Euphemia + Une chute sans fin dans une nuit sans fond, voilà l'enfer.

Ave, étranger ! Je suis Euphemia, fille des rues. Née à Lutetia en France, il y a dix-neuf ans, je suis d'origine celte. La déesse Fortune a fait de moi une lupae et j'ai pour maître Africanus, détenant le plus vaste lupanar de Pompéi.


Plus de 2000 ans plus tard, c'est Wandering qui m'incarne. Qui es-tu ? Hellow joli forum de mes rêves !   Vous êtes tout beaux, et je vous neeem déjà   Pour commencer, dans la vraie vie, on m'appelle Dieu-tout-puissant (   ), mais vous pouvez également me surnommer Lucile, ça va aussi     (je suis votre lumière mouhahaha   ) Sinon, j'ai quinze balais à mon actif, et oui, tant de vieillesse en moi, i know   Je rêve de devenir Jedi   Ou un mouton arc-en-ciel   j'hésite
naaan plus sérieusement, je suis motivée par les voies de la communication   ou du journalisme   (et les sushis     )
Voilà voilà, tout ça pour en venir au fait que vous êtes parfaits, ne changez surtoout pas   J'aime le concept, j'aime le design, j'aime les codages et plus que tout, je suis en vénération ultime face à vos smileys   (Longue vieee aux smileys !   et à vote forum of course !   )  
Je me sens perdu et j'aimerais bien avoir un parrain ou une marraine : OUI [ ] / NON [ X] (cochez la réponse souhaitée). Pour plus d'infos sur le parrainage, c'est ici.
Si je venais malheureusement à quitter le forum, j'accepte [X] que mon personnage soit adapté en scenario / [] que le staff le fasse disparaître de Pompéi par mort ou départ (cochez selon vos préférences), et ce pour permettre à mes liens importants de ne pas être gênés. Mais ça n'arrivera pas.

© crédit gif

→ Ce que je pense de Pompéi
La cité du feu. Des flammes si ardentes s'écrasant sur mon frêle être de poussière, me rongeant pareilles à des démons assaillant les entrailles de mon âme. Cette âme souillée par les années, ces années de terreurs et d'errances au travers les vies. Je suis si jeune, aussi jeune qu'une fleur en éclos. Je m'éveilles d'un profond sommeil, et pourtant, j'ai tant vécu, des existences par milliers scintillant des feux sacrées du savoir.
Pompéi, cage doré étincelant parmi les étoiles.
Enserré en son sein, je ne pourrais jamais m'en libérer.
Je ne peux qu'espérer, ce doux espoir léchant mon regard, se glissant entre mes pensées torturées, ces pensées emprisonnés par des préceptes tant choyés.
Pourtant, je ne peux quitter cette cage doré qui est mon foyer, la liberté m'effraie, je ne pourrais jamais la toucher, ne serait ce que la contempler. Elle est là, si près de moi.
Mais, l'idée même de la désirer provoque en moi une peur glaçant le moindre de mes pores, me tuant de jour en jour, de nuit en nuit, de vie en vie.
Je suis ainsi l'enfant perdue des rues de Pompéi, l'enfant de ces ruelles infinies rôdant dans l'ombre, devenant une légende de ces histoires comptées aux princes de ces immenses bâtisses auxquels je n'osais jamais rêver.
Pompéi est ma prison, et pourtant, si belle prison, si douce prison, embaumant ce parfum de sûreté duquel je ne peux me détacher.

→ Ce que je pense de la politique
Je ne peux penser, je ne peux penser, je ne peux penser.
Je ne suis qu'une ombre devenue légende, le reflet d'une existence, comment pourrais-je détenir mes propres pensées.
Je ne parles pas, je ne penses pas, je ne vis pas.
Un fantôme de transparence et de brouillard, un spectre sans visage, une enfant irréelle, une chimère à la beauté endormie.
J'aimerais hurler, hurler, hurler au nom de la liberté.
J'aimerais me libérer de mes chaînes, oser laisser voguer mon esprit au jeu du danger, amer danger. J'aimerais simplement me brûler en tentant de jouer avec les feux de Pompéi.
Mais, la folie n'est pas l'une de mes qualités.
Je suis douce et raisonnée.
Si douce, trop douce.
Jamais je ne pourrais oser me rebeller, j'ai si peur.

