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 Ulysse et si on pariait que c'est moi qui gagne ?



POMPEII, TERRA DEORUM ₪ :: Population recensée
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Arene
Jeu 2 Mai - 19:32
Ulysse et si on pariait que c'est moi qui gagne ?    




Ulysse
₪ Arrivée à Pompéi : 02/05/2013
₪ Ecrits : 787
₪ Sesterces : 1
₪ Âge : 25 ans
₪ Fonction & Métier : Rétiaire chez Lucretius

Cogito ergo sum ₪
₪ Citation: La dignité une fois perdue ne se récupère jamais.
₪ Moi en quelques mots:
₪ Côté Coeur: Tout va bien, merci.
Ulysse
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(c) Gritsou
Ulysse
incarné par Henry Cavill
Ave, étranger! Je suis Caeso Bassius, fils de Marmecus Bassius. Né à Capoue, il y a 25 ans, je suis d'origine romaine. La déesse Fortune a fait de moi un dieu de l'arène et j'ai pour famille mes compagnons du ludus


Plus de 2000 ans plus tard, c'est Zo& qui m'incarne. Qui es-tu? toujours la-même
(c) Gritsou
Pompéi & moi

→ Ce que je pense de Pompéi
C’est une ville prospère, une petite Rome. Ceci dit, je ne pense pas avoir un avis particulier sur cette ville. Y’a du beau monde, de beaux balcons, mais à part ça moi mon quotidien c’est le ludus.

→ Ce que je pense de la politique
Je suis un gladiateur, qu’est-ce qu’un gladiateur va s’immiscer dans les affaires des grands de ce monde? Cependant… J’aurais tendance à vous dire, que j’aimais la République de César car il donnait du pouvoir à la plèbe, mais aujourd’hui il y a un Empereur alors il y a un Empereur. Beaucoup de gens se plaignent, manigances des vengeances, mais honnêtement est-ce que la couleur du vin a changé depuis? Est-ce que les filles des rues ont arrêtés de nous offrir leurs soins? Le monde est toujours le même.

→ Ce que je pense des jeux
Je n’aime pas ça, tout ce sang… Non ça va, je rigole! Fallait pas faire cette tête! Je suis un gladiateur après tout, et un gladiateur volontaire de surcroît. Je ne sais pas si ça me rend meilleur, je ne crois pas. Mais j’aime la pression de la foule. Voir l’amphithéâtre tourner autour de nous, cela me donne l’impression d’être tellement important. Bien plus important que d’être un riche commençant de Capoue. J’aime avoir peur, peur de la mort, peur de l’adversaire. Mais ce que j’aime par-dessus tout c’est tenir mon filet et mon trident et achever dans un dernier cri de fureur avec mon poignard. Je ne suis pas un sanguinaire. Je ne tue pas pour tuer. Pour moi c’est un jeux, sauf que ceux qui sont sur le sable ne peuvent pas se permettre de perdre la partie. J’ai toujours été comme ça ; joueur. Je me fie aux dés qui sont lancés. Et quel jeu meilleur que la gladiature?

→ Mes souhaits, mes rêves, mes ambitions
Je n’ai jamais nourri de grands rêves, ni de grandes ambitions. J’ai eu envie d’avoir une femme, j’ai été fiancé puis je l’ai perdu. Pourquoi avoir de grands rêves? De grandes envies? Personnellement, je trouve que ça vous bloque dans l’instant présent. Je préfère laisser la vie s’emparer de moi, de mes sens et guider mes pas. Aaah si, j’ai quand même un souhait, ne pas mourir tout de suite. Je crois que c’est pas négligeable.

→ Ma pire crainte
De ne plus être maître de ma destinée. Les gens pensent, à tort, que je ne lui déjà plus étant donné que je suis un gladiateur : mais c’est faux.

