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Jeu 14 Mar - 19:35
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TIRZAH

LIBRE RÉSERVÉ PRIS

Ave, étranger! Je suis Tirzah, fils/fille de Joseph. Né en Judée, il y a 19 ans, je suis d'origine juive. La déesse Fortune a fait de moi un esclave et tu me reconnaitras sous le masque d'une jeune femme au cheveux foncé et au regard perçant..



~ Œil pour œil, dent pour dent. Le sang pour le sang, je ne trouverais pas le repos de mon âme tant que je n’aurai retrouvé les miens et les libérés de la servitude. ~

Tirzah est née dans un petit village de Judée près du lac de Tibériade.
Sa mère est morte alors qu’elle était très jeune et elle la peu connu. Avant de mourir, elle lui a fait promettre de s’occuper de son jeune frère Judah et de sa sœur Mirnah. Dévouée à sa famille, Tirzah est devenue une deuxième mère pour son frère et sa sœur, elle n’a pas eu d’enfance et est devenue une femme avant l’âge. Très jeune elle a pris conscience qu’elle n’était pas libre sur sa propre terre et que la maison qu’elle habitait comme tout le peu de bien qu’elle possédait ne lui appartenaient pas. Tout, oui tout appartenait à Rome. Partout sous ses yeux les signes de l’occupation de Rome se faisaient sentir et tous ses proches vivaient dans la peur constante de ce tyran. En effet depuis l’an -63 av. J.-C., la Judée était sous la domination romaine.

***

~ -30 av. J.-C. ~

Cette journée débuta comme toutes les autres. Enfin presque puisque selon le calendrier annuel, cette journée était celle où les représentants de Rome passaient de village en village pour récupérer les impôts des fermiers. Comme chaque année, les habitants du village étaient nerveux surtout ceux qui n’avaient pas assez pour payer leur dû. Certains tentaient de vendre quelques objets ici et là pour réunir la somme. D’autres tentaient d’emprunter les sommes d’argent manquantes aux personnes les plus fortunées. Cette année-là, les récoltes avaient été bonnes pour la famille de Tirzah. Malgré le coût de la vie qui ne cessait d’augmenter, son père avait réussi à conserver suffisamment d’argent pour payer leurs impôts. La loi romaine obligeait chaque fermier à payer la capitation qui se voulait être un impôt agricole. Cet impôt était prélevé en fonction du nombre de personnes travaillant dans une exploitation agricole. Si les cultivateurs étaient incapables de payer, les soldats pouvaient se servir parmi les animaux ou les biens que possédaient les familles. N’ayant que très peu de ressources, les familles étaient souvent témoins de scènes déchirantes. Les soldats prenaient leurs enfants en otages pour pouvoir payer leur dû. Ainsi les garçons étaient envoyés dans les mines ou les galères et les jeunes filles revendues dans des lupanars. Des scènes de la sorte, il en arrivait chaque année, aussi les parents envoyaient souvent leurs enfants au loin ou les cachaient. Les soldats étaient imprévisibles et violents, tous les habitants avaient peur d’eux. On pouvait lire sur le visage de chacun la tension et l’angoisse.

Aussi loin qu’elle se souvenait les visites des Romains se terminaient souvent en de véritables bains de sang. Voulant défendre leur peu de bien, les fermiers étaient tués, les femmes violées et les enfants égorgées. De telles scènes peuplaient ses cauchemars et ceux de son peuple depuis des lunes. Alors que les soldats passaient devant la maison de sa famille, son père sortit pour donner son dû. Il avait donné ordre à ses enfants de rester à l’intérieur pour ne pas attirer la convoitise des Romains. Non loin de leurs maisons, des gamins étaient montés sur le toit d’une grange. L’un d’eux avait attiré l’attention d’un jeune centurion en le défiant de sa petite épée de bois. Le centurion tira son épée de son fourreau et croisa le fer avec lui par plaisir. D’autres enfants allèrent le rejoindre et ils se mirent à lancer des petits cailloux sur les armures des soldats qui paradaient dans le village. Ce qui n’était au départ qu’un jeu se transforma malheureusement en un drame. Un gros caillou alla toucher la tempe de l’un des soldats qui ne portait pas son casque. Ce dernier tomba de sa monture sur le sol. Aussitôt les soldats près de lui, sautèrent de cheval pour l’aider à se relever, mais ce dernier était mort. La loi était claire pour quiconque s’attaque à un soldat, ou à un représentant de Rome, c’était la mort. Ensuite, tous se passa rapidement, les soldats firent descendirent les enfants du toit et ils furent tués sous les yeux impuissants de leurs parents. Les soldats se dispersèrent dans le village et l’ordre fut donné de détruire le village et de tuer quiconque résistait. Ils mirent feu à toutes les maisons, ils tuèrent les personnages âges et les malades incapables marché. Ils séparèrent les femmes et les enfants d’un côté et enchaînèrent les hommes valides aux chevaux.

