Il était une fois l’histoire d’un homme bon et juste. Un homme simple et courageux. Un homme qui avait à cœur sa famille et sa patrie. Un homme connu et respecter par ses pairs. Un homme travaillant qui avait du cœur au ventre. Un homme qui avait reçu de ses ancêtres un talent rare pour forger les plus belles et plus puissantes armes de Campanie. Son talent si rare et si appréciable fut remarqué par nombre de généraux qui parlèrent de lui jusqu’à Rome. On dit même que Jules César lui aurait un jour commandé une épée pour célébrer ses victoires en Gaule. Cet homme portait le nom de Servius Silius Tranquillus. Il était mon père. Cet homme je l’ai admiré toute ma vie. Il m’a appris tout ce que je sais et je ne pourrai jamais l’oublier. Malheureusement, j’étais absent de Pompéi lorsqu’il a rendu l’âme et je ne me pardonnerai jamais de ne pas avoir été présent pour lui rendre les derniers hommages.
Son histoire est liée à la mienne. C’est parce qu’un jour, il a détourné son regard de son travail que sa vie à basculer. C’est parce qu’un jour, il a aimé une femme plus que tout que je suis venu au monde. C’est cette histoire que je veux vous raconter.
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~ The Impossible Love ~ Issu d’une famille très nombreuse, Servius Silius Tranquillus a appris très jeune qu’il lui faudrait travailler dur pour s’arracher à la pauvreté. Heureusement pour lui, son père et son grand-père avaient reçu des Dieux un talent divin pour la forge et la fabrication d’armes. C’est grâce à leur enseignement qu’il a réussie à se bâtir une petite affaire qui avec le temps a connu du succès et lui a permis à vivre dignement et aider les siens. Pendant des années, il a consacré tout son temps et son énergie à son entreprise. Chaque pièce qu’il gagnait lui servait à acheter de la nourriture, des vêtements ou des biens pour aider ses parents et ses frères et sœurs. Plus tard, pour que ses frères et sœurs ne vivent pas dans la misère, Servius paya de généreuse dote a ses sœurs pour qu’elle puisse faire de bon mariage. Il trouva également des places d’apprentis à ses frères afin qu’il puisse apprendre un métier et qu’ils puissent à leur tour s’occuper dignement de leur famille. Partout où il passait, Servius était respecté et on reconnaissait sa grande générosité et son talent.
Un dimanche alors qu’il se rendait au temple pour rendre hommage aux Dieux qui s’étaient montrés si bons et généreux avec lui, il croisa la route d’une belle inconnue. Jamais il n’avait vu pareille beauté. Ses yeux avaient la couleur du ciel et de la mer. Ses longs cheveux couleur de blé tombaient sur ses hanches en une cascade de boucles parfaites. Pendant un instant qui lui parut une éternité, leurs regards se croisèrent. Un regard profond chargé de désir. Cette jeune femme était l’incarnation d’un ange à ses yeux et il sut à cet instant qu’il en était amoureux sans même la connaître.
Après cette rencontre, Servius chercha à retrouver la jeune femme. Il fallait qu’il lui parle, qu’il sache de qui il s’agissait. Il commença à délaisser un peu son travail pour retrouver la jeune inconnue. Après des semaines de recherches, il la retrouva par hasard alors qu’elle se dirigeait vers le temple de Vesta. Servius hésita à lui parler. La jeune femme était richement vêtue et accompagnée de deux suivantes qui ne la quittaient pas des yeux. Elle devait sûrement provenir d’une famille très riche pour être ainsi vêtue et surveiller. Secrètement, il espérait qu’elle n’était pas issue d’une famille patricienne puisqu’alors ses chances de se faire aimer d’elle seraient impossibles. Ne voulant pas perdre sa chance après tant d’efforts pour la retrouver, il prit son courage à deux mains et osa parler à la jeune femme. Surprise par son approche la jeune femme se montra d’abord craintive, mais la gentillesse et les bonnes manières de Servius suffirent à ce qu’elle soit séduite à son tour. Ce premier contact ne dura que quelques minutes, mais déjà on pouvait sentir une forte attirance entre les deux jeunes gens. Dans les semaines qui suivirent, ils firent l’impossible pour se revoir le plus souvent possible. Ils voulaient tout savoir l’un de l’autre. Malgré le fossé qui régnait entre leurs deux mondes, ils se découvraient plusieurs affinités et points communs. Doucement, ils étaient gagnés par l’amour. À chacune de leurs rencontres, leur amour grandissait et s’épanouissait. Ils se mirent alors à s’échanger de doux baisés et des promesses d’amour.
