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 Let’s fly, my falcon, be free.



POMPEII, TERRA DEORUM ₪ :: Population recensée
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Lun 9 Mar - 3:20
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Conall
incarné par Michael Fassbender
Ave, étranger ! Je suis Conall, fils de Dáire. Né en Calédonie (Écosse), il y a 40 ans, je suis d'origine gaélique. La déesse Fortune a fait de moi un esclave et j'ai pour maîtresse Laetonia Caria.
   

   Plus de 2000 ans plus tard, c'est Zargas qui m'incarne. Qui es-tu ? Je connaissais le forum depuis quelques temps déjà mais juste de nom. Aussi ai-je terminé par y poser mes mirettes et mes valises !
    Je me sens perdu et j'aimerais bien avoir un parrain ou une marraine : NON [x] Pour plus d'infos sur le parrainage, c'est ici.
    Si je venais malheureusement à quitter le forum, j'accepte [x] que le staff le fasse disparaître de Pompéi par mort ou départ, et ce pour permettre à mes liens importants de ne pas être gênés. Mais ça n'arrivera pas.

   
© tumblr

   
Pompéi & moi
   mon opinion, mes croyances, mes ambitions
→ Ce qu'il pense de Pompéi ;
Il vient tout juste d'y mettre les pieds, et à l'égal des autres cités de ce royaume qui n'est sien, il ne trouve, entre ces architectures, contres ces faciès et sous cette poussière d'un été sans fin, que la désillusion de la bête perdue aux confins de la liberté. Qu'est-ce Pompéi sinon qu'une sempiternelle caricature de ce qu'ils nomment civilisation ? Si ses chaînes sont intangibles et impalpables, s'il n'y a contre sa carne ni le cri d'un fouet ni l'odeur de l'incarcération, c'est encore et toujours dans la servitude qu'il foule ce beau mirage à flanc de volcan. Il ne pense rien de ses habitants, moins encore de ses enluminures, car c'est le cœur lourd d'un poids de roche qu'il erre, ombre aguerrie veillant sur l'unique clarté qui le guide dans ce monde dépourvu de sens.

→ Ce qu'il pense de la politique ;
Les jeux de pouvoir ne l'intéressent que peu, mais cela n'empêche en rien sa sapience de comprendre et saisir leurs aspérités les plus ténues. Avoir été chef de clan a instauré dans les rouages de son encéphale nombre de finesses rhétoriques et stratégiques devant lesquelles un quidam de la plèbe serait vite perdu. Si cela ne lui est hélas d'aucune aide derrière sa prison d'air, il garde dans les encoignures de son intellect la sagesse suffisante pour décrypter les théâtres qui s'affairent dans la vie politique des cités et hautes familles, afin d'éclairer la moindre faille nocive pouvant atteindre sa domina. Si elle n'est fort heureusement pas une tête pourchassée par ses pairs, le celte a eu tôt fait de comprendre, depuis les vagues de révolte frappant l'Empire, que l'on ne se prépare mieux à la défense qu'en écoutant les oiseaux pépier : ils annoncent souvent la venue de plus gros prédateurs. 
     
→ Ce qu'il pense des jeux ;
Peut-il seulement dire qu'il a aimé être un chien de maître lancé dans des combats de dogues ? Peut-il seulement affirmer avoir joui de la gloriole que les victoires acquises ont pu lui insuffler ? Peut-il s'enorgueillir de ces deux années passées à distraire l'auditoire en lampant nombre d'acclamation et d'applaudissements ? Le peut-il seulement...? Car s'il a englouti d'une traite cette vie pourprine au goût ferreux, ce n'était pas de son propre chef, mais bien par sommation tyrannique de quelque geôlier ayant eu la bourse assez lourde. Guerrier jusque dans ses veines, reître né pour combattre, il a longtemps trouvé dans cette catharsis un radeau d'infortune auquel s'accrocher, un dogme à suivre les yeux fermés : cogne, cogne, cogne encore et cogne à nouveau, tranche, éructe, frappe. Des jeux qu'en pense-t-il, ce vétéran de sable, sinon que leurs murmures tapageurs sont dorénavant bien lointains ? Il serait incapable de leur concéder la moindre valeur, lui qui, justement, de ses triomphes n'en a jamais tiré que l'arôme d'une pulsion rassérénée. Mais il serait vaniteux de sa part que de le voir cracher sur ce qui fut durant ces années la seule essence vitale à l'agonie de ses espoirs fauves.  

→ Ses souhaits, ses rêves, ses ambitions ;
L'avenir, il ne l'envisage tout bonnement pas. Recueillir l'espoir frêle d'un lendemain lui suffit à faire éclore à chaque nouvelle aurore ce regard d'acier trempé dans l'asthénie. Il n'escomptait jusqu'à présent sur aucun soutien divin pour l'extirper de son vertigineux fiel, et pourtant... Depuis les exactions du fils de l'Etna, quelque chose semble s'être éveillé en lui. Car si son loyalisme va à la perle qu'il détient entre ses immenses paluches, la soif d'évasion se lit parfois dans ses prunelles braquées vers l'horizon. L'affranchissement lui pourlèche l'âme comme une langue d'amante grivoise, et lorsque la journée s'est écoulée avec calme et douceur, le crépuscule murmure à son oreille la litanie des évadés : et si ? Et si ce séditieux mercenaire dont tout le monde susurre le patronyme lui rendait un jour sa dignité de patriarche gaélique ? Le carillon résonne toutefois lorsque la voix fluette de Laetonia scintille dans le silence de ses pensées. Et le dilemme se pose alors, vicieux et cruel, toujours plus goguenard au fil des mois : si la chance se présente une seconde fois, aura-t-il la force de réitérer sa bravoure de séide, ou galopera-t-il rejoindre ses landes natales, ses gens et sa famille ?

