Flavia Pompeia Lupida ◘ Quels sacrifices ne serait-on pas prête à faire pour sa famille ?

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Flavia Pompeia Lupida incarné(e) par Lena Headey Ave, étranger! Je suis Flavia Pompeia Lupida, fille de Numerius Flavius. Née à Pompéi, il y a 38 ans, je suis d'origine romaine. La déesse Fortune a fait de moi une patricienne et j'ai pour famille Lucius, Marcus, Pompeia Aurea, Pompeia Virginia, Flavius, et Flavia Albina. Plus de 2000 ans plus tard, c'est Thalia qui m'incarne. Qui es-tu? j'ai une vingtaine d'années bien tassées malheureusement, et si j'ai traîné mes frusques jusqu'ici c'est parce que c'est la toute première fois que je vois un forum de ce genre et que WTF ! c'est juste une idée sensationnelle ! Bon c'est la première fois que je joue un perso si vieux, mais Lupida était juste troooooop géniale pour que je passe à côté !! Surtout que j'ai eu ma période mythologie à fond où je connaissais tout sur le bout des doigts. Après Pompéi je connais mal, mais je compte sur vous pour me dire quand je me trompe x) A part ça, la seule série que j'arrive à regarder en ce moment c'est GOT, enfin, j'ai deux épisodes de retard mais ça se rattrape vite ça ! Et c'est bientôt les vacannnnnnnceeeeeeeeeeeeees ! Oui parce que je suis en formation pour devenir éducatrice ! Donc stages, dossiers, exposés, créations, conférences, rédactions... Tout plein de choses qui font que faut savoir choisir ses priorités et que les séries auront bien le temps d'être visionnées en 2 mois. A part ça... ben quand j'ai des sous j'aime bien aller au ciné, d'ailleurs y a plein de films qui vont sortir cet été et début de l'année prochaine aussi. Et... je vais arrêter là avant d'écrire un trop grand roman En tout cas j'espère que je vais me plaire ici

(c) vanaheim

→ Ce que je pense de Pompéi
Pompéi, ma demeure, ma cité. Elle est si belle et si grande, qu'il ne me viendrait même pas à l'idée de la quitter. Je prie les dieux de la préserver et de la protéger. Je souhaite la prospérité à mes gens et à mon peuple. Peut-être que ma position y est également pour beaucoup, mais qu'importe, j'aime cette cité, elle me remplit d'orgueil, elle m'a offert un surnom qui me remplit de fierté. Elle fait parti de moi tout comme je fais parti d'elle selon le peuple qui la compose. Que serait Pompéi sans sa Lupida ?

→ Ce que je pense de la politique
La politique a fait parti de mon existence depuis mes noces jusqu'à ce jour. Mon mariage était un acte d'ambition de la part de mon père et à ce jour, je suis une conseillère de l'ombre, la conseillère sage et douce de mon mari. Et tout acte publique n'est rien d'autre qu'une ramification de tout ceci. Car c'est par eux que j'exprime mon soutien plein et entier à mon époux, en paraissant à ses côtés, en organisant des actes de charités, en apparaissant sur les murs de la cité au moment des élections, en ne laissant aucun esclandre éclabousser notre famille. Ainsi, c'est bel et bien un monde que je connais et dont j'arpente les coulisses allègrement.

→ Ce que je pense des jeux
Les jeux sont avant tout un outil politique, un moyen de satisfaire la population, de l'occuper à autre chose qu'à exprimer son mécontentement, même s'il y a tant d'autres gestes prouvant de la générosité de la maison des Pompeii. Je dois reconnaître que certains jeux sont intéressants et éveillent la curiosité, mais d'autres ont une issue trop inéluctable pour me plaire. Ceux-ci m'ennuient... les fauves par exemple. Mais en ce qui concerne les gladiateurs, il m'est déjà arrivé de me lever en l'honneur de l'un d'eux, reconnaissant son courage. Ou bien, par pur acte de générosité désintéressé, d'aller le féliciter en personne et de lui apporter de l'eau. Les risques font parti du jeu et ma réputation ne s'est pas tissée grâce à la distance, elle s'est faite par de petits et de grands actes. Certains parlent d'orgueil et d'arrogance que de croire que je ne risque rien, mais j'en ai conscience, mes gardes veillent sur mes pas et la politique n'a rien d'un jeu d'enfant. Et je crois oui, que je suis orgueilleuse, car toute ma famille est source de fierté et d'arrogance.