→ Heureusement, les Dieux veillent sur moi.
C’est qui qui à écrit la phrase du dessus ? Certainement pas moi? Les Dieux veiller sur le petit Caeso? Je ne pense pas, non… Quoique… Je vénère Vénus, pour m’avoir accueillie dans sa cité. Et… je vénère Poséidon, Dieu des mers et des océans et je pense, secrètement, qu’il veille sur moi lui aussi. En général, les autres, ne se sont jamais vraiment manifesté à mes côtés… Mais, il est bien évidemment que je suis quelqu’un de croyant et de pieux

Mon histoire

Ils me jettent violemment au sol, si dur, si froid. J’ai mal, mais je suis enfin seul. Seul pour quelques heures, jusqu’au levé de l’Aurore. Je ne dormirai pas. Je ne m’abaisserais pas à gaspiller ces quelques heures, pour rêver de choses que je n’aurais plus jamais. Je veux m’en souvenir aujourd’hui car peut-être demain, il sera trop tard. Chaque moment de cette nuit est précieux. J’ai eu vingt-cinq hivers ce mois-ci. Des hivers d’hiers et des hivers de demain je dois me souvenir de tout. Je dois me souvenir de tout pour pouvoir te raconter, à toi étranger, les moindres détails ma vie passée et ma vie qui ne sera plus. Ce soir, je ne veux pas de ces rêves qui vous enivrent les sens et vous laisse flotter dans l’espace temps jusqu’à l’Aube. Je ne veux pas que l’Aube me saisisse, je veux me saisir d’Elle comme je me saisirais demain de l’homme qui osera m’approcher. Cette nuit, n’appartient qu’à moi, dans ce monde où tout n’est qu’aux Dieux et à leur volonté.

***

« Si tu continues comme ça, nous n’aurons jamais fermé la boutique à temps pour le dîner de ce soir, dépêche toi ! » Comme d’habitude je fait du grain aux filles de passage alors que je devrais aider mon père à ranger la boutique. Pourtant, ce soir, je ne veux pas être en retard. Je ne peux pas être en retard. Mon père, qui se tient dans l’échoppe et qui regarde d’un air suspicieux toutes les marchandises que je lui rapporte des chariots arrivant des quatre coins de la Rome, mon père disais-je est un marchand. Un de ces hommes que vous trouverez beaucoup dans Rome. C’est grâce à ce regard suspicieux que nous avons pu prospérer. Mon père a su se faire aimer même des grands. Un homme diplomate, confiant, en d’autres termes un excellent commerçant. Je ne suis pas vraiment comme lui. Je n’ai jamais vraiment aimé rester derrière l’échoppe à faire des comptes, mais j’aime cette vie que les Dieux m’ont offerte. J’aime le jour durant embêter la figure paternelle devant les clients, mais au final je sais que les gens s’amusent du duo que nous formons. Il est l’exemple du commerce florissant et je suis l’in exemple du bon fils obéissant en faisant rire la galerie. Mon père me regarde d’un air sévère, nous ne nous sommes jamais vraiment compris. Il a toujours tout donner pour que son commerce fleurisse, laissant de côté une vie d’amusement et de gaieté. Je suis tout à fait le contraire, je ne suis que joie et amusement. La vie me semble un jeu et il faut être le plus rusé pour arriver à la fin. Mais le regard de mon père, est lourd de reproches : je termine de ranger les épices, la boutique va fermer. J’ai hâte de rentrer, ce soir, la famille de Flavia donne un banquet en l’honneur des fiançailles de leur fils. Je le déteste, mais sa sœur m’intéresse. Du haut de ses seize ans, elle est jolie, amusante, drôlement roulée et possède une dot non négligeable pour l’avenir. En quelques termes, elle a tout pour plaire au jeune homme que je suis. « C’est terminé père. Je t’ai rangé les nouvelles arrivées dans l’arrière boutique, mais il faudra passer commande avant que les bateaux ne repartent à la venue du printemps. » Mon père hoche la tête. Nous fermons l’échoppe et traversons la cour intérieure, nous habitons de l’autre côté. Ma mère m’attend les bras grands ouverts, elle sait que j’ai des vues sur Flavia et elle se réjouit de ce banquet tout autant que moi. Elle ma préparée une toge élégante que j’enfile pendant que mon père me sermonne sur une journée qui aurait pu être plus prospérant si je n’avais pas fait le malin.