→ Sa pire crainte ;
Intrinsèque à son rôle d'antan, il s'éveille parfois en sueur en imaginant son village dévasté par les flammes. Si cette vision tout aussi littérale qu'allégorique ronfle continûment en son for, c'est parce qu'il craint de voir l'Aigle Impérial parvenir un jour à fendre les côtes calédoniennes de son bec omnipotent. Il sait qu'un autre a pris sa place, un frère d'armes ou un frère de sang, mais il a délaissé chez sa mère patrie plus d'un visage familier et parmi eux, une épouse chérie jusqu'aux entrailles. C'est souvent vers elle que ses pensées cheminent, vers elle et son ventre rondelet d'une graine fleurissante. Il a probablement un fils, maintenant, ou une fille, et même s'il ne connaît ni les ridules de cet enfant, ni l'éclat de son rire, son visage magnifié par sa seule imagination hurle parfois dans ses cauchemars les plus ignominieux d'une peur qu'il est incapable de rassurer et de protéger. Ce sont les angoisses d'un monde auquel il n'appartient plus, qui l'effraient dans la pénombre des nuits sèches, et il ne peut que serrer les dents en priant pour que l'ennemi chez lequel il est dorénavant n'aille jamais plus loin que les récifs de Britannia.  

→ Heureusement, les dieux veillent sur lui ;
Entre ses lippes s'égrène souvent l'invocation de dieux païens tout autant vénérés par ses paupières closes que par celles de ses ancêtres avant lui. Reniant jusqu'aux divinités romaines, il a gardé pour les Tuatha Dé Danann un dévouement sans frontières auquel il s'est particulièrement raccroché lorsqu'il œuvrait dans les arènes de Tarente. S'il prie tous ses démiurges, il en garde toutefois une de favorite, à savoir Étain, matrice vénérable que sa propre mère lui a appris à adorer, et que son épouse après elle recueillait en son sein avec un amour féal. Ogme, dieu guerrier d'une force phénoménale par qui le verbe de l'éloquence terrasse ses ennemis est aussi son dieu privilégié, celui qu'il appelle lorsque la rage coule dans ses veines et lorsque l'appel du sang assourdit sa droiture.  

→ Ce qu'il pense du "Fils de l'Etna" et de sa révolte ;
Ce chant de guerre venu des eaux, il l'a entendu, il l'a compris, et pour peu, il aurait embrassé sa cause. Mais c'est une hydre aux têtes multiples que ce fielleux mortel aux dents de sabre, et le gaélique se questionne sur les intentions réelles de ce sacrosaint libérateur. Il a vu sous ses orbes moirés les carcasses de femmes et d'enfants tomber au nom d'une cause prônée comme étant justice, mais il n'a su lire que le mot vengeance, tapissé sur les étoffes gorgées de sang. Si le barbare celte serait bien le dernier à lyncher cette propension belliciste du fils de l'Etna, son accointance directe avec les victimes de tels saccages le laisse troublé, engoncé par un torrent d'émois paradoxaux quant à son avis sur la question. L'esclavagisme, son propre peuple le pratique tout autant, alors pourquoi, sinon que par intérêt propre, fustigerait-il les marottes des aiglons de l'Empire ? Peut-être parce qu'un tel mot est à la fois semblable, et terriblement différent pour ces deux cultures antonymes. Un esclave, chez lui, est avant tout un trophée, mais on ne parade ni ne joue avec ledit trophée, sinon qu'on l'introduit au quotidien des journées dures et harassantes pour que de ses bras, il devienne une sempiternelle brique aux fondations communautaires. Conall donnerait sa vie et son âme pour briser le carcan asservisseur de ce royaume de pantins parfumés et nippés de soieries, mais serait-il prêt à vendre son être pour la soif d'un monstre ? Serait-il prêt à basculer en abandonnant derrière lui sa domina ? Il a bien conscience que l'on ne broie pas l'oppresseur sans faire couler des rivières de cruor ; s'il délaisse Laetonia, la douce et furieuse lionne, qui sera là pour la protéger ? Qui sera là pour prendre les armes, ni pour l'un, ni pour l'autre des camps, et s'élever en rempart de chair contre les lames ennemies, ces ergots débridés par la folie des hommes ? Il a vu assez d'innocents périr ; dans les souterrains des arènes, sous les fouets de maîtres voraces, contre les sabres de mercenaires et dans les ruelles pillées de Tarente. Laetonia ne sera pas de ceux-là, se répète le cerbère, Laetonia ne sera pas de ceux-là.


* * *

Mais je ne suis qu'un homme, mon  enfant, agenouillé au bon vouloir de mes démons, mon amour, de la cigüe dans les veines et mille faiblesses de traître voguant au-dessus.
Car je ne suis qu'un homme.
Qu'un homme.
 
© fiche par indi & born.to.die


Dernière édition par Conall le Lun 16 Mar - 1:06, édité 18 fois
Lun 9 Mar - 3:21
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mon histoire
" Monsters are not born, they’re made. "

XXIII HIVERS, CALÉDONIE.

Imbibé comme l’entrecuisse d’une jouvencelle défleurie, j’avance à tâtons dans l’obscurité néfaste de ma nuit sans lune. Où est-elle, ma Belle Nacrée ? Cachée quelque part dans ses rivages d’encre, musardant sur cette nécropole d’âmes errantes devenue nuages blancs. Le gosier frappé par l’estampille d’une fête rondement menée, j’hoquète comme pauvre hère alors que mes jambes massives s’arrogent une déambulation insane. Que nous avons bien guerroyé ! Que nous avons bien vaincu ! Je sens encore les scories de sang sec mangeotter la chair de sous mes ongles, tant le combat de cette journée fut mémorable ! Triomphateur, j’accrois ma gueule écaillée d’une barbe naissante pour lancer un sourire fauve aux ombres du soir qui défilent alentour, puis manque trébucher sur – que sais-je ! avant de pester et d’apposer une paluche molle contre le premier récif qui me vient en aide, râble courbé de trop chercher mon équilibre précaire.

