Flavinia

(c) Javen

Flavinia incarnée par Georgie Henley Ave, étranger! Je suis Flavinia anciennement Flavia Cato, fille de Remus. Née à Salerne, il y a 11 ans, je suis d'origine romaine. La déesse Fortune a fait de moi une esclave/ancilla et j'ai pour maîtres les Licinii Plus de 2000 ans plus tard, c'est Hana qui m'incarne. Qui es-tu? Je suis une rpgiste depuis plusieurs années, néanmoins c'est bien la première fois que je me tente à un tel contexte. Je vais lire certainement plusieurs fois toutes les annexes présentes sur le forum pour m'aider à m'y adapter. Je travaille à plein temps mais je me connecterais plusieurs fois par semaine. J'ai la vingtaine et espère me plaire par ici    Si je venais malheureusement à quitter le forum, j'accepte [X] que mon personnage soit adapté en scenario / [] que le staff le fasse disparaître de Pompéi par mort ou départ (cochez selon vos préférences), et ce pour permettre à mes liens importants de ne pas être gênés. Mais ça n'arrivera pas.

(c) Javen

→ Ce que je pense de Pompéi
Pompei, une ville pleine de sagesse, de richesse et pourtant, Flavinia n'en restait pas moins sa captive. Ce fut dans cette ville qu'elle commenca son statut d'esclave et dans cette ville que périt son père. A chaque recoin de la ville, une bourse bien remplie permettait aux hauts placés de se distinguer des autres. Ils avaient tout ce qu'elle n'avait jamais possédé, un nom de famille, une demeure, un territoire et une notoriété. Elle les haissait. Un jour, elle se montrerait impitoyable et sa colère se déverserait quitte à en perdre la vie.

→ Ce que je pense de la politique
La politique lui importait peu. Comment une enfant de onze ans pourrait elle seulement y trouver de l'importance lorsque ses journées étaient rythmées par les taches ingrates que les Lucinii lui donnaient ? Elle n'a que faire des enjeux de Pompei, des jeux de pouvoirs entre les différentes figures importantes de la ville ou encore des manigances autour des prochaines élections. Lorsqu'elle prendra de l'âge peut être commencera t'elle à s'y intéresser de plus près.

→ Ce que je pense des jeux
Les noms des gladiateurs apparaissaient souvent au centre des commérages surtout lorsque de nouveaux jeux approchaient à grands pas. Si leur célébrité ne faisait qu'enfler, la petite Flavinia n'y voyait que les meurtriers de son père. A six ans seulement, elle avait vu les sourires carnassiers sur le visage des soldats qui emportaient son géniteur loin de sa portée, pour l'emmener à une mort certaine dans l'arène. Elle ne connait pas le nom de son bourreau et n'a jamais assisté aux jeux de peur d'y voir la souffrance sur le visage des vaincus. A ses yeux d'enfants, les jeux étaient cruels; Ils traitaient ses semblables comme de vulgaire morceau de viande conduit à l'abattoir alors que la foule s'amusait devant tant de spectacle.

→ Mes souhaits, mes rêves, mes ambitions
Des rêves ? Quels rêves ? Ils ont été réduits à néants lorsque sa vie d'enfant a été meurtrie par les abus de son oncle, la mort de sa mère et celle de son père. Sans oublier son changement de statut passant de la plèbe à esclave. Elle avait bien sûr souhaité sa propre mort pour rejoindre sa famille dans l'au delà avant de raviser ce jugement en la mémoire de son père. La jeune fille survivait rien de plus et n'avait d'autres aspirations que de survivre jour après jour.

→ Ma pire crainte
Sans doute la peur de décevoir la mémoire de ses parents. Elle s'appliquait à vivre pour eux et non plus pour elle même. A vrai dire son existence n'avait que peur d'importance à ses yeux. Elle avait vu suffisamment d'horreur en six années pour une vie entière.