***

Je me souviens de ce doux parfum. L’odeur maternelle qui embaumait tout les vêtements propres. Cette odeur ne m’a jamais quitté. Elle semble même parcourir ma cellule cette nuit. Je ferme les yeux à nouveau, il m’en faut peu pour que j’entende le brouhaha des rues commerçantes de Rome, le rire de Flavia, les pouffements joyeux de mes jeunes sœurs, les chants des banquets… C’est étrange comme on peut passer à côté de la beauté de la vie. On veut toujours plus. Toujours plus que ce qu’on a sous la main. Et c’est quand on a plus rien que tout vous manque. Vous regretter cette beauté que vous ne voyez alors pas et que vous ne verrez plus. Je soupire. Je dois me concentrer, même si cela n’a jamais été mon fort, je dois faire un effort.

***

« Alors Caeso, tu paries sur lequel ? » A cette époque, c’était la seule chose qui m’intéressait : parier. Parier sur la mort et la défaite des hommes. Mes amis et moi rions, le vin coulant à flot. Nous n’avions jamais connu la faim, le manque d’argent nous vivions de l’opulence de la fortune que nos parents avaient su se créer. Nous étions peut-être irresponsables, mais nous vivions réellement. Nous nous retrouvions à l’amphithéâtre dès que nous le pouvions, et nous parions entre nous des sommes modestes. Quoique… elle étaient déjà peut-être importante mais, je ne me souviens plus… Le soir, celui qui avait perdu offrait un vainqueur la plus belle prostituée du lupanar. Nous vivions comme ça. De l’argent, des gladiateurs, des filles et du vin. Nos mères nous aimaient et nous chouchoutaient, nos pères nous haïssaient. A petit feu nous détruisons l’image qu’ils avaient su se construire. Je ne sais pas si nous nous en rendions compte… Je ne crois pas. Quoiqu’il en soit, nous n’en avions cure. La vie nous offrait ses plaisirs et nous les saisissions, sans avoir peur des représailles ou du mauvais sort. Je me sentais béni des dieux.

Le soir quand je rentrais, fatigué de l’endurance de mes nuits, mon père m’attendait toujours. Le regard noir, les bras croisés. Je n’étais plus un enfant, mais j’agissais comme. « Caeso, jamais tu ne pourras faire prospérer le commerce familial si tu continues à parier et à dépenser ton argent dans les tavernes et pour les cuisses des femmes ! Tu sais bien que jamais les parents de Flavia ne consentirons à accepter votre mariage si c’est pour que la dot de leur fille soit éparpillé aux quatre coins de Rome et que leur unique fille soit délaissée pour la première catin qui se promènera sous ton nez !! ». Aujourd’hui, je suppose qu’il avait raison mais à l’époque je ne comprenais pas comment l’on pouvait abandonner tous ce plaisirs quotidiens de la vie pour satisfaire une femme, que je n’avais, du reste, pas encore.

***

Le vent s’est levé et il s’engouffre jusque dans ma cellule. Demain des Caseo par centaines vont parier sur mon sort… Je m’en rend compte aujourd’hui que tout cela n’était qu’une farce étrange. J’essaye de retrouver l’odeur des cheveux de Flavia, la naissance de ses seins quand elle se penchait, sa robe légère qui ondulait autour de son corps. Je ferme les yeux avec fureur. Aujourd’hui des mains inconnus doivent toucher ce corps. Jamais je n’aurais une femme qui attendra nos fils le soir, comme ma mère m’attendait. Jamais je n’aurais une femme qui me réchauffera de son souffle dans ces soirées, ou comme ce soir, mon corps entier tremble de froid. Personne pour attiser mes colères quand gronde le vent. Personne qui donnera descendance pour prospérer mon nom.