« Hey ! Va torcher ta queue ailleurs fils de goret ! »

Ledit récif m’empoigne fermement le bras et le relâche avec la délicatesse d’un auroch. Ce phonème, toutefois, n’a rien d’un colossal ennemi, il pourlèche même mes tympans d’une finesse que seule la voix d’une femme peut posséder.

« Abélia », m’étonné-je avant d’abattre mes prunelles sur le vallon pansu que je viens d’empoigner à pleine main, un sein replet que je devine gîter avec paresse derrière les peaux et le lainage. « Ah, c’est toi… je croyais que c’était encore l’un des frères Ó Domhnaill – Conall, c’est pas mes trayons qui te parlent, lève le museau ! »

Ce n’est pas faute d’essayer, mais je sens dans mes veinules autant de capacité qu’il ne peut y avoir de force dans les pattes d’un nouveau-né. Grognant pour toute réponse, j’ausculte une ultime fois ce galbe recelé avant de sourciller et de dresser mon faciès ivre. Enfin, du moins en ai-je l’ambition, avant qu’un coup furieux ne vienne s’éclater contre mes lippes et ne m’arrache un rauquement de bête. Je recule aussitôt, paume claustrée sur ma bouche en sang.

« Par les dieux !! »

Contre mon palais, l’arôme du fer vient se rappeler aux papilles, identique au fumet lampé tout au fil de la journée sur la pleine d’Óg. Chiquant puis crachant mon glaviot carmin, je scrute le manche de hache avec lequel elle m’a heurté.

« Hah ! Conall le Fier, Conall le Loup ; Conall-qui-a-perdu-ses-burnes-dans-son-fond-d’bock, surtout ! »

Je la vois minauder, faire rouler son arme entre ses phalanges oblongues, ondine sortie des eaux pour venir assainir mon fieffé orgueil. Froissé, puis peu à peu goguenard, je désigne son coupe-gorge avec une morgue dégoulinant de ma plaie ouverte.

« Et tu compenses celles qu’il te manquent en t’réfugiant derrière ton jouet ? Dis-moi, combien d’ces chiens de Rua t’as enfilé, aujourd’hui ? A moins que ce soit eux qui t’aient (…) », prévisible, la naïade aux tresses de jais.

Je discerne son poing partir avant même qu’elle n’escompte me l’asséner, et d’une prise véloce, j’échancre son mouvement en bloquant son membre et en me retrouvant dans son dos, aussi près que ne le sont les flammes et leurs buches roussies. L’immobilisant de ces nœuds de muscles qui gambadent sous ma carne. Et contre son lobe d’oreille, j’émets à demi-mot :

« Tu vois ? Même soûl je t’écrase, femme…
Urh. Tu sembles oublier une chose… »

Contre mon aine, sa dextre évadée coulisse en serpentant sur les saillies de mes braies, puis vient empoigner avec vigueur mon membre ensommeillé. Les épaules pesantes s’ébrouent, et à la pudeur incertaine de mes péchés se suspend le réflexe d’un soupir magmatique. Et l’entrepreneuse de masser, sans laisser à mes bronches le répit d’un mot las venu rompre notre accointance bohème. Chaque inspiration insuffle à ma carcasse avinée la litanie d’un trouble charnel, et chaque expiration rutile d’un chant adulateur. A force d’emprise, l’étreinte s'alanguit en dénudant l’omnipotence de mon forfait et je finis par baisser ma garde, du moins suffisamment pour que sur mon épigastre éclose une sempiternelle douleur empuantie par le coude qu’elle vient de me lancer, animale. Encore ! N’a-t-elle pas fini de s’agiter et de se battre, cette furieuse louve ?! Courbé derechef, mon crin oscille puis reçoit cette fois une rotule venimeuse qui plante son courroux sur l’arête de ma mâchoire et je tangue, recule, me prends les pieds et tombe, défait, déchu : vaincu pour la première fois de cette si mémorable journée…

« C’est que t’es aussi piteux qu’ces consanguins d’Ó Domhnaill une fois qu’on te la lustre. »

Cette risette narquoise qu’elle m’exhibe comme un butin de chasse me cloue sur le sol, moi qui, même tombé, moi qui, même perdant, moi qui, même humilié, me surprend à la guigner comme un mortel sa déesse, et si la lune n’est cette nuit pas présente, c’est sûrement parce qu’elle l’a dévorée et enfermée dans la nitescence de ses billes émeraude. Crasseux et pataugeant dans le limon de notre terre fertile, je me dresse sur mes propres coudes et la regarde tourner les talons puis s’enfoncer dans les ruelles du village. Hagard et non moins tenaillé par une indicible hilarité que je crois être grivoise, mais que je saurai être, bien assez tôt, éprise…

Ϟ Ϟ Ϟ

XXXII HIVERS, CALÉDONIE.

« Elle m’a l’air d’avoir forci, ton épouse. Un digne héritier se cacherait-il sous sa panse ? »

Antique guerrier sénescent, Rónán scrute les cambrures d’Abélia depuis notre tablée qu’un immense âtre éclaire avec torpeur. Je passe de la viande de cerf que j’avale à grandes bouchées, à la silhouette féminine qui rapièce un peu plus loin. Si belle, mon aimée, que je pourrais mourir à chaque regard. Belle, et pourtant l’œil assombri, prunelle farouche qu’elle garde en constance sous ses paupières de fer, le minois attristé par l’unique secret que nous partageons et qui garnit nos cœurs d’un cadavre d’espoir ; nous avons beau essayer, tremper notre lit de sueurs pugnaces, aucune graine ne paraît vouloir prendre racine. Avec humeur, je relâche ma pitance et m’essuie les doigts rugueux contre le poitrail.

