Magnus

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Magnus incarné(e) par Nathan Ave, étranger! Je suis Magnus, fils de Abibaal. Né à Pella, il y a 33 ans, je suis d'origine grecque . La déesse Fortune a fait de moi un dieu de l'arène pour le ludus Lucretius et j'ai pour famille/maître(sse) mon laniste et les autres membres du ludus (à déterminer) Plus de 2000 ans plus tard, c'est Nathan qui m'incarne. Qui es-tu? Bonjour ! Je me prénomme Nathan, j'ai 18 ans depuis quelques jours. Je suis passionné d'écriture (Rôle-play/Lecture) et de sport. J'aime beaucoup converser avec les gens et j'adore le cinéma. Je (ça fait beaucoup de "je" veuillez me pardonner) suis un grand fan de Dwayne Johnson (malgré certains films). Côté musique j'aime beaucoup le rock (Black Keys entre autre). Voila je pense que c'est tout :)Si vous avez des questions je suis là ! Si je venais malheureusement à quitter le forum, j'accepte [/] que mon personnage soit adapté en scenario / [/] que le staff le fasse disparaître de Pompéi par mort ou départ (cochez selon vos préférences), et ce pour permettre à mes liens importants de ne pas être gênés. Mais ça n'arrivera pas.

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→ Ce que je pense de Pompéi
Cet endroit est rempli de romains, de politiciens et d'autres fripouilles, mais je l'aime bien, c'est aussi le lieu idéal pour trouver du sang, des armes et des adversaires dignes de ce nom.

→ Ce que je pense de la politique
Je n'ai jamais prêté une forte attention à la politique, ce qui ne tourne pas autour de moi ne m'intéresse guère. Je trouverai certainement un truc à faire pour influencer, oui certainement.

→ Ce que je pense des jeux
Les jeux ont toujours été dans ma nature, j'ai perdu une fois, maintenant je fais partie du jeu dans mon intégralité.

→ Mes souhaits, mes rêves, mes ambitions
Devenir un véritable héros, acclamé de la foule, acheter ma liberté et pouvoir un jour entraîner mes propres gladiateurs.

→ Ma pire crainte
Etre enfermé, entre cette sorte de claustrophobie probablement liée à ma corpulence et cette haine pour l'attente, je pense qu'il n'y a rien de pire que d'être en prison.

→ Heureusement, les Dieux veillent sur moi.
D'origines grecques je ne vénère pas les divinités romaines mais bel et bien celles de ma patrie. J'ai un grand respect pour Athéna et Zeus.

Aujourd’hui, je contemple de toute ma hauteur ce que je fus, durant ces trente années passées sur Terre. D’où je viens, puisque je ne suis pas né à Pompéi, mais bien à Pella, je vis le jour en plein hiver, mon père, forgeron comme son père avant lui, avait épousé ma mère par amour, c’est ce qui nous différenciait de cette noblesse dont tous les actes se retrouvaient expliqués sur papier. J’étais l’enfant de ce couple tout à fait commun, vivant dans une cité grecque. Du moins jusqu’au jour où un rival de mon père, le fit accuser de vol, mon père plaida bien entendu, mais devant cette affaire, les juges restèrent de marbre. J’avais dix ans lorsqu'ils l’ont enfermé  pour désobéissance. Nous fûmes, mes deux frères et moi, séparés de notre mère et envoyés à Athènes pour ramer sur une galère. Le premier voyage en mer fut apocalyptique, nous n’étions nullement habitués à ce genre de transport, et c’est à onze ans que je commençai à détester Poséidon, comment un dieu pouvait-il vivre sous cette couche bleue ignoble qui bougeait constamment ?

J’ai ramé durant encore cinq longues années, à seize ans, je dépassais d’une tête mes maîtres, à vingt, je les dépassais de deux. C’est à ce moment qu’ils décidèrent de me vendre, ce fut une romaine qui m’acheta, pour son simple plaisir. Moi, un homme grand, et fort, servant une femme de mon âge bien plus frêle. C’est certainement ce qui lui plut chez moi, personnellement, ça ne m’a jamais paru très dégradant, il fallait vivre, et mon sort était enviable. Puis elle me rendit ma liberté. Je m’étais juré de ne plus jamais remonter sur un bateau, c’est donc à pied que je voyageai jusqu’en Europe. C'est là-bas que je me lança dans le mercenariat, en effet la guerre faisant encore rage et les barbares furent ravis de m'accueillir. Je me battis donc à leur côté, durant quatre batailles. Ce que n’importe quel idiot aurait pu prévoir cependant, c’est la suite. En effet, tuer un romain est très grisant, mais se faire capturer à peine cinq minutes plus tard, ce n’est pas malin.

C’est donc comme ça que je rentrai en Italie, à Pompéi, et devinez comment ? A croire que ces romains avaient vraiment un problème avec les chevaux. Ce n’était pas la vie de galérien qui me déplaisait, c’était ces mois passé sur l’eau, j’aurais encore préféré être esclave dans un moulin.
Je fus vendu comme prisonnier de guerre cette fois, et ce fut un homme de la haute société qui m’engagea, pour être garde du corps. Il voulait un homme imposant et qui sache se battre. Je découvris plus tard que j’avais de la chance, jamais ce maître ne m’imposa de sévices particuliers. Je le protégeais, même si ma simple présence décourageait la plupart de ses ennemis, et en échange de ma loyauté, il me traitait bien. Puis ce fameux homme fut ruiné, par ses affaires, je n’ai jamais été au courant de ce qu’il faisait, ou du moins je n’écoutais pas. Ce fut un laniste qui m’acheta, la troisième fois qu’on me vendit. L'entraînement fut rude, croyez-moi, il y a une différence entre se battre aux côtés des barbares du nord et la vie dans un ludus. Je ne me battais même pas tous les jours d'ailleurs, la plupart du temps, je m'entraînais. Beaucoup de regards étaient sur moi, tous pensais que je serais mirmillon à la suite de mes années en tant que provocatore, mais cela n'arriva pas. Je suppose que le laniste a pensé que le spectacle serait plus impressionnant ainsi, mais après trois ans d'entraînement, ce qui est long je le reconnais mais j'avais énormément de réflexes adaptés à la guerre et non à l'arène, il m'envoya me battre contre des animaux. Je dois reconnaître que la première fois qu'on voit un félin, on a envie de se précipiter contre les grilles menant aux cages des gladiateurs. Mais je n'avais pas le droit, donc j'ai remporté mon premier combat, avec du mal, mais la foule était heureuse, le laniste aussi. Pour me récompenser, d'avoir survécu, il m'offrit le rôle de mirmillon dans les combats.
Aujourd’hui, mes pieds foulent de nouveau le sol de l’arène, mélange de terre battue, de sable, de sang et de sueur. Je ne sais pas pourquoi, mais je n’ai pas peur, la foule m’attend.