Remarquant un changement dans le caractère et les habitudes de sa plus jeune fille, Quintus Livius Celsius se mit à la faire suivre et quand il découvrit que sa fille voyait en secret un pauvre forgeron, il entra dans une grande fureur. Fou de rage, il enferma la jeune femme dans sa maison et lui interdit de revoir Servius. La jeune Livia eu beau plaidé la cause de son aimé et faire valeur a son père toutes ses qualités ce dernier resta sourd aux pleurs de sa fille.
Membre illustre de la Guilde des foulons, Quintus Livius Celsius était alors un homme très connu et respecter de Pompéi. De génération en génération, les membres de sa famille avaient pratiqué le commerce des tissus. Au fil des ans, à force de travail et de ruse, ils avaient amassé une fortune considérable et s’étaient liés d’amitié avec nombre de famille importante de la ville. Parmi ces dernières, ils avaient réussi à attirer l’attention du clan Vettii, l’une des plus puissantes familles plébéiennes de la cité. C’est d’ailleurs à l’un des hommes de cette famille qu’il avait promis sa jeune fille Livia. L’entente et la dote de la jeune femme ayant déjà été payée le sort de la jeune femme était déjà sceller d’avance et ne laissait aucune chance à son idylle avec Servius.
Malgré tout, la jeune femme fit preuve d’audace et refusa de se soumettre aux volontés de son père. Pendant des jours, elle resta enfermée dans sa chambre et elle entama une grève de la faim. Refusant de voir qui que ce soit et de paraître en public elle se retira du monde afin qu’on oublie son existence. Désespéré par l’attitude de sa fille et sentant sur lui une pression énorme de la part de la famille Vettii, Quintus leur offrit une autre de ses filles afin d’étouffer le scandale, mais il était déjà trop tard. Partout en ville, on parlait de cette histoire qui venait entacher la réputation de leur famille.
Les semaines passaient et la jeune femme était de plus en plus maigre et frêle. Sa santé était mauvaise et les médecins craignaient le pire. Un jour que les hommes de la maison étaient tous absents, la nourrice de Livia eut pitié d’elle et lu ouvrit les portes de sa prison pour quelques heures avec la promesse qu’elle reviendrait aux petits matins. Se sachant condamnée à mort si elle ne revenait pas, Livia promit de revenir et se mit aussitôt à la recherche de Servius. Leurs retrouvailles furent des plus intenses. Servius eut d’abord du mal à reconnaître la jeune femme tant elle avait changée, mais il lui ouvrit grand les bras. Il la consola longuement et lui demanda de s’enfuir avec lui, mais elle refusa ne voulant pas jeter sur les siens plus de honte qu’elle ne l’avait déjà fait. Elle refusa également que Servius abandonne sa propre famille pour elle. Sachant qu’il n’y avait pas d’avenir pour eux en ce monde, ils passèrent la nuit ensemble. Une seule nuit. Un seul instant de bonheur pour ces deux amoureux. Au petit matin comme promit Livia retourna dans sa geôle le cœur léger. Quand quelques semaines plus tard son ventre se mit à grossir, elle sut alors que les Dieux les avaient bénis. Elle portait en elle l’enfant de son tendre Servius. Désormais, son père ne pourrait plus jamais les séparer. Les choses ne se passèrent pas ainsi. Fou de rage le père de Livia se promit de ruiner la vie de l’homme qui avait osé souiller sa fille. Il n’aurait de repos que lorsque son honneur serait lavé.