« Cesse te billevesées, l’ancêtre, tu es peut-être borgne mais pas aveugle. Elle n’a nullement forci, ce ne sont que les ombres, elles te jouent des tours comme d’affreux korrigans te grignotant l’encéphale. »

Son œil unique s’étire en un rire gras, prenant ma frilosité pour tout autre chose que ce qu’elle n’est réellement.

« Paix Conall ! Si ce n’est pas maintenant, ce sera demain. Je te sais aussi robuste que ton père, tes huit frères et sœurs sauraient m’en témoigner. Elle t’offrira le plus beau gaillard de toute la contrée, et le plus puissant ! Enfin, s’il a le bon sens de tenir la beauté de sa mère, parce que dans le cas contraire, il nous faudra nous contenter de sa puissance…! »

Le poing qui s’abat sur la table est fielleux, emporté par l’égide d’une contrariété sauvage que Rónán serait bien à des lieues de saisir. Je me lève avec, dans la trachée, de la cendre brûlant ce vocable fou de chagrin et qui ne transparaît pourtant qu’en une arrogante colère.  

« Ça suffit. Je suis fatigué. Là s’arrête notre huis-clos. Pense à regrouper les hommes à l’aurore, j’ai à vous parler. »

Nombre de responsabilités m’étreignent depuis que j’ai été fait chef de notre clan, et si l’honneur incombé gratifie mon âme d’une noble oriflamme, il reste que les interrogations sur ma lignée se sont elles aussi attisées en même temps que les implications de cette charge. Deux ans que je suis patriarche d’un peuple face auquel je me dresse seul, sans fils ni fille pour accompagner mes flancs, sinon que le visage pâle de ma bien-aimée que cette damnation affecte au centuple. Quel bien piètre tableau que celui-ci… Moulé dans un silence de pierre, je prends mes distances et traverse la salle avant de passer auprès d’Abélia, sur l’épaule de laquelle ma main se délasse un instant, pressant avec infinité un amour que je veux lui savoir éternel. Elle n’y répond que peu, concassant sur sa pulpe une risette pâle, sans plus me regarder.
Je disparais dans les ténèbres de notre logis, un foyer amputé de rires autres que ceux d’un vieux fou éborgné.


Ϟ Ϟ Ϟ

XXXVII HIVERS, CALÉDONIE.

Sous ma lame, l’ossature se rompt puis dégobille sur ma pelisse animale une gerbe écarlate. Assourdissante, la mêlée vrombit dans mes oreilles et jusque dans mes entrailles, tandis que nous frappons l’ennemi d’une aliénation commune. Si mes orbes se dégagent parfois des chairs que je tranche et des organes que mon arme emmaillote, ce n’est que pour veiller sur la carrure d’Abélia qui valse à ma droite. Je ne m’attarde pas sur cette grâce qu’elle possède lorsque ses pieds quittent le sol et qu’elle s’élance comme torrentielle, sur ses adversaires ; car je la connais. Je ne m’attarde pas sur la bravoure qui flue sous l’épiderme de ses nippes ; car je la devine. Je ne veux que la sauvegarde de sa vie, et périr pour elle s’il le faut. Mais ma guerrière, ma louve, est si tenace qu’elle parvient même à prendre de l’avance sur ma propre progression, et c’est un sourire carnassier qui éventre ma figure incarnate. Le dernier chien, il m’incombe de l’abattre ; j’écime son crâne en gardant la chaleur de son crin serré entre mes doigts visqueux, puis le soupèse de mon bras ballant et fait volte-face pour mirer les quelques trente autres guerriers qui finissent d’achever les sous-verges d’Addedomaros, des éclaireurs ayant eu l’audace de traverser nos terres.

« Vous les entendez, vous…? »

Les visages perclus de grenat se hissent à mon encontre, et je lève la tête de l'adversaire à hauteur d’yeux.

« … les sabots de leur roi s'en venant les sauver ? MOI JE N’ENTENDS RIEN », éructé-je avec hargne et mépris.

Les gorges des hommes et femmes tonnent de concert en levant leurs bronzes et fers, conquérants et enorgueillis. Puis les uns et autres partent dépouiller les macchabées, tandis que je lance sur l’herbe impure la relique de mon crime et rengaine dans une succion malsaine la lame de ma rage.

« Je porte ton enfant. »

Mes épaules vrillent et, brutales comme deux éclairs, mes prunelles tombent sur le portrait d’Abélia qui me contemplait jusqu’ici dans l’ombre de ma fierté. Mutique, j’ingère. J’ingère une prophétie à laquelle j’avais depuis des lunes renoncée, j’ingère les quelques mots prononcés comme si c’était la panacée de tous mes tourments, et je tangue comme j’ai pu tanguer des années auparavant, heurté par le coup qu’elle vient de m’asséner, sonné et groggy par cette force qu’elle a toujours su garder en elle, et qui, par ces syllabes, reluit comme un solstice d’été. J’ingère donc, et puis déglutis, et après avoir déglutit, un hurlement à briser les récifs de nos côtes se libère de mon gosier, invocation d’une délivrance face à laquelle j’avais pourtant fait mon deuil ; poings serrés, menton levé aux cieux anthracite, c’est haletant que je termine par poser à nouveau mes calots sur elle, et pour la première fois depuis les dieux seuls savent combien de temps, Abélia me sourit, d’un sourire emprunté à cette lune qu’elle n’a jamais plus relâchée. Le pas gauche et lourd, je la rejoins, m’effondre à ses pieds et, agenouillé, saisis ses hanches pour conglomérer son ventre à mon front. Le sel d’une mer tendre coulant sur mes joues.