Séparé de son père et de son frère, Tirzah serrait contre elle sa sœur pour la protéger. Les soldats ne leur donnèrent pas la chance de se dire adieu. Elle ne put qu’assister aux spectacles déchirants d’une lignée d’hommes et de jeunes garçons enchaînés les uns aux autres en route vers l’enfer. Bien que tout son corps tremblait de peur et de rage, elle tenta de rester forte et de garder la tête haute pour ne pas quitter son frère et son père des yeux. Alors que certains soldats étaient occupés avec les hommes, d’autres profitaient du chaos qui régnaient pour violer et égorgés les femmes qui osaient leurs résistés. On fit circuler d’autres chaînes et on tria les femmes et les jeunes filles qui pourraient être vendues comme esclaves ou prostitués. Sachant qu’elles étaient en danger, Tirzah tentait de se cacher derrière un groupe de femmes, mais un soldat visiblement ivre s’arrêta devant elle et déchira sa robe avec son glaive et la poussa au sol avec sa sœur. Elle l’implora de ne pas toucher à sa sœur, mais ce dernier ne l’écoutait pas et invité un de ses amis à s’occuper de sa sœur. Coucher à même le sol, tout près de corps sans vie et dans une marre de sang, elle sentit le peu de dignité qui lui restait lui échapper en même temps qu’elle entendait les cris et les larmes de sa sœur. Alors qu’on lui volait sa virginité et son âme, elle refoula ses larmes toute au fond d’elle, ses cries et sa rage restèrent bloquer au fond de sa gorge. Elle fixa alors un point dans le ciel et se jura qu’un jour elle se vengerait. Oui, un jour elle leur ferait payer. Elle ferma alors les yeux pour endurer la souffrance qui lui parut durer une éternité. Alors qu’un troisième homme lui sautait dessus, elle entendit la voix ferme d’un homme dire :

- Suffit… Lâchez-les…

L’homme se releva et cracha au sol, mais du se résoudre à écouter l’ordre de son supérieur. Tirzah en profita prendre sa sœur dans ses bras pour s’assurer qu’elle allait bien. Celui qui semblait être le chef, s’approcha d’elles tout doucement pour ne pas les effrayer et les aida à se mettre sur pied. N’ayant aucune confiance en lui, Tirzah tenta de se débattre, mais l’homme lui dit doucement :

- Garde tes forces petites tu en auras besoin. Je ne vous veux pas de mal.

Voyant qu’on leur avait déchiré leurs vêtements et qu’elles étaient pratiquement nues, l’homme se dirigea vers sa monture et y décrocha des couvertures qu’il leur tendit pour qu’elle puisse se couvrir. Il leur donna également sa gourde et leur indiqua de se remettre dans les rangs. Sachant qu’il ne pouvait faire rien d’autre pour elles, il remonta sur son cheval et reprit son commandement tout en gardant ses yeux sur les deux jeunes femmes. Alors que les soldats circulaient parmi les femmes pour leurs attachés les mains à une corde, le regard de Tirzah croisa pour une dernière fois celui de son bienfaiteur. Un regard profond et puissant, un regard qui la transperçait au plus profond de son âme et qui lui parlait sans mot. Dans les yeux de la jeune femme, le soldat pouvait y lire toute la détresse et la peur alors que dans les siens, on ne pouvait lire que de la compassion. Il aurait voulu pouvoir l’aider davantage, mais il ne pouvait rien changer au destin qui l’attendait. Il se détacha donc de son regard et alla rejoindre ses officiers. Ce fut la dernière fois qu’elle croisa le regard de cet homme, mais jamais plus elle n’allait l’oublier.