Je ne penses pas.
 
→ Ce que je pense des jeux
Ce sang, cette quantité inimaginable de sang glissant sous mes yeux, mes yeux pourtant si doucereux, mes yeux d'enfants.
Des yeux ayant traversé des pays, milles et uns lieux de terreurs et d'horreurs. J'ai tout vu, tout entendu, tout enduré.
Je suis une plaie à vif.
Et je ne peux que contempler l'étendue de ces jeux d'un œil indifférent à cette barbarie.
L'humanité n'est plus qu'un vague souvenir s'éloignant sur ces rives d'une mer tempétueuse, d'un rouge sanglant, aussi rouge que celui s'écoulant dans mes veines. J'ai vu la mort, j'ai frôlé la mort.
Elle était là, près de moi, elle me souriait. Et je voulais tant l'enserrer, je voulais tant qu'elle me libère de mes chaînes, qu'elle me murmure des mots d'amour, des mots de tous les jours et m'emmène danser sous les flammes des enfers, avec elle. Toujours avec elle.
Mais, la mort est plus encore cruelle que la vie.
Et elle m'abandonne là, en un enfer plus cruel encore, face à ces hommes perdant pieds, et perdant têtes. Ces lames aiguisés glissant sur leur peau. Et leur arrachant tout souffle de vie. Les clameurs de l'assemblée sont les pires de ces fléaux, la joie qui émane de cette âme anéantie m'oppresse, me tue. Je suis détruite dès qu'elle me parvient, cette euphorie sauvage.
L'humanité a connu son trépas.

Adieu.

→ Mes souhaits, mes rêves, mes ambitions
Imaginer un avenir, imaginer un devenir. Ce n'est pas pour moi, je ne pourrais pas. Laisser l'espoir m'envahir causerait ma déchéance, la mort du moindre de tes pores. Un rêve, un rêve, n'est qu'une étendue de brume brouillant ma vue et m'empêchant t'entrevoir la réalité, cette réalité sans pitié à laquelle je ne peux tourner le dos. A moins que je ne souhaites que l'on me poignarde sauvagement.
Il n'y a plus ni valeurs, ni principes. Le chaos sonne tel le glas entre les ruelles sombres de la cité. Cette cité de feu destinée à sombrer sous ses propres fléaux. Et je sombrerais avec elle, Euphemia.
Je sombrerais, je me noierais dans cet océan de souffrance.
Alors, jamais je ne rêverais, jamais je ne souhaiterais, jamais je n'oserais songer à quelques ambitions aux reflets mensongers.
Pourtant, entre les profondeurs de mon être, je rêves de succomber, succomber pour retrouver ma famille, ma véritable famille, celle-ci qui te mit au monde dans un esprit de liberté sans équité.
J'y crois, mon inconscient y croit.
Mais, la raison ne se laissera devancer par l'espoir.
Une course effrénée vient de commencer.

→ Ma pire crainte
Naître dans le néant promet une existence sans crainte, ni peurs, une existence sans reliefs ni couleurs.
Je le néant en lui-même, cette comète lancé à toute vitesse sur la Terre, sur chacune de ces âmes envenimées par la cruauté les rongeant, les tuant, les exterminant.
Je suis leur sauveur, Euphemia.
Un beau jour, l'impact surviendra. Et j'exploserais au même rythme que ces terres de sang et de couleurs. Je suis le chaos promis aux hommes, à moi seule, je les tuerais tous.
Mon cœur me le souffle.
Alors, je ne peux avoir peur, je ne peux pas, je ne pourrais pas.
La crainte ne pourra que me tuer, anéantir mes chances de sauver l'humanité.
Pourtant, je ressens cet effroi de ne jamais parvenir à contempler le reflet de cette opportunité. De constamment nager dans ces mers acides se refermant contre moi.
J'ai peur de l'enfermement, j'ai peur de devenir moi-même une prison sans distinction, j'ai peur de ne plus être, de ne plus ressentir cette appartenance à l'impunité bouillonnant au fond de moi.

