Octavia Licinia Camilla ~ Chaos is not a pit, Chaos is a ladder

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Octavia Licinia Camilla incarné(e) par Rachel Weisz Ave, étranger! Je suis Octavia Licinia Camilla, fils/fille de Tiberius Octavius. Né(e) à Rome, il y a 38 ans, je suis d'origine romaine. La déesse Fortune a fait de moi une(e) patricienne et j'ai pour famille/maître(sse) Caius Lucinius, mon époux, Tiberius Atius, mon fils aîné issu de mon premier mariage et Licinia Domitia ma fille avec Caius, Licinia Gaïa ma deuxième fille avec Caius        Plus de 2000 ans plus tard, c'est Zuz' qui m'incarne. Qui es-tu? Je suis étudiante en première année de chimie. Je suis passionnée par la musique, l'équitation et l'histoire ( surtout l'antiquité greco romaine). Voir la série Spartacus m'a donné envie de trouver un forum sur cette époque et après avoir longuement hésité, j'ai finalement craqué pour ce PV. J'espère me montrer à la hauteur^^ Sinon j'ai découvert le forum grâce à PRD.    Si je venais malheureusement à quitter le forum, j'accepte [X] que mon personnage soit adapté en scenario / [] que le staff le fasse disparaître de Pompéi par mort ou départ (cochez selon vos préférences), et ce pour permettre à mes liens importants de ne pas être gênés. Mais ça n'arrivera pas.

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   → Ce que je pense de Pompéi
 Pompei est bien loin d’avoir la splendeur de Rome. Mais chaque cité possède ses charmes, il faut juste les trouver et les mettre à jour. Je n’ai pas spécialement aimé la cité à mon arrivée mais visiblement elle me réussit. Cette fois, je n’ai pas perdu mon enfant en le mettant au monde. Je vois Pompéi sous un jour nouveau depuis la naissance de ma fille. Je prie pour qu’elle réussisse aussi bien à Caius. Cette ville est un nouveau départ.

   → Ce que je pense de la politique
La politique a toujours été un jeu dangereux. A Rome encore plus qu’à Pompéi. Je soutiens mon époux dans cela. Je le dois et je souhaite de tout cœur qu’il devienne l’idile de la cité. Je suis l’oreille et le soutien de mon mari dans la politique. J’apprends à travers ses récits de ses journées remplis en vue des élections. Cet art dangereux peut nous couter cher mais quoi qu’il arrive je soutiendrais Caius. Mais je prie de tout mon cœur, de tout mon être pour qu’il gagne ses élections.
   
   → Ce que je pense des jeux
   Les jeux sont un bon moyen d’apaiser une cité et les mœurs. Cela vide les esprits tourmentés du peuple mais aiguise ceux des gladiateurs et des politiciens. Je n’ai jamais été particulièrement friande des jeux et des combats. Certes le spectacle est époustouflant et sanglant à chaque fois. Mais c’est justement ce côté sanglant que je n’apprécie guère. De la violence gratuite, donner la mort pour satisfaire une foule. Un concept particulier que je ne comprends pas toujours. Mais j’y assiste quand je me dois d’y assister et je profite du spectacle.

   → Mes souhaits, mes rêves, mes ambitions
Mon plus souhait est de donner un héritier à mon époux. Lui donner le fils qu’il mérite. Les dieux nous ont accordé le bonheur d’un deuxième enfant. Puissent-ils nous en accorder un troisième et un garçon cette fois. C’est mes vœux le plus cher. Caius le mérite tellement. Après bien entendu, je souhaite que ma famille augmente son pouvoir au sénat et dans la vie politique des romains. Je veillerais à ce que ma famille ne manque de rien et qu’on puisse rester souder jusqu’à ce que les dieux nous réclament auprès d’eux.

   → Ma pire crainte
   Ma crainte est de voir ma famille se morceler. Qu’on m’arrache mes enfants et mon époux. Cela est ma plus grande crainte. Les voir partir loin de moi et rester seule et impuissante face à cela. Mais cela est surement la plus grande crainte de toute femme aimant sa famille. Je n’en ai point d’autres de plus fortes que celle-ci.

   → Heureusement, les Dieux veillent sur moi.
   Les Dieux sont parfois capricieux. Et en ce qui me concerne, ils l’ont été longtemps. J’ai prié Junon de m’accorder des enfants mais elle me les a repris à leur naissance ou alors qu’ils n’étaient encore que dans mon ventre.  Peut-être que notre mariage fut précipité avec Caius mais le passé et le passé. Je pris Junon tous les jours la priant de bien vouloir m’accorder un enfant. Mes prières semblent avoir été entendu car j’ai pu mettre au monde une fille il y a peu. Maintenant je la prie de m’accorder un fils.

