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POMPEII, TERRA DEORUM ₪ :: Population recensée
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Arene
Sam 16 Fév - 11:07
PRIAM ₪ Standing in the Hall of Fame   




Priam
₪ Arrivée à Pompéi : 21/08/2012
₪ Ecrits : 4319
₪ Sesterces : 283
₪ Âge : 29 ans
₪ Fonction & Métier : Gladiateur pour la maison Lucretius

Cogito ergo sum ₪
₪ Citation: The Gods have no mercy, that's why they're Gods
₪ Moi en quelques mots:
₪ Côté Coeur: Gauche...
Priam
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(c) shadows
Priam
incarné par Jake Gyllenhaal
Ave, étranger! Je suis Priam, mais mon véritable nom est Darius fils de Cyrus. Né à Zéla dans l'ancien royaume du Pont et actuelle province romaine de Cappadoce, il y a 27 ans, je suis d'origine anatolienne. La déesse Fortune a fait de moi un Dieu de l'Arène et j'ai pour maître Titus Lucretius Fronto & pour frères d'armes les gladiateurs de l'auguste maison Lucretius


Plus de 2000 ans plus tard, c'est Semper Eadem qui m'incarne. Qui es-tu? J'ai 26 ans et toutes mes dents et je suis la fondatrice de PTD. Pas grand chose à savoir sur moi si ce n'est que l'Histoire c'est ma vie (et c'est presque pas qu'une façon de parler Razz) d'où le présent forum. Enfin j'aime surtout m'amuser et prendre du plaisir à l'écriture, j'espère donc vivre de merveilleuses aventures avec vous tous! ^^
(c) shadows
Pompéi & moi

→ Ce que je pense de Pompéi
Une bien belle cité si vous voulez mon avis, fort agréable et riche surtout... Fort riche. Même les miséreux ne semblent pas accablés par leur peine tant la terre est prolixe et le temps clément. De temps à autres, même au sein du ludus, un vent iodé vient nous chatouiller les narines et nous rappelle que non loin, il y a la Mare Nostrum. Bien sûr, le vent suivant ne manque pas de nous ramener aussi l'odeur de la pisse et de la fange. Mais pour avoir quelque peu voyagé, je peux vous dire que c'est une belle et bonne cité. Si les Dieux et mon destin me mènent ailleurs je la quitterai pourtant sans peine, ni regrets, cela est le luxe des hommes libres, pas des esclaves.

→ Ce que je pense de la politique
La politique? C'est bien la première fois qu'on me demande mon avis sur la question... Qu'en sais-je de ce qui se trame là haut, dans les hautes sphères? En quoi cela me concerne-t-il pourvu que ma gamelle soit remplie, que ma coupe soit pleine et que les Parques retardent tant qu'elles le peuvent le jour où elles couperont le fil de ma vie? Tout ce que je sais, c'est que le pouvoir corrompt les hommes, quels qu'ils soient, aussi petit ledit pouvoir soit-il... Alors je ne peux qu'imaginer le nid de serpents que le marbre lisse dissimule. Les rumeurs parlent souvent de complots, de trahison, de corruption... Si la plèbe s'en accommode, moi aussi: après tout, je ne suis que leur serviteur. Tant qu'ils payent bien...

→ Ce que je pense des jeux
Voilà un domaine dont je maitrise bien mieux les codes! Si les politiciens dominent la cité, nous autres, gladiateurs, dominons l'arène. C'est bien plus qu'un simple gagne-pain, c'est notre raison d'être. Oh ne vous y trompez pas! Je sais bien que nous ne sommes que des esclaves et que cette destin nous a été imposé pour la plupart. Quitte à tout prendre je pourrais bien faire autre chose... Mais je crois être né pour vaincre. Lorsque j'empoigne mes sicae, lorsque je foule le sable, je sais que mon destin est mien, ici et maintenant, je le tiens entre mes mains, tel un Dieu ou un roi. Ce sentiment est indescriptible et c'est lui qui me pousse à continuer et à me perfectionner pour toujours vaincre. A quel moment n'importe quel autre esclave peut-il en dire autant?

→ Mes souhaits, mes rêves, mes ambitions
Tu me demandes de voir loin dans l'avenir alors que je ne sais pas si je serais toujours vivant demain, dans une semaine ou le mois prochain? Je vis au jour le jour, je ne me pose pas ce genre de question, c'est fait pour les hommes libres. Tant que la foule crie encore mon nom, tant que les pièces et le vin coulent, que puis-je demander de plus? A vrai dire, savoir mon nom gravé dans le marbre de la renommé pour la fin des temps serait mon unique ambition...

