Asha ♦ Corps en cage

(c) HonoW

Asha incarnée par Aishwarya Rai Ave, étranger! Je suis Asha, fils/fille de Dakshi Al Kadur. Née en extrême Orient, il y a vingt-cinq ans, je suis d'origine arménienne. La déesse Fortune a fait de moi une esclave et j'ai pour maître un marchand d'esclave tout droit venu d'Orient. Plus de 2000 ans plus tard, c'est Honorine qui m'incarne. Qui es-tu? J'ai 18 ans, je suis en Terminale S et j'aime les pommes. En fait je suis totalement incompétente en matière de présentation ^^". Sinon j'adore l'époque de l'antiquité et je garde de très bon souvenir de mes cours de latin, après de lonque recherche je suis tombée sur cette petite perle et j'ai craqué J'ai un peu regardé les Rp et j'espère être à la hauteur :s

(c) melinda 020

→ Ce que je pense de Pompéi
Je connais seulement la cité de nom, elle a une réputation d'endroit prospère et animé. Cela ne change rien pour moi, le peuple romain est composé de barbare guidé par des serpents avides de pouvoir. Ils traitent tous leurs esclaves de la même manière, comme des chiens. Ce qui les rend foncièrement détestables. C'est peut-être se mettre des oeillère que de considérer toute une population de la même manière mais c'est ainsi que je la vois à ce jour.

→ Ce que je pense de la politique
En tant qu'esclave la politique ne me concerne pas et de toute manières je n'y connais pas grand-chose. Je sais seulement qu'il faut absolument se méfier des politiciens, des hommes charismatiques mais toujours intéressés et sans scrupule. Je les évite sagement et je baisse le regard, on ne sait jamais de quoi ils peuvent être capable. Cependant je laisse mes oreilles traîner, ça peut toujours servir...

→ Ce que je pense des jeux
C'est une horreur. Les romains sont des sauvages et le peuple se laisse aveugler par la splendeur des arènes tandis que des hommes dangereux prennent le pouvoir. C'est un spectacle morbide qui devrait être interdit ! Mais je ne peux nier que les gladiateurs sont très doués, leurs mouvements sont tellement... hypnotisant. Je ne l'avouerai jamais à quelqu'un, mais je prends doucement goût à ces danses macabres. Pas un mot n'est-ce pas ?

→ Mes souhaits, mes rêves, mes ambitions
Quelles ambitions pour une esclave ? De quoi à t-on droit d'espérer ? Heureusement que ces maudits romains ne peuvent dominer notre esprit ! J'espère un jour retrouver ma liberté, de n'importe quel moyen qu'il soit. Fuguer ? J'attends le moment propice je ne préfère pas m'exposer au courroux d'un dominus. Mais en vérité je ne saurais quoi faire en dehors. Retrouver ma famille ? Hors de question. Me venger de mes anciens maîtres ? Sûrement.

→ Ma pire crainte
Quand j'étais plus jeune, ma plus grande était d'être un jour enfermée dans une cage, entravée à jamais dans le noir. Privée de toute liberté. Et puis un jour, l'année de mes dix-neuf ans, un sort proche de ce cauchemars se réalisa. Aujourd'hui esclave, je n'ai plus de crainte aussi profonde. Un dominus encore plus cruel et mauvais que ce que j'ai déjà connu peut-être ? C'est peut-être futile. Certes. Mais c'est ce dont j'ai peur aujourd'hui en plus des endroits confinés et sombre.

→ Heureusement, les Dieux veillent sur moi.
Dans ma famille, on ne croyait pas à une divinité précise mais plutôt à l'essence de toutes les choses sur Terre. On m'a appris à vénérer tout ce qui est car tout est sacré et animé d'une force qu'on ne peut pas vraiment visualiser. Je n'ai malheureusement pas les mots pour l'expliquer. Je crois en la réincarnation et en la force de la Nature tout simplement. Quand à notre destinée, nous sommes les seuls à pouvoir la changer, ce n'est pas l'affaire de la Nature.

De petite princesse...
"Une fille..."

C'était la même rengaine, le même déception. Pour la neuvième fois consécutive. Le regard sombre, il repoussa l'enfant que lui tendait l'accoucheuse et s'en alla sans un mot. Dakshi n'était pas un homme mauvais, mais franc. Il était déçu de ne toujours pas avoir de successeur pour son affaire, d'enfant avec qui partager ses passions, ses longues chasses. Le lendemain, la caravane repartirait sur la route pour vendre ses somptueux chevaux plus endurant que n'importe quel autre. C'était une fortune familiale en plus des épices et des soieries qu'ils revendaient.

[ … ]

Huit ans plus tard, la petite fille que l'on avait nommée Ashakiran avait grandi, deux autre petite fille était née au grand malheur de Dakshi. La petite fille cherchait désespérément l'attention de son père qu'elle considérait comme un dieu, mais celui-ci restait totalement hermétique. Elle décida tout de même de le suivre comme son ombre. C'est ainsi qu'elle empoigna pour la première fois un sabre, beaucoup trop lourd pour elle bien sûr. Son père, surpris, lui interdisait d'abord de s'approcher d'une arme. Mais la petite était têtue, dès qu'il avait le dos tourné elle empoignait un sabre. Asha n'arrivait pas à lever l'arme mais elle s'y employait avec ténacité. Surpris et attendri, son père décida de lui apprendre. D'abord avec un bâton, puis avec une fine lame en grandissant. Cette activité en plus de la chasse avait rapproché considérablement père et fille qui étaient devenus inséparables. Il était même devenu difficile pour sa mère de la détacher pour lui apprendre ce qu'une futur fille à marier avait à faire. A l'adolescence elle tomba follement amoureuse d'un autre nomade croisé au détour d'une cité. Ce jeune homme suivait la caravane, avec la compagnie de Ashakiran. Bientôt elle demanda à ce que ce soit son époux. Elle avait alors seize ans. Son père entra dans une fureur folle et bien sûr refusa.
[...]