Mais plus que tout, plus que cet effroi du monde et de tomber plus loin encore dans les abysses du néant, je suis bouffée par cette crainte de moi-même, de mon être.

Tu as peur de ton propre reflet, l'image de ton visage dévorée par la monstruosité.

→ Heureusement, les Dieux veillent sur moi.
Les Dieux ne sont rien, ils ne sont que des mots, des prières, des sacrifices auxquels l'Homme consacre sa vie.
J'aimerais y croire, j'aimerais penser qu'ils veillent sur moi, qu'ils comptent sur moi, qu'ils m'aiment de leur amour démesurée. Mais, un tel être n'existe et n'existera jamais.
Il n'y a rien après la mort, si ce n'est une ascension vers le commencement du néant.
Pour mieux tomber une nouvelle fois.
Un cycle sans fin destiné à se perpétuer au travers les âges. N'entends-tu pas les hurlements de ces âmes se relevant, et perdant pieds une nouvelle fois ? Elles semblent éternelles, encore, encore, se profilant dans mon esprit pétrifié par cette réalité aux allures si injustes. Moi seule connaît ainsi l'étendue de l'injustice.
Alors, jamais je ne croirais à la moindre divinité. Mon Dieu est la Mort, le Néant, l'Immortalité.
Mais en rien ces noms que l'on proclame comme veilleurs de nos cœurs en périls.
Je es différente, différente dans mon innocence et mes rêves brisés semblables à du papier déchiré.
Une divergente dans toute sa splendeur guidé par ses propres croyances en la vie et la fin.
Tel est la devise de l'enfant des rues.

→ Ce que je pense du "Fils de l'Etna" et de sa révolte
L'idée même d'une révolte me fait frémir, bouillir d'envie. Je rêverais de prendre les armes, je rêverais de déchirer les visages de ces êtres sans pitiés arrachant ma vie et la liant aux limbes à jamais.
Mais, je ne peux pas, encore une fois. Mon cœur me souffle de ne pas suivre un tel mouvement, de ne pas suivre la folie des Hommes. Ils finiront tels des chiens dans les fossés, comme milles et uns esclaves avant eux.
Et, je ne suis pas un vulgaire chien, je suis bien plus que cela. La rébellion est en moi, vit en moi.
Un jour, je la libérerais. La clé, le destin la détient.

Alors, j’attends mon destin, doucement, d'une patiente sans fin. D'un sourire fin, presque incertain.
La révolte viendra, la révolte sonnera.
Le temps me le dira. 

La douleur vient, la douleur passe.

Ici vous raconterez l'histoire de votre personnage de manière claire et suffisamment détaillée pour permettre à tous les autres joueurs et évidemment au staff qui vous valide de bien pouvoir le cerner. Ne vous perdez pas en détails inutiles, vous aurez tout le temps de développer votre personnage en jeu et dans la partie HJ: il vaut mieux une fiche de taille moyenne, bien faite et qui va droit au but, plutôt qu'un long récit fleuve qui tourne en rond et n'apporte pas grand chose. Pensez également aux yeux fatigués de vos pauvres admins: faites un récit aéré, revenez à la ligne, faites des paragraphes, sautez des lignes, bref donnez nous envie de découvrir votre personnage! Un minimum de 500 mots/1 page word est demandé.
L'équipe administrative se réserve la possibilité de vous demander d'approfondir quelques points de votre histoire ou bien de vous proposer un test RP s'il l'estime nécessaire pour vous confier un rôle.
Les personnages issus de PVs ou de scénarii sont invités à présenter ici leurs liens prédéfinis.