***


Il y deux ans de cela, quelques mois après mes fiançailles avec Flavia, mon père commença à attraper une étrange maladie. Tous les remèdes des charlatans n’y firent rien, et plus les jours passaient plus, son corps s’alourdissait. Je vivais cette lente mort, comme une souffrance intérieure inavouée. Je savais qu’à la mort de mon père, je devrais m’occuper de son commerce, mais cet itinéraire de vie me semblait d’un ennui mortel. Une colère étrange s’empara de moi et me poussa à tout parier : le commerce de mon père. Si, je gagnais, les Dieux voulaient que je m’assagisse que je me range et que je crée ma famille, si je perdais, j’aurais toujours la dot de ma future épouse pour m’établir dans un endroit et vivre avec elle. Je pourrais toujours parier de temps en temps quand les temps se feraient dur. La perspective de perdre ne me faisait pas peur, mais ne même temps… je n’avais pas du tout imaginé que je pouvais perdre. Il s’agissait du combat de la saison, si ce n’était de l’année ! On avait apporté des Gladiateurs de Gaulle à Rome. J’imaginais les Gaulois fatigués par leur voyage, je ne me doutais que la haine qu’ils éprouvaient à notre égard allait faire basculer la balance. Je savais mon père dans ces dernières heures, j’avais alors parié, contre le commerce de mon père, une maison sur les hauteurs de Naples, au bord de l’eau. Je me voyais apporte l’acte de propriété avec fierté à mon père ! Je voulais lui prouver que je pouvais me débrouiller moi aussi. Mais quand le combat fut terminé, et que les romains que lesquels j’avais parié tombèrent dans la poussière, je n’avais pas encore compris la bêtise humaine.

Je me souviens d’être rentré chez moi. Je ne doutais pas. J’avais perdu mon panache habituel, mais ma mère avait mis ça sur le compte de la maladie de mon père… ou sa mort. Quand je rentrais ce soir là, mon père n’était plus. Il avait trépassé aux portes d’Hadès. Et ma mère pleurant sur le lit funèbre, pour la première fois eut pour moi un regard de haine et de désespoir. « Quel fils es-tu pour ne pas avoir été présent lors des derniers soupirs de ton père ? Jusqu’à son dernier souffle je lui ai promis que tu viendrais, et te voilà, la mort passée ! Où étais-tu ? Ne sais-tu donc pas que ton père, ne te voyant pas arrivé à promis à l’époux de ta sœur le commerce et tous ses biens ! Mon fils, te voilà orphelin de père et sans le sous, renier par ton propre géniteur ! Caeso pourquoi ne pas avoir été le fils aimant que j’ai cru que tu étais ? Caeso, que la honte s’abatte sur toi et tes descendants ! »
Je ne comprenais pas ce que ma mère disait, elle semblait parlait au ralentis, dans le vide : je n’entendais rien. J’étais sourd aux reproches maternels, car seul mon pari retentissait en moi. Je n’avais plus rien. Je n’avais plus rien et je devais tellement. Je devais un commerce. Les règles étaient simples, quand on ne pouvait donner ce que l’on devait : on payait la somme égale. Mais je n’avais plus rien.

***

La nuit est déjà bien avancée, et le calme sinistre s’est emparé à nouveau de la maison des gladiateurs. Etranger, tu te demande peut-être ce qu’il est advenu ensuite, où peut-être l’as-tu deviné… La famille de Flavia n’a plus voulu de moi, c’est le commerce qu’il souhaitait : moi je n’étais rien. La dot de Flavia, n’étant plus, je devais m’enfuir ou mourir. Je ne sais pas ce qui aurait été préférable. Après tout j’en suis au même point aujourd’hui sauf que je ne peux pas fuir, je peux juste avancer et dire à la mort qu’elle ne m’aura pas aujourd’hui. Je regarde la lune, que j’aperçois depuis ma cellule. Elle est belle, elle n’a jamais été aussi belle et aussi importante que cette nuit là.