"Ashakiran ! Dépêche toi ou je te jure que tu vas le regretter !"
La jeune femme leva les yeux au ciel, et sans un mot, s'élança vers la caravane qui commençait déjà à partir. Elle avait dix-huit ans et était mariée depuis deux ans à cet homme immonde qui avait plus de la moitié de son âge. Il la dégoûtait, de par son physique bien sûr mais aussi de par ses agissements. En effet, c'était un homme profondément mauvais qui n'hésitait pas à utiliser ses poings plus que nécessaire. Mais c'était ainsi, son père l'avait vendu comme on vendrait du bétail, en parfaite connaissance de caractère du futur mari. C'était un marchand fortuné qui apportait un dot considérable et c'était tout ce qui comptait. De plus il adorait montrer toute sa richesse, ainsi Ashakiran était couverte de cadeaux comme des soieries, des bijoux dignes d'une princesse. Cela ne compensait bien sûr pas les coups qu'elle reçevait mais tout le monde pensait que c'était une femme comblée. Cependant, après deux ans de mariage, il n'y avait toujours pas de descendant ce qui rendait la vie conjugale de plus en plus tendue. Elle gardait tout de même une condition de vie aisée et confortable entre deux crises de son cher et tendre.

Mais ce n'était pas l'objet de ce jour. La caravane était en partance des contrées arméniennes pour gagner la Méditerannée et vendre ses tissus et ses épices orientales dans l'empire romain. Plusieurs semaines plus tard, ils avaient embarqué sur leur navire, accompagné d'une petite troupe de garde au cas où.

[...]

Un jour comme les autre sur le navire, elle ajouta un défaut à son mari. La lâcheté. Tout c'était passé très rapidement. Un bateau qui approche. Des pirates. Des cris. En quelques minutes les quelques gardes furent maîtrisés. Le riche marchand se rendit sans faire d'histoire et fit tout pour sauver sa misérable vie. Tout d'abord, il poussa sa femme, Ashakiran, sans aucun scrupule. Puis il offrit toute la marchandise aux pirates, promettant d'autre richesse sur la terre ferme si on le laissait en vie. La jeune femme tenta de se libérer et de se défendre grâce au base de combat au sabre qu'elle connaissait de par son père mais elle ne faisait pas le poids. Finalement quand on l'embarqua dans le navire pirate, elle put apercevoir son mari se faire égorger vif. Terrorisée, elle tenta de se défendre mais elle ne faisait pas le poids. Humiliée, entravée, enfermée dans la cale sombre avec le reste de l'équipage de son bateau, on la revendit sur un marché aux esclaves dans une ville portuaire sicilienne.

À esclave.

Elle devint “serva” dans une riche famille, désormais elle n'était que “Asha”, n'était plus couverte de somptueuse dorure et de soieries. Elle était l'égale de ses anciennes propres servantes. Ashakiran, parlant parfaitement le latin, était en charge de s'occuper de sa “domina”, cet à dire la laver, la coiffer... la suivre partout en fait. On la chargeait aussi de prendre soin des invités avec des danses et chants de ses contrées en plus de services plus personnels. Au début elle se montra très récalcitrante. Pour qui la prenait-ont ? Elle était issue d'une riche famille ! Elle n'était pas une vulgaire esclave, elle n'avait pas d'ordre à recevoir. Il fallut plus de deux ans. Mais au fur à mesure des punitions, des coups, du fouet. Elle s'assagit. Plus une plainte ne sortis de sa bouche, elle baissait les yeux devant ses fameux “maîtres” et obéissait.

Ce n'est pas pour autant que son esprit était vaincu. Mais elle savait que se rebeller n'attirait que la souffrance. A chaque abus, de son dominus ou même de sa domina, elle serrait les dents, les poings. Elle sombrait doucement dans le désespoir. Elle n'était qu'un objet. Asha détestait ses maîtres, elle les haïssait du plus profond de son être ainsi que tous ces romains qui flânaient avec arrogance dans les cités romaines. Vers ses vingt-trois ans elle partit avec ses maîtres et tous les autres esclaves dans la province de Judée pour des affaires. Galvanisée par cette approche de son pays natal, elle tenta se s'enfuir. Elle fut rattrapée sans mal, punie puis revendue.

Elle tomba chez des maîtres d'autant plus cruel et regretta son ancienne situation. Sa haine grandissait mais ses yeux restaient baissés. Elle changea pendant plusieurs années de maître, passant de famille en famille. Toujours revendue. Elle restait cependant dans les provinces orientales romaines, toujours dans des “familia urbana”. Asha rencontra Caecilia, une romaine devenue esclave par endettement de son mari. Au fur et à mesure du temps elles devinrent amie. Elles furent revendues ensemble pour un marché aux esclaves à Pompei, au milieu de tissus, d'épices et d'animaux exotiques.