→ Heureusement, les Dieux veillent sur moi.
Son père lui apprit à vénérer les dieux et leur donner l'importance qu'ils méritaient. Parmi eux, elle en appelait très souvent à la bonté de Vesta, la déesse qui protégeait les femmes, mais également les Mânes, priant pour que son âmes n'appartiennent pas à l'au delà. Elle vénérait également Jupiter en l'honneur de son père, figure emblématique parmi tous les dieux. Elle avait également appris à honorer les Lares et les Pénates, protecteurs des foyers afin d'en appeler à leurs clémences. Si les événements passés, comportaient suffisamment de méfaits pour la détourner de sa foi, en réalité elle ne fit qu’accroître. Elle s'imaginait que de tels malheurs étaient perpétrées par la colère divine. Afin de la calmer, elle priait plusieurs fois par jour sans qu'elle ne puisse leur offrir quoique ce soit en retour.

713-718 Les premiers pas sur terre

L'aube se levait à peine alors qu'une femme, à demi allongée sur son lit, poussait de toutes ses forces pour libérer l'enfant de ses entrailles et voir le fruit de cet amour qu'elle portait à son mari. Son corps dénudé, s'humidifiait à mesure que le temps s'écoulait et pour cause, les contractions se faisaient plus présentes jusqu'à ce que le corps de l'enfant ne daigne se montrer. Finalement son oncle la tenait entre ses mains, petite, fragile et fripée. Impossible d'identifier une future beauté tant ses joues étaient gonflées et sa peau bleuie par le travail mais l'homme fut heureux de la voir enfin arriver. Il la déposa doucement dans les bras de sa mère, qui, entre temps, s'était permise de s'allonger pour souffler enfin de cette libération. En l'absence de l'homme qu'elle chérissait, la jeune maman  décida de la prénommer Flavia. Son père était absent durant cette étape importe. Il avait en effet choisi de s'engager dans la légion afin d'honorer sa nation. Un souhait qui n'était sans conséquence puisqu'il ne voyait sa famille que par intermittence. La jeune enfant se souvenait à peine du visage de son géniteur mais le connaissait au travers des nombreux récits contés par sa mère, qui ne tarissait pas d'éloge à son sujet. Elle le considérait ainsi comme un héros invisible, qui se débarrassait des vilains afin qu'elle puisse dormir sur ses deux oreilles sans s'inquiéter des horreurs de ce monde. Une vie paisible et innocente qu'elle vivait avec sa mère, son grand père ainsi que son oncle. Néanmoins, son grand père finit par concéder son dernier souffle et les laisser ainsi dans les mains de son oncle paternel.

718-719 Plus forte que la douleur

Les liens du sang ne se choisissaient pas. La petite Flavia approchait des six ans, lorsqu'elle surprit son oncle et sa mère dans une position compromettante. L'homme riait aux éclats alors que sa mère pleurait tout en étouffant les cris que sa gorge semblait vouloir lâcher, afin de ne pas inquiéter son enfant. Sa petite voix s'exclama "maman ?" laissant les yeux de la jeune femme se poser de façon horrifiée sur sa petite princesse qu'elle voulait protéger. L'homme ne sourit que d'avantage à cette découverte alors que l'enfant fuyait dans sa petite pièce à vivre. Elle ne comprenait pas ce qu'il se passait; A cinq ans à peine comment pouvait elle décrypter ce qu'elle venait de visionner ? Le soir suivant, son oncle se faufila auprès de sa nièce tout en la sermonnant de les avoir surpris. La curiosité était un vilain défaut. Sans vraiment penser au danger qui la guettait, elle s'emmitoufla sous ses draps. Cette nuit là, elle perdit son innocence d'enfant. Sa mère était quant à elle, inerte sur le sol, assommée d'un coup de revers de la main. Ca lui plaisait d'avoir le contrôle sur deux femmes laissées à ses bons soins. L'enfer ne faisait que commencer. Tous les jours, l'enfant priait les dieux du retour de son père en un seul morceau, elle priait pour qu'il arrête les atrocités qui les attendaient. Elle finit par aller voir une voisine, en pleure, les larmes ne cessaient de couler le long de son visage, et elle susurra les mots "mon oncle il est toujours dans la chambre de maman". Des mots suffisant pour laisser les ragots dans la ville. L'un des habitants, prit alors le partie d'envoyer une missive au front à l'attention de Lucius Flavius pour le prévenir de la situation.