→ Ma pire crainte
Pose cette question au prochain homme que croise ta route, il te répondra certainement la mort. quant à moi je te dirais que je ne la crains pas. Ou plus du moins. La mort est comme une amante que j'étreins à loisir mais que je garde toujours à distance. Je crains tout ce qui me ferait retomber dans l'oubli d'une vulgaire condition servile.

→ Heureusement, les Dieux veillent sur moi.
Dieu de l'Arène, je n'attends pas grand chose des Dieux de l'Olympe... Même si je ne tiens pas à les froisser, je blasphème bien plus que de raisons. Je garde toutefois une vieille tendresse enfouie pour Cybèle que ma mère vénérait tant et dont elle a glissé une petite statuette dans ma main avant d'être massacrée. Je la garde toujours plus comme une relique qui m’apaise que comme un véritable objet de culte mais je lui allume de temps à autre un bâton d'encens dans ma cellule.

Mon histoire

Mon histoire ? En quoi peut-elle bien t’être d’un quelconque intérêt Invité ? Sache que je rechigne toujours à parler de mon passé, je ne suis pas de ceux qui trouvent du plaisir à se répandre en souvenirs et en regrets du temps béni de jadis. Les chaines du passé sont souvent bien lourdes à porter, j’en ai assez avec celles de la servitude. J’essaye suffisamment de tromper mon esprit à me croire libre en toutes circonstances… Et puis, nous autres gladiateurs ne devons jamais ressembler au commun des mortels : as-tu déjà entendu parler d’un Dieu qui a mouillé ses draps la nuit jusqu’à ses 4 ans, toi ? Nous devons entretenir autour de nous cette aura de mystère presque surhumaine et cela passe par gommer toute trace de celui que nous étions autrefois… Avant le serment, avant la marque. Néanmoins tu m’as l’air brave, alors je vais satisfaire quelque peu ta curiosité. Mais ne colporte rien de ce qui va suivre, où je te promets que ta langue ne parlera plus du tout, entendu ?

On ne m’a pas toujours appelé Priam, à vrai dire j’ai toujours du mal encore à me retourner lorsque l’on s’adresse à moi de la sorte, néanmoins on s’habitue à tout... Il se trouve que mon père m’a donné le nom de Darius en venant au monde et que je n’ai connu que celui-là jusqu’à ma septième année. J’étais son dixième enfant, six devaient venir encore après moi, et son sixième fils. Je ne sus pas avant quatre ans qui était ma mère parmi ses quatre épouses qui nous élevaient chacun comme le sien. La mienne était la troisième, la plus jeune, Laodice, elle avait 13 ans en me mettant au monde et j’étais son premier né. De mémoire je n’ai que rarement vu mon père. Il était sans cesse par monts et par vaux, bien loin de sa cité de Zéla car c’était l’époque où les Romains venaient d’en finir avec le roi Mithridate du Pont et entreprenaient d’annexer tout son royaume qui s’étendait sur l’ensemble de l’Anatolie.
Mon père n’a jamais accepté le poids de la domination et l’humiliation de la défaite. J’ai entendu dire que les tributs de guerre que réclamaient les Romains étaient particulièrement élevés et cela, son honneur de chef ne le supportait pas. Lorsque le fils de Mithridate, Pharnace, qui avait d’abord courbé l’échine devant l’aigle impérial, profita des conflits qui agitaient le triumvirat pour tenter de reconquérir son héritage et de reconstituer l’ancien royaume de son illustre père, le mien ne tarda pas à lui proposer ses services et ses hommes, trop désireux de voir l’envahisseur romain chassé de ces terres. Sans doute aussi nourrissait-il quelque dessein d’expansion de son propre territoire, cela je ne le saurais jamais, néanmoins je dois reconnaitre aujourd’hui son courage de s’être ainsi dressé contre la grande Rome dans une entreprise aussi désespérée. Même si cela devait le conduire à sa perte.

