FLOODINIUM ₪

Publicola, le démodé Mon cher papounet invente toujours de surnoms si classes
En tout cas, hâte de lire ta réponse au dies, il est temps que ce ne soit pas toujours moi qui prenne tout hein

Pauvre Lici (viens dans mes bras pendant que ton père ne regarde pas )... D'un côté, s'il ne t'avait pas fait endurer tout ça, tu ne serais pas aujourd'hui cette si brillante princesse des vipères. Moi je le remercie :greeen:

Dire que je parlais juste de sa manière de me traiter au Dies
Mais tu n'as pas tord, il a toujours été méchant avec moi *part se réfugier dans les bras de Publicola*

 

Gaston était un homme sans histoire. De sa conception, il ne se rappelait pas grand chose, mais, sans croire forcément à la réincarnation, il sentait qu'il y avait eu un avant, un monde d'air pur et de liberté, un monde de torture et de mort. Et puis les ténèbres. Ce tunnel sans fin, qu'il semblait toujours avoir connu, ce conduit tortueux, serpentant à l'infini, aux parois roses comme la peau d'un porcelet, ridées comme l'épiderme d'un de ces chiens de Chine, que l'on nomme Sharpei et dont l'aspect prouve que le ridicule ne tue pas. Encore plus que pour les pangolins. Mais ne nous égarons pas, pas comme Gaston qui restait encore et toujours égaré dans ce dédale labyrinthique (admirez la tautologie), poussé de l'avant par il ne savait qu'elle force inconnue. Peut-être était-ce là ce qu'on appelait le Destin, qui vous pousse malgré vous vers votre fin. Mais pouvait-il y avoir seulement une fin à cet univers infini ?

De toute sa vie, pour autant qu'il s'en souvienne, Gaston n'avait jamais était long, grand, gros, imposant, à l'image de certains de ses confrères. Il avait la face plutôt lisse, sa couleur brune était bien affirmée, ne s'encombrant pas de nuances secondaires et de mauvais présage. Mais il restait ridiculement petit, quoique un peu rond, semblable en tous points à un ballon de rugby, mais d'une taille tellement insignifiante qu'il eut pu servir à un tournoi des 6 nations de souris, ou tout au plus de rats. Ou à leur propre top 14, les voies de la fortune sont impénétrables. Mais top 14 ça reste pas mal quand même au niveau de la notoriété. Tout dans son aspect reflétait un caractère certes humble, mais capable d'être énergie, légèrement plaisantin, mais, dur et renfermé sur lui-même, capable de faire face aux pires épreuves de la vie, à son destin de merde.

Et puis il y avait eu ce jour. Ce jour inouï, presque désespéré. Ce jour de libération, ce jour lumineux, après des années de luttes intestines. Il voyait enfin le bout du tunnel. Expulsé de ce dédale, enfin, il se retrouvait dans un espace certes semblable au précédent réduit en de maints points, mais plus vaste, plus spacieux, et d'où on percevait, légèrement, comme un courant d'air frais, un parfum lointain, fugace reflet d'une vie passée, et à jamais perdue. Il y avait eu du monde à séjourner en ce lieu, lui semblait-il, nombre de ces confrère avait vécu ici, pour quelques instants. Ses prédécesseurs étaient plus massifs, plus nombreux, lui avait-on dit. Tous avaient dû se restreindre à ce lieu, vivant l'un sur l'autre, coincés là sans pouvoir bouger. Gaston était seul, désespérément seul en ce qui lui semblait être au moins un palace, seul , si l'on exceptait ce liquide sirupeux, mi-jaunâtre, mi-brunâtre, dans lequel il séjournait. Mais il était au chaud, et était bien, en cette vaste demeure.

Ces temps bénis ne devaient pas durer. Il s'était souvent demander pourquoi ses prédécesseurs avaient quitté l'endroit. Peut-être étaient-ils trop nombreux. Mais alors, pourquoi avaient-ils tous évacué la place ? Pourquoi abandonner ce confort bourgeois ? Il ne savait pas alors, il ne comprenait pas que cette coquette demeure n'était que la cave du monde extérieur, un endroit où on les laissait murir, pour les offrir aux appétits du vaste monde, à la fringale de leur destin...

Les murs douillets se transformèrent brusquement en funestes étaux, il sentait de violentes contractions parcourir l'endroit, se sentit pressé, se sentit poussé, expulsé... On l'expulsait, on l'expulsait de ce lieu béni, de sa propre demeure ! Non, pas sa propre demeure, il ne devait jamais avoir été que de passage en ce lieu... On le poussait, et lui ne voyait qu'une paroi infranchissable, une muraille sans la moindre faille. Si, là, là... Un orifice, fort étroit, un trou réduit vers lequel les forces de la nature le poussaient. Il ne pourrait jamais passer, c'était bien trop étroit... Si, déjà l'endroit se dilater, alors qu'il se débattait, l'ouverture s'écartait légèrement, alors qu'il se contorsionnait pour passer. Il allait passer, il réussissait enfin... Déjà, sa tête passait. Il faisait froid dehors, un vent glacial le giflait, et, en dessous de lui, le vide... Il s'extirpa de l'orifice. Et ce fut la chute. Infinie.