Ϟ Ϟ Ϟ

XXXVIII HIVERS, TARENTE.

La touffeur.
Si le bastion de chair et d'arme qui se tient en face de moi est mon adversaire, la chaleur de cette soirée reste mon ennemie suprême. Elle colle d'une moiteur funeste contre les plaies ouvertes de mon corps et fait perler sur leurs ravins des gouttes d'une sueur moite. Moi qui ne suis grimé que du strict nécessaire serais tenté de plaindre le rival qui me lorgne derrière son armure et son trident. Mais je ne le fais pas. Non. Non, puisque dans mes iris flanche le cri d'une bête que je strangule de mon silence quiet, tout au plus interrompu par la respiration forte qui mugit entre mes naseaux. Il a suffit de quelques minutes pour que nos excroissances de fer ne viennent scier les dermes, et que nos coups répétés n'abîment nos carrures ; et dans le sable de l'arène, la danse des cadavres en sursis s'est profilée en averse de carillons métalliques.

Il m'a fallu du temps pour accepter leur aliénation commune, et plus d'une brûlure et d'un coup de fouet pour que l'on dompte mes réticences. Ces pendards m'ont définitivement soumis lorsque, pour mon premier combat, j'ai pu voir derrière les grilles la mise à mort de quelques âmes séditieuses qui avaient eu le courage de vouloir fuir : immolées sur un échafaud, les tarentins avaient orchestré ça comme une cérémonie incompréhensible à mes yeux païens, de laquelle ne se dégageait que spectacle et frivolité, mise en scène et fioritures. Le châtiment en soi ne m'avait pas semblé insensé, mais la propension de ce peuple à se distraire de la mort, déjà, m'avait terrifié.

Les cors de la folie ne doivent que trop sonner dans leurs crânes pour que leur raison soit à ce point éventrée. Je les ai longtemps crus envenimés par un poison, ou abêtis par leur soleil de plomb, mais me suis promptement rendu compte de leur fourberie mesquine lorsque de  ces jeux, j'en ai peu à peu saisi les règles et doctrines. Méticuleux, ces enfants cruels, c'est le moins que je puisse dire. Friands d'oisiveté et en perpétuelle guerre contre cette maladie qu'ils nomment ennui, incapables d'étancher leur soif triviale par eux-mêmes et se reportant de fait sur nous autres distractions afin de les régaler. Pires que des mauvais dieux, car fondamentalement médiocres, mais s'étant arrogé le pouvoir de vie ou de mort comme seuls les démiurges capricieux en possèdent le talent : le rire en bouche ficelé de mains applaudissantes. Écœuré par leur grâce démone, j'ai voulu dans un accès de faiblesse me laisser une fois partir, estropié de toutes part dans un combat auquel je voulus m'abandonner... Et quelle n'a pas été ma surprise ce jour-là, de constater que leur malveillance pouvait aller jusqu'à les farder d'une hypocrite bonté ; le public m'avait gracié, et quand bien même je n'eus réclamé ma missio, l'éditeur accorda leur verdict, me renvoyant en sang dans l'antre de ma survie. De ce putrescent miracle j'ai gardé les profondes cicatrices ayant bardée ma peau et ses tatouages. Ce soir d’ailleurs, mes stigmatiques luisent dans la canicule de l'arène.

J'ai, depuis, abandonné cette abdication des premières fois, et ai peu à peu nourri en mon for une agressivité cardinale que je pensais avoir oubliée sur mes terres natales. Et de ces terres, justement, j'en sustente ma mémoire de souvenirs lénifiants, figurant patrie et épouse dans l'espoir chevronné d'acquérir un jour l'affranchissement de mes chaînes. Si je continue victorieux, le dominus m'en a fait le serment, c'est libre que je repartirai dans quelques années. Et je veux bien les baiser, leurs pieds secs, si ça peut me permettre de retrouver un jour Abélia et notre enfant.

Mais encore faut-il que je remporte ce sempiternel combat et c'est sans plus attendre dans la canicule du face-à-face que je m'élance à nouveau sur le rétiaire, avant de forcer sur mes appuis et d'obvier son trident en me déportant de biais. Le mouvement n'est pas assez véloce pour que mon abdomen s'évite une longue blessure en surface, mais a le mérite de me rapprocher au plus près pour que d'un geste ample, ma première lame ne lui tranche le poignet armé et que de ma seconde, j'ébranche ses lombes puis sa colonne vertébrale. Je dois y mettre une force phénoménale pour que l'os ne se rompe du premier coup, et tandis qu'il beugle sa souffrance, je retire mon fer d'une vive dureté avant de reculer, essoufflé et endolori, mais la pupille alerte, cannibale. Il s'effondre dans une poussière moqueuse, et c'est ankylosé de toutes parts que je reviens jusqu'à lui, niellant son échine à ma sandale et l'écrasant avec domination. Mille gosiers déclament jugula, pensant m'ordonner leur décision unanime, quand de ma semelle j'ai déjà octroyé la délivrance à mon gibier en lui brisant la nuque. Je n'ai pas voulu attendre leur aval. J'ai préféré tringler leur opinion rancie et mettre au plus vite fin à l'agonie du martyr. Poursuivant toutefois mon rôle servile, c'est avec calme que je tourne mes yeux vers l'éditeur en faisant mine d'attendre sa décision totémique. Personne n'a rien vu, n'a rien compris, car un linceul de démence les aveugle tous, et solennel, je vois le pouce du virtuose basculer vers l'en-bas. C'est avec mécanisme que je me courbe, tire sur les mèches du combattant et l'égorge à ciel ouvert.
Et ces bêtes primitives de s'enthousiasmer, félonnes.