Après quelques victoires initiales, le roi Pharnace et ses fidèles se retranchèrent derrière nos murs de Zéla réputés jusque là imprenables. Jusque là… Je devais apprendre bien plus tard que c’était le bien célèbre Jules César qui avait fait le déplacement jusqu’à nos portes à la tête de 4 légions. La victoire fut rapide malgré, dit-on le courage des troupes de Pharnace, un courage dont je doute très sincèrement car aussitôt qu’ils ont senti le vent tourner, ils se sont dispersés et enfuis comme une volée de moineaux laissant la ville à la merci des troupes romaines. Mon père qui assista à la déroute de Pharnace depuis ses murs choisit de s’ôter la vie entouré de ses femmes et de ses enfants et les incita à faire de même. De cela j’ai tout oublié ou presque, même jusqu’à son visage. Je ne me souviens que de l’odeur de sang, de brûlé et de sueur qui imprègnent encore ma peau parfois, il me semble. Ma mère, qui était encore jeune et qui avait le cœur tendre, prit peur face à la mort et, espérant peut-être s’en tirer vivante avec moi, choisit la fuite. Je me souviens de ses baisers et de ses larmes qui ont inondé mon visage lorsqu’elle me cacha dans un ballot de linge. C’est d’ailleurs le dernier souvenir, le plus clair, qu’il me reste de cette époque là. Je ne l’ai jamais revue.
Je crois que c’est la faim qui me poussa à sortir mon nez au dehors après plusieurs heures de sanglots et de souffle retenu. Aussi je ne fus pas long à être découvert et à être enchainé en même temps que le reste de ceux que les Romains n’avaient pas massacré. Autant dire que nous étions peu. D’ailleurs je ne sais pas si on m’aurait laissé en vie sachant que j’étais le dernier rejeton vivant du chef Cyrus. Qu’importe car je n’étais plus rien à présent. Simplement un garçon de 7 ans qu’on livrait à la servitude.

J’ai voyagé longtemps de provinces en provinces, de marchés d’esclaves en marchés d’esclaves. Les enfants aussi jeunes que je l’étais, maladroits et encore peu forts, sont souvent peu prisés en tant qu’esclave, dans l’agriculture notamment. En ville cependant je trouvais une tout autre utilité que mon dernier dominus avant Lucretius, avec lequel j’ai passé plus d’une décennie, ne tarda pas à déceler. C’était un filou de la pire espèce, vétéran de la guerre des Gaules, il avait été blessé au point de perdre une jambe et un œil, il se trouvait donc dans l’impossibilité physique de travailler et la pension versée par l’Empire suffisait à peine à le faire manger chaque jour.
Il trouva donc un bon investissement en ma personne : habile, rusé et félin, il m’envoyait papillonner dans les rues bondées de Naples et délester les passants de leur bourse trop lourde pendue à leur ceinture ou bien chiper quelques victuailles sur l’étal des marchands. J’ai manqué plus de quatre fois de me faire égorger comme un petit goret mais je parvenais toujours à m’en sortir, d’une pirouette de langage, d’un mensonge ou d’une farce, ou tout simplement en prenant mes jambes à mon cou. Je ne pourrais pas dire que j’étais malheureux car nous étions nombreux ceux qui comme moi, n’avaient d’autres moyens de survivre et la vie était alors faite de joies simples et de jeux d’enfants, même au milieu des rats d’égouts.

Lorsque je commençais à devenir homme fait, il devint clair que mon dominus ne pouvait plus m’utiliser comme jadis à chaparder à droite et à gauche. C’est alors qu’il m’inscrivit à des combats de rues tels qu’il en existait, officieusement, dans toutes les grandes cités du monde romain. C’était en théorie une pratique interdite, mais face à l’engouement suscité par les jeux, nombreux étaient ceux qui avaient trouvé en organisant ce type de petits tournois matière à spéculer et à gagner de coquettes sommes.
C’est là que j’ai gagné mes premières cicatrices et mes premiers faits d’armes, bien loin de la gloire et de l’honneur de l’arène. C’est là aussi que j’ai ôté ma première vie, presque par accident, un souvenir qui marque un homme à jamais. C’est là aussi que j’ai commencé à me détacher de mon dominus qui, jusque là, était tout ce qui ressemblait de près ou de loin à une figure paternelle à mes yeux. Je le chérissais et le respectais car je lui devais tout et je le savais. Pour autant, ce pirate n’aurait pas hésité à me jeter aux chiens si cela lui avait valu la vie sauve ou davantage d’or. Son avidité n’avait aucune limite et plus le temps passait, plus celle-ci semblait tourner à l’obsession, voire la folie. Vers la fin, j’allais jusqu’à tuer pour dépouiller un homme ou pour lui permettre d’échapper à ses créanciers. Je commençais à m’y perdre aussi. Je suis peut-être sanguin, orgueilleux, dénué de pas mal de piété et de sens moral, néanmoins je me trouvais ici confronté à mes propres limites et à mes propres valeurs, bien qu’on ne me les ait jamais enseignées, j’avais dû le les fixer par moi-même.