→ Mes souhaits, mes rêves, mes ambitions
Ahhh l'ambition. Quel mot si simple et puéril pour désigner le plus grand des destins. Je rêve de grandeur, de prospérité, de voir mon mari à jamais à la tête de cette cité et ma famille en sécurité. Le monde, le mien du moins, pourrait se résumer ainsi. Je n'ai qu'un seul souhait, le bonheur des miens. Mes rêves sont à la démesure de ceux de mon époux. Presque rien n'est hors de porté. Presque.

→ Ma pire crainte
Que l'on découvre la vérité sur Marcus. Je crains la réaction de mon époux que je ne supporterais pas de perdre. Sans oublier la honte qui risquerait de nous couvrir si cela était rendu public. Mais et puis ? Personne ne le sait et je préférais endurer milles tortures plutôt que d'avouer cette vérité publiquement que je nierais avec toute la ferveur d'une femme bafouée. Je m'attirerais la protection du peuple qui rejettera le blasphémateur. Quand dans l'ombre d'une alcôve, je l'avouerais à Lucius s'il me perçait à jour. Mais jamais cela ne devra se produire. Junon, je l'ai tant priée pour obtenir sa protection.

→ Heureusement, les Dieux veillent sur moi.
Je suis une croyante, l'honneur de voir ma fille cadette rejoindre les Vestas a été une joie sans fin à mes yeux. Tant parce qu'elle rejoignais un destin intelligent que celui-ci pouvait ouvrir d'autres portes politiques. Mais mes prières vont tout particulièrement à Junon, la protectrice des femmes. Isis également pour sa toute puissance. Il m'arrive également de prier la triade dans son entier pour apporter sagesse et protection à l'entièreté de ma famille. Vesta pour des raisons semblables. En vérité, je veille à honorer aussi souvent qu'il m'est possible, chaque divinité pour n'en mettre aucune en colère contre les Pompeii. Ils existent. Ils dominent. Et je les prie, tous autant qu'ils sont, car je suis leur plus fidèle croyante.

La vie n’a rien de tendre, on la prétend ainsi parce qu’il n’y a pas d’autres choix, sinon la mort serait le meilleur écueil, l’unique, l’ultime, la salvation tant attendue. L’époque était venimeuse. L’époque se voulait perfide et douloureuse. Ce fut dans une famille prestigieuse et républicaine que Flavia vit le jour, ravissante poupée blonde au regard curieux… mais abandonnée aux mains des serviteurs pour être élevée. Son père n’étant pas un homme très présent, bien trop ancré dans l’univers de la politique et sa mère était de ces femmes qui négligent leurs responsabilités pour s’abandonner entre les bras de la vie mondaine pleine de luxes et de futilités. Ce fut pour ces mêmes raisons qu’à la naissance de sa sœur, ce fut elle qui l’éleva, elle qui devint ce substitut de mère alors qu’elle était encore si jeune. Magnifique, elle ne tarda pas à le devenir. Sa blondeur, la finesse de ses traits, son élégance, ses gestes précis, cette nonchalance exquise qui s’esquivait de son être capable pourtant de démontrer d’une douceur incomparable… Mais sa vie la faisait se sentir si seule, terriblement, sous toutes les responsabilités qui lui incombaient… Elle trouva ainsi du réconfort auprès de l’un de ses amis d’enfance, Caïus. Il n’y eut jamais aucun sentiment autre qu'amical de son côté, juste cette passion passagère, un béguin d'adolescente. Il était là, présent, lui offrant une tendresse qui avait déserté le toit de sa famille bien des années auparavant. Et puis, sous le déshonneur, il est parti, disparaissant du jour au lendemain sans demander son reste, en abandonnant son amie.