   Mon cher époux était invité à une réception et en bonne épouse-modèle, je le suivais. Bien que j’aurais préféré dans la villa car j’étais enceinte, jamais je n’aurais autant regretté de pas être venu à cette réception. Alors que je me tenais au bras de mon mari, mon regard croisa celui d’un homme. Caius Licinius, fraichement venu de Pompéi. Il venait à Rome pour commencer une carrière politique. En un regard, il m’a intrigué. J’ai abandonné le bras d’époux pour me diriger vers cet homme. Je ne croyais pas au coup de foudre, mais Vénus, Cupidon ou Éros frappa à ce moment-là. Son caractère était fort et son ambition sans limite. Mon cœur appartiendrait à Caius jusqu’à ce que les dieux me rappellent.

Nous étions jeunes et insouciants du danger. Nous avons alors commencé une relation sous le nez de mon époux. J’étais l’épouse-modèle et de l’autre l'amante enfiévrée par un amour sans limite. J’ai cherché des moyens d’annuler mon mariage, mais aucune solution ne pouvait venir m’offrir à Caius en femme libre. Mais il fallait que je trouve une solution, quel qu’en soit le prix. Je ne voulais pas vivre éternellement cet amour caché. Nous avons alors cherché à élaborer des plans pour tuer Atius. J’étais prête à porter le deuil et à me marier avec Caius ensuite. Ce dernier avait trouvé des appuis au sein du sénat et sa carrière était lancée. Plus rien ne tenait enchaîné à un simple préfet. Après tout en étant une cousine éloigne d’Octave August, je méritais nettement mieux qu’un préfet.

Notre plan était prêt mais tout ne se passa pas comme prévu. Un soir, Atius rentra plus tôt que prévu alors qu’il était censé être en voyage et nous découvrit dans les bras l’un de l’autre. Jamais je n’ai eu aussi peur de lui. Il rentra dans une rage folle et s’en prit à Caius. Je ne pouvais pas rester là s’en rien faire. L’adrénaline me fit faire une chose impensable. Je me saisis d’un petit poignard non loin et sans une once d’hésitation, je tranchais la gorge de mon époux. Il n’était plus et je pouvais vivre mon amour avec Caius en pleins jours.

Nous nous sommes mariés rapidement, selon certains, trop rapidement mais les soupçons disparurent bien vite. J’offris, un an après notre mariage, à Caius une fille qui avait hérité du caractère tempétueux de son paternel. Mais ce fut le dernier moment où Junon nous bénit. Aucun des enfants que j’ai portés depuis Licinia n’a vu le jour. Mort-né ou alors ils n’ont vécu que quelques semaines. Les dieux étaient bien cruels. Me punissaient-ils d’avoir tué Atius et de mettre rapidement marier avec Caius ? Je n’en savais rien.

Les années ont passé mais mon amour pour mon époux ne faiblit pas. Je le soutiens dans son ascension du pouvoir. Bien que parfois nos relations pussent être tendues, comme le jour où notre fille dans sa jeunesse, a demandé à son père de bénir son union avec un simple soldat. Je n’avais jamais vu Caius dans tel état. J’ai eu beau le supplier de ce calmé, mes paroles se heurtaient à un mur. Mais comme tous les orages, il a fini par passer. Nos disputes sont parfois violentes mais nos réconciliations sont toutes aussi fortes.

Nous avons récemment quitté Rome pour Pompéi. Une décision qui m’a bien surprise. Pourquoi nous éloignons si loin de Rome ? Mais nous nous sommes rendus dans la cité natale de mon époux. La ville m’a paru bien petite par rapport à Rome, moins glorieuse. Mais j’ai dû m’y habituer, me refaire un cercle d’amie bien placé. Mais ma vision de la cité change quelque peu. Junon m’a accordé le plaisir de porter un nouvel enfant en mon sein. Je l’ai prié pour qu’elle me donne un fils. Un héritier Licinii digne de Caius, car même si j’aimerai de tout cœur que Tiberius soit reconnu comme le fils de mon époux, quelque chose empêche cela de se faire.

J’ai accouché dernièrement, de manière délicate. J’avais tellement peur de perdre cette enfant, mais Junon a continué à nous bénir et j’ai mis au monde une petite fille. J’aurais préféré un garçon mais cette petite fille était un cadeau des dieux. Le Dies Luscritus eut lieu quelque temps après la naissance de l’enfant. Une soirée qui aurait dû être glorieuse pour notre famille, mais un quelqu’un vint assombrir la réception en écrivant un mot infâme sur notre mur. J’espère de tout cœur que ce renégat sera vite arrêté et châtié pour ce qu’il a fait à la maison des Licinii.