Et puis, il y a 4 ans de cela, mon destin bascula de nouveau. Pendant plusieurs semaines, je vis toujours la même silhouette noyée dans la foule qui assistait aux combats, une silhouette qui finit par devenir familière jusqu’à ce que l’homme sorte de l’anonymat. Il se présentait comme le représentant d’un laniste de Pompéi et offrait pour m’acheter une somme si élevée que je ne la concevais guère. Mon dominus lui mena la vie dure en négociations, rapace qu’il était ! Néanmoins lorsque les pièces de ma valeur estimée se trouvèrent répandues sur sa table, je crûs que ses yeux allaient sortir de sa tête et rouler sur le sol. Dans l’heure, il n’était plus mon maître et me laissait suivre l’inconnu. Alors qu’enfant j’aurais pleuré de l’avoir déçu, je partais sans un regret vers mon avenir que je voulais désormais tout autre.

Cela commença d’ailleurs par retrouver un nom. Pendant quinze ans je n’étais même plus Darius, j’étais « le gamin », le « gosse ». Ici je devins Priam. Je m’offusquais tout d’abord que l’on me donne un nom de vieillard décati qui, ce que le mythe ne disait pas, devait avoir les dents déchaussées depuis fort longtemps au moment de la guerre de Troie… Quitte tout prendre, j’aurais préféré un nom de Titan… Mais je compris plus tard que Priam jouissait d’une grande popularité parmi les Romains qui, descendants d’Enée, voyaient en lui un lointain ancêtre mythique… C’était peu ou prou tout ce qu’ils connaissaient des contrées lointaines qui m’avaient vues naitre…

Mon arrivée au ludus fut des plus pénibles et douloureuses. Je n’étais qu’un jeune chien fou, sans règles, sans autre contrainte que celle de la survie jusque là. Bref, sans discipline. J’ai senti bien trop souvent la lanière du fouet déchirer la peau de mon dos les premiers mois de mon arrivée. Il m’a bien fallu une année complète et peut-être davantage pour apprendre à me taire et à exécuter. Encore aujourd’hui, les envies de laisser s’exprimer ma nature sont au bord de mes lèvres et elle s’échappe quelque fois. Mais plus de fouet pour moi, car j’ai mis un point d’honneur à me montrer un élève appliqué et docile. Même si j’avais combattu auparavant et si cela me conférait quelques acquis de base, je dus tout réapprendre. Ce fut long, et cela m’inculqua un peu de patience.
Je trouvais enfin un sens à ma servitude, à ma vie, et à ces valeurs sur lesquelles je ne parvenais pas jusque là à mettre un nom jusque là : fraternité, fierté, honneur, persévérance. L’arène m’offre des perspectives que je n’aurais jamais soupçonné : celles de s’élever aussi haut que l’Olympe, de tenir son destin dans le creux de sa paume, de tutoyer les Dieux et la mort, de s’en faire une amie, une alliée, de la tenir en laisse, de marcher sur le bord du précipice de la vie à s’en donner le vertige. Bref, de se sentir vivant, libre même entre ces quatre murs qui ne s’ouvrent que rarement sur nous et bien qu’il faille parfois, souvent, ployer le genou.
A présent champion, je rayonne tel le Soleil dans sa course vers le zénith. Peut-être que je finirais par l'être vraiment. Libre.
fiche (c) Semper Eadem


Dernière édition par Priam le Dim 17 Mar - 16:10, édité 6 fois
Jeu 7 Mar - 1:24
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Bonjour Priam ... je sens que nous allons faire des affaires d'or toi et moi !
Au plaisir de rp avec toi prochainement.
Dim 17 Mar - 12:50
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Wow .,,, excellent ce récit. Félicitations. Clap
Dim 17 Mar - 13:25
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Yaaa jaime Ton histoire est géniale ** J'adore ^^ L'attente valait la peine

Congratulation pour cette superbe présentation !! **
Dim 17 Mar - 14:15
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Yeux roses Yeux roses Yeux roses
Dim 17 Mar - 14:37
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Ohh Very Happy
J'aime à être citée comme ton interlocuteur Coeur
Bref, ta fiche est géniale !
Arene
Dim 17 Mar - 16:50
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Priam
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Merci les amis, ravie que Priam vous plaise! Pervers2 Bon ok je sais c'est lourd, je sors! PTDR
Dim 17 Mar - 16:52
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Invité
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Bah, avec mon perso, tu peux y aller, elle est trop innocente pour saisir le pervers qu'il y a derrière PTDR

Superbe fiche ceci dit Please
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