Le monde se voulait cruel ? Ou peut-être que non. Car déjà son père concluait, arrangeait son futur mariage qui ne tarda pas à la conduire droit dans les bras d’un autre homme, Lucius. Elle n’avait que quatorze ans alors. Quatorze printemps qui l’avait vue naître, embellir de jour en jour. Elle s’était inclinée face à son futur époux alors qu’elle savait que l’enfant d’un autre grandissait dans ses entrailles. Les Dieux étaient cléments. Les Dieux avaient veillé sur elle et la protégeait de l’infortune qui n’aurait pas tardé à la jeter aux fauves. Terriblement ambitieuse, Flavia accepta son destin sans même rechigner, l’embrassant même de toute son âme et de tout son corps, emportant avec ces épousailles des esclaves trop bavards qu’elle fit rapidement taire. Il n’y avait rien eu entre Caïus et elle, tout ceci n’était qu’une erreur. Une misérable erreur qui ne devrait jamais entacher de son ombre son destin. Dès le premier soir, elle s’offrit à Lucius sous une douceur et une innocence… malgré que cette dernière n’était pas entièrement vraie. Néanmoins, Lucius n’était pas Caïus, il ne la toucha pas de la même manière, ses baisers avaient un autre goût, une autre saveur. Un parfum d’intouchable, de cette fierté venimeuse qu’elle retrouvait aussi en elle. Il était beau, séduisant, fort. Il était… puissant.

Seulement de quatre ans son aîné. Mais quatre années changeaient tout, sa blondeur captivait les plus jolies filles de Pompeï. Elle le savait convoité et malgré le mariage arrangé, n’aurait pu être plus honorée d’être à ses côtés, plutôt qu’à celui de nul autre. Les murmures dans les couloirs et les ruelles le glissaient, ils formaient un beau couple et ils n’auraient su penser plus juste que cela. Puisqu’en effet, un lien se tissa si rapidement, si profondément, une sorte de coup de cœur qui vous étrangle, vous immole sur une roche telle une Andromède de la mythologie grecque. Inéluctable imprévu qui vous délivre et vous enlace. Flavia s’éprit de cet homme, retrouvant des parcelles de son être en lui et, surtout ce même reflet de cet amour qu’elle ressentit pour celui qu’elle ne cessait de découvrir, d’apprendre à connaître. Et alors que son ventre s’arrondissait, la patricienne ne cessait de se rendre aux temples, allant prier Junon de la protéger et de lui être favorable, suppliant Isis de rendre son enfant fils de son époux. Car au fond de toute cette histoire, elle aurait tellement voulu que le nourrisson à même son ventre soit celui de Lucius, que ce fut entre ses bras qu’elle ait pu autrefois s’abandonner. Elle craignait tellement qu’il puisse ressembler à Caïus, sa plus grosse erreur, mais elle n’y sacrifierait pas cette vie qui grandissait dans son ventre, l’aimant déjà de toutes ses forces.

Lui. Marcus. Ce fils qui vint bientôt au monde. Cet héritier de celui qu’elle aimait tendrement, férocement, Lucius venait d’avoir un fils, ainsi allait en être les seules paroles qui se déverseraient de ses lèvres à partir de ce fameux jour. Jamais la vérité ne trépasserait volontairement de ses lèvres, jamais la fière et arrogante Flavia ne bafouerait le mensonge dont elle enveloppait sa famille pour une raison ou bien un autre. Le monde pourrait bien s’écrouler qu’elle garderait les lèvres scellées sous la promesse faite à Junon. Si la vérité venait à se savoir… à moins d’être acculée, que la vérité se soit échappée de sa boîte de Pandore, elle nierait, mentirait, préserverait tant le père que le fils qu’elle regardait grandir avec cette même appréhension qu’il ait des airs, des mimiques, une once de ressemblance avec cet ancien amant et ennemi de son mari. Par extension également le sien. Mais jamais Marcus ne lui ressembla, il avait bien plus hérité de son côté de la famille qui pouvait promettre aux plus perfides des détracteurs qu’il était bel et bien le fils de Lucius. Ainsi sous ce premier mensonge pourtant fait par amour, par fierté et protection, Flavia su trouver sa place aux côtés de son époux, dévoilant une intelligence redoutable fardée d’une douceur dont on ne pouvait qu’adorer ressentir la caresse lancinante, de celles qui promettent monts et merveilles ou bien une sentence bien plus funeste si l’on en venait à vouloir toucher à sa famille. Dès les premiers instants, elle fut un soutien sans faille pour son époux, présente, apaisante, conscience dans ses conseils glissés du bout de ses lèvres douceâtres et enjôleuses. Elle ne forçait rien, n’imposait rien, l’influençant dans ses décisions tout d’abord l’air de rien, quand au fil des années, il en aurait conscience pour certaines choses et viendrait de lui-même la questionner… Frêle Lupida, comme on la qualifierait alors, capable d'apaiser la violence de son époux qui rechercherait cet apaisement de l’esprit aidant à mieux réfléchir, à prendre des décisions moins radicales et plus mures.