Pendant des jours, elles marchèrent à travers la Judée pour y rejoindre la mer. À chaque pas, qui la séparait de chez elle, Tirzah se promettait qu’un jour elle pourrait se venger. Qu’un jour elle retrouverait sa liberté et qu’elle retrouverait son père et son frère. Lorsqu’elles atteignirent enfin la mer, le groupe de femmes fut scindé en deux. Les plus jeunes d’entre elles furent vendus pour garnir les lupanars romains et les autres à des marchands d’esclaves. Une fois de plus, des familles furent séparées. Des mères se voyaient séparées de leurs filles. Et puis on arracha aux bras de Tirzah sa jeune sœur, Mirnah. Son cœur se brisa alors en mille morceaux et une fois de plus, elle se jura intérieurement qu’un jour elle se vengerait. Elle refoula ses larmes et tourna pour une dernière fois son regard vers sa terre natale et murmura : « Ho Dieu accorde moi une longue vie pour que je puisse un jour retrouver ma liberté et retrouvé les miens. Je sais qu’il est contraire à tes commandements que de haïr son prochain et que de réclamer vengeance, mais Rome est le mal. Ils peuvent occuper nos terres, ils peuvent nous martyriser, mais un jour nous briserons nos chaînes et Rome sera détruite. »

***

~ SON PRÉSENT / - 27 av. J.-C. ~

Depuis trois ans, Tirzah est la propriété du Ludus Lucretius. Dans cette maison, elle occupe plusieurs tâches subalternes que ce soit la cuisine, l’entretien de la maison ou du jardin. De tempérament rebelle et entêté, elle est très souvent punie tant et si bien que son maître pense sérieusement s’en débarrasser. Un jour qu’elle travaille seule dans le grand jardin jouxtant la villa, un soldat employé par son Dominus l’attaqua par-derrière afin de profiter de ses charmes. Tirzah qui a connu plus d’une faut ce type d’assaut sait à présent se défendre et elle réussi à prendre le glaive du soldat et lui tranche la gorge. Aussitôt, elle prend la fuite, mais elle est vite rattrapée par les autres gardes qui la conduisent vers son Dominus. La peine pour le meurtre d’un citoyen romain est claire; c’est la mort. Ne pouvant plus supporter cette femme dans sa maison, Titus Lucretius Fronto la condamne à mourir dans l’arène lors des prochains jeux afin de laver le déshonneur qu’elle a apporté sur son ludus.

avatars suggérés

Lesley-Ann Brandt
Katrina Law



connaissances
Marcus Vinicius ₪ Trois ans se sont écoulés depuis qu’on a enlevé Tirzah à sa patrie et sa famille. Trois ans d’esclavage et de servitudes et pourtant elle n’a toujours pas perdu sa hargne et sa haine vis-à-vis de Rome. Elle est toujours déterminée à obtenir sa liberté et retrouver les siens. Bien qu’elle soit la possession de l’une des plus puissantes familles de Pompéi, Tirzah n’y voit aucune gloire et n’a aucun respect pour son Dominus et sa famille. Un jour qu’elle travaille seule dans le jardin de son maître, un des gardiens du ludus tentera de la violer. Pour se protéger, Tirzah va commettre l’irréparable et va tuer le soldat. Elle sait fort bien que ce crime signifie pour elle une condamnation à mort, mais que pouvait-elle espérer de plus dans sa situation? Elle n’en pouvait plus de souffrir et d’espérer en vain. Alors qu’elle se croyait condamnée à mourir dans le cirque, voilà qu’un fantôme de son passé refit surface. Cet homme qui jadis lui avait porté secourt à elle et sa sœur est de nouveau prêt à se porter garant de sa vie. À sa grande surprise, cet homme se trouve à être Marcus Vinicius, un legatus et un riche patricien. Ce dernier ne l’a pas oublié et il est déterminé à faire d’elle sa nouvelle… comment dire… chose.

