je vis son visage. Une vague incontrôlable de rage s’empara de moi, si bien que je ne pusse m’empêcher de lui cracher au visage. Je l’entendis grommeler quelque chose en latin que je ne compris guère, sans doutes trop occupée à me mouvoir dans tous les sens dans le but d’échapper à son étreinte. Mon dernier souvenir se vit être la main de mon assaillant, se levant vers moi, avant que tout ne s’assombrisse, me plongeant dans les abysses de l’inconscience.

CHAPITRE II.

Les années eurent passées, aussi difficiles eurent-elles été. Désormais âgée de quinze années, j’avais été, dès mon tout premier jour dans la vie d’esclave, une gardienne de troupeau. J’eus droit à de longues journées de travail sous le soleil de plomb. Bien des fois m’étais-je évanouie par déshydratation. Du matin au soir, la vie me semblait terrible. Mais heureusement, les étoiles, elles, me chérissaient en m’offrant une joie inoubliable. Lorsque la nuit tombait, je me surprenais souvent à parler à cette chère dame Vesta. Je pouvais oublier toute trace de sommeil, ne serais-ce que pour lui demander où se trouvait ma sœur, ce qu’elle faisait en ce moment même et surtout, si elle était toujours en vie. Chaque fois, je pouvais un signe dans le ciel. Où peut-être était-ce simplement cet espoir un peu trop élevé qui faisait en sorte que mes yeux me trompaient. Pour temps, je ne cessais jamais d’y croire. Vesta entendait paroles, j’en étais sûre. Elle était là et me voyais, seule, au beau milieu des bêtes dans les champs et me souriait, gardait ma sœur en vie. Elle qui croyait si durement en ces êtres des cieux. Adonia. Ma grande sœur. Je soupirais, espérant que demain, en ce jour nouveau, peut-être, ma sœur de sang reviendrait à moi.
Mais vous savez, à force de croire et de ne rien voir se produire, nos espoirs s’effondrent peu à peu. Plus les jours passaient et plus je sentais la folie et le désir de vengeance s’emparer de moi. Plus le temps effritait mon corps meurtrit par le travail et plus d’idées noires prenaient place dans ma tête, transformant mon innocence de jeune fille en une âme sans vie.
Le jour du changement arriva. Un changement qui bouleverserait ma vie, j’en étais sûre. Un jour se leva, sans que mon Dominus n’en fasse de même. Vieux et malade depuis quelques années, nous, esclaves, redoutions tous ce jour où il n’ouvrirait plus les yeux. Aucune larme ne fût versée pour le vieil homme, détesté de tous ses esclaves pour sa cruauté et son avarice. Nous fûmes tous revendu… Du moins… Presque.
Qui voudrait d’une Thrace ? Notre peuple avait la réputation d’être indomptables. Et ils avaient raison. J’avais été transportée de ville en ville par ce marchand, me rapprochant chaque jour des mines sans ne jamais les atteindre. Les années passaient de nouveau. Sept longues années de perdues. À dire vrai, même moi ne savait pas réellement comment je m’y suis rendu, mais j’étais désormais à Pompeii, cité du vice. Mon regard s’était posé contre les barreaux du charriot nous transportant vers le marché des esclaves. J’observais les gens passer, rire, baiser dans les rues. Pourtant, une seule chose sembla réellement capter mon attention. Une femme, meurtrit par ce qui avait semblé être des coups au visage. Elle était mutilée, sa longue chevelure de corneille couvrant ses traits. Elle me captivait. Me semblait… familière. En une fraction de seconde, un hoquet de surprise me pris, s’en suivant de mes yeux qui s’embuèrent de larmes. Je sortis mon bras par les barreaux et j’hurlai. « ADONIA !!!!!!! ». Elle tourna le visage, dévoilant enfin ce que j’eut attendu pendant si longtemps. Elle aussi, sembla me reconnaitre. Je sentis mes joues se couvrir de larmes alors que je la vis tenter de se débattre des gardes qui la maintenaient fermement. Oui ! Elle réussit à leur échapper, dans le simple but d’accourir vers moi. Elle tenta de suivre la carriole dans laquelle j’étais, pour finalement venir se faufiler entre les barreau et toucher mon visage avec difficulté.

« Ysis ... Ysis , eínai pragmatiká sas ? » { Ysis… Ysis, est-ce réellement toi ? }

Mes mains tremblotantes vinrent toucher les siennes, alors que je fondis en larmes.