Il vit avec horreur la surface de l'eau se rapprocher, à toute vitesse, alors que l'air sifflait à ses oreilles. Il creva la surface, se perdit dans les profondeurs aqueuses, sans en toucher le fond, mais déjà Archimède le rappelait à la surface. Avec une large bouffée, il respira cet air frais, cet air glacial... Que lui était-il arrivé, où était-il ? Dans un lac, assurément, si ce n'était dans une mer, si ce n'était dans un océan... Il ressentait toute l'amertume de son aventure. On l'avait expulsé, plongé dans un monde sauvage, inconnu. Il ignorait tout des dangers qui pouvaient le guetter. Y avait-il là le moindre prédateur, le moindre allié ? Il tentait tant bien que mal de s'agiter, pour ne pas sombrer en hypothermie, mais la chaleur douillette de sa vie antérieure n'était plus qu'un doux souvenir, et il ne pouvait plus qu'affronter ces eaux glaciales.

Soudain, une feuille massive, légèrement orangée, chuta lourdement vers lui. Il n'eut qu'à peine le temps de distinguer les préhistoriques motifs gravés à même la paroi, déjà, il se retrouvait coincé dessous, ne pouvait plus bouger, empêtré dans cette pseudo odeur de mandarine (ne me jugez pas, c'était juste pour le fun. Et il y avait des petits nounours sur l'emballage). La feuille, devinait-il à ces traces qui la maculait, avait été se frotter à cet orifice, par où il était sorti. Mais pourquoi ? Pourquoi ? Il ne comprenait pas, il ne comprenait plus, tout cela dépassait son entendement... Il ne servait à rien de chercher à comprendre, il lui fallait tenir, lutter, pour survivre... Il en vint d'autres, de ces feuilles massives, l’assommant presque, lui mettant la tête sous l'eau, temporairement, le menaçant de noyade. Mais il luttait, désespérément. Il ne voulait pas mourir ! Il ne voulait pas ! Et puis...

Et puis ce fut le maelström. Tous les éléments, réveillés par il ne savait quelle furie, se déchainèrent brusquement, sans que le moindre signe ne put laisser prévoir un tel soulèvement... C'était l'apocalypse, le jour dernier, des trombes d'eau immenses, si hautes qu'il n'en voyait pas le sommet, se perdant dans les brumes de l'infini, c'était la fin, c'était la mort qui l'attendait, sans le moindre doute. Il se sentait emporté vers les noires profondeurs de ce monde, alors que, sous l'effet de cette tornade aqueuse, l'océan se creusait en une spirale sans fin, le conduisant aux tréfonds de ce monde... Il tentait de lutter, mais ces force dantesques étaient au delà des siennes propres. Pouvait-on lutter contre les puissances de la nature, pouvait-il lutter contre les dieux ? Il allait au devant de sa perte, courait, courait à la ruine et à la fin du monde. Le siphon l'emportait, il se débattit une dernière fois, en vain.

Adieu, monde cruel, eut-il voulu articuler. Mais c'était trop tard. Tout était déjà fini.

Et de toute façon, une merde, ça peut pas parler.



Cathos, à ton service.

Je...
J'en aurais presque la larme à l'oeil je pense...

Oh mon dieu   
Vous m'avez vraiment manqué en fait   

Toi aussi mon petit suspi   

Ça oui tu nous as manqué! Ça fait plaisir de voir que tous les chemins (ra)mènent à Pompéi!

@Murena : Retiens-toi !

@Suspi : je vais pouvoir à nouveau te botter le derrière !

Cnaeus => Et moi je vais pouvoir de nouveau botter le derrière de ta femme    

Notre Suspi, tout en finesse et en élégance!

Bah quooooué ?   

Toi, tu m'as pas manqué.



Mais ne t'inquiète pas, Canichou devient de plus en plus méchant, je saurai m'occuper de toi l'heure venue....

Spoiler:

Themis peut en témoigner.

Oh oui mon Suspi ! Botte-moi les fesses

Et ne t'inquiète pas pour Canichou. Il joue au gros dur, mais il ne fait pas le poids face à toi   

Neme Je savais que tu serais d'accord petite coquineuuuh

Nan, mais Neme est d'accord, cela dit ne l'appelle pas petite coquine, parce qu'elle pourrait se vexer.

Canichou, quand tu vends les Loreii aux invités, tu vends du rêve. Treeeeembleeeeez morteeeeeeeeeeeels, nous allons régner sur le mooooonde !   

Deux jours de plâtre jusqu'au cou (non je ne suis pas tombée d'un échaffudage ) mais la satisfaction du travail acompli!

Accompli aussi au Dies!   
Bon allez, que le coupable se dénonce, montrez vos mains... Qui a du rouge sur les doigts?

J'ai adoré la réponse et j'ai hâte de voir la suite ♡

J'ai un alibi, j'étais au cinéma...

Neme sort tout de suite son alibi C'est louche ^^

*se dit que cela va devenir un cluedo version pompei*

Cnaeus Loreius Tacitus a écrit:

Spoiler:

Themis peut en témoigner.

Ma foi il a manger toutes les poubelles de Pompéi ce raton laveur !!!!!   

Murène chérie a écrit:

Accompli aussi au Dies!
Bon allez, que le coupable se dénonce, montrez vos mains... Qui a du rouge sur les doigts?

Moi j'avais les mains occupées avec tes petits fours trop gras.

Je suis pas non plus coupable ... j'étais occupée avec Praedita et ensuite avec Arria !