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~ My life begin ~Je suis né durant une nuit d’hiver en 694 AUC (-57 av. J.-C.). Quelques minutes seulement après ma naissance on m’a arraché aux bras aimants de ma mère pour me confier aux bras de sa vieille nourrice. On m’habilla de quelques langes et je fus porté hors de la chambre de ma mère. La nourrice qui me portait avait reçu l’ordre de me porter à la mer et de m’y noyer. Cette femme qui aimait ma mère comme sa propre fille n’eut pas le courage de commettre un tel meurtre. Connaissant le cœur de Livia, elle préféra porter l’enfant à son père. Elle me déposa donc dans un panier sur le pas de la porte de la main de Servius et cogna deux coups sur l’énorme porte avant de disparaître.
Me croyant mort, ma mère avait perdu tout espoir de pouvoir un jour vivre heureuse à nouveau. Elle se savait condamner par les siens et ne pouvant plus supporter ce climat de haine qui régnait autour d’elle elle prit sa décision. Le cœur brisé elle s’est arrachée à son lit et elle prit un couteau dans un plat de fruit pour s’entailler les poignets et la gorge afin de mettre fin à ses souffrances. On ne découvrit son corps que le lendemain matin.
Les jours et les semaines qui suivirent ma naissance furent horribles pour mon père et sa famille. Ils étaient constamment harcelés et persécutés par les membres de la famille de Quintus Livius Celsius. Rien ne leur fut épargné, vols, incendies, coups et blessures. Ayant tout perdu, mon père et ce qui restait des siens ont quitté Pompéi pour toujours. Pour assurer ma sécurité, mon père s’est installé dans une toute petite maison près du port de Naples ou il a trouvé du travail. Afin d’éviter que la famille de ma mère ne nous retrouve mon père à changer de nom et a menti sur son passé. C’est ainsi que débute ma vie en ce monde.
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~ The Good Son ~Les années ont passés et j’ai grandi. Je vivais seul avec mon père et malgré le peu que nous avions je n’ai manqué de rien sinon l’amour et l’affection d’une mère. En grandissant, je me posais beaucoup de questions au sujet de ma mère. Je ne savais rien d’elle. Je ne savais pas à quoi elle pouvait ressemblée hormis les rares descriptions que mon père pouvait faire d’elle à l’occasion. Il me disait souvent que j’avais ses yeux et la même couleur de cheveux qu’elle. Je lui posais beaucoup de questions à son sujet, mais chaque fois qu’il me parlait d’elle je sentais dans sa voix sa souffrance et des larmes lui venaient alors aux yeux. J’ai rapidement compris que ce sujet lui rappelait des souvenirs douloureux et j’ai cessé de le questionner. Je ne comprenais pas encore tout ce que mes parents avaient sacrifié pour moi et ce n’est que plusieurs années plus tard que j’allais le découvrir. Pour l’heure, je n’étais qu’un gamin qui accompagnait son père partout. Voulant faire de moi un homme indépendant et fier, il m’a appris tout ce qu’il savait. Avec lui j’ai non seulement appris à pêcher et chasser pour me nourrir, mais il m’a également enseigné le métier de forgeron et d’armurier.
Jusqu’alors, nous vivions dans une paix relative, mais à l’an 708 AUC, des membres du Sénat ont assassiné Jules César qui était alors le chef suprême de notre République ce qui provoqua une guerre civile terrible. Des milliers de jeunes hommes furent alors mobilisés pour rejoindre l’une ou l’autre des parties. Homme d’honneur, mon père était alors trop âgé pour aller se battre, mais il m’encourage à rejoindre les troupes qui allaient poursuivre les indignes bouchers. C’est ainsi que j’ai rejoint la VIe légion sous le commandement de Marc Antoine en Orient contre les assassins de Jules César.