« Naí.. » { Oui… }

Elle m’offrit un léger sourire triste, un sourire qui me réchauffa le cœur. Elle qui m’avait tant manqué.  Enfin la retrouvais-je.. Sa lèvre inférieure sautilla sous les sanglots alors qu’elle tentait de me suivre. Mais ce moment se brisa soudainement lorsqu’un garde l’agrippa fermement par les épaules.

« ADONIA !!! ADONIA !! Poú eínai paírneis ! » { Adonia ! Adonia !!!! Où t’emmènent-ils ?!?! }

« Na kerdísei tin elefthería sas! GIA EMAS ! » {Gagnes ta liberté !! POUR NOUS !!! }

Aussitôt, je compris où elle se faisait emmener et un cri s’échappa de ma gorge alors que mon bras se faufila de nouveau à travers les barreaux, comme s’il allait m’être possible de la retenir… Mais alors qu’elle disparaissait de mon champ de vision, mon cris s’éteignait avec elle. La panique me pris, ma respiration se faisant plus forte. La colère montait en moi. Je vins agripper un clou trainant au sol et, dans un élan de rage, je traçai une fine ligne sur mon bras, y laissant une démarcation sur ma peau qui se transformerait en cicatrice. Sur mon bras ensanglanté… étais écris… Adonia…



Nous y étions. Le marché d’esclave. Je bouillonnais… Ils avaient tués ma sœur. Je n’en connaissais pas la raison, mais à mes yeux, aucune n’était valable. Je la vengerais, c’était une promesse. Je démontrerais que je ne suis pas une esclave de maison, mais bien une combattante, prête à me battre jusqu’au bout pour la vengeance. Lorsque nous sortîmes du carrosse dans lequel nous avions été transportés, mon regard se posa sur tous les gens présents devant nous. Un en particulier sembla poser son regard sur moi. Mais il ne me déshabilla pas du regard. Au contraire, il sembla m’observer. Chaque mouvement de mon corps était une note de plus dans sa tête. Je pouvais le voir dans son regard. Le marchand vint alors faire une légère présentation de sa marchandise, décrivant chacun de ses ‘’spécimen’’ d’une manière afin de les rendre plus attrayants. Mais c’est lorsqu’il en arriva à moi qu’un sourire vint se former sur mon visage. Mon corps, presque totalement dénudé, réagit en un clin d’œil, agrippant le marchand devant moi en passant mes chaines sous sa gorge afin de tenter de l’étrangler. Deux de ses hommes réagirent aussitôt tentant de m’agripper.

« I parástasi archízei ! » { Que le spectacle commence ! } , murmurais-je pour moi-même. Je poussai les deux hommes, afin de me libérer de leur emprise.

L’un d’eux tenta de m’agripper de nouveau, me tenant les deux bras et me soulevant, mais aussitôt, je levai les jambes, offrant à mon second assaillant deux coups de pieds au visage avant de donner un coup de crâne vers l’arrière pour assommer le premier me tenant les  bras. Ce dernier s’effondra au sol rapidement. Mais le premier, lui, ne sembla pas prêt à abandonner. Quant au vendeur, il tenta de tout faire paraître des plus normal qui soit en essayant de faire croire à la foule que tout ceci était prévu, qu’il ne tenait qu’à démontrer qu’une femme aussi pouvait peut-être avoir l’étoffe d’une gladiatrice. Tseuh ! Fallait-il croire qu’ils étaient réellement prêts à dire n’importe quoi ne serais-ce que pour se remplir légèrement les bourses. Je me préoccupai de mon combat, laissant ma rage prendre le dessus. Je me ruai alors sur mon ennemi, grimpant sur son corps tel une tigresse pour tenter de l’étouffer de mes cuisses. Le faisant à son tour s’effondrer au sol. Il continua de se mouvoir, sa main se portant à ma gorge. Il me coupa le souffle. Si bien que j’en toussai quelques coups.
Il me repoussa alors.
Alors que je m’apprêtai à accourir de nouveau vers lui, un coup de fouet retentit, s’en suivit d’une douleur atroce au niveau de mon dos. Je me courbai, hurlant avant de me retourner. Le marchand en avait eut assez. Je m’agenouillai au sol.

« Cinquante deniers… », Fis une voix dans la foule.

Stupéfait, le marchand se retourna, observant le client.

« Mais.. Elle est indomptable ! C’est une vraie bête sauvage. Rien à faire de cela, vous savez.. »

Mais son regard restait de marbre. Le client en question avait décidé. Il me désirait et il m’aurait. Le marchand céda donc, me poussant vers lui et agrippant la bourse d’argent que lui eut envoyé son client. C’était à ce jour… Que ma destinée fût tracée.