***

La lune brillait haut dans le ciel. Je devais fuir, mais je ne pouvais fuir sans dire au revoir à Flavia. Elle arriva, son visage rayonnait sous les rayons lunaires. Je frôlais son visage du bout de mes doigts. Elle me tendit des pièces, qui tintèrent dans le calme de la nuit. « Pour ton voyage » Ce fut ses mots. Pour ton voyage. Des larmes coulaient sur ses joues, des larmes silencieuses. Je l’attirais à moi et l’embrassait. Je n’étais pas un romantique, un poète, mais cette séparation secrète me brisait le cœur. En l’embrassant je disais au revoir à ma vie. Je disais adieu à ce qui restais de bonté sur cette bonne vieille Rome. Elle ferma les yeux et je partis dans la nuit sombre. Je m’échappais clandestinement de Rome. Je n’avais jamais voyagé, mais je savais où je voulais aller. Je voulais vers Naples. Cette contrée pour laquelle j’avais tout perdu.

***

JIl me reste encore quelques heures. Je me souviens encore de me première entrée à Pompéi, la ville était comme on la décrivait : belle et enivrante. Je me souviens d'avoir été attirée par le vin sucré et l'odeur des femmes d'orients... avant de me souvenir que tout ceci n'était qu'inconscient... Cette arrivée je m'en souviens comme si c'était hier.

En arrivant à Pompéi, je savais que la seule chance d’échapper à mes poursuivants était d’entrer dans un ludus. Je me présentais à la maison de Lucretius, on en parlait jusqu’à Rome ! Je ne voulais rien d'autre que protection et nourriture. Il accepta après un essai. J’étais vaillant, j’avais une rage indescriptible et je coûtais rien à l'achat. Je gagnais mon combat avec adresses et ruse, mais je n’étais pas extraordinaire. Je le compris vite, quand pendant un an je m’acharnais à des exercices de combats, des tactiques. Le monde des gladiateurs est plus difficile de l’intérieur que de l’extérieur. Mon père avait raison… Je ne m’étais jamais rendu compte de la chance que j’avais eu et que j’avais laissé passer. Cependant, me battre, me plaisait. J’étais persuadé que cette vie familiale n’était pas pour moi. J’ai fini par être accepté à l’intérieur du ludus. Je suis certain que les Dieux veillent sur moi.

***

L’Aurore se lève. Je ne sais pas si je t’ai tout raconté étranger. Je ne sais pas si je t’ai raconté, ma naissance et mon enfance, ni même les connaissances que j’ai ici… Je voulais juste que tu saches pourquoi, cette nuit j’ai des regrets. Des regrets que je dois abandonner à tout jamais, car dans quelques heures je commencerais à être un gladiateur. Mon premier duel. Je n’attends que ça. Les premiers rayons de l’Aube se sa faufilent jusqu’à ma cellule, mais je suis déjà debout. Près pour un dernier souvenir...

***

« Relèves-toi Ulysse, ton adversaire t’aurait déjà tué par deux fois ! » Ulysse. Ce nom sonne étrangement… Et pourtant il est le mien. C’est peut-être un peu présomptueux d’avoir pris ce nom de scène, d’amphithéâtre. Mais il est mien. Je me relève. J’aime mes nouvelles armes, mais je ne les maîtrises pas encore. Ma vie paisible est terminés, mes mains ensanglantées et mon corps meurtris par les entraînement quotidiens. Je regarde le dominus. Je secoue la tête, des gouttes de sueur s’éparpille autour de moi. Je dois penser agilité. Mon bras gauche est devenu trident, mon bras droit est devenu filet. Je suis comme le demi-dieu. Je frissonne. La partie reprend. Mais je ne me laisse plus faire. Avec mon filet j’attire l’adversaire au sol. Il tombe. Je lui bloque sa main avec mon trident. Coincé sous le filet il ne peut rien faire. Je place ma lame de poignard en-dessous de son cou et je chuchote « J’aurais pu te tuer par trois fois déjà ». J’ai gagné. Je ne montre pas ma satisfaction, mais j’ai envie de crier de bonheur. Trop longtemps on m’a écarté des grands. Trop longtemps j’ai été traité comme un moins que rien. Je n’ai pas obtenu les échelons que je souhaitais, mais aujourd’hui : j’ai gagné ! Le dominus applaudit légèrement, et fait signe au Doctore. Je suis prêt pour l’arène.