Ϟ Ϟ Ϟ

XL HIVERS, TARENTE.

La rumeur monte, clameur d’un massacre qui gouaille dans toutes les artères de la ville, qui dégorge ses entières folies contre les carcasses qu’elle frôle, puis consume. L’unanimité d’une panique fiévreuse creuse tous les crânes agités, et je dois avouer ne pas être en reste. Plus qu’une panique, c’est l’adrénaline du chaotique qui grince en moi, qui roule et puis aboie, me pousse à fendre les obstacles comme mes pairs tout autour ; à ceci près que je ne suis porté par aucune démence meurtrière, aussi je m’égare dans les pénombres du soir que le ludus dérobe dans ses quartiers, pour me frayer un passage hagard et aveugle. Aveugle de ce qui, véritablement, se joue ici. La mutinerie, bien que tacite au fil des mois – car murmurée par quelques bouches friponnes – a implosée en ce jour avec une majesté puante et corrompue. Mes pas traversent un corridor sur lequel gisent nombre de gardes, mais aussi quelques nitescences fauchées sans raison ; deux servantes, et un jeune homme que je reconnais avoir été l’un des apprentis aux cuisines. Le cruor de leurs âmes, sous mes sandales vétustes, provoque un bruit étrange, funeste et obscène tout à la fois, m’obligeant à allonger les enjambées pour éviter de piétiner boyaux et chaires meurtries. Avant de quitter le couloir, je décide qu’il est temps de parer mon avancée d’une arme au moins, et me saisis du premier glaive laissé pour compte sur le sol d’un rouge prodige. Le manche en poing, je rejoins les vagues d’esclaves et gladiateurs qui de concert se déploient vers les sorties, vers la lumière nous vagissant l’espoir d’un monde aboli ; celui de nos chaînes.

« CONALL !! »

Tout juste le pied dehors, le fumet d’une cité léchée par les flammes en bouche, je contorsionne l’épine en direction du phonème éraillé qui m’invective un peu plus loin. Segovax, l’œil dément, agite ses bras en direction de la villa. Puis disparaît à travers l’huis de l’entrée que d’aucuns auront enfoncé. Si les corps continuent de fluer autour de moi, véritables marrées que rien ne saurait endiguer, je perdure immobile, une ride féline plissant mon arête. Qu’est-ce que ce chien de gaulois a encore en tête ? Déjà peu éveillé en temps normal, je doute que son tas de muscles ne lui prodigue plus de sapience en un tel instant d’anarchie. Puis elle me frappe, l’idée, celle persistante qu’à s’évader du nid, autant trancher la tête du serpent. Et ce serpent, ce reptile naguère affairé à sa charge de tuteur pour bêtes encagées, il me doit une promesse. Une promesse bien plus saine que ce serment fallacieux de liberté vers lequel ils courent tous ; et après quoi ? Aller jusqu’aux portes de la ville sans passer par le fil des lames soldates serait déjà un exploit, s’échapper en terre ennemie en passant le plus inaperçu possible malgré nos sceau d’asservis : un miracle. Si toutefois je parviens à sauver l’inexcusable vie du dominius, alors, il est probable que je gagne la seule et unique distinction chère à mes yeux. L’affranchissement. D’un grognement rauque je traverse le flux à sens unique, bouscule des épaules ou cogne, puis me hisse jusqu’à l’entrée par laquelle Segovax s’est insinué. Après quelques foulées, je le distingue au loin, moissonnant sur son passage la moindre âme qui puisse nourrir sa rage, et d’un galop à peine dérangé par les cadavres jonchant le carrelage ici fastueux, je le rejoins avant qu’il n’aille plus loin. C’est sans un mot que je force mon glaive à pourfendre sa nuque, et sans un mot toujours, que je le laisse, mou comme un pantin, s’effondrer au sol, des piaillements halitueux pour tout hurlement. Le faciès démuni de la moindre salve miséricordieuse, c’est d’un pas instinctif que je poursuis ma route, plus quiet que si je n’avais à traquer mon gibier, mais tout aussi alerte au moindre son ou à la moindre vision. Au bas d’un escalier je fais halte.

Et La vois.

Il y a dans son regard un surin qui pourfend mon cœur, mais c’est d’une hideur de bête sanguine que je fais ployer mes orbes sur la carcasse de son pater, qui gît, véritablement, fauché par la Camarade. Et dans ma gueule, un orage de frustration létale tonne brusquement. Je suis arrivé trop tard, bien trop tard, et sur la nappe vermeille qui soupèse le dominus déchu, je vois s’écouler mes espérances, mes horizons. A la vision brouillée d’une colère froide et d’une affliction sans pareille, se nielle toutefois la déréliction farouche que l’oiselle placarde sur ses jeunes ridules. Et je la scrute, levant peu à peu mes prunelles exsangues sur elle, tâtant dans ma paume le manche furieux de mon arme. Il suffirait que je m’approche et ne mette un terme à ses piètres souffrances, et que je détale, que je détale loin, comme tous ces dogues insanes qui mugissent dans le quartier et sur les rondeurs de la ville. Mais dans l’agrégat de mes poussiéreuses convictions, il y a une voix à la douceur pâle qui m’intime faire de cette lame non pas une sempiternelle sentence, mais tout l’inverse de ce pour quoi je survis dorénavant ; le cadeau d’une vie. Aussitôt je monte les marches et d’une paluche tendue et écartée vers l’avant, en signe de reddition, clame d’un gravier terne et abrupt, frictionné par mon accent barbare :


« Faire confiance. »

Le geste que j’arrime, un instant, paraît n’être qu’un écho lointain à l’homme que j’ai jadis été. Celui patriarcal, bienveillant. Mes phalanges accostent son bras nu avec lenteur, apprivoisant sa peur et la mer de frissons qui la secouent. Puis je presse, et finis par l’attirer à moi. Lorsque enfin elle cède, c’est vers sa frêle menotte que ma pogne s’accroche. Puis dans un ultime regard, je m’assure de son accord et l’emmène à contre-courant.
S’il me faut taillader nombre d’autres opposants durant notre traversée, c’est sans la lâcher une seule fois que je m’y prends, et lorsque nous sortons sur les pavés publiques, ce n’est plus en tant fugitif que je mets un pied dehors, mais bel et bien esclave cette fois asservi à mon cœur.