Finalement, ses prièrent s'exaucèrent lorsque son père rentra à la maison. L'enfant nourrissait l'espoir de retrouver sa vie d'avant auprès du héros qui la protègerait du parasite. Malheureusement, son retour ne fit qu'empirer la situation. Une violente dispute éclata le soir entre ses deux parents. Apeurée, elle positionna ses mains sur ses oreilles afin de les boucher. Il n'était pas question d'y participer et pas question de croire une seule seconde que leur amour s'arrêterait. Le lendemain, elle fut surprise de voir père les mains salies par du sang frais. Il caressait doucement sa joue alors qu'il tremblait. Elle n'en comprenait pas la raison, ni à qui appartenait cette substance rouge qui s'imprégnait sur sa peau. La réponse ne se fit pas attendre lorsqu'elle fut emmenée auprès du corps froid et livide de sa mère, sont sa gorge était lacérée par une lame. L'enfant ne cherchait pas un couple, elle voulait simplement revoir sa mère, la tenir dans ses bras, la revoir sourire, écouter ses réprimandes. Ses petites mains s'étaient posées sur le corps de celle qui possédait une place importante dans son cœur. Les larmes s'accumulaient sur le rebord de ses yeux, roulant alors le long de ses joues. Elle restait inconsolable.

Le pire était à venir. Sans même y faire attention, ses affaires étaient empaquetées rapidement. Son père l'avait prise par la main pour l'emmener avec lui. Il voulait partir loin de cette maison, loin de cette boucherie. Seulement, les soldats rentrèrent bruyamment dans la maison afin de s'emparer de  son père. Certain ricanait déjà de le voir divertir le peuple dans un combat à mort, perdu d'avance. Un autre s'empara se son corps pour la porter loin de tout ça. Flavia pleurait à chaude larme tout en criant "Nooooooooooooooooon papa ..... papa me laisse pas.... papaaaaaaa". Son dernier cri fut déchirant. Sa voix tremblait par la douleur qu'elle ressentait. Une forte pression bloquait sa respiration. L'anxiété, la peur se chamboulaient dans son esprit alors qu'un homme lui annonçait déjà sa condition d'esclave. Elle n'avait plus le droit à un nom de famille et son prénom fut également troquée par Flavinia. Au fond, son existence n'avait plus aucune valeur. Son cou et ses poignées furent enchainés alors que sa carcasse attristée, fut posée dans une charrette à barreau en bois pour la conduire jusqu'à Pompei.


719-725 Les chaines seront toujours là

Six mois passèrent sans avoir été achetée par un dominus. A chaque vente, elle était laissée de côté, trop maigre à leur goût ou encore trop jeune. L'enfant ne leur serait d'aucune utilité avant quelques années, du temps qu'ils n'avaient pas le loisir de perdre. De plus, la jeune fille ne répondait à aucun ordre, elle fixait seulement un point dans l'horizon, les yeux complètement éteint, et l'envie de vivre au plus bas. Elle refusait de se nourrir ou de boire lorsque l'ordre lui était donné, si bien que deux hommes n'étaient pas de trop pour lui faire avaler sa ration. Une esclave morte ne leur rapporterait aucun denier sans quoi, ils l'auraient déjà délaissé dans un coin de la ville. Une nouvelle vente fut organisée et contre toute attente, la jeune Licinii réclama son achat. Un caprice qui fut sondée par deux fois avant d'accepter. Il s'agissait d'une famille très importante, une chance dans son malheur. Seulement, ce choix ne lui fit ni chaud ni froid, elle se laissa simplement ramenée sans opposer de résistance.