Après trois ans de guerre, je revins chez moi. Je n’étais plus un enfant. J’étais désormais un homme. Durant toutes ces années loin de chez moi, j’avais fait des choses terribles. Des choses dont je n’étais pas fière, mais c’était la guerre et je n’avais fait qu’obéir aux ordres de mes supérieurs. Pour tenter d’oublier, je me jetai a cœur perdu dans le travail. Durant mon absence, mon père avait terriblement vieilli. Il était malade et ne pouvait plus travailler comme avant. Ce fut donc à mon tour de prendre soin de lui. À cette époque, mon père était très nostalgique et me parlait beaucoup de sa vie à Pompéi. Il me parlait de sa famille et de son travail qu’il aimait tant. Soucieux que le nom de son père ne se perdre pas, il me révéla mon véritable nom et me fit promettre qu’un jour j’allais retrouver ce qui restait de sa famille et que notre nom serait de nouveau honorable. Ces paroles n’avaient alors pour moi aucun sens puisque je ne savais pas ce qu’elle pouvait signifier, mais par amour pour mon père je lui promis de tout faire pour que notre nom soit un jour de nouveau honorable et respecter.
À cette même époque, mon père commença à me harceler pour que je prenne une épouse qui me donnerait de nombreux fils et une famille bien à moi. Sachant toute l’importance que mon père accordait à la famille, j’acceptai de me marier bien que je ne sois pas amoureux. Il s’agissait alors pour moi d’un concept totalement inconnu. J’avais bien connu quelques femmes, mais ce n’était jamais très sérieux et j’aimais mieux les histoires sans lendemain avec des prostituées que de revivre une histoire comme celle de mes parents.
Après plusieurs semaines à tergiverser sur le sujet, j’arrêtai mon choix sur Helena. Une jolie brunette de 16 ans. Elle était la fille de l’aubergiste ou j’allais prendre quelques verres après mes longues journées de travail. Elle était plutôt jolie et travaillante et cela me semblait alors suffisant pour faire un bon mariage. Durant les quatre années qui ont suivi, nous avons vécu une vie tranquille et heureuse. Avec ce qui me restait de ma solde, j’ai pu ouvrir un petit atelier et j’ai pu reprendre mon métier de forgeron. Ma vie alors me semblait parfaite hormis le fait qu’Helena n’arrivait pas à concevoir d’enfant. Ce malheur me rendait d’autant plus triste que je ne pouvais respecter la promesse que j’avais faite à mon père. Quatre années se sont écoulées avant qu’on me rappelle dans ma légion pour aller combattre pour Octave en Orient. C’est le cœur gros que j’ai quitté mon père et ma femme pour aller me battre de nouveau pour une cause que je croyais alors juste.
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Au large la bataille gronde. Sous les ordres du général Agrippa, Demetrius se bat pour ce qu’il croit juste. Il se bat dans l’espoir qu’après cette bataille la paix reviendra enfin. Il se bat avec courage et détermination. Peu habitué aux batailles en mer, il lui arrive d’être malade durant des jours entiers, mais la victoire approche et c’est ce qui le garde en vie. Bientôt, ils toucheront terre. Bientôt, ils feront plier cette satanée Reine Égyptienne et son amant maudit qui a osé tromper Rome. La guerre s’étire. Les troupes sont fatiguées, mais la bataille continue. La nuit quand il se retrouve seul. Decimus prit. Il prit pour que les dieux l’épargnent et qu’il puisse rentrer chez lui pour revoir son père et sa femme. Les dieux ont entendu les prières de Decimus et après plus de trois ans de folies meurtrières, il peut enfin rentrer chez lui. Seulement, ce qu’il l’attend risque fort de le décevoir.