***


On vient me chercher, les applaudissements de l’arène se font entendre. J’ai de la valeur. Je commence à peine, mais je sais qu’un jour, mon nom sera scandé dans l’amphithéâtre. Et ce jeune homme qui pariera sur moi : jamais ne perdra.

fiche (c) Semper Eadem


Dernière édition par Ulysse le Lun 6 Mai - 23:06, édité 7 fois
Patricien
Jeu 2 Mai - 19:33
Re: Ulysse et si on pariait que c'est moi qui gagne ?    




Licinia Domitia
₪ Arrivée à Pompéi : 17/03/2013
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₪ Âge : .
₪ Fonction & Métier : .

Cogito ergo sum ₪
₪ Citation: .
₪ Moi en quelques mots:
₪ Côté Coeur: who needs a heart when a heart can be broken ?
Licinia Domitia
http://torahana.tumblr.com/
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reeee-bienvenueeee pompom j'ai hâte de voir quel avatar tu vas choisir pour Ulysse hmmm
Jeu 2 Mai - 19:56
Re: Ulysse et si on pariait que c'est moi qui gagne ?    




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Invité
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Bienvenue à toi !
Hâte de voir ce que tu vas nous présenter comme personnage.
Jeu 2 Mai - 20:22
Re: Ulysse et si on pariait que c'est moi qui gagne ?    




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Invité
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J'ai complètement craqué pour le prénom !
Du coup j'ai hâte de voir ce que tu vas faire d'Ulysse Very Happy
Re-bienvenue ma belle et bonne chance pour cette nouvelle fiche Superman
Jeu 2 Mai - 20:31
Re: Ulysse et si on pariait que c'est moi qui gagne ?    




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Invité
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re bienvenue !
Arene
Jeu 2 Mai - 20:54
Re: Ulysse et si on pariait que c'est moi qui gagne ?    




Priam
₪ Arrivée à Pompéi : 21/08/2012
₪ Ecrits : 4319
₪ Sesterces : 283
₪ Âge : 29 ans
₪ Fonction & Métier : Gladiateur pour la maison Lucretius

Cogito ergo sum ₪
₪ Citation: The Gods have no mercy, that's why they're Gods
₪ Moi en quelques mots:
₪ Côté Coeur: Gauche...
Priam
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Bienvenue sous cette nouvelle identité! pompom

Pour tout besoin, bah je pense que tu sais où me trouver! PTDR Bon courage pour tout! Calin 2
Arene
Jeu 2 Mai - 22:55
Re: Ulysse et si on pariait que c'est moi qui gagne ?    




Ulysse
₪ Arrivée à Pompéi : 02/05/2013
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₪ Sesterces : 1
₪ Âge : 25 ans
₪ Fonction & Métier : Rétiaire chez Lucretius

Cogito ergo sum ₪
₪ Citation: La dignité une fois perdue ne se récupère jamais.
₪ Moi en quelques mots:
₪ Côté Coeur: Tout va bien, merci.
Ulysse
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Merci les copains ! Content

Bon j'avoue que ce cher jeune homme est à l'opposé de ma Claudia, mais je suis prête à relever le défi Superman

Ven 3 Mai - 1:05
Re: Ulysse et si on pariait que c'est moi qui gagne ?    




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Invité
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Rebienvenue Very Happy

Tu as raison, c'est chouette de jouer des personnages différents, j'ai hâte de voir ce que tu vas en faire!