© fiche par indi & born.to.die


Dernière édition par Conall le Lun 16 Mar - 6:35, édité 12 fois
Lun 9 Mar - 7:37
Re: Let’s fly, my falcon, be free.   




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Bienvenue beau brun cheers
J'ai hâte de découvrir d'avantage de ton personnage, vu que d'après ce que tu as montré dans la zone invité, ça promet Please en tout cas, tu sais où nous trouver en cas de questions Please
Lun 9 Mar - 7:39
Re: Let’s fly, my falcon, be free.   




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Merci beaucoup. Yeux roses
C'est si gentiment proposé, promis, je n'hésiterai pas !
Patricien
Lun 9 Mar - 8:00
Re: Let’s fly, my falcon, be free.   




Claudia Cassia
₪ Arrivée à Pompéi : 29/03/2013
₪ Ecrits : 2744
₪ Sesterces : 136
₪ Âge : 17 ans
₪ Fonction & Métier : Vestale

Cogito ergo sum ₪
₪ Citation: Qu'importe que le vent hurle, jamais la montagne ne ploie devant lui.
₪ Moi en quelques mots:
₪ Côté Coeur: Mon coeur ne peut appartenir qu'à Vesta, n'est-ce pas ?
Claudia Cassia
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Bienvenue parmi nous! cheers

Je suis heureuse de voir que tu t'es inscrit parmi nous et que tu aies trouvé un filon pour ton personnage prometteur ! Please

Bon courage pour ta fiche, à la moindre question n'hésite pas à contacter le staff.

Bonne journée ! Bwa
Lun 9 Mar - 11:32
Re: Let’s fly, my falcon, be free.   




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Bienvenue sur le forum !!
Patricien
Lun 9 Mar - 12:02
Re: Let’s fly, my falcon, be free.   




Lucius Pompeius Publicola
₪ Arrivée à Pompéi : 11/05/2013
₪ Ecrits : 2404
₪ Sesterces : 65
₪ Âge : 42 ans
₪ Fonction & Métier : Duumvir

Cogito ergo sum ₪
₪ Citation: Verba volant, scripta manent.
₪ Moi en quelques mots:
₪ Côté Coeur: Époux de la louve et amant de la vipère.
Lucius Pompeius Publicola
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Fassbender Bave
Bienvenue par ici, chez les fous sanguinaires tout mignons hem
Lun 9 Mar - 13:58
Re: Let’s fly, my falcon, be free.   




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Merci à vous. Pervers2
Plebe
Lun 9 Mar - 15:06
Re: Let’s fly, my falcon, be free.   




Tiberius Oppius Lucanus
₪ Arrivée à Pompéi : 24/11/2014
₪ Ecrits : 336
₪ Sesterces : 138
₪ Âge : 30 ans
₪ Fonction & Métier : Masseur et gérant des thermes de Stabie
Tiberius Oppius Lucanus
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Fassbender Bave

Bienvenue à toi, monsieur-je-veux-pas-parler-latin What a Face

Bon courage pour ta fiche, j'ai hâte de lire ce que ça va donner cheers Si tu as des questions, n'hésite pas !
Arene
Lun 9 Mar - 20:48
Re: Let’s fly, my falcon, be free.   




Priam
₪ Arrivée à Pompéi : 21/08/2012
₪ Ecrits : 4319
₪ Sesterces : 283
₪ Âge : 29 ans
₪ Fonction & Métier : Gladiateur pour la maison Lucretius

Cogito ergo sum ₪
₪ Citation: The Gods have no mercy, that's why they're Gods
₪ Moi en quelques mots:
₪ Côté Coeur: Gauche...
Priam
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Que de Bretons décidemment! Yaaa C'est un peu notre D-Day à nous en somme! PTDR

Bienvenue de plus près et plus officiellement, comme ma collègue Vettia, vu l'ébauche de perso que tu nous as proposé en zone invité, je suis très curieuse de découvrir en la version finale! Please

En cas de besoin, n'hésite pas à venir frapper à notre porte, à mes collègues admin ou moi! Please Que les Muses soient avec toi! Coeur
Lun 9 Mar - 21:49
Re: Let’s fly, my falcon, be free.   




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Invité
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Tiberius → je vous apporte un peu d'exotisme aux tympans voyons. Let’s fly, my falcon, be free. 2887435483
Piram → oui, j'ai vu ça, les vents septentrionaux fouettent de toutes parts ! Superman Un peu sous pression j'espère ne décevoir aucune attente alors. Let’s fly, my falcon, be free. 2214315666

Merci à vous deux !


Dernière édition par Conall le Mar 10 Mar - 3:42, édité 1 fois
Plebe
Lun 9 Mar - 22:07
Re: Let’s fly, my falcon, be free.   




Numerius Petronius Vop.
₪ Arrivée à Pompéi : 01/10/2013
₪ Ecrits : 1544
₪ Sesterces : 183
₪ Âge : 22
₪ Fonction & Métier : Décurion

Cogito ergo sum ₪
₪ Citation:
₪ Moi en quelques mots:
₪ Côté Coeur:
Numerius Petronius Vop.
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Un super début de fiche !