L'enfant maigrichonne laissa place à une petite fille qui mangeait les repas qui lui étaient attribuées. Certes le gout n'était pas au rendez vous mais elle n'avait pas à se plaindre. Depuis plus de quatre années, elle servait ses acheteurs du mieux qu'elle le pouvait. Elle redoutait la présence de son dominus, à la fois imposante et charismatique, elle jalousait sa domina qui restait une mère aimante auprès de ses enfants. Quant à Themis, une jeune femme asservit tout comme elle, jouait les tyrans auprès de l'enfant dont elle faisait réaliser les tâches ingrates qui lui étaient données. Si pour le moment, Flavia donnait l'impression d'être docile et à l'écoute de la moindre de ses paroles, elle trouvera le moyen de le lui faire payer. Sa vie n'était conduite que par l'espoir de vivre le jour suivant. Au fond, la brunette se refusait à croire à une nouvelle liberté; Elle nourrissait une haine sans nom envers ceux qui possédaient la vie qu'elle aurait souhaité avoir. Sa colère s'amplifiait au point de lui donner des envies meurtrières. Chaque soir, dans sa chambre, elle utilisait un couteau volé dans les cuisines, sur un poteau en bois pour s’entraîner à frapper. Lorsqu'elle se sentirait suffisamment en confiance elle frapperait, quitte à en perdre la vie, quitte à déshonorer son père et semer le trouble dans l'esprit de ses parents qui veillaient très certainement sur elle. La peur de grandir se faisait oppressante, dans une année voir deux tout au plus, elle passerait du stade enfant à femme, une étape qu'elle voulait à tout prix éviter. La lassitude la prenait, incapable de penser comme toute enfant saine d'esprit. Il n'était pas question de jouer, ni de se mêler aux autres, elle voulait juste se faire oublier. Honteuse, l'image du visage de son père s'effaçait à mesure du temps, suffisamment pour qu'elle soit incapable de le reconnaître si elle les croisait dans la rue.


Les liens :

Remus alias Lucius Flavius - son père, son géniteur, l'homme qui a épousé sa mère. Bien qu'il était plus souvent partit que présent, elle adulait son père, tel un héros de la nation suite aux nombreux récits que sa mère lui contait. Elle se souvient difficilement de son visage. Seuls des flashs lui rappelaient ce qu'elle avait vécu, le corps inerte de sa mère, son père couvert du sang de son oncle mais aussi la peur d'être séparée du lui au moment de son arrestation et celle de le savoir mort de manière barbare. Elle restait en vie pour faire honneur à sa mémoire mais aujourd'hui tout ce qu'lele souhaitait c'était le rejoindre de l'autre côté, loin de toute cette peine qu'elle ressentait.

Caius Licinus Murena - son dominus. L'homme de la famille Licinii dont la place importante se laissait entrevoir par un charisme imposant. Elle le craint bien qu'il n'ait jamais porté la main sur elle. Seul des mots rudes se firent entendre en guise de remontrance et elle espère bien ne pas réiitérer l'expérience.

Octavia Licinia Camilla - sa domina. La femme de Caius, la traitait avec fermeté mais elle était toujours juste et ne l'accablait pas des erreurs des autres. Néanmoins, Flavia ne la portait pas dans son coeur. Cette femme possédait la chance que sa mère n'avait pas eu et donc la vie qu'elle aurait préféré avoir. L'envie de se venger se faisait plus pressante.

Tiberius Attius Augustus - Il est de loin le membre de la famille Licinii qu'elle préfère bien qu'il n'en porte pas le titre. Il n'a jamais été désagréable à son encontre, un geste suffisant dans l'esprit d'une enfant pour le considérer comme une bonne personne.

Licinia Domitia - sa domina. Ce fut à sa demande que son corps affaibli et frêle fut transporté dans la demeure de la famille haut placée. A sa demande, l'enfant fut achetée comme esclave. Cette jeune femme restait une énigme, impossible à décrypter. Elle n'arrivait pas à pointer son caractère néanmoins, elle vite remarquée son attitude différente envers une autre esclave sans en connaitre la raison. Si elle se gardait bien de le révélait, elle espérait percer son secret.

Licinia Cornelia Laelia  - sa domina. Elle était bien la seule à laisser en paix et c'était tout ce que souhaitait l'enfant. Une relation qui lui convenait à merveille.

Themis - esclave et connaissance. Cette jeune esclave a trouvé le moyen de lui faire faire ses basses besognes pour la libérer des tâches ingrates qu'elle ne souhaitait pas faire durant la journée. Qu'elle se méfie car si aujourd'hui, elle ne bronchait pas devant ses demandes abusives, il se pourrait bien qu'un jour, elle se venge de bien des façons.