Puis son père mourut, laissant à la charge des nouveaux époux celle de la petite sœur de Flavia que Lucius n'eut d'autres envies, que politiques, que de la promettre à un homme, le décurion Spurius Cassius. Bien sûr, cela n'avait rien d'un mariage d'amour, mais qui pouvait se venter d'en faire en ces temps reculés ? Lupida avait eu la chance de s'éprendre de son époux et de pouvoir tisser avec lui une relation hors norme, aussi fut-elle présente pour sa jeune sœur, devenant pour elle une amie, un soutien, mais aussi une confidente. Elle l'écoutait, la conseillait, adoucissait son sort du mieux qu'elle pouvait, se doutant sous ses œillades de la jalousie qu'elle portait à son union. A sa position. A son caractère. A ce lien qui l'unissait à Lucius envers et contre tout. A deux, ils étaient bien plus forts.

Complices se faisant confiance, restant épris l’un de l’autre au fil des années s’écoulant… ne glissant entre eux qu’un seul et unique mensonge… la filiation génétique de Marcus, mais elle le nia, l’enterra dans un recoin de son âme à la faveur de Junon et d’Isis qui préservèrent son secret. Son fils était celui de son époux, elle était presque parvenu à s’en convaincre, car au fond, ce n’était pas tant qui l’avait engrossée qui avait une importance, mais bel et bien celui qui l’avait élevé. Caïus n’était et ne serait jamais rien aux yeux du petit garçon qui se mit à grandir, tandis que sa mère tombait une nouvelle fois enceinte à la faveur des Dieux qu’elle remercia et pria quotidiennement avec la ferveur de sa position, montrant l’exemple et ayant réellement une foi inébranlable suite à ses premières années aux côtés de Lucius. Visage qui assure au nom de son époux des actions de charité publique qui la laissent paraître pour une femme généreuse. Ce qu’elle est effectivement derrière son masque d’arrogance, cette fierté, ce port altière et ce calme légendaire qui pourtant se fissure une fois dissimulée derrière les murs de sa demeure, ou plus précisément de la chambre conjugale. Mère qui mit au monde une première petite fille aussi blonde que son père et elle pouvaient l’être. Puis un an plus tard une seconde, son ventre se montrant relativement fertile en ce sens. Ainsi sa famille s’agrandissait et il était d’une évidence mesquine qu’elle ne comptait très certainement pas laisser qui que ce soit toucher à sa famille, lui faire du mal, attaquer ses filles, son fils ou son mari. Cette attitude protectrice a laissé le peuple lui offrir ce surnom qui semble à présent lui coller comme une seconde peau… Lupida… la louve. A l’image de la louve fière, forte, protectrice et maternelle qui offrit son lait aux deux fondateurs de Rome : Romulus et Remus. Elle n’y a vu là qu’un hommage, une nouvelle fierté à être ce qu’elle était, à poursuivre… mais elle n’avait besoin de l’aval de personne, elle savait ce qu’elle faisait, elle était tout simplement elle, dans toutes ses manigances et ses intrigues veillant à offrir la paix et le calme dans sa demeure, s’avérant être la médiatrice entre les différents membres de sa famille, ce cœur qui fait battre à l’unisson tous les autres, le souffle qui les entraîne plus haut, toujours plus haut. L’énergie. L’étincelle. La matriarche d’une famille pourtant patriarcale en apparence. Mais peut-être n’est-elle finalement que les deux, car Flavia ne supporterait pas de perdre celui pour qui son cœur ne cesse de s’enhardir et prier pour sa protection dans les ruelles mesquines de la politique dans laquelle toute sa famille s’ignore.