Bienvenue parmi nous cheers

Je rejoins les autres, il me tarde de voir toute l'histoire de ce personnage dont tu nous as fais une petite bande-annonce Sourire
Bon courage pour ta fiche
Lun 9 Mar - 22:09
Re: Let’s fly, my falcon, be free.   




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Prochainement sur vos écrans, l'Analphabète Celte. Arrow
Merci !
Esclave
Lun 9 Mar - 22:10
Re: Let’s fly, my falcon, be free.   




Themis
₪ Arrivée à Pompéi : 24/02/2015
₪ Ecrits : 409
₪ Sesterces : 170
₪ Âge : 20 ans
₪ Fonction & Métier : Favorite de Licinia Domitia

Cogito ergo sum ₪
₪ Citation: le loup dans la cité n'est qu'un loup, moi j'en suis le chasseur
₪ Moi en quelques mots:
₪ Côté Coeur: le faible aime, le fort s'oriente et apprivoise sa proie
Themis
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Bienvenue Yeux roses

Je vais éviter d'hurler face à Michael hem mais ...

Spoiler:

Bon courage pour ta fiche qui est déja bien entamée ^^
Lun 9 Mar - 22:13
Re: Let’s fly, my falcon, be free.   




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Invité
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Je me retiendrai aussi face à Tonkin…
Spoiler:

Merci demoiselle. hmmm
Esclave
Lun 9 Mar - 22:17
Re: Let’s fly, my falcon, be free.   




Themis
₪ Arrivée à Pompéi : 24/02/2015
₪ Ecrits : 409
₪ Sesterces : 170
₪ Âge : 20 ans
₪ Fonction & Métier : Favorite de Licinia Domitia

Cogito ergo sum ₪
₪ Citation: le loup dans la cité n'est qu'un loup, moi j'en suis le chasseur
₪ Moi en quelques mots:
₪ Côté Coeur: le faible aime, le fort s'oriente et apprivoise sa proie
Themis
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Mdr Clap Clap Clap tu m'as tué ! pervers

Je vais cauchemarder à cause de ces oreilles difformes !! hem
Plebe
Lun 9 Mar - 22:27
Re: Let’s fly, my falcon, be free.   




Manius Oppius Corvus
₪ Arrivée à Pompéi : 15/06/2014
₪ Ecrits : 386
₪ Sesterces : 2
₪ Âge : 28 ans
₪ Fonction & Métier : Masseur aux thermes

Cogito ergo sum ₪
₪ Citation: C'est la femme qui choisit l'homme qui la choisira.
₪ Moi en quelques mots:
₪ Côté Coeur: j'ai bien trop d'amour pour une seule femme !
Manius Oppius Corvus
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Bonsoir bonsoir !
Que de nouvelles têtes ces temps-ci et je ne peux que te féliciter pour ton choix d'avatar ! Fassbender, c'est la classe... Lunettes
J'ai dévoré le début de ta fiche et j'attends la suite avec impatience car ce personnage m'a l'air d'envoyer du pâté breton ! Bon courage pour la fin, donc et encore bienvenue au pied du Vésuve ! cheers
Mar 10 Mar - 5:33
Re: Let’s fly, my falcon, be free.   




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Invité
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Themis → Erh, à peine arrivé et je fais déjà cauchemarder ces dames... hem Arrow

Manius → Du patté gaélique voyons ! (Si c'est la même chose c'est pas grave, j'aime faire ma diva Arrow). Tout ça est super gentil, je te remercie bellâtre aux plumes de corbeau. Yeux roses
Patricien
Dim 15 Mar - 23:18
Re: Let’s fly, my falcon, be free.   




Claudia Cassia
₪ Arrivée à Pompéi : 29/03/2013
₪ Ecrits : 2744
₪ Sesterces : 136
₪ Âge : 17 ans
₪ Fonction & Métier : Vestale

Cogito ergo sum ₪
₪ Citation: Qu'importe que le vent hurle, jamais la montagne ne ploie devant lui.
₪ Moi en quelques mots:
₪ Côté Coeur: Mon coeur ne peut appartenir qu'à Vesta, n'est-ce pas ?
Claudia Cassia
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Avesoir ! Lèche

Quelle fiche ! Please Je pense que tu vas bien t'entendre avec un certain Ricinus toi XD

Il y a juste deux petites choses : attention c'est Laetonia maintenant, dans tes questions il reste quelques coquilles (mais j'imagine que tu avais rédigé les réponses avant le changement) et aussi il vaut mieux préférer le terme Goths, je crois qu'on ne peut pas vraiment parler d'Ostrogoths avant le II ou IIIeme siècle hem Tu vois ce sont des tous riquiqui détails qui n'affectent en rien à la qualité de ta fiche ! Please

Je te pré-valide donc sans plus attendre ! Yaaa En langage pompéien ça veut dire que tu peux recenser ton avatar, créer ta fiche de liens et venir flooder sur le floodinium si le coeur t'en dis cheers Une des copines devrait passer d'ici demain soir pour la validation définitive Yeah
Dim 15 Mar - 23:47
Re: Let’s fly, my falcon, be free.   




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Comme ma collègue, j'ai adoré lire ta fiche et j'ai vraiment hâte de voir Conall évoluer IRP Yaaa Du coup, une fois que les minis minis erreurs corrigées, je me ferais un grand plaisir de te valider Yaaa
Lun 16 Mar - 1:04
Re: Let’s fly, my falcon, be free.   




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Ouh ben mince, j'avais totalement oublié pour le prénom de la donzelle, oui ! PTDR
Je change cela de ce pas mesdames, grand merci pour vos compliments. Yeux roses
Lun 16 Mar - 11:26
Re: Let’s fly, my falcon, be free.   




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Invité
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Du coup, tout est parfait cheers
Bienvenue dans notre belle cité, charmant esclave cheers
Re: Let’s fly, my falcon, be free.   




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