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~ The End ~Lorsque j’ai pu finalement revenir chez moi, j’ai trouvé ma maison vide. Durant mon absence, bien des choses avaient changé. Plus rien n’était comme avant. Ma maison était dans un sale état et mon atelier avait été vendu. Après quelques recherches, je découvris que ma femme m’avait quittée pour un autre homme. Ne recevant plus aucune nouvelle de ma part ni même ma solde, elle m’avait cru mort. Étant encore jeune, elle s’était remariée et vivait heureuse avec son nouvel époux et leurs enfants. Je restai des jours à broyer du noir, mais finalement je dus me rendre à l’évidence que nous n’étions à présent que des étrangers l’un pour l’autre. Je ne pouvais lui en vouloir. Elle avait été une excellente épouse et elle méritait d’être heureuse. De plus, je lui étais redevable d’avoir pris soin de mon père en mon absence. Serein, je signai les papiers et lui rendit officiellement sa liberté.
Pire que l’abandon de ma femme, ce fut d’apprendre la mort de mon père qui me brisa. Sa mort me glaça le sang et pendant des jours je pleurai cet homme que j’avais tant aimé et respecter. De ne pas avoir été avec lui durant ces derniers jours m’était insupportables. Je restai des jours enfermé dans ma maison à me questionner sur le sens de la vie. Pourquoi les Dieux m’avaient permis de survivre à cette guerre si ce n’était pour me retrouver devant rien? J’étais malheureux et pour me consoler un peu je me mis à boire plus que de raison. J’étais aigri et amer. Je ne trouvais plus de beauté en rien. Plus rien ne m’attachait à Naples et je décidai alors qu’il était temps pour moi de prendre un nouveau départ.
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~ A New Beginning ~Pompéi, Avril 725 AUC (-27 av. J.-C.)
Je me suis installé à Pompéi depuis deux ans déjà. Je suis de retour chez moi.
Après plusieurs recherches, j’ai retrouvé l’emplacement de l’ancienne maison de mon père et j’ai rebâti sur les décombres ma nouvelle demeure. Avec ce qui me restait de ma solde, j’ai ouvert un nouvel atelier et repris mon travail de forgeron et d’armurier. À mon grand bonheur, je me suis fait rapidement des clients et je suis de plus en plus sollicité pour la qualité de mon travail d’armurier.
Bien que j’ai repris mon véritable nom, je n’ai pas encore eu d’ennuis avec la famille de ma mère, mais ce n’est qu’une question de temps avant qu’on ne découvre qui je suis véritablement, mais je suis près. Je les attends. Je ne suis pas revenue pour fuir de nouveau. Je vais me battre, car cette ville est également la mienne et je n’ai pas honte de mes origines. J’ai fait une promesse à mon père et je compte l’honorer.
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~ Une brève chronologie ~ En -57 (694 AUC) : Naissance de Decimus à Pompéi.
En -44 (708 AUC) : Assassinat de Jules César.
En -41 (711 AUC) : À peine âgé de 17 ans, Demetrius est enrôlé dans la VIe légion afin de rejoindre les troupes de Marc Antoine en Orient contre les assassins de Jules César. Par la suite, il sera envoyé dans les différentes provinces romaines pour pacifier les peuples hostiles au nouveau triumvirat et assuré la libre circulation du commerce. C’est à cette époque qu’il fait la connaissance de Caius Licinius Murena.
En -38 (714 AUC) : La guerre est terminée pour Decimus. Il vient d’avoir 20 ans et il rentre chez lui pour prendre soin de son père à Naples. Quelques mois après son retour, il épouse la fille d’un aubergiste et s’installe dans une petite maison et ouvre son atelier de forgeron.
Entre -34 à -31 (718 et 721 AUC) : Decimus se retrouve à Rome et rejoint de nouveau sa légion afin de combattre dans les troupes d’Octave contre Antoine et Cléopâtre en Grèce et en Égypte.
En -30 (722 AUC) : Mort de Marc Antoine et de Cléopâtre à Alexandrie. Victorieux et récompensés par Octave, les membres de la VIe légion rentrent à Rome. Après quelques semaines passées à faire la fête pour célébrer leurs victoires, les troupes sont dissoutes petit à petit et Decimus peut finalement retourner chez lui.
En -29 (723 AUC) : N’ayant plus rien qui l’attache à Naples Decimus décide de retourner à Pompéi pour accomplir la promesse faite à son père.