Mais pas seulement, car celle que l’on estime être l’une des plus belles femmes de l’Empire est loin d’être chaste, elle est loin d’avoir emprunté le voile, et celui-ci n’assure de rien… puisque sa plus jeune fille n’a rien d’une douce créature sans défense, alors qu’elle trouvait la sécurité par ce biais qui avait fait sourire la mère qu’était Flavia, la trouvant si rusée et intelligente. D’autant plus qu’il n’y avait pas meilleur place et honneur pour leur famille… quand son aînée trouvait épousailles auprès d’un vieil homme qu’elle-même aurait eu toutes les peines à rejoindre dans un lit. Mais il était le choix le plus judicieux et le plus prévenant dans les prétendants que son père envisageait pour elle et dont elle a éloigné le choix de certains qui lui semblaient… de mauvais choix pour la sécurité et le bonheur de sa fille. L’ambition n’était pourtant pas l’un des traits les plus prononcés d’Aurea… Mais les femmes ne choisissent que peu souvent leurs époux, il faut savoir tisser la toile de sa vie avec habileté. Ainsi, Lupida est de celle qui conspire et complote avec intelligence et ruse pour la préservation de sa famille. Celle qui serait prête à tant de sacrifice pour les protéger tous autant qu’ils sont. Intransigeante dans sa sentence et sa vengeance. Elle est cette femme respectable à tout point de vue, dont la réputation rayonne et flamboie dans toute la fougue et la force de son caractère qui est loin d’en faire une dame soumise et insipide. Malgré ses trente huit ans, elle reste magnifique et convoitée, mais d’une fidélité rageante pour les plus insistants. Dangereuse lorsqu’on la pousse dans ses retranchements, il serait idiot de la penser sans défense et incapable d’agir en conséquence, car à une autre époque, il ne fait aucun doute qu’elle aurait été à la tête d’une puissante entreprise et qu’elle aurait dévoré jusqu’au dernier de ses concurrents. Merveilleuse stratège, sublime politicienne, elle possède même ces mots qui charment et vous noient sous le miel de son timbre doux et délicat, tout comme chaque millimètre de son être. L’argent résonne entre ses doigts, changeant plusieurs fois de mains pour assurer la discrétion de la première identité. Elle sait y faire. Elle sait s’y prendre.

D’ailleurs, le dernier de ses agissements a été de convenir avec son époux de partir avec Albina dans un lieu secret, pour qu’elle y donne naissance à un enfant qui devrait être abandonné. Sauf que face à sa jeune sœur qui ne désirait pas l’abandonner ainsi, Lupida céda, lui concédant qu’elle le ferait passer pour sien avec l’accord de Lucius, pour que l’enfant ne grandisse pas élevé par des inconnus. Flavius resta ainsi dans les jupons de la matriarche, s’attachant à elle comme si elle était réellement sa mère. C’est son odeur qui lui est familière. Elle qu’il réclame lorsqu’il en a besoin. Elle. Rien qu’elle. Était-ce réellement une bonne idée ? Il est désormais trop tard pour le regretter, quelle que soit la douleur d’Albina. Flavius est considéré aux yeux de tous comme l’enfant de Lucius et de Lupida, et il ne saurait en être autrement.

Pompeï. La belle. La grande. La puissante. Le réclame ! Alors que Caïus est à présent de retour dans la cité. Mais il n’est rien, que Junon en soit témoin. Rien si ce n’est un danger pour sa famille qu’elle fera en sorte d’éloigner.

► Fille du Concil Numerius Flavius, issue d’une prestigieuse famille républicaine.
► S'est occupée et a pratiquement élevée sa jeune sœur Flavia Albina.
► Une vingtaine d'années auparavant, a entretenu une liaison secrète avec Caius Licinius, son ami d'enfance, chez qui elle trouvait du réconfort.
► Il est parti avant de la savoir enceinte.
► S'est retrouvée mariée avant que son ventre ne s'arrondisse à Lucius.
► Sait qu'il n'est pas le père de son premier enfant, mais le souhaiterait tellement au fond d'elle.
► A refoulé la vérité. Marcus Pompeius Fortunato EST le fils, l'héritier de Lucius. Il ne ressemble en RIEN à Caïus qui n'a été qu'une erreur sur son parcours. Une erreur de jeunesse qui aurait pu lui coûter si cher.
► Bras droit et soutien le plus fidèle dans la course au pouvoir de son mari.
► A eu deux filles : Pompeia Septima Aurea et Pompeia Virginia.
► A fait passer le fils illégitime de sa sœur, Flavius - 2 ans, pour le sien pour éviter le déshonneur sur sa famille.