Courage pour le reste de ta fiche!
Arene
Dim 5 Mai - 20:20
Re: Ulysse et si on pariait que c'est moi qui gagne ?    




Ulysse
₪ Arrivée à Pompéi : 02/05/2013
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Cogito ergo sum ₪
₪ Citation: La dignité une fois perdue ne se récupère jamais.
₪ Moi en quelques mots:
₪ Côté Coeur: Tout va bien, merci.
Ulysse
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Merci Pompeia Please

Bon j'ai enfin trouvé mon avatar héhé ! Superman

Je termine ma fiche, demain avant de partir si possible ! Wink
Dim 5 Mai - 23:19
Re: Ulysse et si on pariait que c'est moi qui gagne ?    




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Invité
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Grrrr et tu vas me forcer à changer une de mes publicités sur la scénarithèque, mais c'est pas grave lol!
Lun 6 Mai - 6:35
Re: Ulysse et si on pariait que c'est moi qui gagne ?    




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Invité
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Je pensais avoir dit (re)bienvenue ! Toute mes excuses Calin

Alors (RE)BIENVENUUUUUUUUE Superman
Et j'aime un peu beaucoup énormément ton avatar X)
Arene
Lun 6 Mai - 23:21
Re: Ulysse et si on pariait que c'est moi qui gagne ?    




Ulysse
₪ Arrivée à Pompéi : 02/05/2013
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₪ Âge : 25 ans
₪ Fonction & Métier : Rétiaire chez Lucretius

Cogito ergo sum ₪
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₪ Moi en quelques mots:
₪ Côté Coeur: Tout va bien, merci.
Ulysse
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Merci Calin 2

Bon commençaient à réfléchir à des liens qui pètent le feu pendant mon absence Yaaa

J'espère que ça ira Embarassed

Bisous les copains I love you
Mar 7 Mai - 1:10
Re: Ulysse et si on pariait que c'est moi qui gagne ?    




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Invité
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O___o j'aurais juré avoir posté ici !

bon comme FA me fait des coups de vice visiblement... rebienvenue XD je pense me jeter sur ta fiche dans les minutes qui viennent XD Coeur
Patricien
Mar 7 Mai - 14:43
Re: Ulysse et si on pariait que c'est moi qui gagne ?    




Licinia Domitia
₪ Arrivée à Pompéi : 17/03/2013
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₪ Fonction & Métier : .

Cogito ergo sum ₪
₪ Citation: .
₪ Moi en quelques mots:
₪ Côté Coeur: who needs a heart when a heart can be broken ?
Licinia Domitia
http://torahana.tumblr.com/
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j'adore ton personnage et ton choix d'avatar Please love
Arene
Mar 7 Mai - 23:25
Re: Ulysse et si on pariait que c'est moi qui gagne ?    




Priam
₪ Arrivée à Pompéi : 21/08/2012
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Cogito ergo sum ₪
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₪ Moi en quelques mots:
₪ Côté Coeur: Gauche...
Priam
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pompom Roooh quel régal de lire ta fiche! Mouton

Tout y est, tu as su cerner Ulysse à merveille, et je trouve que tu as parfaitement maitrisé son évolution et que tu as trouvé le ton juste! Please

Bref, un lien va évidemment de soi sinon je ne te valide pas... XD Bon si en fait, je te valide tout court même si je tiens à mon lien! PTDR

Bienvenue dans la confrérie mon bro! *accolade virile* Razz
Arene
Sam 11 Mai - 20:18
Re: Ulysse et si on pariait que c'est moi qui gagne ?    




Ulysse
₪ Arrivée à Pompéi : 02/05/2013
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₪ Côté Coeur: Tout va bien, merci.
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Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii Calin

A moi la vie Pervers2
Dim 12 Mai - 0:56
Re: Ulysse et si on pariait que c'est moi qui gagne ?    




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Dommage que tu n'est pas choisi le bon ludus;)
Re: Ulysse et si on pariait que c'est moi qui gagne ?    




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