Bien qu’il lui ait sauvé la vie, Tirzah n’a pas l’intention de se soumettre à son bienfaiteur. Elle ne compte pas non plus lui montrer quelque reconnaissance qui soit pour son geste. Au contraire, elle le déteste d’autant plus et elle ne se gênera pas pour lui faire savoir. Maintenant qu’elle a passé à prêt de mourir elle n’a plus peur de rien et encore moins de cet homme. Elle se montrera encore plus effrontée face à son nouveau maître et fera tout pour le mettre en rogne et faire sortir de lui le meilleur comme le pire. Son refus et sa haine amusent Vinicius et il ne fera rien pour l’obliger à se donner à lui, mais compte bien qu’un jour elle sera à lui corps et âme. C’est la première fois qu’une femme se refuse à lui de la sorte et ce défi l’excite d’autant plus. Alors qu’elle commence à éprouver des sentiments pour son nouveau maître, elle développe une culpabilité envers les siens. Elle se sent déchirer ses promesses de vengeances et son attirance pour Marcus. Bientôt, elle devra faire un choix.
Titus Lucretius Fronto ₪ Tirzah est la propriété de la maison de Titus Lucretius Fronto depuis un peu plus de trois ans déjà. Elle est une esclave subalterne c’est-à-dire qu’elle s’occupe de l’entretien de la villa, de la cuisine et des jardins. Elle n’a pratiquement aucun contact direct avec son Dominus et sa famille. C’est une esclave turbulente qui a plus d’une occasion à tenter de s’évader. Elle est effrontée, têtue et rebelle. Pour corriger ses défauts, elle a été battue à plus d’une occasion et pourtant rien n’arrive à mater cette haine qu’elle a au fond des yeux. Ne pouvant supporter ce genre d’esclave dans sa maison, Titus est plus que jamais résolu à s’en débarrasser. Alors qu’il est sur le point de s’entendre avec un marchand d’esclaves pour vendre Tirzah voilà que cette dernière attaque l’un de ses gardes et le tue. La peine pour le meurtre d’un citoyen romain est claire; c’est la mort. Pour laver son honneur, Titus condamne donc la jeune femme à mourir dans le cirque lors des prochains jeux. Alors qu’il croit avoir clos ce dossier une fois pour toutes voilà que Marcus Vinicius, un riche patricien s’opposera à la mise à mort de Tirzah et voudra lui racheter son esclave. Voilà un revirement auquel il ne s’attendait absolument pas, mais compte tenu de la passion que semble éprouvé Vinicius pour cette esclave, il compte bien en profiter pour lui réclamer à son tour une faveur.


Dernière édition par Marcus Vinicius le Sam 16 Mar - 20:02, édité 5 fois
Ven 15 Mar - 10:37
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TIRZAH


L
e nom du personnage et son histoire ne sont pas modifiables. ₪ Les avatars sont négociables, vus qu'ils ne sont pas réservés.
₪₪₪

Ave toi qui foule les routes de Pompéi dans le but de te joindre à notre magnifique groupe. Si tu tes arrêtés sur le scénario de Tirzah tu as déjà toute ma reconnaissance et si tu choisis ce scénario je te construirai un temple pour te vénéré jusqu’à la fin des temps ou a tout le moins jusqu'à ce que le Vésuve nous est tous enseveli.

Tout d’abord, sache que ce scénario est le fruit de mon imagination et son inspiration me vient de plusieurs lectures et tous ces péplums que j’ai visionnés au cours de mon existence de mortel. Je ne serais sans doute pas originale, si je vous dis que j’attends de vous un minimum d’activité. Je n’attends pas une réponse à nos rps tous les jours. Moi-même j’aurais du mal à soutenir un tel niveau, mais une petite réponse chaque semaine serait parfaite. Je ne veux pas non plus que vous abandonniez le scénario après quelques semaines. Une grande partie de l’histoire de mon personnage est basée sur ma relation avec Tirzah alors si vous ne vous sentez pas la force et l’envie de jouer un personnage aussi important, passé à un autre scénario.

Je m’attends également à ce que vous ayez un bon niveau. Je ne suis pas parfait dans mon style et dans mon orthographe, mais j’essaie sans cesse de m’améliorer. Je suis donc très compréhensive et je n’ai pas l’intention de m’attarder à vos petites imperfections. Je vous rappel que nous sommes ici pour nous amuser. Je n’ai pas envie de me prendre la tête. L’important c’est de tisser une belle complicité entre nous si on veut pouvoir jouer ce duo comme il se doit de l’être.

En terminant, toi qui viens de lire mon délire, je te remercie d’avoir pris ces quelques minutes de ton temps. Si tu te sens interpeller par ce personnage et que tu as envie d’écrire quelques pages de cette histoire avec moi et bien, viens vite me rejoindre à Pompéi. Tout ceci semble bien sérieux, mais crois moi une fois que tu m'auras dit oui tu ne le regretteras pas. En terminant, au plaisir de faire connaissance ma très, très chère Tirzah.


Dernière édition par Marcus Vinicius le Ven 29 Mar - 20:17, édité 1 fois
Sam 16 Mar - 20:22
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Je confirme ma présence Bwa
Sam 16 Mar - 20:24
Re: (F) POPULATION SERVICE ₪ Esclave et future maîtresse    




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Ce scénario peut donc être archiver.
Merci encore Tirzah d'avoir fait le choix de mon petit scénario. Coeur
Re: (F) POPULATION SERVICE ₪ Esclave et future maîtresse    




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